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Une Assemblée nationale non représentative de la population

Une Assemblée nationale non représentative de la population

 

Les cadres notamment de la fonction publique sur-représentés à l’assemblée

L’analyse sociologique des députés démontre à l’évidence que la représentation nationale n’est absolument pas représentative de la population française. Ainsi les cadres et professions supérieures représentent environ 60 % des députés dans l’assemblée dont une très grande majorité de fonctionnaires et assimilés. Les retraités environ 12 % , les personnes sans activité 8 %, les professions intermédiaires 8 %, les artisans commerçants et chef d’entreprise 6 % , les employés, 5 %, les agriculteurs 1 % ,les ouvriers moins de 1 %.

 

Par ailleurs la plupart de ces députés ont été élus par un nombre insignifiant d’électeurs. On compte en effet environ 50 % d’abstention et de non-inscrits ou mal inscrits. Au total de députés n’ont recueilli qu’autour de 10 % des voix au premier tour. ( Même Macron n’a recueilli que 20 % des inscrits au premier tour).

D’un certain point de vue ,cette composition de l’assemblée constitue un scandale démocratique. On ne fera croire à personne qui n’existe pas parmi les artisans, les ouvriers, les commerçants ou encore les agriculteurs des responsables potentiels capables d’appréhender les problématiques nationales. En réalité, le champ politique est noyauté par une espèce de caste qui  a le temps de faire de la politique et ou qui en a les moyens financiers. On retrouve notamment ainsi les permanents des organisations politiques, les assistants parlementaires, les diplômés des instituts politiques, les hauts fonctionnaires qui utilisent leur passage dans les cabinets ministériels comme accélérateur de carrière. ( Dernier exemple en date la première ministre dite de « gauche »).

En gros, les couches moyennes et les catégories défavorisées sont absentes ou presque de l’Assemblée nationale.

Il est clair que la plupart de ses représentants du peuple n’ont qu’une idée approximative des conditions de vie économique, sociale voire sociétale des populations qui vivent avec environ 1000 € par mois

Retour des soignants non vaccinés: Contresens et irresponsabilité

Retour des  soignants non vaccinés: Contresens et irresponsabilité

 

À juste titre dans un papier du Monde, on dénonce l’irresponsabilité de certains élus  d’opposition qui militent pour le retour des soignants noms vaccinés comme si la pandémie était déjà terminée alors qu’on constate quotidiennement encore autour de 100 000 cas nouveaux et que l’apparition d’un nouveau variant n’est pas impossible à l’automne. 

En juin, les Français se sont dotés d’une Assemblée nationale qui reflète beaucoup plus fidèlement qu’auparavant l’état politique réel du pays. On peut se réjouir de cette meilleure représentation, ainsi que du retour en force d’un Parlement désormais arbitre incontournable des choix politiques. Encore faudrait-il que les oppositions exercent leur pouvoir dans un sens constructif et responsable. Tel n’est pas le cas lorsque, en une troublante convergence, des élus de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes), des Républicains (LR) et du Rassemblement national (RN) défendent la réintégration des personnels du système de santé et des services d’incendie et de secours qui ont été suspendus, car non vaccinés contre le Covid-19.

L’obligation vaccinale est entrée en vigueur le 15 septembre 2021, avec le soutien presque unanime des professionnels de santé. Elle a été considérée comme relevant de l’évidence, s’agissant de personnels qui, par leurs fonctions, côtoient les personnes les plus exposées au Covid, dont ils sont chargés de préserver la santé. Le fait, pour eux, d’être astreints à des vaccinations spécifiques, comme celle contre l’hépatite B, n’avait d’ailleurs jusque-là guère fait débat. La mise en œuvre de cette obligation nouvelle a suscité de nombreuses tensions. Des soignants ont argué du manque de recul ou d’efficacité, ou de convictions personnelles, pour refuser la vaccination, et des suspensions ont dû être prononcées.

