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Etats-Unis: non à l’austérité brutale qui tue la croissance

Etats-Unis: non à l’austérité brutale qui tue la croissance

 

Il ya une grande différence d’approche entre les Etats Unis et la France ou l’Europe. Chez nous la plupart des gouvernants   sont des fonctionnaires doctrinaux qui ne connaissent rien aux réalités économiques, aux Etats Unis on est beaucoup plus pragmatique et compétente. « Aussi importante soit-elle, la question des déficits ne peut pas être notre seule boussole. La réduction des déficits ne constitue pas à elle seule une politique économique », a déclaré Jacob Lew lors d’une visite à Cleveland dans l’Ohio (nord), selon le texte d’un discours transmis à la presse.  Selon M. Lew, le « degré d’urgence » appliqué au redressement des comptes publics doit être le même que celui déployé pour « faire croître » l’économie américaine et « remettre les gens au travail ».   »N’oublions pas que nous vivons encore avec les cicatrices de la crise financière », a ajouté le secrétaire au Trésor, à l’heure où le débat sur l’austérité continue d’agiter l’Union européenne.  A l’approche de la réunion des ministres des Finances des pays les plus industrialisés (G7), vendredi et samedi à Londres, M. Lew a estimé que les Etats-Unis et l’Union européenne avaient opté pour « des chemins différents ».  En dépit d’un consensus sur la nécessité de redresser les comptes publics, « nous ne sommes pas totalement d’accord sur le calendrier et sur le fait de savoir s’il est urgent d’y parvenir tout de suite », a-t-il détaillé lors d’une séance de questions-réponses.   »Nous avons pris un chemin différent de celui de l’Europe. Nous avons fixé des objectifs de réduction du déficit sur une plus longue période de temps et notre économie croît actuellement en augmentant le déficit sur le court terme », a-t-il précisé.  Selon M. Lew, il n’est pas possible de retrouver la prospérité si la politique budgétaire « plombe » l’économie.  Afin de lutter contre le taux de chômage aux Etats-Unis (7,5% en avril), M. Lew a par ailleurs insisté sur la nécessité d’engager une politique ambitieuse de travaux publics associant le secteur privé afin de ne pas alourdir la dette du pays, qui devrait atteindre cette année 108,1% de son produit intérieur brut, selon le FMI.  Le secrétaire au Trésor a également de nouveau fustigé les coupes budgétaires automatiques entrées en vigueur en mars faute d’accord au Congrès et qui menacent d’amputer les dépenses fédérales de 85 milliards de dollars d’ici à fin septembre.   »Il est grand temps de remplacer ces coupes automatiques avant qu’elles ne causent encore plus de dégâts », a-t-il indiqué.

 

Barroso: non, non ça va bien en Europe ! Où ça ? Dans le mur !

Barroso: non, non ça va bien en Europe ! Où ça ? Dans le mur !

