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Le nouveau variant « Mu », non couvert par les vaccins ?

Le nouveau variant « Mu », non couvert par les vaccins ?

Un nouveau variant du coronavirus, baptisé « Mu » qui résisterait aux vaccins a été identifié en Colombie et inquiète particulièrement l’OMS ;  l’OMS considère que quatre variants sont préoccupants, dont les variants Alpha, présent dans 193 pays, et Delta, présent dans 170 pays, tandis que cinq autres variants sont à suivre (y compris Mu).

L’OMS précise que le variant présente des mutations qui pourraient indiquer un risque d’ »échappement immunitaire » (résistance aux vaccins), et souligne que des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre ses caractéristiques.

François Baroin après avoir dit non à 2022 quitte aussi l’AMF

François Baroin après avoir dit non à 2022 quitte aussi l’AMF

 

Une très mauvaise nouvelle pour la droite qui se prive sans doute de la personnalité la plus compétente est la plus équilibrée. En effet François Baroin a longtemps représenté les espoirs des républicains dans la course aux présidentielles. Mais l’intéressé a plusieurs fois refusée de s’engager dans cette voie et le nonpour 2022 semble vraiment définitif.En outre il vient d’annoncer quitter la présidence de l’association des maires de France (AMF)

 

Contrairement à beaucoup d’autres, François Baroin tient toujours des propos mesurés et pertinents. En outre, il bénéficie d’une sérieuse expérience politique. Sans doute des conditions qui ne correspondent pas tout à fait à la demande politique d’aujourd’hui qui préfère l’aventure et  la démagogie. La discrétion et la compétence ne semble pas des critères déterminants aux yeux des Français qui préfèrent des grandes gueules quitte à se retourner contre elles quand elles accèdent au  pouvoir. C’est de cette manière qu’ont pu être élue par exemple Sarkozy, Chirac ou encore Macron .

 

Finalement peut-être que les Français choisissent un président qui leur ressemble fort en gueule mais faible en détermination et en action.

Covid : 85 % des hospitalisés non vaccinés

 Covid : 85 % des hospitalisés non vaccinés

« Les régions font remonter des données sur le profil des nouveaux patients. 85 % souffrent des comorbidités que l’on connaît bien depuis le début de la crise : surpoids, obésité, hypertension artérielle, diabète », a détaillé Bruno Coignard, directeur des maladies infectieuses auprès santé publique France. Et à peu près autant n’étaient pas vaccinés.

 

Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), du  19 au 25 juillet, période où le variant Delta était responsable de plus de trois quarts des contaminations , quelque 45 % de la population n’avait reçu aucune dose de vaccin. Or, sur cette même période, 83 % des personnes ayant bénéficié d’une hospitalisation conventionnelle pour Covid-19 et 87 % des personnes entrées en soins critiques pour la même raison n’étaient pas vaccinées. Trois quarts des personnes décédées n’avaient pas reçu de vaccin.

De même, les non-vaccinés représentaient près de 78 % des tests PCR positifs réalisés entre le 19 et le 25 juillet, et parmi ces tests positifs, ils représentaient environ 80 % des cas symptomatiques. Pour rappel, les dernières études menées sur le sujet montrent que la vaccination réduirait d’environ moitié le risque d’être infecté par le coronavirus.

Véhicule : Non au monopole énergétique

Véhicule : Non au monopole énergétique

Le tout-électrique ne peut être l’unique solution, assure, dans une tribune au « Monde », un collectif de membres d’associations et d’organisations environnementales et d’élus transpartisans, dont Eric Piolle, maire de Grenoble et Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes Métropole.

 

Tribune.

 

Le 14 juillet, la Commission européenne a annoncé une série de mesures législatives pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, parmi lesquelles l’arrêt de la vente des véhicules essence et diesel au sein de l’Union en 2035.