Alors que le SARS-CoV-2 continue de circuler fortement et que le vaccin protège contre les formes graves de la maladie, réintégrer celles et ceux qui le refusent reviendrait à céder aux arguments antiscientifiques et à renoncer à un fondement de la politique de santé publique qui fait de la vaccination un réflexe de protection collective et suppose l’exemplarité des soignants. Comment des patients pourraient-ils maintenir leur confiance dans des hôpitaux, des cliniques ou des Ehpad dont certains personnels refuseraient de mettre en œuvre les consensus scientifiques nationaux et internationaux ? « Aucun des arguments ressassés ne permet de valider scientifiquement le refus de se faire vacciner », qui, s’il est « respectable », reste « incompatible avec le métier de soignant », vient d’estimer l’Académie de médecine, réitérant sa « ferme opposition » à la réintégration des non-vaccinés.

Quant aux arguments selon lesquels une telle réintégration permettrait de pallier la grave pénurie de personnels soignants, voire de lutter plus efficacement contre les incendies de forêt, ils ne résistent pas aux chiffres. Comment soutenir qu’on tiendrait là un remède à une crise systémique massive, alors que seuls 600 des 240 000 infirmiers hospitaliers et 75 médecins et pharmaciens à l’hôpital sur 85 000 font défaut ? Alors que, globalement, les 12 000 personnes suspendues ne représentent que 0,53 % des personnels concernés ?

Laisser entendre, comme certains le prétendent à gauche, à droite et à l’extrême droite, que le retour des non-vaccinés réglerait la crise de l’hôpital et servirait la justice et la paix civile relève d’une dangereuse démagogie. Céder à ces arguments nourrirait au contraire la défiance envers le système de santé et la rationalité scientifique et alimenterait les conflits au sein des équipes soignantes. En poursuivant cette croisade néfaste, les oppositions donneraient un piètre avant-goût du rôle qu’elles peuvent jouer au cours d’un quinquennat qui s’annonce si lourd de défis.

Normes environnementales: non aux standards américains

Normes environnementales: non aux standards américains

 

Dans une tribune au « Monde », les spécialistes du changement climatique Alain Grandjean, Jean-Marc Jancovici et Laurent Morel estiment que notre pays ne doit pas renoncer à son avantage stratégique en matière de normes environnementales en adoptant les standards que dicteraient les Américains.

 

L’Elysée a lancé, le 3 juin, la création d’un comité directeur sur les données liées au climat, pour les rendre transparentes et normées. Cette initiative est portée simultanément par Michael Bloomberg, envoyé spécial des Nations unies pour l’ambition et les solutions en faveur du climat. La production et la mise à disposition d’informations permettant aux acteurs économiques et financiers de comprendre « à quelle distance ils sont du problème » sont indispensables pour permettre une action pertinente contre le changement climatique en cours.

Cette initiative n’a cependant aucune chance d’aboutir à des résultats tangibles. Elle va même ralentir la progression du secteur financier vers sa décarbonation, et conduira la France à se faire dicter la norme par des acteurs dominants qui sont tous non européens, alors que notre pays est en avance sur ces derniers ! L’Elysée indique que « le manque de données accessibles et normalisées limite la capacité des marchés et du grand public à lutter contre le changement climatique ». Cette affirmation est fausse.

 

Pour les entreprises qui font déjà l’effort de calculer leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), elles sont disponibles dans leurs documents de référence (en France, c’est obligatoire pour les entreprises cotées). Si les investisseurs ou les banquiers veulent les connaître, il leur suffit de lire ces documents ou d’exiger de les voir. Produire ces informations est d’un coût marginal par rapport à celui des informations financières. D’autre part, la réduction des émissions de GES des entreprises n’est pas déterminée par la communication de ces émissions, mais par les contraintes que la puissance publique, les clients ou salariés, va leur imposer.

