Archive pour le Tag 'normales'

Économie française : Productivité en baisse

Économie française : Productivité en baisse

Dans de récents travaux, les économistes de la Banque de France ont calculé que le niveau de productivité en France avait chuté lourdement (-8,5%) depuis 2019.

La France a eu du mal à digérer les 35 heures et cela pèse encore sur la productivité. Deuxième facteur important celui du Covid  qui a encore davantage modifié le rapport au travail.

A l’échelle du pays, entre 2019 et mi-2023, la valeur ajoutée – la richesse produite – a augmenté de 2 %, mais les effectifs salariés, eux, ont progressé de 6,5 %. Depuis la crise sanitaire, les entreprises ont en effet massivement recruté : selon les derniers chiffres publiés, mercredi 29 novembre, par l’Insee, l’économie française comptait à cette date près de 1,2 million d’emplois salariés de plus que fin 2019.

Ce  phénomène est loin d’épargner l’industrie, un secteur bien plus crucial pour assurer des gains de productivité dans l’économie tricolore. Rien que dans le secteur industriel, la productivité a plongé de 7,3% entre fin 2019 et 2023. « Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces moindres gains de productivité : le rapport au travail depuis la pandémie, les difficultés de recrutement. Face à ces difficultés, les entreprises ont embauché des salariés moins qualifiés et moins formés. Toutefois, on sent un début de normalisation, du moins on l’espère. Si la France ne réalise pas de gains de productivité, elle ne pourra pas être dans la compétition industrielle européenne », prévient l’expert Olivier Lluansi, chargé par le gouvernement d’un rapport prospectif très attendu sur l’industrie en 2035.

La productivité horaire du #travail a baissé en #France depuis 2019, contrairement à presque tous les autres pays de l’union européenne.

Le boom de l’apprentissage n’en explique qu’une partie.

Eau: 72% des nappes phréatiques sous les normales de saison

Eau: 72% des nappes phréatiques sous les normales de saison

La France comptait «72% de nappes qui sont en-dessous des normales de saison» au 1er août, contre 68% un mois auparavant, les pluies d’été ne remplissant pas les nappes phréatiques, a annoncé jeudi le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.

«On a à la fois une situation qui est meilleure dans le grand ouest de manière générale, en particulier en Bretagne, une partie de l’Aquitaine mais on a à l’inverse une situation qui est plus inquiétante avec des niveaux historiquement bas du côté par exemple de la vallée du Rhône et de la Saône», a détaillé le ministre.

Par ailleurs, 85 communes connaissent actuellement des pénuries d’eau, (67 alimentées par camion-citerne et 18 par des bouteilles d’eau), soit une dizaine de plus qu’il y a une semaine, a précisé M. Béchu. A la fin de l’été dernier, un millier de communes s’étaient retrouvées en difficulté dont près de 750 alimentées par citerne ou bouteilles d’eau.

Les tensions actuelles concernent les départements des Alpes-Maritimes, Dordogne, Doubs, Hérault, Pyrénées-Orientales, Var et Vosges.La sécheresse touche une grande partie du pays puisque 32 départements sont en «crise» sur tout ou partie de leur territoire et 20 en «alerte renforcée», ce qui se traduit par des restrictions plus ou moins importantes des usages comme l’arrosage des pelouses ou le lavage des voitures.

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Céréales : il n’y a plus d’années normales

Céréales : il n’y a plus d’années normales

Pour Michel Portier, directeur général du cabinet de conseil Agritel, le mauvais temps génèrerait 80% de l’instabilité des cours.  A l’heure du changement climatique, « les années normales n’existent plus », constate Pierre du Peyroux, consultant de la société de conseil Horizon Soft Commodities. Et « la mondialisation de l’information relaie tout événement climatique sur les marchés » céréaliers et affecte les cours, souligne-t-il.  Les courtiers parlent d’un « weather market », une situation où la tendance du marché est dictée par les fluctuations de la météo.  Ce marché du mauvais temps est particulièrement important en hiver et en été dans l’hémisphère nord, et de la mi-octobre à la fin du mois de février dans l’hémispère sud. Il faut une compétence d’agronome pour évaluer le degré de gravité d’un incident météorologique sur le stade de développement d’une plantule » de blé, de maïs ou de soja, reprend Michel Portier qui regarde aussi de près les bilans mondiaux que dresse chaque mois le Département américain de l’Agriculture (USDA).   »Si la météo réduit la production dans un bilan déjà extrêmement tendu, le +weather market+ aura un impact fort ». D’autant plus quand le climat frappe un acteur majeur du marché.  Aux Etats-Unis, premier producteur mondial de maïs, les températures record de juillet 2012, inédites depuis le début des relevés météorologiques en 1895, ont endommagé les récoltes, les faisant chuter de 100 millions de tonnes (Mt) par rapport aux projections des analystes, à environ 273 Mt.  Aujourd’hui la sécheresse continue d’affecter le Colorado, le Kansas et l’Oklahoma. Ces Etats fournissent près de 45% du blé de qualité « Hard Red Winter », le plus consommé aux Etats-Unis et aussi le plus exporté, qui se récolte à l’été en même temps que le blé européen.   »Jamais les notations de cultures n’ont été aussi mauvaises dans ces Etats », prévient Paul Gaffet, analyste à Offre et demande agricole.  Le Kansas qui produit 22% du blé d’hiver faisait figure fin janvier de très mauvais élève, avec 39% des cultures jugées « mauvaises à très mauvaises », contre 12% en 2012 et 19% en moyenne quinquennale.   »La situation peut encore s’inverser au printemps », mais la récolte est d’ores et déjà attendue de moyenne à faible », ajoute-t-il.  Les agriculteurs américains pourraient même abandonner plus du quart des cultures de blé d’hiver, prévoyait en décembre un analyste de Plains Grains, une situation qui ne s’est produite que deux fois depuis 1920, selon des données de l’USDA.  Les regards sont aussi tournés vers l’Argentine, où le déficit hydrique affecte près de la moitié des cultures de maïs: les plants qui entrent en période de floraison ont un besoin absolu d’eau, sous peine de crever sur pied.   »Une fenêtre de précipitations entre le 10 et le 25 février est absolument nécessaire » pour le soja argentin, prévient également le directeur d’Agritel. « Dans un mois, il sera trop tard. »  La Russie, un des premiers exportateurs mondiaux de blé, a été confrontée en 2010 à une sécheresse et une canicule sans précédent, faisant chuter sa production de céréales de plus de 35 Mt, pour la ramener à 60 Mt, et l’obligeant à imposer un embargo sur les exportations jusqu’en juillet 2011. Cet embargo avait alors favorisé une flambée des cours du blé sur les marchés mondiaux dans les semaines qui suivirent.

 




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