Cette décision implique un renouvellement massif du parc de véhicules vers des motorisations à faibles émissions. Nous, élus de toutes sensibilités politiques, associations et organisations environnementales, acteurs économiques de la mobilité, appelons à ne pas reproduire les erreurs du passé, à l’échelle européenne comme nationale, en abandonnant ou en freinant des alternatives économiques et écologiques au diesel et à l’essence. Celles-ci sont aujourd’hui des filières matures, pourvoyeuses d’emplois, bonnes pour le climat, la qualité de l’air et la santé, le portefeuille des ménages et des entreprises.

Nous appelons de nos vœux des motorisations à faibles émissions utilisant un « mix » énergétique : énergie électrique, (bio) gaz et hydrogène. Faisons collectivement le choix de la neutralité technologique et mettons de côté les chimères et la création de nouveaux monopoles : la fin des véhicules essence et diesel ne saurait se traduire par le remplacement d’un monopole énergétique par un autre.

Parti pris

Ces derniers mois, la Commission européenne et la France sont focalisées sur les solutions électriques et hydrogène. C’est une intention louable, mais qui n’en demeure pas moins un parti pris. Elle se traduit par une réglementation européenne qui, en mesurant uniquement les émissions de CO2 en sortie de pot d’échappement, pénalise le (bio) Gaz naturel véhicule (GNV). En France, quand bien même de nombreuses collectivités et transporteurs s’équipent de plus en plus en véhicules bio GNV, les mesures nationales d’encouragement demeurent largement en retrait en comparaison des mesures (tardives) de soutien à l’électrique et à l’hydrogène auprès des constructeurs, des distributeurs, comme des usagères et usagers.

Il s’agit pourtant d’une énergie renouvelable, produite localement à partir des boues d’épuration, de la méthanisation des déchets alimentaires et des effluents d’élevage. Le bio GNV permet de réduire de 80 % les émissions de CO2 par rapport au diesel, jusqu’à 95 % les émissions de particules fines, 40 à 64 % les émissions d’oxydes d’azote, et 50 % la pollution sonore.

En 2019, l’étude de l’IFP Energies nouvelles (anciennement Institut français du pétrole) a démontré que les performances environnementales de véhicules bio GNV étaient supérieures à toute autre solution, en se basant sur une analyse du cycle de vie, c’est-à-dire l’analyse des gaz à effet de serre émis de la production jusqu’au recyclage des véhicules, en passant par la production du carburant consommé.

Non à la lutte des races (Elisabeth Moreno )

Non à la lutte des races (Elisabeth Moreno )

Les nouveaux avocats de la lutte antiraciste portent la voix d’un militantisme qui a pris « un tournant identitaire » et tend à segmenter les communautés, divisant plus qu’il ne rassemble, juge la ministre de la diversité et de l’égalité des chances Elisabeth Moreno dans une tribune au « Monde ».(extrait)

 

Tribune. 

 

Des frontons de nos institutions aux manuels scolaires de nos enfants, ces trois mots résonnent toujours avec la même force depuis 1848. Ils sont, comme la Marseillaise les soirs de victoire ou les vers de Victor Hugo les jours de deuil, des boussoles de notre République.

De ces valeurs, piliers de notre idéal universel découle, un principe : toutes les discriminations, quelles qu’elles soient, doivent être combattues. Pourtant, un constat s’impose aujourd’hui : l’universalisme est attaqué de toutes parts. Et avec lui, c’est l’unicité de la République qui s’effrite. Chemin faisant, c’est l’origine même de notre patrie à l’identité multiple que nous abîmons. Cet ensemble de couches qui fait qu’au bout du compte, « nous sommes tous des additionnés », pour reprendre Romain Gary [1914-1980].

En tant que femme noire née au Cap-Vert, produit de l’école républicaine, ces mots résonnent en moi avec un écho particulier. Néanmoins, depuis quelques années, mon « métissage identitaire » est pris en tenaille dans le débat public, malmené par de nouveaux vocables qui se sont invités dans les espaces médiatique, politique et universitaire : « racisé », « pensée décoloniale », « racisme d’Etat », etc. Des mots qui blessent ceux-là mêmes qu’ils sont censés qualifier et qui installent mécaniquement « ceux d’en face » sur le banc des accusés.