L’Elysée écrit aussi que « la mise à disposition d’informations plus pertinentes et accessibles à tous contribuera à faciliter et à accélérer la transition vers une économie mondiale “zéro émission nette” ». Contribuera oui, mais l’essentiel est ailleurs. L’existence d’une nouvelle plate-forme – même transparente – ne garantit pas que les entreprises vont élaborer des informations de meilleure qualité. Quel intérêt y trouveraient-elles ? Pourquoi seraient-elles enclines à les publier sur cette plate-forme ? Pourquoi, pour disposer d’informations environnementales sur les entreprises européennes, les acteurs européens – financiers, ONG, clients, puissance publique – feraient-ils confiance à une plate-forme lancée par des acteurs américains ?

L’annonce fait mention d’une plate-forme publique de données ouvertes. Une information publique, gratuite d’accès et d’usage, contournerait la barrière de données payantes d’accès, qui pénaliserait les parties prenantes – dont les ONG – dans leur travail critique. Mais cette idée ne résiste pas à l’analyse. La production des informations demandées aura un coût pour l’entreprise. Qui doit le payer ? Le secteur public ? Des mécènes ? Le développement et l’utilisation d’une plate-forme demandent aussi des moyens. Qui les fournira et avec quelle contrepartie ? Dans les conditions actuelles d’obligations réglementaires des acteurs, une plate-forme gratuite et publique ne sera pas alimentée.

Transfert de données aux États-Unis : l’ Irlande dit non

Transfert de données aux États-Unis : Irlande dit non

 

Rien est toujours complètement réglé entre les États-Unis et l’Europe concernant le transfert des données outre-Atlantique. En attendant, la Cnil irlandaise a pris la décision de bloquer les transferts des données européennes de Meta outre-Atlantique.

Désormais, les autres régulateurs européens, à l’instar de la Cnil en France, vont devoir donner leur avis sur le blocage des données des utilisateurs européens de Meta. Selon un porte-parole de l’IDPC, cité par Politico, ils disposent d’un mois pour le faire. Ensuite, le couperet pourrait définitivement tomber, et potentiellement mener à un arrêt des services de Meta (dont Facebook et Instagram) en Europe.

Cependant Meta se tirerait une balle dans le pied. L’Europe est son principal marché à l’export, et lui rapporte 19,68 dollars en moyenne par utilisateur, contre 4,89 dollars par utilisateur de la région Asie-Pacifique.

La personnalité juridique pour le non humain ?

La personnalité juridique pour le non humain ?

Notre droit n’est pas apte à faire face à la destruction du vivant, affirme la juriste Marine Calmet, qui revient, dans un entretien au « Monde », sur les entités naturelles – fleuve ou parc – reconnues en tant que personnalité juridique.

 

Des droits pour la nature avec reconnaissance de la personnalité juridique sont-ils réellement des avancées concrètes une meilleure harmonie entre le non humain et l’humain ? Un débat qui paraît un peu théorique dans la mesure où ce sont toujours les humains qui plaideront dans un sens ou dans un autre. NDLR

 

 

 

Marine Calmet, avocate de formation, a milité, en Guyane française, contre le projet minier de la Montagne d’or, abandonné en 2019, avant de créer l’ONG Wild Legal, une école et un incubateur pour défendre les droits de la nature. Elle a préfacé la réédition du livre de Christopher Stone, Les arbres doivent-ils pouvoir plaider ? (Le Passager clandestin, 192 pages, 15 euros).

Le mouvement des droits de la nature suscite un intérêt croissant. Comment l’expliquer ?

Notre droit actuel n’est pas capable de faire face à la destruction du vivant et à la crise climatique. Au contraire, il donne un blanc-seing à de nombreux projets polluants. Beaucoup de nos lois ont été rédigées dans les ministères où les lobbys industriels sont mieux représentés que les fleuves ou les forêts. Notre code minier, par exemple, a été écrit pour faciliter et développer l’exploitation des sous-sols, sans prendre en compte la protection de l’environnement. Face à ce constat, le mouvement des droits de la nature vient nous rappeler qu’il nous faut respecter les lois fondées sur le fonctionnement du vivant, autrement plus vitales que les dogmes de la croissance si nous voulons que nos territoires restent habitables.

