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Neutraliser les cartes vitales pour les non vaccinés volontaires

Neutraliser les cartes vitales pour les non vaccinés volontaires  

 

 

Pour l’instant , les pouvoirs publics tournent autour du pot à propos de l’obligation vaccinale. Ainsi on a transformé discrètement le pass sanitaire en passe vaccinal mais sans indiquer de manière claire que la vaccination deviendrait obligatoire.

 

Du coup, chacun sollicite l’argumentaire liberticide chez les opposants à la vaccination. Il est souvent difficile en outre de faire la distinction entre les opposants à la vaccination et les opposants au passe.

 

On voit difficilement quelle pourrait être l’atteinte aux libertés fondamentales que d’imposer la vaccination sachant que cette dernière s’impose déjà pour  une dizaine d’entre elles aux enfants mais aussi aux adultes en particulier quand ils veulent voyager à l’étranger.

 

La liberté dont certains se revendiquent se réduit concrètement au droit à pouvoir contaminer les autres. Ne pas se faire vacciner, c’est évidemment encourager  encore davantage la transmission du virus et en même temps les risques de mortalité.

 

En France heureusement grâce à la couverture sociale, les soins médicaux sont largement gratuits mais cette gratuité ne doit pas occulter la réalité d’un cout. Ainsi en moyenne, chaque passage d’un contaminé en établissement hospitalier coûte en moyenne 1500 € par jour . Des milliards supplémentaires vont donc être dépensés du fait de la responsabilité directe des non vaccinés. Il serait donc logique que les intéressés participent à ce financement. La meilleure façon est la plus drastique serait de neutraliser leur carte vitale tant qu’il refuse la vaccination.

 

Une idée qui évidemment ne sera pas reprise dans une période électorale où chacun choisit surtout des stratégies molles de communication pour ne pas contrarier les électeurs. Mais une problématique qui reviendra pour le cas où la pandémie ferait apparaître des chiffres de contamination (et les conséquences dramatiques qui l’accompagnent)  qui se chiffreraient en centaines de milliers pendant encore des  jours, des semaines voire des mois.

Hopitaux: : non à la culture du chiffre

Hopitaux: : non à la culture du chiffre

 

 

Dans une lettre adressée au chef de l’Etat, un collectif de 670 professeurs et médecins de toutes disciplines alerte sur la déliquescence de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Ils appellent à des mesures urgentes et profondes, permettant de restaurer la capacité des services médicaux à assurer leur mission de soin.

 

Monsieur le président de la République, l’état moral, organisationnel et budgétaire de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) est au plus bas. Les personnels sont découragés et beaucoup démissionnent, y compris certains des meilleurs responsables médicaux. D’attractif, le CHU [centre hospitalier et universitaire] francilien est devenu répulsif. Il ne remplit plus sa mission de façon satisfaisante, malgré le dévouement et la qualité scientifique de notre communauté hospitalière.

En 2019, la « nouvelle AP-HP » a été mise en place. Pour faire face à ses mauvais résultats budgétaires, la direction générale a instauré un nouveau découpage des structures intermédiaires. Les pôles, rebaptisés « départements médico-universitaires » (DMU), sont passés de 128 à 76, les groupes hospitaliers, rebaptisés « groupes hospitalo-universitaires » (GHU), de douze à six. La création de ces mastodontes ingouvernables a entraîné les effets que les plus lucides d’entre nous avaient prévus : des dysfonctionnements et un désordre supplémentaire dans une institution qui en comptait déjà beaucoup.

 

Comme anticipé, cette réorganisation, qui n’a fait que créer des strates supplémentaires inutiles, n’a pas amélioré les résultats financiers. Les prévisions budgétaires optimistes effectuées par le siège de l’AP-HP ne se sont pas réalisées. Le gouvernement a été contraint de renflouer les caisses du CHU francilien, comme il doit le faire au niveau national.