« Remplacer la lutte des classes par la lutte des races crée de la discorde à une époque où notre pays a plus que jamais besoin de concorde »

Le remède est pire que le mal. En segmentant les communautés, en essentialisant, en s’érigeant en procureurs permanents, une partie des nouveaux avocats de la lutte antiraciste déchirent le socle universaliste sur lequel repose notre modèle républicain. Résultat, ce nouveau militantisme divise plus qu’il ne rassemble, emprisonne plus qu’il ne libère, ravive des plaies plus qu’il ne les suture.


En remplaçant la lutte des classes par la lutte des races, en cherchant à réécrire le passé sous le tamis du présent, en pratiquant l’indignation sélective et l’excommunication permanente, ce nouveau militantisme crée de la discorde à une époque où notre pays a plus que jamais besoin de concorde. Et bien que les concernés s’en défendent, ce tournant identitaire, maladroitement importé des Etats-Unis et plaqué sur une réalité française tout autre, donne du grain à moudre à une extrême droite que l’on cherche pourtant à contenir.

Non à un capitalisme débridé

Non à un capitalisme débridé 

 

Afin de réduire les inégalités, porteuses de violence sociale, le banquier Jean-Claude Meyer préconise, dans une tribune au « Monde », un certain nombre de mesures, dont la création d’un revenu universel ou le partage des profits des entreprises.

 

Tribune.

 

Le rapport des deux éminents économistes Jean Tirole et Olivier Blanchard [qui ont remis, le 23 juin, un texte à Emmanuel Macron sur « les grands défis économiques »] apporte un éclairage pertinent sur certains problèmes de la France : le climat, les retraites et l’éducation. Mais sa contribution aux principaux problèmes sociaux de notre pays est trop limitée.»

Demander un tel rapport à des économistes était une fausse bonne idée. Le problème actuel de notre société – les « gilets jaunes » en ont témoigné – est politique. Et la situation est trop grave pour la laisser entre les mains des économistes. C’est une certaine révision du capitalisme néolibéral qu’il convient de proposer – vers un capitalisme plus acceptable, inclusif. Même si le capitalisme ne peut pas être une œuvre caritative, il ne doit pas nuire à la cohésion sociale, sous peine d’exploser un jour.

Une réflexion sur le partage entre les profits des entreprises et le niveau des salaires, entre le capital et le travail, est nécessaire ; elle est malheureusement inexistante dans ce rapport, comme dans le débat public, ainsi qu’au Parti socialiste, dont c’est pourtant la mission, mais qui brille actuellement par son indigence intellectuelle…

Chacun convient que le sentiment d’inégalité en France est perçu de façon paradoxale alors que les inégalités y sont parmi les plus faibles en Europe. C’est un problème de ressenti, comme dit la météo.

 

Pourquoi ? D’abord parce que les rémunérations des grands patrons et des grands banquiers sont devenues excessives, alors que, jusqu’aux années 1970, elles étaient moins connues et avec des écarts beaucoup plus faibles entre le secteur public et le secteur privé. Surtout, depuis dix ans, les salaires sont restés stables tandis que le CAC 40 a doublé : de 2010 à 2018, le salaire mensuel brut des employés est passé de 1 507 à 1 622 euros, celui des ouvriers de 1 583 à 1 610 euros selon l’Insee.

Le comble, c’est que cette augmentation a été irriguée par le quantitative easing, c’est-à-dire les milliers de milliards de dollars de liquidités apportées aux Etats-Unis et en Europe par la Réserve fédérale et les banques centrales, entraînant des taux d’intérêt faibles voire négatifs, et une augmentation – une bulle ? – des actifs non monétaires au-delà de leur valeur intrinsèque : immobilier, œuvres d’art, actions, au détriment des obligations.