Inconscience, irresponsabilité, incompétence ? Les trois à la fois pour Barroso qui pense que ça ne va pas si mal en Europe. Lancien maoïste portugais, devenu ultra libéral, à la tâêe de la commission européenne confond sans doute sa situation personnelle avec celle de la plupart des européens confrontés au chômage, à l’austérité ; Les commissaires européens sont bien rémunérés, revenus de l’ordre de 30 000 euros par mois, plus 40 000 lors de leur nomination, plus 20 000 lors de leur départs, plu de nombreux autres avantages. « Nos fondamentaux économiques restent bons. L’Europe est toujours la plus grande économie mondiale » devant les Etats-Unis, a  indiqué Barroso, la voix de son maître de l’Allemagne,  lors d’une conférence organisée à New York par la chambre de commerce UE-USA (EACC) et l’agence Bloomberg.  En termes de finances publiques, même si l’Europe reste aux prises avec la crise de la dette, M. Barroso a souligné la « conclusion étonnante » à laquelle aboutissait la comparaison avec les Etats-Unis ou le Japon. « En termes de ratio dette/PIB, la moyenne européenne de 82,5%, même si elle est trop élevée, est résolument meilleure que celle des Etats-Unis, qui est de presque 103%, ou du Japon, dont la dette est proche de 230% du PIB », a-t-il relevé.   »L’euro n’était pas la raison de la crise » financière, a-t-il encore rappelé, insistant sur le fait que la monnaie européenne était « une devise très stable ».  Certains avaient prédit sa fin, mais « je crois que la crise existentielle de l’euro est derrière nous », a-t-il encore dit.  Ces remarques interviennent alors que le nouveau secrétaire d’Etat américain au Trésor, Jacob Lew, a fait lors d’une récente tournée en Europe des appels du pied aux dirigeants européens pour qu’ils infléchissent la cure d’austérité actuelle dans l’UE avec des mesures de relance de la demande, afin de soutenir la croissance.   »Il n’y a pas de désaccord fondamental » sur le besoin de croissance des deux côtés de l’Atlantique, a assuré M. Barroso.   »Mais nous ne pouvons pas le faire avec des stimulus budgétaires » en Europe, a-t-il estimé, soulignant qu’avec 27 Etats-membres, l’UE avait besoin de solutions « sur mesure ».  Il a reconnu que l’assainissement des finances pesait sur le PIB de certains pays, mais qu’y renoncer nuirait à la « confiance » et risquerait d’être contre-productif.

 

Patrimoine : en slip ? Non à poil !

Patrimoine : en slip ? Non à poil !

 

C’est la grande trouille à droite comme à gauche, ici on s’oppose à la liste du patrimoine ; là on est d’accord mais sans publication, pour d’autres encore il ne faut pas parler des biens « familiaux »‘ (sous- entendu le patrimoine dissimulé au nom du conjoint, des enfants ou d’autres); Ces clivages traversent presque toutes les tendances  politiques. L e grand déballage sème la peur, simplement parce que es élus craignent l’effet de surprise chez les électeurs. La plupart des élus sont riches, beaucoup plus riches  en moyenne que les français qu’ils sont chargés   de représenter. C’est ce grand décalage qui va apparaitre en plus de quelques doutes sur les conditions d’acquisition de certains patrimoines. Compte tenu de leur niveau de rémunération et de leur patrimoine, la plupart des élus ont perdu tout sens des réalités économiques et sociales. Facile alors d’exiger des plus pauvres et de ceux qui ne peuvent rien dissimuler  de l’austérité encore de l’austérité ;  au nom d’une logique économique qu’ils seraient incapable d’expliquer et qui conduit toute l’Europe dans le mur.  Il est vrai que la carrière politique est grassement rémunérée au regard des compétences et du travail fourni ‘ ( 10 à 20 000 euros par mois). En effet  Un député gagne 7100,15 euros brut par mois, soit 5287,31 euros net mensuel selon les derniers chiffres au 1er juillet 2010. Mais le salaire d’un député ne constitue que le tiers de ce que l’Etat lui verse.   Car en plus de son salaire, le député perçoit une première indemnité dite « de frais de mandat » de 6 412 euros brut. Cette indemnité est censée être utilisée pour les « diverses dépenses liées à l’exercice de leur mandat qui ne sont pas directement prises en charge ou remboursées par l’Assemblée ». Puisqu’il s’agit d’une indemnité, elle est non imposable. Avec cette somme, les députés sont donc censés couvrir toutes leurs dépenses de représentations: déplacement sur le terrain, costumes et autres frais divers.   A cela s’ajoute également un crédit de 9138 euros par mois destiné à la rémunération des collaborateurs. Les députés payent ainsi des collaborateurs qui les aident dans leurs tâches quotidiennes. Mais le versement de ce crédit n’est pas contraignant. Le député décide qui il veut embaucher, pour quelle tâche, pour une durée limitée ou non. Le nombre de collaborateurs ainsi que leurs rémunérations n’est pas limité. Certains députés en ont qu’un, d’autres jusqu’à 5.  Enfin, les députés français bénéficient de divers avantages en nature. Ainsi, un bureau est mis à leur disposition, le téléphone et le courrier est gratuit. Les transports en commun sont aussi gratuits. Les députés peuvent voyager en première classe en train et en avion, mais ils ont un quota de déplacements pour ce transport aérien. (À cela s’ajoutent d’autres avantages, retraites, transports gratuits etc.) . Il s’agit des revenus officiels de députés auxquels s’ajoutent d’autres  indemnités, de maire par exemple ; pas étonnant que la France soit l’un des pays qui compte le plus de parlementaires (près de 1000 !). La  France compte 348 sénateurs pour 100 aux Etats Unis !! Comme dit Mariani, ils vont devoir montrer la marque de leur slip mais aussi les taches ; pas sûr encore que certain même en slip ne dissimuleront pas encore quelque chose. C’est donc à poil qu’il faudra évaluer leur nudité financière. Mais ce ne sont pas seulement des individualités qui sont en cause mais un système oligarchique politico-financier qui se reproduit, n’a même pas consciences de ses liaisons dangereuses et encore moins de l’inconsistance et de la folie de sa politique économique et financière.