La seconde réforme de la direction de l’AP-HP a été la réduction du temps de travail quotidien des équipes soignantes, dans le but de diminuer le nombre de jours de réduction du temps de travail (RTT) et d’économiser du personnel. La conséquence en a été de raccourcir les phases de transmission entre les équipes, de perdre le sentiment d’appartenance à un service et de dégrader les conditions de travail.

Une politique de recrutement archaïque visant à retarder au maximum les embauches, ainsi que des conditions de travail de plus en plus difficiles font qu’actuellement, des centaines de postes de soignants ne sont pas pourvus. En conséquence, des lits sont fermés dans une proportion jamais vue, jusqu’à près de 20 %. Les soignants sont de plus en plus souvent contraints de refuser des soins médicaux et chirurgicaux, dont certains sont pourtant urgents et vitaux.

La bureaucratie est en perpétuelle extension. C’est un mal ancien, systémique. Il ne sera pas combattu par ceux qui le répandent. Se multipliant un peu plus chaque année, les exigences réglementaires tatillonnes, voire absurdes, ainsi que les injonctions paradoxales ruissellent des ministères vers les agences régionales de santé (ARS), puis inondent tous les recoins de l’hôpital. Les « managers » présents dans toutes les strates inutiles multiplient tracasseries, réunions, rapports sans intérêt, procédures irrationnelles, demandes abusives, commissions et sous-commissions à propos de n’importe quel sujet.

Politique : le non choix est aussi un acte démocratique

Politique : le non choix est aussi un acte démocratique

La députée Paula Forteza, qui a déposé plusieurs propositions de loi contre l’essoufflement démocratique, appelle, dans un entretien au « Monde », à reconstruire la relation au vote et à l’élection pour qu’elle ait du sens pour la société.

 

Députée indépendante des Français d’Amérique latine et des Caraïbes, anciennement La République en marche, Paula Forteza est spécialiste des questions liées au numérique, à la démocratie et aux nouvelles formes d’engagement citoyen. Le 17 novembre, elle a déposé, avec plusieurs députés, trois propositions de loi, pour environ une trentaine de mesures qui s’attaquent à plusieurs facettes de l’essoufflement démocratique.

Sur quel constat initial s’appuient ces propositions de loi ?

Depuis le début du mandat, nous avons suivi l’évolution de la relation des Français aux élections et au vote : évidemment, l’augmentation de l’abstention, l’apparition de nouvelles formes de mobilisation en dehors des institutions, que ce soit dans la rue ou sur les réseaux sociaux, mais aussi l’émergence d’autres types d’expression démocratique ; et surtout, la place des jeunes générations dans ces nouveaux liens à la politique. Face à ces éléments, il fallait se poser la question suivante : comment reconstruire la relation au vote et à l’élection pour qu’elle ait du sens pour la société ?


Comment redonner envie aux citoyens de s’intéresser au champ politique ?

Le fil conducteur a été de chercher des mesures pour que le vote puisse exprimer davantage ce que les Français ont à dire et qu’il permette une expression beaucoup plus large et beaucoup plus diverse des points de vue des Français. Ainsi, la première proposition que nous mettons en avant est la reconnaissance du vote blanc : le vote doit pouvoir non seulement permettre l’expression d’un choix, mais aussi l’expression d’un non-choix.

Mais toutes les propositions que nous faisons vont dans le même sens : derrière la mise en place d’élections législatives à la proportionnelle intégrale et avec parité réelle, c’est aussi l’idée que les préférences des citoyens se liront plus directement dans le résultat des élections. Autre exemple, l’expérimentation au jugement majoritaire, qui permet de classer les candidats au lieu de devoir choisir une seule candidature, permettra l’expression d’un ordre de préférence.

Nombre de vos propositions s’attachent donc à rendre la démocratie plus représentative…

Nous avons eu dans ce quinquennat des initiatives de démocratie participative ambitieuses dans la méthode, comme le grand débat national ou la convention citoyenne pour le climat. Or, elles se sont avérées souvent décevantes et frustrantes pour les citoyens qui s’y sont impliqués, car la traduction politique qui a été faite de leurs propositions a été à chaque fois en deçà de leurs contributions. L’effet peut être contre-productif : les citoyens, ressentant une forme de trahison, s’éloignent davantage de la politique.