 

La majorité souffrait pendant cette pandémie alors qu’une minorité s’est beaucoup enrichie. Un scénario pour Brecht ! Cet enrichissement sans cause est obscène. Ceux qui n’avaient ni actions ni bien immobilier se retrouvent au bout de cette période avec rien ; ils souffrent et grossissent les 10 millions de pauvres en France par des millions de sacrifiés (infirmières, professeurs, ouvriers, agriculteurs, caissières…).

 

COVID-19: Le virus touche essentiellement les non vaccinés

COVID-19: Le virus touche essentiellement les non vaccinés

Selon une étude publiée ce jeudi soir par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) révèle que sur les 2120 tests PCR positifs relevés chaque jour en moyenne la semaine du 28 juin au 4 juillet, 80% des personnes contaminées sont non-vaccinées, 3% ont reçu une première dose récemment, 11% depuis plus de 14 jours et seulement 6% étaient totalement vaccinés.

 

Concernant les seuls cas symptomatiques parmi les tests PCR positifs, seulement 4% des personnes sont vaccinées. 96% des symptomatiques n’avaient donc reçu aucune injection. 

Concernant le variant Delta, 380 cas quotidiens ont été relevés en moyenne la semaine du 28 juin au 4 juillet.

Durant cette période, sur les patients symptomatiques, 180 non-vaccinés sont porteurs de la mutation L452R contre une dizaine de patients complètement vaccinés.

« Compte tenu de la faiblesse des effectifs concernés, l’effet protecteur de la vaccination vis-à-vis de l’infection ne semble pas significativement différent pour cette mutation particulière », a noté la Drees.

 

Réforme des Retraites- »Non à la politisation » (CFDT)

Réforme des Retraites- »Non à la politisation » (CFDT)

  • D’une certaine manière, et depuis déjà longtemps, la CFDT refuse que la réforme des retraites devienne un enjeu électoraliste pour montrer qui sera le plus réformateur au contraire le plus social. ( Notons que le Medef est aussi d’accord pour le report après les présidentielles de la réforme des retraites car elle craint également la dérive des promesses avant 2022).
  • Compte tenu du paysage politique Il n’est pas impossible que certains ultra-libéraux proposent un report de l’âge de la retraite jusqu’à 70 ans alors qu’à l’inverse des gauchistes proposent une retraite à 55 ans.
  • À ce petit jeu, on risque de déboucher sur des propositions particulièrement démagogiques et incohérentes. Pourtant la CFDT  n’est pas opposée à la réforme en privilégiant l’allongement de la durée de cotisation. Un phénomène d’ailleurs largement entamé  puisque dans le privé, le départ réel s’effectue après 63 ans. Reste que la moitié des prétendants à la retraite sont au chômage et que se posent  aussi les conditions de maintien des seniors  dans l’emploi.
  • La CFDT estime que le scénario de départ à la retraite de 62 à 64 ans, sérieusement envisagé par le gouvernement selon Les Echos, serait particulièrement préjudiciable aux « travailleurs de la deuxième ligne ». « Ça ne passera pas comme ça, c’est impossible », a-indiqué la CFDT, n’excluant pas de redescendre dans la rue si, malgré tout, le gouvernement garde ce cap. « Ce qui est sûr, c’est que la CFDT est opposée à un relèvement brutal de l’âge de départ en retraite. Le faire cet automne, parce que c’est la seule voie de passage, c’est politiquement dingue, et socialement, ce sera explosif ».
  • Laurent Berger a d’ailleurs tenu à mettre en avant ce qu’il considère comme « un point de départ assez injuste ». « On fait croire que les choses seraient statiques aujourd’hui. Or la durée de cotisation continue d’augmenter et les gens continuent de partir de plus en plus tard, parce qu’il y a la loi Touraine, avec l’augmentation de la durée de cotisation », a-t-il expliqué. Le leader de la CFDT s’est toutefois dit ouvert à la discussion, qu’il s’agisse de « l’évolution de notre système de protection sociale ou de nos services publics », tout en refusant catégoriquement « les deals qui n’ont pas de sens ».

