Archive pour le Tag 'nostalgie'

Société-France et Élisabeth II: une nostalgie monarchique ?

Société-France et Élisabeth II: une nostalgie monarchique ?

 

D’une certaine manière, les reines et rois d’Angleterre illustrent   la tentation monarchique qui apparaît de temps en temps dans le monde et en particulier en France.

La France qui après avoir initié la révolution a réussi à concilier la démocratie avec les principes monarchiques.

Dans le monde moderne ( à l’exception donc des pays à régime autocratique), la France fait un peu exception avec un système politique très centralisé et très monarchique. En fait, un seul homme oriente et dirige : le président. Autour de lui, une vaste cour constituée essentiellement d’un clergé spécialisé et formé dans les instituts de formation politique ( Sciences-po, ENA etc.).

En France une fois pénétrée la cour monarchique, on sort difficilement de cet environnement politique qui par ailleurs entretient des liens ambigus avec les puissances économiques et financières.

En comparant la France et l’Angleterre, on peut se légitimement se demander quel est le régime le plus monarchique.

La tentation monarchique est largement entretenue en France par le relatif échec du système démocratique dont se détournent désormais une grosse majorité des citoyen. En cause, la lourdeur des institutions et le fait que la démocratie est largement appropriée par des professionnels et-ou  anciens fonctionnaires. Dans la plupart des autres pays, les responsables battus aux élections disparaissent du paysage politique ; pas en France, où les résurrections et reclassements  sont toujours possibles.

Consciemment ou inconsciemment, les Français rêvent d’un retour d’un roi ou d’une reine, pour le faste sans doute, le retour à l’histoire et l’illusion de la grandeur que cela confèrerait  au pays.

Macron encore plus que d’autres a bien compris les ambiguïtés démocratiques françaises. Il a bien essayé de restaurer la grandeur monarchique passée mais sans grand succès. Si la reine d’Angleterre a pu apparaître un peu comme aussi la reine de France, Macron, lui, n’a jamais pu être considéré comme la reine d’Angleterre. Une sorte d’injustice car cette posture lui conviendrait mieux que celle d’un président de la république française.

France et Élisabeth II: une nostalgie monarchique ?

France et Élisabeth II: une nostalgie monarchique ?

 

D’une certaine manière, les reines et rois d’Angleterre illustrent   la tentation monarchique qui apparaît de temps en temps dans le monde et en particulier en France.

La France qui après avoir initié la révolution a réussi à concilier la démocratie avec les principes monarchiques.

Dans le monde moderne ( à l’exception donc des pays à régime autocratique), la France fait un peu exception avec un système politique très centralisé et très monarchique. En fait, un seul homme oriente et dirige : le président. Autour de lui, une vaste cour constituée essentiellement d’un clergé spécialisé et formé dans les instituts de formation politique ( Sciences-po, ENA etc.).

En France une fois pénétrée la cour monarchique, on sort difficilement de cet environnement politique qui par ailleurs entretient des liens ambigus avec les puissances économiques et financières.

En comparant la France et l’Angleterre, on peut se légitimement se demander quel est le régime le plus monarchique.

La tentation monarchique est largement entretenue en France par le relatif échec du système démocratique dont se détournent désormais une grosse majorité des citoyen. En cause, la lourdeur des institutions et le fait que la démocratie est largement appropriée par des professionnels et-ou  anciens fonctionnaires. Dans la plupart des autres pays, les responsables battus aux élections disparaissent du paysage politique ; pas en France, où les résurrections et reclassements  sont toujours possibles.

Consciemment ou inconsciemment, les Français rêvent d’un retour d’un roi ou d’une reine, pour le faste sans doute, le retour à l’histoire et l’illusion de la grandeur que cela confèrerait  au pays.

Macron encore plus que d’autres a bien compris les ambiguïtés démocratiques françaises. Il a bien essayé de restaurer la grandeur monarchique passée mais sans grand succès. Si la reine d’Angleterre a pu apparaître un peu comme aussi la reine de France, Macron, lui, n’a jamais pu être considéré comme la reine d’Angleterre. Une sorte d’injustice car cette posture lui conviendrait mieux que celle d’un président de la république française.

France: nostalgie monarchique ?