Comment est née l’idée de reconnaître la nature comme sujet de droit ?

L’Américain Christopher Stone est le premier juriste, en 1972, à avoir défendu cette idée et démontré faisabilité de celle-ci, dans le cadre d’une affaire opposant l’association de défense de l’environnement Sierra Club à Disney, qui voulait construire un parc de loisirs dans une vallée abritant de majestueux séquoias, la Mineral King Valley. Sierra Club a contesté la destruction des arbres, mais a été déboutée par la justice, qui a considéré que l’association n’était pas légitime, faute de défendre ses intérêts propres.

 

Face à cette lecture restrictive du droit à agir, qui rend impossible une action en justice au nom de la nature, Stone a proposé de donner une personnalité juridique aux entités naturelles, ouvrant ainsi de nouveaux champs de réflexion, juridiques, mais aussi psychosociaux et philosophiques. Il était convaincu qu’une évolution du droit pourrait avoir un impact sur la culture occidentale et corriger notre vision dominatrice de la nature.

Cinquante ans plus tard, comment ces droits de la nature sont-ils mis en œuvre ?

Deux modèles se développent, avec, d’un côté, la reconnaissance générale de droits à l’ensemble de la nature, et, de l’autre, une protection qui s’organise à l’échelle des écosystèmes. L’exemple le plus abouti est sans doute celui de l’Equateur où les citoyens se sont prononcés par référendum en faveur des droits de la Pachamama (la Terre Mère), dans le cadre de la Constitution adoptée en 2008. Les conséquences sont réelles, et de nombreuses jurisprudences s’y réfèrent depuis pour limiter des politiques industrielles. Récemment un juge a refusé de délivrer les permis pour l’implantation de deux mines dans un parc, au motif que l’activité minière n’est pas compatible avec les droits fondamentaux du parc et des espèces qui y habitent.

Politiques: Des élus non représentatifs

Politiques: Des élus non représentatifs

 

 

 

Une nouvelle fois le taux d’abstention des législatives ( après les élections locales et les élections régionales dernières) met en cause le fonctionnement démocratique. Ainsi ce taux d’abstention autour de 50 % se traduit par l’élection de députés qui n’auront obtenu en moyenne que 12,5 % des inscrits.

Globalement le taux d’abstention est même supérieur à 50 % car il faut ajouter autour de 15 % de non-inscrits ou de mal inscrits.

Si l’on tient seulement compte de la population inscrite sur les listes électorales chaque député en moyenne ne pourra revendiquer premier tour qu’un peu plus de 10 %. Au soir du premier tour la majorité est à peu près et à égalité avec la gauche avec chacun 25 % environ des voix des inscrits soient effectivement en moyenne un peu plus de 10 %. La question s’était déjà posée pour d’autres élections avec des élus qui ne sont absolument pas représentatifs. C’était en particulier le cas lors des dernières élections locales et les dernières élections régionales. C’est le résultat du système à deux tours en France. La question de la représentation via  des élections proportionnelles est posée depuis longtemps, promise mais jamais mise en œuvre.

Certes le système français assure une certaine stabilité politique. Le problème c’est que d’une part les élus ne sont pas représentatifs en moyenne et qu’au deuxième tour ils doivent leur élection aux voix d’un parti opposé. C’était le cas y compris lors de l’élection présidentielle de Macron qui a bénéficié du soutien de Mélenchon. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner de l’ambiguïté des politiques poursuivies puisque en réalité le mandat des élus demeure particulièrement flou en plus d’être très minoritaire.

Elections Législatives : des députés non représentatifs

Elections Législatives : des députés non représentatifs

 

Une nouvelle fois le taux d’abstention met en cause le fonctionnement démocratique. Ainsi ce taux d’abstention autour de 50 % se traduit par l’élection de députés qui n’auront obtenu en moyenne que 12,5 % des inscrits.

Globalement le taux d’abstention est même supérieur à 50 % car il faut ajouter autour de 15 % de non-inscrits ou de mal inscrits.