Immobilier : le bon moment d’acheter ? Non de vendre

Immobilier : le bon moment d’acheter ? Non de vendre

 

Pendant des mois les professionnels n’ont cessé d’affirmer que les prix de l’immobilier ne connaissaient pas de baisse. Aujourd’hui il la reconnaisse. Le problème c’est évidemment les prix. En fait, les prix vont baisser sans doute de l’ordre de 50% en moyenne pour trois raisons ( rappelons qu’ils ont doublé en 10 ans ) ; d’abord parce que  le marché est bloqué dans le neuf comme dans l’ancien, quand il n’y a pas d’acheteur, les prix nécessairement baissent. Deuxièmement, les prix sont surévalués en France par rapport aux coûts mais surtout par rapport à la solvabilité des candidats acheteurs.Trosièmement avec la crise, nombre de propriétaires ne pourront faire face à leurs crédits bancaires et l’offre va augmenter.  Selon un sondage IFOP réalisé auprès de 400 agents immobiliers, le temps de réalisation des transactions s’était nettement allongé. «Pour près d’une opération sur deux, il a fallu de quatre à six mois pour finaliser les ventes. Dans un cas sur trois, le délai s’est étalé entre six mois et un an. Il a même été supérieur à un an dans 9 % des opérations», note la Fnaim. «Dans les régions où l’activité économique est la plus affectée par la crise, les transactions chutent le plus. En Franche-Comté, les ventes ont baissé de plus de 36% l’an dernier, en Basse-Normandie, en Picardie et en Bretagne de plus de 40%», explique Bruno Delabre, notaire en charge des affaires immobilières au Conseil supérieur du notariat. «Cette année, nous prévoyons 500.000 ventes environ alors qu’une année moyenne tourne autour de 700.000 transactions et une bonne année autour de 800.000», ajoute-t-il.  2013 n’a pas débuté sous de meilleurs auspices. «Quand on examine les avant-contrats, pour lesquels les ventes définitives ne sont pas encore signées, on s’aperçoit que la baisse continue au même rythme», indique-t-il. Aucune franche éclaircie n’est donc attendue. Plusieurs prévisionnistes estiment même que les prix des logements en France sont surévalués de 30 ou 35% et déconnectés des revenus. Bernard Cadeau, président du réseau Orpi, s’est quant à lui lancé dans une vaste campagne pour convaincre ses clients de revoir à la baisse leurs prix de vente de 5 à 15%. «Les vendeurs ne perdront pas d’argent en réduisant de 5 à 15% le prix souhaité parce que, dans 7 cas sur 10, ils vendent pour acheter de nouveau. Mais surtout parce qu’en dix ans, entre 1998 et 2007, les prix immobiliers ont progressé de 140%, soit six fois plus que l’inflation», calcule Bernard Cadeau. Ces derniers mois, le prix des maisons et des appartements a marqué le pas. Mais à des rythmes très différents selon les villes et les biens. «Les prix ont baissé de 2 à 5% en un an dans les grosses agglomérations, de 8 à 10% sur certains biens dans les villes moyennes, mais ils ont chuté de 15% sur les résidences secondaires et dans les petites villes de moins de 20.000 habitants qui sont mal desservies», estime Frédéric Monssu, président de Guy Hoquet. Il n’y a plus une réalité immobilière en France, mais de multiples. Au sein d’un même département, les contrastes sont grands. Bruno Delabre cite l’exemple du Nord-Pas-de-Calais. «Quand nous avons des biens immobiliers à vendre, après une succession par exemple, les prix se maintiennent à Lille intra-muros, car il y a beaucoup de demandes et peu d’offres. Mais, là où les usines ferment, où les régiments partent, le marché est sinistré.»  Selon les notaires, les prix ont reculé de plus de 10% en un an en Lozère, dans le Tarn-et-Garonne, l’Aisne ou l’Aveyron. Autre évolution significative relevée par plusieurs professionnels, l’existence de budgets plafonds. Au-delà de certains niveaux, les transactions ne se font plus. «Dans le Nord-Pas-de-Calais, les transactions de 150.000 à 200.000 € sont toujours actives ; en revanche quand les prix montent, tout change. Au-dessus de 500.000 à 600.000 €, le marché n’existe pratiquement plus», constate Bruno Delabre.