Retraite-Non à la politisation de la réforme (CFDT)

Retraite-Non à la politisation de la réforme (CFDT)

  • D’une certaine manière, et depuis déjà longtemps, la CFDT refuse que la réforme des retraites devienne un enjeu électoraliste pour montrer qui sera le plus réformateur au contraire le plus social. ( Notons que le Medef est aussi d’accord pour le report après les présidentielles de la réforme des retraites car elle craint également la dérive des promesses avant 2022).
  • À ce petit jeu, on risque de déboucher sur des propositions particulièrement démagogiques et incohérentes. Pourtant la CFDT  n’est pas opposée à la réforme en privilégiant l’allongement de la durée de cotisation. Un phénomène d’ailleurs largement entamé  puisque dans le privé, le départ réel s’effectue après 63 ans. Reste que la moitié des prétendants à la retraite sont au chômage et que se posent  aussi les conditions de maintien des seniors  dans l’emploi.
  • La CFDT estime que le scénario de départ à la retraite de 62 à 64 ans, sérieusement envisagé par le gouvernement selon Les Echos, serait particulièrement préjudiciable aux « travailleurs de la deuxième ligne ». « Ça ne passera pas comme ça, c’est impossible », a-indiqué la CFDT, n’excluant pas de redescendre dans la rue si, malgré tout, le gouvernement garde ce cap. « Ce qui est sûr, c’est que la CFDT est opposée à un relèvement brutal de l’âge de départ en retraite. Le faire cet automne, parce que c’est la seule voie de passage, c’est politiquement dingue, et socialement, ce sera explosif ».
  • Laurent Berger a d’ailleurs tenu à mettre en avant ce qu’il considère comme « un point de départ assez injuste ». « On fait croire que les choses seraient statiques aujourd’hui. Or la durée de cotisation continue d’augmenter et les gens continuent de partir de plus en plus tard, parce qu’il y a la loi Touraine, avec l’augmentation de la durée de cotisation », a-t-il expliqué. Le leader de la CFDT s’est toutefois dit ouvert à la discussion, qu’il s’agisse de « l’évolution de notre système de protection sociale ou de nos services publics », tout en refusant catégoriquement « les deals qui n’ont pas de sens ».

Social-Non à la politisation de la réforme des retraites (CFDT)

Social-Non à la politisation de la réforme des retraites (CFDT)

  • D’une certaine manière et depuis déjà longtemps, la CFDT refuse que la réforme des retraites devienne un enjeu électoraliste pour montrer qui sera le plus réformateur au contraire le plus social. À ce petit jeu, on risque de déboucher sur des propositions particulièrement démagogiques et incohérentes. Pourtant la CFDT  n’est pas opposée à la réforme en privilégiant l’allongement de la durée de cotisation. Un phénomène d’ailleurs largement court puisque dans le privé, le départ réel s’effectue après 63 ans. Reste que la moitié des prétendants à la retraite sont au chômage et que se posent  aussi les conditions de maintien des seniors  dans l’emploi.
  • Estime que le scénario de départ à la retraite de 62 à 64 ans, sérieusement envisagé par le gouvernement selon Les Echos, serait particulièrement préjudiciable aux « travailleurs de la deuxième ligne ». « Ça ne passera pas comme ça, c’est impossible », a-t-il prédit, n’excluant pas de redescendre dans la rue si, malgré tout, le gouvernement garde ce cap. « Ce qui est sûr, c’est que la CFDT est opposée à un relèvement brutal de l’âge de départ en retraite. Le faire cet automne, parce que c’est la seule voie de passage, c’est politiquement dingue, et socialement, ce sera explosif », a-t-il affirmé.
  • Réforme des retraites : « C’est politiquement totalement dingue, et socialement ce sera explosif », déclare Laurent Berger, secrétaire générale de la CFDT
  • Laurent Berger a d’ailleurs tenu à mettre en avant ce qu’il considère comme « un point de départ assez injuste ». « On fait croire que les choses seraient statiques aujourd’hui. Or la durée de cotisation continue d’augmenter et les gens continuent de partir de plus en plus tard, parce qu’il y a la loi Touraine, avec l’augmentation de la durée de cotisation », a-t-il expliqué. Le leader de la CFDT s’est toutefois dit ouvert à la discussion, qu’il s’agisse de « l’évolution de notre système de protection sociale ou de nos services publics », tout en refusant catégoriquement « les deals qui n’ont pas de sens ».