Si l’on tient seulement compte de la population inscrite sur les listes électorales chaque député en moyenne ne pourra revendiquer premier tour qu’un peu plus de 10 %. Au soir du premier tour la majorité est à peu près et à égalité avec la gauche avec chacun 25 % environ des voix des inscrits soient effectivement en moyenne un peu plus de 10 %. La question s’était déjà posée pour d’autres élections avec des élus qui ne sont absolument pas représentatifs. C’était en particulier le cas lors des dernières élections locales et les dernières élections régionales. C’est le résultat du système à deux tours en France. La question de la représentation via  des élections proportionnelles est posée depuis longtemps, promise mais jamais mise en œuvre.

Certes le système français assure une certaine stabilité politique. Le problème c’est que d’une part les élus ne sont pas représentatifs en moyenne et qu’au deuxième tour ils doivent leur élection aux voix d’un parti opposé. C’était le cas y compris lors de l’élection présidentielle de Macron qui a bénéficié du soutien de Mélenchon. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner de l’ambiguïté des politiques poursuivies puisque en réalité le mandat des élus demeure particulièrement flou en plus d’être très minoritaire.

Politique-Législatives : des députés non représentatifs

Politique-Législatives : des députés non représentatifs

 

Une nouvelle fois le taux d’abstention met en cause le fonctionnement démocratique. Ainsi ce taux d’abstention autour de 50 % se traduit par l’élection de députés qui n’auront obtenu en moyenne que 12,5 % des inscrits.

Globalement le taux d’abstention est même supérieur à 50 % car il faut ajouter autour de 15 % de non-inscrits ou de mal inscrits.

Si l’on tient seulement compte de la population inscrite sur les listes électorales chaque député en moyenne ne pourra revendiquer premier tour qu’un peu plus de 10 %. Au soir du premier tour la majorité est à peu près et à égalité avec la gauche avec chacun 25 % environ des voix des inscrits soient effectivement en moyenne un peu plus de 10 %. La question s’était déjà posée pour d’autres élections avec des élus qui ne sont absolument pas représentatifs. C’était en particulier le cas lors des dernières élections locales et les dernières élections régionales. C’est le résultat du système à deux tours en France. La question de la représentation via  des élections proportionnelles est posée depuis longtemps, promise mais jamais mise en œuvre.

Certes le système français assure une certaine stabilité politique. Le problème c’est que d’une part les élus ne sont pas représentatifs en moyenne et qu’au deuxième tour ils doivent leur élection aux voix d’un parti opposé. C’était le cas y compris lors de l’élection présidentielle de Macron qui a bénéficié du soutien de Mélenchon. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner de l’ambiguïté des politiques poursuivies puisque en réalité le mandat des élus demeure particulièrement flou en plus d’être très minoritaire.

Elections Législatives : des députés non représentatifs

Elections Législatives : des députés non représentatifs

 

Une nouvelle fois le taux d’abstention met en cause le fonctionnement démocratique. Ainsi ce taux d’abstention autour de 50 % se traduit par l’élection de députés qui n’auront obtenu en moyenne que 12,5 % des inscrits.

Globalement le taux d’abstention est même supérieur à 50 % car il faut ajouter autour de 15 % de non-inscrits ou de mal inscrits.

Si l’on tient seulement compte de la population inscrite sur les listes électorales chaque député en moyenne ne pourra revendiquer premier tour qu’un peu plus de 10 %. Au soir du premier tour la majorité est à peu près et à égalité avec la gauche avec chacun 25 % environ des voix des inscrits soient effectivement en moyenne un peu plus de 10 %. La question s’était déjà posée pour d’autres élections avec des élus qui ne sont absolument pas représentatifs. C’était en particulier le cas lors des dernières élections locales et les dernières élections régionales. C’est le résultat du système à deux tours en France. La question de la représentation via  des élections proportionnelles est posée depuis longtemps, promise mais jamais mise en œuvre.