 

Copé : »1.300 chômeurs de plus par jour» ; Non 952.pour Hollande et 560 pour Sarkozy

Copé : »1.300 chômeurs de plus par jour» ; Non  952.pour Hollande et 560 pour Sarkozy

 

Pour parvenir à ce résultat, France-Info prend les données de Pôle Emploi et sur le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (les personnes qui n’ont pas du tout travaillé, NDLR).François Hollande étant arrivé au pouvoir en mai 2012, nous sommes partis de ce mois-là en notant le nombre de demandeurs d’emploi à cette époque (2.927.600). Ensuite, nous avons noté le dernier chiffre disponible, celui de février 2013 (3.187.700). Puis, nous avons fait la différence entre ces deux chiffres : 3.187.700 – 2.927.600 =  260.100 demandeurs d’emploi supplémentaires.  Enfin, nous avons divisé ce chiffre par le nombre de jours écoulés entre fin mai 2012 et fin février (273 jours).  260.100 chômeurs divisés par 273 jours = 952 chômeurs supplémentaires par jour.  Jean-François Copé a exagéré le bilan de ces neuf mois.   On peut se demander à présent quelle était la progression du nombre de demandeurs d’emploi sur les neuf mois qui ont précédé l’arrivée de François Hollande à l’Elysée, de septembre 2011 à mai 2012.  Le même calcul nous conduit à trouver qu’il y avait 560 demandeurs supplémentaires par jour sur cette période de la fin du mandat de Nicolas Sarkozy. Ce qui représente une progression moindre que celle que nous connaissons actuellement.  

Malte : non aux russes dans les banques

Malte :  non aux russes dans les banques

Le ministre des Finances de Malte, Edward Scicluna, s’est félicité que son pays n’ait jamais voulu faire d’affaires avec les banques russes, une décision dans laquelle il se sent conforté par les déboires de Chypre.   »Dès le milieu des années 90 nous avons décidé de ne pas laisser entrer les banques russes et ce type d’affaires », a déclaré M. Scicluna dans un entretien au site allemand Spiegel Online publié samedi. « Notre appréciation n’a jamais changé et aujourd’hui nous nous sentons confortés dedans », a-t-il ajouté.  M. Scicluna a réaffirmé, comme plusieurs dirigeants maltais ces derniers jours, que « le secteur bancaire maltais (était) robuste et stable ».  La presse internationale avait spéculé en milieu de semaine sur les dangers que pourrait courir le secteur bancaire maltais, après le plan draconien élaboré pour éviter la faillite à Chypre.  Beaucoup de capitaux russes sont déposés auprès des banques chypriotes, et les propos de M. Scicluna s’inscrivent en faux contre les spéculations selon lesquelles les investisseurs russes pourraient maintenant se tourner vers Malte comme nouvelle destination de leurs fonds.