Non à la politisation de la réforme des retraites (CFDT)

  • Non à la politisation de la réforme des retraites (CFDT)
  • D’une certaine manière et depuis déjà longtemps, la CFDT refuse que la réforme des retraites devienne un enjeu électoraliste pour montrer qui sera le plus réformateur au contraire le plus social. À ce petit jeu on risque de déboucher sur des propositions particulièrement démagogiques et incohérentes. Pourtant laCFDT  n’est pas opposée à la réforme en privilégiant l’allongement de la durée de cotisation. Un phénomène d’ailleurs largement court puisque dans le privé, le départ réel s’effectue après 63 ans. Reste que la moitié des prétendants à la retraite sont au chômage et que se posent  aussi les conditions de maintien des séniors  dans l’emploi.
  • Estime que le scénario de départ à la retraite de 62 à 64 ans, sérieusement envisagé par le gouvernement selon Les Echos, serait particulièrement préjudiciable aux « travailleurs de la deuxième ligne ». « Ça ne passera pas comme ça, c’est impossible », a-t-il prédit, n’excluant pas de redescendre dans la rue si, malgré tout, le gouvernement garde ce cap. « Ce qui est sûr, c’est que la CFDT est opposée à un relèvement brutal de l’âge de départ en retraite. Le faire cet automne, parce que c’est la seule voie de passage, c’est politiquement dingue, et socialement, ce sera explosif », a-t-il affirmé.
  • Réforme des retraites : « C’est politiquement totalement dingue, et socialement ce sera explosif », déclare Laurent Berger, secrétaire générale de la CFDT
  • Laurent Berger a d’ailleurs tenu à mettre en avant ce qu’il considère comme « un point de départ assez injuste ». « On fait croire que les choses seraient statiques aujourd’hui. Or la durée de cotisation continue d’augmenter et les gens continuent de partir de plus en plus tard, parce qu’il y a la loi Touraine, avec l’augmentation de la durée de cotisation », a-t-il expliqué. Le leader de la CFDT s’est toutefois dit ouvert à la discussion, qu’il s’agisse de « l’évolution de notre système de protection sociale ou de nos services publics », tout en refusant catégoriquement « les deals qui n’ont pas de sens ».

Inégalités sociales et diplômes : non au concours truqué

Inégalités sociales et diplômes  : non au concours truqué

Ancien élève de l’ENS et de l’ENA, Raphaël Doan est magistrat et premier adjoint au maire du Pecq. Il est aussi l’auteur du Rêve de l’assimilation, de la Grèce antique à nos jours, Passés composés, 2021. Il dénonce dans une interview au Figaro la perspective de concours truqués qui favoriserait une plus grande égalité sociale.

- Le ministère de l’Enseignement supérieur projette d’accorder par principe des points supplémentaires aux candidats boursiers à leurs concours. Que vous inspire ce dispositif?

Raphaël DOAN. - C’est d’une condescendance extrême: l’Éducation nationale n’étant plus capable de réduire les inégalités sociales, on finit par proposer aux candidats boursiers de passer des concours truqués. Près de 30% des étudiants dans les grandes écoles sont déjà boursiers: c’est moins que dans le reste de l’enseignement supérieur (37%), mais cela n’a rien de négligeable. En accordant des points bonus aux boursiers, on jettera sur eux une suspicion d’illégitimité alors que la plupart sont parfaitement capables de réussir des concours tout seuls. D’ailleurs, la majorité des intéressés n’en veulent pas.