Certes le système français assure une certaine stabilité politique. Le problème c’est que d’une part les élus ne sont pas représentatifs en moyenne et qu’au deuxième tour ils doivent leur élection aux voix d’un parti opposé. C’était le cas y compris lors de l’élection présidentielle de Macron qui a bénéficié du soutien de Mélenchon. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner de l’ambiguïté des politiques poursuivies puisque en réalité le mandat des élus demeure particulièrement flou en plus d’être très minoritaire.

Elections Législatives : des députés non représentatifs

Elections Législatives : des députés non représentatifs

 

Une nouvelle fois le taux d’abstention met en cause le fonctionnement démocratique. Ainsi ce taux d’abstention autour de 50 % se traduit par l’élection de députés qui n’auront obtenu en moyenne que 12,5 % des inscrits.

Globalement le taux d’abstention est même supérieur à 50 % car il faut ajouter autour de 15 % de non-inscrits ou de mal inscrits.

Si l’on tient seulement compte de la population inscrite sur les listes électorales chaque député en moyenne ne pourra revendiquer premier tour qu’un peu plus de 10 %. Au soir du premier tour la majorité est à peu près et à égalité avec la gauche avec chacun 25 % environ des voix des inscrits soient effectivement en moyenne un peu plus de 10 %. La question s’était déjà posée pour d’autres élections avec des élus qui ne sont absolument pas représentatifs. C’était en particulier le cas lors des dernières élections locales et les dernières élections régionales. C’est le résultat du système à deux tours en France. La question de la représentation via  des élections proportionnelles est posée depuis longtemps, promise mais jamais mise en œuvre.

Certes le système français assure une certaine stabilité politique. Le problème c’est que d’une part les élus ne sont pas représentatifs en moyenne et qu’au deuxième tour ils doivent leur élection aux voix d’un parti opposé. C’était le cas y compris lors de l’élection présidentielle de Macron qui a bénéficié du soutien de Mélenchon. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner de l’ambiguïté des politiques poursuivies puisque en réalité le mandat des élus demeure particulièrement flou en plus d’être très minoritaire.

Législatives : des députés non représentatifs

Législatives : des députés non représentatifs

 

Une nouvelle fois le taux d’abstention met en cause le fonctionnement démocratique. Ainsi ce taux d’abstention autour de 50 % se traduit par l’élection de députés qui n’auront obtenu en moyenne que 12,5 % des inscrits.

Globalement le taux d’abstention est même supérieur à 50 % car il faut ajouter autour de 15 % de non-inscrits ou de mal inscrits.

Si l’on tient seulement compte de la population inscrite sur les listes électorales chaque député en moyenne ne pourra revendiquer premier tour qu’un peu plus de 10 %. Au soir du premier tour la majorité est à peu près et à égalité avec la gauche avec chacun 25 % environ des voix des inscrits soient effectivement en moyenne un peu plus de 10 %. La question s’était déjà posée pour d’autres élections avec des élus qui ne sont absolument pas représentatifs. C’était en particulier le cas lors des dernières élections locales et les dernières élections régionales. C’est le résultat du système à deux tours en France. La question de la représentation via  des élections proportionnelles est posée depuis longtemps, promise mais jamais mise en œuvre.

Certes le système français assure une certaine stabilité politique. Le problème c’est que d’une part les élus ne sont pas représentatifs en moyenne et qu’au deuxième tour ils doivent leur élection aux voix d’un parti opposé. C’était le cas y compris lors de l’élection présidentielle de Macron qui a bénéficié du soutien de Mélenchon. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner de l’ambiguïté des politiques poursuivies puisque en réalité le mandat des élus demeure particulièrement flou en plus d’être très minoritaire.

Législatives : Thierry Solère 13 Chefs d’accusation… non candidat !

Législatives : Thierry Solère  13 Chefs d’accusation… non candidat !

 

Le député Thierry Solère, ex-Les Républicains et désormais proche conseiller d’Emmanuel Macron, n’a pas déposé sa candidature pour les élections législatives dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine comme il était prévu, a appris le service politique de France télévisions auprès de la majorité.