France: nostalgie monarchique ?

 

D’une certaine manière, les reines et rois d’Angleterre illustrent   la tentation monarchique qui apparaît de temps en temps dans le monde et en particulier en France.

La France qui après avoir initié la révolution a réussi à concilier la démocratie avec les principes monarchiques.

Dans le monde moderne ( à l’exception donc des pays à régime autocratique), la France fait un peu exception avec un système politique très centralisé et très monarchique. En fait, un seul homme oriente et dirige : le président. Autour de lui, une vaste cour constituée essentiellement d’un clergé spécialisé et formé dans les instituts de formation politique ( Sciences-po, ENA etc.).

En France une fois pénétrée la cour monarchique, on sort difficilement de cet environnement politique qui par ailleurs entretient des liens ambigus avec les puissances économiques et financières.

En comparant la France et l’Angleterre, on peut se légitimement se demander quel est le régime le plus monarchique.

La tentation monarchique est largement entretenue en France par le relatif échec du système démocratique dont se détournent désormais une grosse majorité des citoyen. En cause, la lourdeur des institutions et le fait que la démocratie est largement appropriée par des professionnels et-ou  anciens fonctionnaires. Dans la plupart des autres pays, les responsables battus aux élections disparaissent du paysage politique ; pas en France, où les résurrections et reclassements  sont toujours possibles.

Consciemment ou inconsciemment, les Français rêvent d’un retour d’un roi ou d’une reine, pour le faste sans doute, le retour à l’histoire et l’illusion de la grandeur que cela confèrerait  au pays.

Macron encore plus que d’autres a bien compris les ambiguïtés démocratiques françaises. Il a bien essayé de restaurer la grandeur monarchique passée mais sans grand succès. Si la reine d’Angleterre a pu apparaître un peu comme aussi la reine de France, Macron, lui, n’a jamais pu être considéré comme la reine d’Angleterre. Une sorte d’injustice car cette posture lui conviendrait mieux que celle d’un président de la république française.

La nostalgie d’un passé plus heureux

 

 

 

Frédéric Monier est professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Avignon. Il explique le phénomène du retour d’affection imparfait supposé plus heureux.

Il a écrit plusieurs ouvrages, dont le dernier est intitulé L’argent immoral et les profiteurs de guerre à l’époque contemporaine (Peter Lang).

Plusieurs chefs d’entreprise comme des économistes estiment qu’à la crise sanitaire succédera une période de gaieté collective comparable à celle qu’ont connue les années 1920. Ce parallèle vous paraît-il pertinent ?

Il existe en effet des similitudes entre ces deux périodes, comme d’abord le regret de l’ancien monde. Après l’épidémie de Covid, on va regretter l’ancien monde parce qu’il ne pourra pas revenir exactement comme avant. L’histoire ne repasse pas les plats. Et c’est quelque chose que les Européens ont éprouvé très fort dans les années 1920, ils se mettent à parler de « la belle époque ». Mais il y a beaucoup de différences liées à l’ampleur de la catastrophe, le nombre de morts, le sentiment de la perte, du deuil. Après la grande guerre, la France compte 1 300 000 morts, des hommes jeunes. Les morts ne sont pas les mêmes, cette fois ce sont des personnes âgées. Autre différence, l’épidémie accroît des tensions déjà existantes, comme les vicissitudes de l’espace Schengen. Certains de ces conflits préexistent. Après 1918, la grande guerre accouche d’un monde radicalement nouveau.

Pourrait-on assister à un mouvement collectif de soif de fête et de liberté, pour rompre avec des mois d’inquiétude, comme cela fut le cas dans les années 1920 ?

C’est alors vrai pour une partie de la société, mais une autre partie juge que ce mouvement scandaleux constitue un outrage aux morts. Aujourd’hui aussi, les tensions sociales sont très fortes. On l’a vu avec la rave party sauvage à Rennes et toutes les réactions qu’elle a suscitées. Ça se transpose sur le plan économique. Les années folles sont des années de croissance économique en France. Cela crée un déséquilibre, avec des tensions culturelles fortes entre ceux qui incarnent les avant-gardes, avec des courants comme le dadaïsme et l’abstrait, et les artistes qui aspirent à un retour à l’ordre, à la fin de l’abstraction, au néoclassicisme.