La fin de «l’argent magique» ? Non la poursuite

La  fin de «l’argent magique» ? Non la poursuite

 

Certains experts patentés de l’économie changent désormais de discours et pronostiquent  la fin de l’argent magique. Il retrouve ainsi leurs chaussures idéologiques précédentes qui consistaient à alerter systématiquement contre toutes les dérives budgétaires. Surtout les dérives européennes car les mêmes experts ont rarement condamné les errements dans ce domaine des États-Unis. Des errements autrement plus importants.

On objectera que les États-Unis peuvent se permettre cette fantaisie car le dollar est une monnaie de transaction internationale. Certes, mais cela n’empêche pas la valeur du dollar d’évoluer justement en général plutôt à la baisse, ce qui est assez cohérent avec une recherche de compétitivité monétaire.

Les slogans relatifs à la fin de l’argent magique restent des slogans. Il n’y a pas d’affaire de magie dans ce domaine. Les banques centrales notamment européennes rachètent les actifs des Etats afin de les désendetter, parallèlement elles déversent  des liquidités via  les banques pour soutenir l’économie. En gros ,la masse monétaire dépasse et de loin la valeur des actifs sur lesquels elle est supposée reposer notamment la croissance.

Du coup mécaniquement, cela génère un phénomène inflationniste qui va corriger le déséquilibre entre la masse monétaire et la richesse réelle qu’elle est supposée représenter.  La régularisation est d’ailleurs en cours d’abord aux États-Unis qui connaissent une forte inflation depuis le début de l’année. Une augmentation des prix qui a fait en premier les matières premières et l’énergie et qui découle aussi des désordres logistiques liés à la crise sanitaire.

 

Inévitablement l’inflation va aussi contaminer l’Europe qui a besoin des mêmes matières premières que les États-Unis ou la Chine. Déjà par exemple les industries alimentaires réclament une hausse significative des prix du fait de l’envolée des cours des matières premières. alimentaires.

Globalement l’argent dit magique ne va pas augmenter au contraire il va même progresser au rythme de l’inflation.La facture sera payée comme d’habitude par le consommateur et l’épargnant voir le contribuable.

 

Non à l’étatisation du système des retraites

Non à l’étatisation du système des retraites

 

Tribune dans l’opinion deBruno Chrétien ,président de l’Institut de la protection sociale (IPS), qui vient de publier un rapport sur le recouvrement des cotisations Agirc-arrco par les Urssaf

 

Dans un contexte économique, social et sanitaire difficile, toute action publique devrait être guidée par la volonté de simplifier la vie des entreprises et de sécuriser la protection des salariés. Pourtant, le gouvernement s’entête à poursuivre son projet d’étatisation des retraites qu’il n’a pu faire adopter avec la réforme avortée du système universel de retraite. A l’abri des regards, la réforme des retraites se poursuit et nous expose à un risque majeur de catastrophe industrielle.

Cette fois-ci, le moyen utilisé est la centralisation du recouvrement des cotisations obligatoires. A première vue, le sujet peut sembler technique et anecdotique. En réalité, ce qui se joue, c’est la prise en main par l’Etat du pilotage de la quasi-totalité de la retraite de nos concitoyens. Cela pose une vraie question démocratique et d’équilibre des pouvoirs, les partenaires sociaux étant dépossédés de leurs prérogatives alors qu’ils ont montré par le passé leur savoir-faire à piloter les régimes complémentaires.

«Avant d’engager de nouvelles réformes de structures, tous les efforts de la puissance publique devraient porter sur l’analyse des erreurs qui ont été commises par le passé»

Le récent projet de retraite universelle devait permettre de franchir une nouvelle étape dans ce processus de centralisation amorcé depuis vingt-cinq ans avec le plan Juppé de 1995. Avant d’engager de nouvelles réformes de structures, tous les efforts de la puissance publique devraient porter sur l’analyse des erreurs qui ont été commises par le passé. Cependant, l’évaluation sérieuse des politiques publiques menées n’est toujours pas à l’ordre du jour.