 

La candidature de celui qui est également conseiller régional d’Ile-de-France était critiquée en raison de l’existence d’une information judiciaire ouverte depuis 2019 contre lui, et dans laquelle l’élu, âgé de 50 ans, est mis en examen pour treize chefs d’accusation, dont « fraude fiscale », « emploi fictif » et « financement illicite de dépenses électorales ».

Il est soupçonné d’avoir « usé de son influence en vue de faire obtenir des marchés » à des sociétés immobilières entre 2007 et 2017, et à une société de conseil entre 2011 et 2012, d’après le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine), interrogé en janvier. Il a aussi été mis en examen pour manquements aux obligations déclaratives à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

Société-Pour une écologie non punitive

Société-Pour une écologie non punitive

 

La professeure de management Valérie Guillard explique, dans une tribune au « Monde », que le télétravail, l’usage du vélo, les achats d’occasion, etc., permettent de concilier pouvoir d’achat, plaisir et temps libre, sans susciter d’amertume.

 

La question du pouvoir d’achat est au cœur de la campagne électorale. L’envolée des prix oblige beaucoup de Français à réduire leur consommation, ce qui provoque la colère populaire, alors même qu’une consommation sobre est aussi indispensable pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et freiner le dérèglement climatique.

Mais à quelles conditions la sobriété pourrait-elle devenir acceptable, non « punitive » ? Nos recherches, menées auprès de plusieurs centaines de consommateurs, permettent d’éclairer le débat. Lorsqu’elle est associée au manque, au sacrifice, bien sûr, la sobriété suscite le rejet. Mais elle peut aussi être présentée comme une façon de vivre différente, qui procure d’autres plaisirs. Et là, les perceptions changent.

Prenons les transports. Le télétravail, expérimenté à grande échelle pendant la pandémie, a diminué substantiellement les allers-retours quotidiens en voiture, les dépenses induites (et la pollution), tout en suscitant des satisfactions chez la majorité des personnes concernées. Moins de temps perdu. Des corvées domestiques réalisées en semaine, entre deux dossiers, laissant plus de temps libre le week-end. Davantage de moments en famille ou avec les amis. Davantage de temps pour soi.

L’utilisation du vélo dans les transports du quotidien est également perçue par les consommateurs, non comme une perte de standing par rapport à un usage de la voiture ou de la moto, mais comme un plus, une chance, le plaisir de remettre son corps en mouvement. Le nombre de vélos vendus a d’ailleurs dépassé le nombre de voitures vendues en 2021 avec un chiffre d’affaires qui a crû de 40 % en deux ans…

L’usage des composteurs pour les déchets organiques se développe aussi, en particulier dans les milieux populaires, geste simple lorsqu’on a un jardin et qu’on veut éviter d’avoir à acheter de l’engrais.

Les consommateurs sensibles à l’environnement ne sont pas tenus non plus d’abandonner les petits plaisirs du shopping du moment qu’ils « craquent » pour de l’occasion. L’étude que nous venons de mener à l’université Paris-Dauphine, en partenariat avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), montre comment l’image des achats de seconde main a changé du tout au tout en peu de temps.

Acheter d’occasion était associé au manque d’argent et, à cet égard, apparaissait stigmatisant, au moins pour les milieux populaires. Or, 84 % des personnes que nous avons interrogées estiment aujourd’hui qu’agir ainsi est une manière digne de consommer. Acheter du neuf est même moins bien vu (60 % seulement considèrent cela comme une pratique digne).

Pour une écologie non punitive

Pour une écologie non punitive

 

La professeure de management Valérie Guillard explique, dans une tribune au « Monde », que le télétravail, l’usage du vélo, les achats d’occasion, etc., permettent de concilier pouvoir d’achat, plaisir et temps libre, sans susciter d’amertume.