Non à l’union de la gauche : Jadot et Hidalgo d’accord !

Non à l’union de la gauche : Jadot et Hidalgod’accord  !

Les fidèles de l’union de la gauche y croient encore mais pas les leaders des partis considérés et pas davantage les sympathisants. Des sympathisants aussi divisés que leurs responsables de partis. De toute manière, une éventuelle union entre le parti socialiste, les insoumis et les écolos ne permettraient guère de dépasser les 25 % de voix aux présidentielles.

Dès lors pourquoi s’effacer puisque la défaite est à peu près assuré sauf événement imprévisible. L’objectif n’est pas la victoire électorale mais la prise de position pour des élections futures. Or ne pas présenter de candidats aux présidentielles, c’est condamner les partis respectifs à la disparition.

De ce point de vue, le parti socialiste comme le parti communiste jadis joue certainement ses dernières cartes.

 Sur le plan idéologique, de grandes différences séparent ses différentes organisations avec des orientations qui vont du libéralisme classique ( courant Hollande), en passant par la social-démocratie, le socialisme et le communisme sans parler des gauchistes nombreux à Europe écologie les Verts.

 

Jadot et Hidalgo ont cependant trouvé un terrain d’accord commun : celui qui consiste à dire non à l’union de la gauche !

Non à une gestion technocratique de la justice

Non à une gestion technocratique de la justice

 

Un collectif de juges, substituts, greffiers dénonce, dans une tribune au « Monde », l’approche « gestionnaire » de la justice et souligne la « discordance » entre la volonté de rendre une justice de qualité et la réalité du quotidien, source de grandes souffrances.

 

Tribune. 

 

Notre rentrée a commencé devant l’église Saint-Michel de Lille, lundi 30 août. Nous enterrions Charlotte, notre jeune collègue de 29 ans, qui s’est suicidée le 23 août. Cela faisait deux ans qu’elle était magistrate, juge placée [auprès du premier président d’une cour d’appel], envoyée de tribunaux en tribunaux pour compléter les effectifs des juridictions en souffrance du Nord et du Pas-de-Calais. Charlotte mesurait la charge de travail et le niveau d’exigence qu’elle devait atteindre pour devenir la magistrate humaine et rigoureuse qu’elle souhaitait être. Nous souhaitons affirmer que son éthique professionnelle s’est heurtée à la violence du fonctionnement de notre institution.

Charlotte a eu deux années de fonctions particulièrement éprouvantes et elle a surmonté les événements avec un grand professionnalisme, un enthousiasme et une implication indéniables. A sa sortie de l’école de la magistrature, unique juge au sein d’un tribunal d’instance, elle a su faire face avec persévérance à plusieurs situations inédites, telles que la gestion des urgences pendant le premier confinement, seule, le personnel de greffe ayant été congédié, puis la mise en œuvre d’une réforme conduisant à la suppression de ce même tribunal.

A ces conditions de travail difficiles s’ajoutaient des injonctions d’aller toujours plus vite et de faire du chiffre. Mais Charlotte refusait de faire primer la quantité sur la qualité. Elle refusait de travailler de façon dégradée. A plusieurs reprises, au cours de l’année qui a précédé son décès, Charlotte a alerté ses collègues sur la souffrance que lui causait son travail. Comme beaucoup, elle a travaillé durant presque tous ses week-ends et ses vacances, mais cela n’a pas suffi. Se sont ensuivis un arrêt de travail, une première tentative de suicide. Nous souhaitons affirmer que Charlotte n’est pas un cas isolé.

C’est pourquoi nous, magistrats judiciaires, qui ne prenons que très rarement la parole publiquement, avons décidé aujourd’hui de sonner l’alarme. Autour de nous, les arrêts maladie se multiplient, tant chez les nouveaux magistrats que chez les magistrats plus expérimentés. L’importante discordance entre notre volonté de rendre une justice de qualité et la réalité de notre quotidien fait perdre le sens à notre métier et crée une grande souffrance.