 

Italie : un non à cette Europe qui sera suivie d’autres dans d’autres pays

Italie : un non à cette Europe qui sera suivie d’autres dans d’autres pays

 

Réactions irrationnelles, mouvement de colère, populisme, comment qualifier les réactions des italiens ? C’est sans doute clairement un nom à cette Europe là et un nom aussi à la classe politique traditionnelle. Pour la première fois l’Europe a été au centre de la campagne, et le candidat de cette Europe, premier ministre sortant, encensé à Bruxelles comme le sage d’entre les sages, présenté comme un exemple, a été brutalement rejeté par son peuple. Il plafonne à 10%. Pier Luigi Bersani, candidat d’une coalition de gauche regroupé autour du Parti démocrate, et gagnant très relatif, considère que la rigueur n’est pas une panacée. Ce qu’a dit l’europhile Italie, hier soir, c’est un Non à l’Europe telle qu’on la dicte depuis Bruxelles, ses troïkas, ses plans d’austérité, ses techniciens, ses professeurs, ses statistiques, et ses économistes qui viennent dire à la télévision, sur le ton de l’évidence exaspérée, qu’il faut se couper les pattes pour se remettre sur pied.    Que va faire l’Italie avec sa majorité socialiste à l’assemblée, et minoritaire au sénat ? Qui pourra gouverner, et avec quelle alliance ? Mais comment va réagir Bruxelles à ce message monté de Rome ? C’est une immense question, de portée continentale.  L’Europe pourra se dire qu’elle était folle, aussi folle au fond que Beppe Grillo, d’avoir pensé que la potion de Mario Monti serait supportée après avoir plongé son pays dans la récession, baissé les pensions, fermé 104 000 entreprises, mis huit millions de personnes sous le seuil de la pauvreté, et fait monter le taux de chômage des jeunes à 37%.   L’Europe pourra aussi s’en tenir au diagnostic du ministre allemand des affaires étrangères, Guido Westerwelle : « l’important est que la ligne pro-européenne et les réformes continuent ». Dans ce cas tout continuera effectivement, comme si de rien n’était, le vote d’hier sera présenté comme une curiosité locale, on tentera de l’escamoter comme le Non de 2005, mais des Grillo et des Berlusconi apparaitront partout pas seulement en Italie, ailleurs. Cette Europe de la seule austérité, sans véritable stratégie de redressement de la croissance, sans vrai projet politique autre que le libre échange connaitra le même sort dans nombre de pays condamné au chômage, à la pauvreté et au désespoir.

 

Bardot : non à la chasse au Depardieu !

Bardot : non à la chasse au Depardieu !

 