Alors qu’émerge un contexte radicalement nouveau avec la crise de la Covid-19, l’intégration accélérée du recouvrement des cotisations de retraite complémentaire au 1er janvier 2022 entraînera des conséquences néfastes à court terme comme à moyen terme aussi bien pour les entreprises (changement précipité pour les logiciels de paye entraînant des coûts supplémentaires et des risques sérieux dans la production des payes dès janvier 2022) que pour les salariés (risques sur l’enregistrement des droits à retraite).

Risque. Autre risque majeur, à l’heure d’attaques informatiques de plus en plus puissantes, la possibilité de blocage de l’informatique des Urssaf par des hackers pourrait priver les organismes sociaux de financement pendant un certain temps. En mettant tous ses œufs dans le même panier, l’Etat accroît le risque de catastrophe majeure.

Avec le transfert du recouvrement précipité des caisses complémentaires vers les Urssaf, notre pays prend un risque inutile en ces temps troublés. Le 20 janvier dernier, les partenaires sociaux ont déjà alerté sur l’Agirc-Arrco. Ils n’ont pas été entendus. L’Institut de la protection sociale alerte à son tour sur les risques encourus.

Avant toute chose, il est primordial d’établir un retour d’expérience sérieux des dysfonctionnements des précédents transferts vers les Urssaf (défaillance de la mise en place du RSI il y a quinze ans, difficultés actuelles de l’intégration du recouvrement du régime social des artistes auteurs…). Il est de même urgent d’engager un débat public sur la place respective des différents acteurs intervenant sur la protection sociale.

Le Parlement doit avoir la place centrale dans le pilotage de ce débat et des décisions qui en découleront. Les partenaires sociaux doivent également être réellement associés comme ils l’avaient demandé en janvier de cette année. Avant qu’il ne soit trop tard, le processus de transfert programmé au 1er janvier 2022 doit être suspendu.

Bruno Chrétien est président de l’Institut de la protection sociale (IPS), qui vient de publier un rapport sur le recouvrement des cotisations Agirc-arrco par les Urssaf

Non à la politisation des futurs hauts fonctionnaires

 

Non à la politisation des futurs hauts fonctionnaires

Le  président de la république envisageant comme aux États-Unis de nommer des personnalités politisées aux plus hautes fonctions publiques, une cinquantaine de diplomates et fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères ont dénoncé, dans une tribune au Monde , la réforme de la haute fonction publique voulue par Emmanuel Macron.

 

« Cette réforme de l’encadrement de l’Etat représente un danger pour nos institutions », écrivent-ils.  »Elle favorisera (…) les nominations au choix, sapera la neutralité des agents dont les spécialités sont méprisées et les emplois transformés en autant de prébendes : qui voudrait d’un consul ou d’un ambassadeur étiqueté politiquement ? », s’interrogent les signataires, anonymes.

 

« Une entreprise de démantèlement de fonctions essentielles à l’efficacité de nos institutions républicaines est engagée », par « démagogie et défiance envers d’une fonction publique pourtant loyale », estime ce collectif réuni sous le nom de groupe Théophile Delcassé, le ministre des Affaires étrangères qui a imposé le concours d’entrée dans la carrière diplomatique, jusque-là un privilège de la noblesse, au début du XXe siècle.  »Elle se traduira ensuite par une marchandisation de l’Etat, par la perte de son autorité déjà bien fragile, qui aboutira à la désagrégation de notre pays en un mille-feuille communautaire », mettent-ils en garde, plaidant pour « une administration à l’abri du fait du prince ».

 

La réforme vise à dynamiser les carrières et à les rendre plus opérationnelles en puisant dans un plus large vivier de candidats et tend à passer « d’une logique de statut à celle d’emploi », selon des sources gouvernementales. Elle prévoit notamment un passage initial au sein d’un corps d’administrateurs d’Etat indifférenciés, une expérience de terrain obligatoire et la suppression de carrières à vie dans des inspections ou fonctions juridictionnelles.

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