Mesures Covid pour les non vaccinés en Allemagne et en Autriche

Mesures Covid  pour les non vaccinés en Allemagne et en Autriche

Après l’Autriche qui vient de prendre des mesures de confinement pour les non vaccinés l’Allemagne a également décidé de renforcer très sérieusement les restrictions pour la même population.

En Allemagne les non vaccinés seront interdits de certains lieux publics, afin de combattre la flambée des infections de Covid-19, a annoncé jeudi la chancelière sortante Angela Merkel à l’issue d’une réunion de crise. La règle dite du «2G», qui autorise seulement les vaccinés («geimpfte») et les guéris («genesene») à accéder à des lieux publics comme des restaurants ou salles de concert sera appliquée dès que le seuil d’hospitalisation dépasse trois malades du Covid pour 100.000 habitant, a-t-elle déclaré, ce qui est le cas dans la majorité des régions du pays.

L’Allemagne va aussi rendre la vaccination obligatoire pour le personnel des hôpitaux et maisons de retraite.

 

Covid France : pas de confinement des non vaccinés…. pour l’instant

Covid France : pas de confinement des non vaccinés…. pour l’instant

 

 

En Autriche, un confinement a été décidé pour les noms vaccinés. En Allemagne, on s’interroge sur la pertinence d’une mesure vis-à-vis de l’explosion des contaminations  ( 25 à 30 000 par jour soient le double de la France) . Pour l’instant les statistiques de la France sont moins catastrophiques que dans d’autres pays, l’Allemagne déjà citée ou encore le Royaume-Uni (avec 30 à 40 000 contaminations par jour). Non parlons pas de la Russie qui enregistre des milliers de morts chaque jour. La France ne pourra cependant demeurer longtemps à l’abri de cette véritable cinquième vague. Ce que confirme Christophe Kastner «Une dizaine de pays européens connaissent une tension extrêmement forte sur ce sujet avec une reprise épidémique, et la France n’est pas à l’abri d’une nouvelle vague», a-t-il ajouté.

Mais «toutes les hypothèses sont sur la table car nous sommes face à un virus qui nous surprend et peut encore nous surprendre», a-t-il rappelé.

Covid Autriche : retour du confinement pour les non vaccinés

Covid Autriche : retour du confinement pour les non vaccinés

 

En Autriche le nombre de contaminations explose  ( par parenthèse comme en Allemagne.) Du coup, le pays s’apprête à imposer un confinement pour les non vaccinés. Ce confinement interdirait l’accès à des lieux ouverts au public. Notons qu’en Autriche comme d’ailleurs en Allemagne l’un des facteurs explicatifs est l’insuffisant taux de vaccination.

Un plan convenu en septembre par le gouvernement prévoit l’instauration de mesures de confinement pour les non-vaccinés en cas de franchissement du seuil de 30% d’occupation des lits en hôpitaux par les patients atteints du COVID-19. Le niveau actuel est de 20%, et croît rapidement.

« Nous nous trouvons à quelques jours de devoir instaurer un confinement pour les personnes non-vaccinées », a dit Alexander Schallenberg lors d’une conférence de presse, déplorant le faible taux de vaccination dans le pays.

Le gouvernement conservateur a récemment interdit aux non-vaccinés d’accéder à des lieux ouverts au public comme les restaurants et théâtres.

Bayrou veut regrouper MoDem et L R.E.M., Macron dit non!

Bayrou veut regrouper MoDem et L R.E.M., Macron  dit non!