Bardot défend les animaux y compris Depardieu, l’animal sauvage qui veut quitter sa cage France pour la Belgique ou même la Russie. En cause, le » ronron fiscal », pas à son gout. Bardot le défend « Je soutiens Gérard Depardieu, victime d’un acharnement extrêmement injuste.». Bardot demande l’arrêt de la chasse au Depardieu, une chasse qui pourrait conduire à l’extinction de comédiens aussi talentueux que vulgaires et veules. Qui veut la peau de Depardieu ?  Une honte quand des peaux synthétiques peuvent facilement remplacer le pelage fatigué de l’acteur. Le clivage sur cette question de la chasse au  Depardieu dépasse la gauche et la droite ;  Lucchini par exemple défend Depardieu au nom de la filmographie comme si cette filmographie pouvait donner une réponse à une problématique fiscale. Le vrai clivage entre les pros et anti chasse, c’est le fric .  Ceux qui trustent les cachets à 1 Million (et davantage) par film sont contre la chasse, d’autres moins chanceux (surtout moins rémunérés) sont pour. Ce n’est plus la chasse mais la guerre comme vient de le déclarer Parisot la porte parole du CAC 40 ; une guerre civile a-t-elle ajouté, comme en 1789 a surenchéri Afflelou qui devrait bien de changer de lunettes pour poux voir les réalités sociales et sociétales. A force d’être médiatisé, les comédiens (et autres représentants du showbiz)  finissent pas se prendre pour des intellos et parlent de tout et surtout de rien, de la fiscalité par exemple ou  d’autres problèmes de société. Ils ont le droit bien sûr mais la pertinence de leur propos ne repose que sur l’audimat de leur prestation de saltimbanque. Quel est la légitimité de Bardot hormis la beauté passée d’un magnifique séant, On raisonne en fait avec ce qui a fait sa célébrité.

AFP : Hollande, une opération séduction réussie ; Ah bon ! La musique, oui, les paroles ,non !

AFP : Hollande, une  opération séduction réussie ; Ah bon !  La musique, oui, les paroles ,non !

 

Décidemment c’est le drame de la France, la forme compte davantage que le fond. Hollande prononce une allocution entièrement consacrée à économie devant des journalistes qui pour la plupart n’y entendent rien ; conclusion de l’AFP : opération séduction réussie auprès de la presse. Pas compliqué, il suffit de réunir un parterre de charcutiers et leur parler du nucléaire, ce sera aussi une opération séduction si l’orateur sait chanter. On comprend mieux pourquoi il y a une crise du journalisme en France ; En fait ce qui les intéressent surtout ce sons les petits soubresauts politiciens du cercle parisien,  pas vraiment les enjeux économiques et sociaux dont ils ignorent tout. Pas fou Hollande, il n’a pas réuni des journalistes experts en économie. La prochaine fois pour parler de la mafia en Corse, il va peut être invité la presse sportive ou la presse du cœur. Sur la forme oui brillant comme un oral de l’ENA mais creux, contradictoire, et sans souffle. La sous culture économique de la France fait peur ; elle affecte l’ensemble du pays y compris les médias qui pourtant devraient se rende compte que leurs propos sont décrédibilisés auprès de l’opinion publique. Du coup la presse s’enfonce économiquement, pas étonnant. Après la prestation de Hollande peu ou pas d’analyse de fond, des propos de salon ou du café du commerce. La vraie crise c’est peut-être celle –là : la crise culturelle. En réalité cette  conférence de presse se réduisait  à  une explication laborieuse du changement de cap. D’abord sur l’Europe, un recours à la dialectique : «  un  pacte complété donc renégocié » ; Le candidat avait bien parlé durant sa campagne de renégociation. Or le pacte budgétaire n’a nullement été renégocié. Il a été adopté en l’état (et discrètement au parlement  pour éviter un referendum) ; le pacte de croissance,  le « complément » de 120 milliards, évidemment très insuffisant était déjà prévu par l’Europe. Changement de cap donc sur l’Europe où l’austérité imposée par l’Allemagne prend le pas sur la croissance. Ce qui d’ailleurs est dénoncé par le FMI et nombre d’économistes. Changement de cap sur  le budget puisque dans le budget 2013 la fiscalité augmentera de 2O milliards (10 pour les ménages et 10 pour les entreprises). Alors qu’après le rapport Gallois on va alléger cette fiscalité de 20 milliards à partir de 2014 et accroitre la fiscalité sur les ménages  notamment via la TVA. Contrairement à ce qu’affirme Hollande la question du désendettement n’est nullement réglée. Elle dépend des économies qui seront réellement effectuées mais aussi des rentrées fiscales ; lesquelles sont le produit de la croissance. Or cette croissance est négative pour la fin de 2012. Nous serons en récession pour les 6 derniers mois de l’année. Pour 2013, le FMI et  la commission européenne ne croient pas  aux prévisions de croissance gouvernementales et au retour aux 3% pour le déficit budgétaire. Le virage est net, il est insuffisant et dangereux. L’objectif est utopique et trop lointain. « Des résultats sur l’emploi dans 5 ans » ? . Dans 5 ans c’est une échéance électorale pas une échéance économique. C’est dans les deux ans que va se jouer l’avenir. Dans deux ans, on risque d’enregistrer 1  millions de chômeurs supplémentaires. Finalemenet hollande n’a rien annoncé de nouveau, il a tenté de justifier, le flou, les hésitations, les changements de politique. Une conférence de presse en forme de séance de rattrapage sur l’impopularité du chef de l’Etat et du gouvernement. Notons que sur le financement de la protection sociale (gravement mise en danger avec la récession), Hollande botte en touche et renvoie à la négociation sur «  la sécurisation des parcours professionnelles ». Belle expression mais vide de sens. On sait que les partenaires ne parviendront pas à un accord sur l’essentiel qui tourne autour de la productivité, de la CSG et de la flexibilité.  Comme d’habitude, pendant un jour ou deux, les médias complaisants vont accorder du crédit à cette déclaration, se bornant à énumérer les éléments du discours. Viendra le temps de l’analyse. On va alors s’apercevoir que si Hollande a peut-être mérité le prix de la gentillesse, il lui reste à obtenir celui de l’autorité et de la cohérence.