Percevez-vous une envie de dépenser l’argent économisé pendant la crise, comme cela fut le cas juste après l’éradication de la grippe espagnole ?

Les années 1920 voient des formes de redistribution économique et d’atténuation des inégalités socio-économiques et financières très fortes. La pandémie actuelle a l’effet inverse, au niveau macro-économique : elle accentue les inégalités de revenus des groupes sociaux. Je ne pense pas que le retour à la consommation se fasse de manière vertueuse, plusieurs groupes sociaux sortiront très perdants de cette pandémie, dont les plus jeunes.

Les années 1920 se sont terminées par le krach de 1929. Qu’est-ce que cela augure-t-il ?

Le premier problème des années 1920 est celui de savoir qui va payer les destructions de la guerre. L’Allemagne étant tenue responsable, c’est elle qui doit payer pour les dommages de guerre, ce qui empoisonnera les relations internationales. Ce qui constitue aussi un point de similitude avec la dette internationale, les modalités de paiement, le financement de cette dette et son poids au plan monétaire.

La nostalgie nourrit la pathologie du populisme

La nostalgie nourrit la pathologie du populisme

 

La nostalgie est aujourd’hui devenue un affect politique qui transcende les clivages entre la droite et la gauche, explique l’historien Thomas Dodman dans un entretien au « Monde ».

Thomas W. Dodman est historien, spécialiste de la France à l’époque moderne et de l’Empire. Maître de conférences à l’université de Columbia, il a fait paraître aux Etats-Unis une « histoire de la nostalgie » (What Nostalgia Was : War, Empire, and the Time of a Deadly Emotion, University of Chicago Press, 2018) qui sera publiée en France par les éditions du Seuil en 2022.

Une émotion est née au XXIe siècle : la « solastalgie », détresse psychologique causée par la sensation de vivre un désastre écologique. Les sensibilités et les affects ont donc une histoire ?

L’apparition de la solastalgie et d’un nouveau vocabulaire pour exprimer la façon dont nous ressentons les effets du changement climatique montre comment les affects évoluent au fil de l’histoire. Cela ne va pas de soi : selon une idée répandue, nos émotions seraient universelles, ancrées dans notre évolution génétique et régies en premier lieu par des processus biologiques. Pourtant, les sciences sociales montrent, depuis un certain temps déjà, toute la variété des sensibilités : difficile pour un peuple autochtone vivant dans l’isolement de reconnaître nos émojis, ou pour nous de nous retrouver pleinement dans l’analyse des émotions que donnait Aristote il y a plus de deux mille ans dans sa Rhétorique. Le domaine du sensible a bien une histoire qui vient, qui va et qui change d’un lieu à l’autre.

La solastalgie montre aussi à quel point nos vies affectives relèvent autant du monde extérieur que du for intérieur, autant du collectif que de l’individu, autant de la raison que des pulsions. Lorsque le philosophe Glenn Albrecht invente le terme [en 2003] pour décrire les effets des mines à ciel ouvert dans la Upper Hunter Valley en Australie, il parle à la fois d’une détresse « psychoterratique » due à la destruction du paysage naturel et de certaines formes de vie sociale, et d’une maladie « somaterratique » causée par la pollution atmosphérique, sonore, lumineuse… Il essaie, en d’autres termes, de cerner les multiples façons dont l’histoire se fait corps et esprit.

Le modèle de la solastalgie, remarquez-vous, provient d’un autre trouble psychosomatique : la nostalgie. Quelle est son histoire ?

Si aujourd’hui le terme de nostalgie désigne un regret du passé – un sentiment plutôt bénin et même réconfortant selon certains psychologues –, il n’en a pas toujours été ainsi. Lorsque le jeune étudiant en médecine mulhousien Johannes Hofer crée le néologisme en 1688, c’est pour diagnostiquer une maladie causée par l’expatriation plus ou moins contrainte. Pendant deux siècles, la « nostalgie », appelée communément « mal du pays », sera donc un terme médical, utilisé notamment pour les soldats, les esclaves, les migrants et les colons, et se solde par la mort, faute de traitement approprié.

 




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