 

 

Politiquement Bayrou a sans doute raison de vouloir créer une sorte de parti unique entre le MoDem et la république en marche dans la mesure où le parti LREM pourrait bien disparaître en même temps que Macron soit en 2022 soit en 2027. Or le MoDem, lui possède une implantation sur le terrain et des élus qui lui permettraient sans doute de prendre la main sur le parti unifié. Macron en effet ne laissera pas un grand souvenir de son parti qui n’a jamais réussi à exister réellement ni à dégager des leaders crédibles autres que lui. C’était d’ailleurs la volonté de Macron : ne pas être ligoté par un parti pouvoir gouverner seul et sans partage avec qui que ce soit y compris d’ailleurs le Parlement. 

 

Bayrou a donc réaffirmé sa volonté de fonder une nouvelle structure politique avec le mouvement fondé par Emmanuel Macron. «Nous avons éprouvé le fait que l’organisation de la majorité ne suffisait pas, que nous pouvons faire mieux», a indiqué le président du MoDem, convaincu qu’elle «ne permet pas l’élan de conquête» pour l’élection présidentielle d’avril 2022. «C’est le moment de faire un pas en avant», a-t-il insisté. Notons enfin que Bayrou craint que la droite en particulier autour d’Édouard Philippe ne constitue un courant susceptible d’absorber aussi la république en marche.De son côté Macron a dit non à cette perspective de regroupement. Il craint toujours d’être ligoté par un groupe parlementaire fort.

Non aux entreprises sans bilan carbone (maire de Bordeaux )

Non aux entreprises sans bilan carbone (maire de  Bordeaux )

« Le bilan carbone sera désormais un critère décisif pour les entreprises qui souhaitent s’installer à Bordeaux », déclare le maire de Bordeaux..( intreview La Tribune (extrait)

 

Nous voulons attirer des entreprises bas carbone, celles qui ont un impact positif sur le territoire y compris sur le plan environnemental. Et pour attirer ces entreprises vertueuses nous devons bien sûr montrer l’exemple en matière de transition écologique, de végétalisation, d’accessibilité. Je veux notamment développer les activités portuaires qui sont en pleine transition en abandonnant les activités pétrolières pour des métiers comme le retrofit, la remotorisation au gaz naturel liquéfié, ou encore la production d’hydrogène vert. L’économie sociale et solidaire (ESS) est aussi un secteur que nous promouvons activement activement par une convention avec trois autres collectivités, une feuille de route votée le 8 juin dernier et trois appels à projets en cours sur la coopération, les formes innovantes d’emploi, et l’économie circulaire et la low tech. Nous avons soutenu Citiz et nous soutenons le projet ïkos et le développement de la monnaie locale, la MIEL. Vous savez, je préfère l’ESSisation de l’économie que l’Uberisation de l’économie ! Je défends l’idée de Gaël Giraud de « l’économie du bien commun » qui s’inspire des principes de l’ESS, de l’économie circulaire et de gestion sobre des ressources.

On comprend donc que, par exemple, une entreprise du secteur pétrolier ou du type d’Amazon n’est pas la bienvenue à Bordeaux…

Oui, tout à fait ! Je ne veux pas qu’on attire des entreprises polluantes ou qui ne s’interrogent pas sur leur bilan carbone. Ce n’est pas à nous d’encourager ce type d’activités même si on ne pourra bien évidemment pas les interdire. Nous ne pourrons pas réussir la transition écologique du territoire sans les entreprises. J’ajouterai que le monde économique a compris qu’il n’y a pas de salut en dehors d’un changement de modèle radical. J’étais au Medef cet été et eux-mêmes parlent de « la nécessaire conversion de nos modes de production ». La RSE et les coûts climatiques sont aujourd’hui de vrais sujets pour et dans les entreprises !

Donc, je le dis : le bilan carbone sera désormais un critère décisif pour les entreprises qui souhaitent s’installer à Bordeaux et nous allons également l’intégrer dans nos marchés publics. L’emploi reste évidemment un critère important et il est compatible avec le bilan carbone parce qu’il faut se poser les bonnes questions : pourquoi attirer à Bordeaux des entreprises qui n’ont pas compris que le sens de l’histoire c’est la décarbonation de l’économie et qui sont donc condamnées ?

Depuis votre élection vous n’avez pas souhaité incarner en tant que maire un rôle économique. Avez-vous changé d’avis ?

