Archive pour le Tag 'not'

Brexit or not Brexit : confrontation entre la France et l’Allemagne

Brexit or not Brexit : confrontation entre la France et l’Allemagne

 

Dans la coulisse la France et l’Allemagne s’agitent  beaucoup à propos du Brexit mais sur des positions assez opposées. La France souhaiterait un départ du Royaume-Uni clair et net tandis que l’Allemagne s’accommoderait bien d’un compromis qui permettrait à tous de faire semblant de sauver la face. D’après les positions allemandes, le Royaume-Uni pourrait  bien quitter l’union européenne à la date prévue mais en fait on laisserait une période transitoire pour la mise en œuvre effective (période sans doute très longue).

Le contraire de la position de Macron qui en faite pousse Johnson dehors.  Emmanuel Macron s’est entretenu dimanche au téléphone avec le Premier ministre britannique Boris Johnson et lui a demandé de négocier « rapidement » avec l’Union européenne pour tenter de parvenir à un nouvel accord de Brexit, a annoncé l’Elysée.

“Boris Johnson a présenté ses dernières propositions”, a déclaré la présidence française. “Le Président de la République a indiqué que la négociation devait se poursuivre rapidement dans les prochains jours avec l’équipe de Michel Barnier, afin d’évaluer en fin de semaine prochaine si un accord est possible, dans le respect des principes de l’Union européenne.”

Pour tenter d’obtenir un nouvel accord de Brexit avant le sommet européen des 17-18 octobre, Boris Johnson a présenté cette semaine à Bruxelles un “compromis” visant à résoudre le principal point de blocage, la clause de sauvegarde pour la frontière irlandaise (“backstop”).

En fait, Macron pourrait bien être un peu hors jeu dans la négociation entre l’union européenne et le Royaume-Uni. Pour preuve, le changement de position de Boris Johnson qui  déclare maintenant respecter la loi qui le contraint à solliciter un nouveau report de la date de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) s’il ne parvient pas à un accord avec Bruxelles avant le 31 octobre.

 

La BBC a en effet rapporté vendredi que Londres n’excluait plus de demander un report du Brexit faute d’accord avec Bruxelles d’ici au 19 octobre, bien que Boris Johnson continue de clamer que le Royaume-Uni quittera l’UE le 31 octobre «quoi qu’il arrive». Mais on pourrait bien trouver des accommodements pour l’application effective, l’essentiel étant  de sauver la face politiquement.

Gilets jaunes: tassement or not tassement ?

 Gilets jaunes: tassement or not tassement ?

Il y  aurait un net tassement de participation, c’est en tout cas le message transmis par le ministère de l’intérieur et repris par tous les médias. -A 14h00, le nombre de manifestants était de 5.600 dont 1.320 à Paris selon le ministère de l’Intérieur, des chiffres divisés par deux par rapport à la semaine dernière à la même heure (11.600 et 4.000 respectivement). Observons d’abord que des chiffres de manifestants à 14 heures n’ont aucune signification puisque en général la mobilisation commence à peine. Remarquons également le degré de précision des chiffres de Castaner  capable de compter jusqu’à l’unité le nombre de manifestants à Paris ! En fin de journée, le ministère de l’intérieur a compté 46 000 personnes au lieu de 41 000. Une légère diminution d’ailleurs confirmée par les gilets jaunes eux-mêmes. Ce samedi, en début de soirée, les gilets jaunes ont publié leurs propres chiffres. Ils assurent avoir été 92.035 à manifester en France dans la journée. La semaine dernière, ils avaient posé le chiffre de 123.087. Il n’est pas anormal que le mouvement se prolongeant on constate un affaiblissement de la participation. Plusieurs raisons à cela d’abord le matraquage politique du gouvernement qui assimile tous les manifestants à des voyous. Qui les rend même responsable d’après Macron des violences. Certains gouvernements n’hésitent même pas à considérer que les gilets jaunes viennent là pour tuer ! Bref une hystérisation qui n’est pas de nature à apaiser le climat et qui montre quand même un certain désarroi de la part du pouvoir. Par ailleurs, il n’est pas anormal que la mobilisation se tasse dans la mesure où les gilets jaunes eux-mêmes ont un peu de difficulté à finaliser leurs priorités entre les enjeux objectifs sociaux de départ et des objectifs plus politiques.

FN : to be or not to be dans l’euro ?

FN : to be or not to be dans l’euro ?

Prenant conscience de ses limites électorales, le front national a tenté de se mettre au clair sur sa politique économique. Anxiogène sur les questions sociétales, le Front National l’est tout autant dans le domaine économique avec notamment son intention de sortir de l’euro. En fait rien n’a été clarifié et, le FN a sobrement expliqué dimanche soir qu’avaient été réaffirmées « les grandes valeurs » et « les grands axes » de sa politique économique, « souveraineté économique » et « monétaire » lors de son séminaire. Pas véritablement un tournant sur le fond. Un virage toutefois sur la forme puisqu’il s’agit maintenant d’indiquer que la sortie de l’euro se fera dans le cadre de négociations européennes et après un référendum national. Le front national se rend compte que son programme économique constitue un véritable repoussoir. Une large majorité de Français sont favorables au maintien de l’euro et considère les propositions économiques du Front National dangereuses. Dès lors le Front National tente d’adoucir sa position, en tout cas sa présentation. Problème toutefois la question de la souveraineté monétaire est très clivante au sein du Front National. Certes une majorité soutient toujours la sortie de l’euro mais des modernistes souhaiteraient bien que cette question soit renvoyée aux calendes grecques. Difficile de trouver une synthèse sur ce problème qui est au cœur de l’idéologie du Front national. Pour le sénateur FN David Rachline ‘il est « faux » de dire que « le FN veut sortir brutalement de l’euro ».  »Il va falloir discuter, négocier », a-t-il ajouté, manière de rassurer et d’illustrer le slogan inattendu apparu récemment sur les affiches du parti: « La France apaisée ». Il faut « montrer aux Français que nos propositions sont raisonnables », a-t-il insisté. Toutefois la radicalité tant sur les questions sociales qu’en matière économique constitue le fond de commerce essentiel du Front National ;  des position plus nous apaisées, c’est-à-dire plus prochse de celle de l’opinion publique risquent  de remettre en cause la ligne idéologique de ce parti.  Interrogé sur le fait de savoir si le FN atteignait un plafond de verre, Florian Philippot a livré son analyse: « Je crois qu’il n’y a ni plafond de verre ni mur de béton, peut-être une fine épaisseur de polystyrène dont on va réussir à se débarrasser par le poids des idées ; mais un poids qui pourrait bien tomber sur la tête des des gardiens des dogmes du FN

(Avec AFP)




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