 

La question du pouvoir d’achat est au cœur de la campagne électorale. L’envolée des prix oblige beaucoup de Français à réduire leur consommation, ce qui provoque la colère populaire, alors même qu’une consommation sobre est aussi indispensable pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et freiner le dérèglement climatique.

Mais à quelles conditions la sobriété pourrait-elle devenir acceptable, non « punitive » ? Nos recherches, menées auprès de plusieurs centaines de consommateurs, permettent d’éclairer le débat. Lorsqu’elle est associée au manque, au sacrifice, bien sûr, la sobriété suscite le rejet. Mais elle peut aussi être présentée comme une façon de vivre différente, qui procure d’autres plaisirs. Et là, les perceptions changent.

Prenons les transports. Le télétravail, expérimenté à grande échelle pendant la pandémie, a diminué substantiellement les allers-retours quotidiens en voiture, les dépenses induites (et la pollution), tout en suscitant des satisfactions chez la majorité des personnes concernées. Moins de temps perdu. Des corvées domestiques réalisées en semaine, entre deux dossiers, laissant plus de temps libre le week-end. Davantage de moments en famille ou avec les amis. Davantage de temps pour soi.

L’utilisation du vélo dans les transports du quotidien est également perçue par les consommateurs, non comme une perte de standing par rapport à un usage de la voiture ou de la moto, mais comme un plus, une chance, le plaisir de remettre son corps en mouvement. Le nombre de vélos vendus a d’ailleurs dépassé le nombre de voitures vendues en 2021 avec un chiffre d’affaires qui a crû de 40 % en deux ans…

L’usage des composteurs pour les déchets organiques se développe aussi, en particulier dans les milieux populaires, geste simple lorsqu’on a un jardin et qu’on veut éviter d’avoir à acheter de l’engrais.

Les consommateurs sensibles à l’environnement ne sont pas tenus non plus d’abandonner les petits plaisirs du shopping du moment qu’ils « craquent » pour de l’occasion. L’étude que nous venons de mener à l’université Paris-Dauphine, en partenariat avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), montre comment l’image des achats de seconde main a changé du tout au tout en peu de temps.

Acheter d’occasion était associé au manque d’argent et, à cet égard, apparaissait stigmatisant, au moins pour les milieux populaires. Or, 84 % des personnes que nous avons interrogées estiment aujourd’hui qu’agir ainsi est une manière digne de consommer. Acheter du neuf est même moins bien vu (60 % seulement considèrent cela comme une pratique digne).

Société- France-Corse : je t’aime moi non plus !

Société-  France-Corse : je t’aime moi non plus !

 

 

Il y a évidemment quelque chose d’ambigu dans les relations entre la France et la Corse, des régions et des populations tellement proches mais qui paraissent aussi tellement éloignées au point que certains envisagent jusqu’à l’indépendance de l’île.

 

La Corse est admirée pour sa beauté en même temps que pour la douceur de vivre de ses  habitants. Elle est cependant détestée du fait de l’extrémisme d’indépendantistes irresponsables et de mafieux.

 

Le dossier corse pourrit les relations depuis des dizaines et des dizaines d’années au point que les Français de l’Hexagone ont montré dans différents sondages qu’ils seraient prêts a accordé l’indépendance à cette île toujours en état de révolution infantile.

 

S’il y a effectivement un mouvement de revendication d’indépendance en Corse, il reste cependant très minoritaire dans la population. Et plusieurs sondages ont démontré qu’en cas de référendum par exemple une majorité de Corses seraient contre ce concept d’indépendance ( à distinguer de l’autonomie qui, elle ,d’ailleurs pourrait s’appliquer à d’autres régions d’outre-mer voir même à toutes les régions françaises comme en Allemagne).

 

C’est le paradoxe, une minorité agissante qui instrumentalise la mauvaise humeur des Corses pour donner une légitimité à la revendication d’indépendance mais des Corses qui globalement n’en veulent pas car économiquement et même culturellement attachés à la France. Et inversement le ras-le-bol des Français vis-à-vis d’un territoire aux représentants versatiles, démagogiques et souvent irresponsables.

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