Oui, j’ai évolué là-dessus, je le reconnais ! Quand un chef d’entreprise bordelais vient me voir, c’est mon rôle de l’écouter, de lui répondre et de l’accompagner, y compris dans ses démarches de décarbonation. Ce n’est pas de ma compétence mais, oui, c’est bien ma responsabilité et je n’ai pas l’intention de m’y dérober, sans me renier ! Et, en, tant qu’ancien avocat à mon compte, je comprends mieux le langage et les enjeux de l’entreprise que bien d’autres responsables politiques.

Qu’est-ce qui a changé dans le quotidien des habitants et des salariés bordelais ?

Je trouve amusant que ceux qui nous disent qu’on n’en fait pas assez pour le climat sont précisément ceux qui n’ont rien fait pendant des années ! Mais, soyons honnêtes, je suis le premier à être convaincu qu’on n’en fait pas suffisamment. Nous travaillons pour adapter le territoire à la transition climatique et nous allons insister dans les prochains mois sur les mobilités pour rééquilibrer le partage de l’espace public qui est aujourd’hui trop favorable à la voiture. Nous parlons d’une ville apaisée en passant la ville à 30 km/h, pas seulement l’hyper-centre, en rendant la rue aux enfants près des écoles bordelaises et en continuant à développer le vélo. L’autre sujet c’est l’urbanisme avec notre politique de zéro artificialisation des sols et le label du bâtiment frugal bordelais.

Quel est l’état de vos relations avec les professionnels de l’immobilier qui dénoncent le volume trop faible de nouveaux logements ?

On est beaucoup dans la négociation parce que tant qu’on n’a pas révisé le plan local d’urbanisme on ne peut pas imposer ce label. Mais on constate qu’il y a de l’adhésion avec des promoteurs qui ont accepté de remettre en jeu leurs permis de construire. Par ailleurs, nous n’avons pas décrété de gel et nous continuons à construire à Bordeaux ! Mes prédécesseurs considéraient que construire partout et n’importe comment allait faire baisser les prix et les loyers… On voit bien que c’est une posture idéologique qui n’a pas fonctionné ! Aujourd’hui, on cherche à construire mieux.

Au risque de surenchérir encore le coût des logements neufs…

Ce qui coûte le plus cher dans une opération à Bordeaux aujourd’hui c’est le coût du foncier, notamment parce que Bordeaux est rentrée trop tardivement dans l’établissement public foncier régional à cause du refus d’Alain Juppé. On travaille aussi beaucoup avec l’office foncier solidaire sur les baux réels solidaires (BRS) qui permettent de dissocier le logement et le foncier et donc de réduire le coût du logement de 20 % à 30 %. Et c’est en plus un dispositif anti-spéculation à la revente. Enfin, on va rattraper le retard hérité de la précédente majorité sur le logement social.

Il y a malgré un tout à risque à Bordeaux, ou à La Rochelle, de surenchérir encore des prix déjà inabordables pour les classes populaires et moyennes

Mais cette réalité est déjà là ! On ne peut plus acheter à Bordeaux à cause de ces prix astronomiques. On hérite de ce fléau et, contrairement à nos prédécesseurs, on essaye des choses, y compris des mesures un peu coercitives. C’est la logique de l’expérimentation de l’encadrement des loyers que nous mettrons en place en 2022. Le mot important c’est expérimentation. On nous dit que ça ne fonctionnera pas… Et bien si c’est le cas on ne s’entêtera pas, mais si on arrive à faire baisser le prix des loyers à Bordeaux, alors tant mieux ! Cette logique d’expérimentation doit être notre nouvelle manière de faire de la politique.

Soutenez-vous l’un des cinq canditats aux primaires des écologistes pour la présidentielle de 2022 ?

Je voterai et je sais pour qui je vais voter mais je ne souhaite pas prendre position publiquement. Je le ferai peut-être avant le second tour. J’insiste simplement sur le fait qu’il ne faut pas élire un chef de parti mais un candidat capable de rassembler le plus largement possible, bien au-delà de l’électorat écolo. Il ne faut donc pas chercher nécessairement l’écologie la plus partisane mais celui ou celle qui pourra fédérer suffisamment pour réaliser un très bon score et même réunir une majorité des Français

Covid variant Mu: le haut risque non couvert par les vaccins

Covid  variant Mu: le haut risque non couvert par les vaccins

 

Ce variant identifié pour la première fois en Colombie en janvier, est «potentiellement préoccupant», mais il n’y a pas encore de données suggérant qu’il puisse dépasser le variant Delta en tant que souche dominante, a déclaré jeudi le régulateur européen. Le variant – B.1.621 d’après la nomenclature scientifique – a été classé comme «variant à suivre» par l’OMS au début du mois de septembre.

L’Agence européenne des médicaments (EMA) se concentre principalement le variant Delta, mais «surveille également d’autres variants qui pourraient se répandre, comme le Lambda (identifié au Pérou) et plus récemment le Mu», a déclaré Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins. Le variant «Mu pourrait être potentiellement plus préoccupant car il pourrait montrer un risque potentiel d’échappement immunitaire (résistance aux vaccins)», a-t-il précisé lors d’une conférence de presse.

Covid France : les tests non remboursés à partir du 15 octobre

Covid France : les tests non remboursés à partir du 15 octobre

 

Fin du remboursement des tests antigéniques ou PCR au 15 octobre, a annoncé le premier ministre. Jean Castex a plaidé pour «continuer à convaincre, celles et ceux de nos concitoyens qui doutent encore» de la vaccination «et aller vers celles et ceux, souvent âgés, précaires, isolés, qui se sentent à l’écart du système de soins».

Covid-Le nouveau variant « Mu », non couvert par les vaccins ?

Covid-Le nouveau variant « Mu », non couvert par les vaccins ?

Un nouveau variant du coronavirus, baptisé « Mu » qui résisterait aux vaccins a été identifié en Colombie et inquiète particulièrement l’OMS ;  l’OMS considère que quatre variants sont préoccupants, dont les variants Alpha, présent dans 193 pays, et Delta, présent dans 170 pays, tandis que cinq autres variants sont à suivre (y compris Mu).

L’OMS précise que le variant présente des mutations qui pourraient indiquer un risque d’ »échappement immunitaire » (résistance aux vaccins), et souligne que des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre ses caractéristiques.

Covid: Le nouveau variant « Mu », non couvert par les vaccins ?

Covid: Le nouveau variant « Mu », non couvert par les vaccins ?

Un nouveau variant du coronavirus, baptisé « Mu » qui résisterait aux vaccins a été identifié en Colombie et inquiète particulièrement l’OMS ;  l’OMS considère que quatre variants sont préoccupants, dont les variants Alpha, présent dans 193 pays, et Delta, présent dans 170 pays, tandis que cinq autres variants sont à suivre (y compris Mu).

L’OMS précise que le variant présente des mutations qui pourraient indiquer un risque d’ »échappement immunitaire » (résistance aux vaccins), et souligne que des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre ses caractéristiques.

Concertation sur les retraites : la CFDT dit non pour l’instant

Concertation sur les retraites : la CFDT dit non pour l’instant

Pour la CFDT pour l’instant, une concertation sur les retraites « n’a pas lieu d’être », alors qu’il « n’y a pas de voie de passage pour une quelconque réforme d’ici 2022 ». Et de préciser : « Toute concertation qui s’opérerait serait un peu lunaire (…) On ne va pas se mettre à discuter avec un gouvernement pour nourrir le programme d’un candidat. Ça n’a pas de sens. »

Depuis des années, la CFDT se bat pour la création d’un système universel. Elle ne conteste donc pas la nécessité d’une réforme, à condition que le but soit de rendre le système plus juste et pas d’augmenter l’âge de départ à la retraite. Du coup la concertation proposée par le ministre semble vouée un échec.

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