Jospin : pour le non cumul des mandats, non, c’est le nombre de mandats qu’il faut supprimer

Jospin : pour le non cumul des mandats, non, c’est le nombre de mandats qu’il faut supprimer

 

Avec Jospin,  ancien fonctionnaire qui n’a fait toute sa vie que la politique, il ne fallait pas s’attendre à grand chose pour rénover la vie politique ; Sur les mandats, il prend la question à l’envers (comme souvent à gauche), ce n’est pas le cumul qui est d’abord en cause mais le nombre. Le nombre d’élus est un véritable scandale et couteux en plus. Au sénat, à l’assemblée, dans les conseils régionaux, généraux, les municipalités on peut diviser par 4 le nombre d’élus. Des élus qui constituent en fait une caste dépensière et met le pays à genoux. Chaque élu veut marquer son passage, ici une autoroute, un TGV, un aéroport, là plus modestement dans une petite commune, une salle de sport, de spectacle, un parc de loisirs etc. Autant d’élus autant de projets inutiles qui ruinent le pays. Plus facile évidemment que de servir l’économie et de centrer l’action sur le soutien à l’emploi (en fait on soutient le chômage pas l’emplo)i. Rénover la vie politique passerait par la nécessité de débarquer des personnages comme Jospin, haut fonctionnaire qui n’a pratiquement jamais travaillé, rémunéré par l’Etat pour faire de la politique. Ils sont des milliers dans ce cas.

Fillon, le plan de PSA reporté par Sarkozy : oui ou non ?

Fillon, le plan de PSA reporté par Sarkozy : oui ou  non ?

 Jeudi soir, lors de l’émission Des Paroles et des Actes, François Fillon a reconnu l’action de Nicolas Sarkozy auprès du patron de PSA Peugeot Citroën pour repousser son plan social après la présidentielle. « J’ai participé à de très nombreuses réunions, et je n’ai pas le même souvenir », a réagi vendredi matin, sur RTL, Xavier Bertrand, alors ministre du Travail, quelques minutes après avoir annoncé son soutien à… François Fillon. Au gouvernement, on se régale de cette déclaration de l’ancien Premier ministre, qui a tenté de rétropédaler. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a dénoncé sur France 2 « le cynisme absolu » de l’ancien chef de l’Etat qui a contribué à « creuser les difficultés de l’entreprise parce que par définition, plus vous mettez de temps à faire les ajustements nécessaires (…), plus cette crise s’approfondit ». Alors que Jean-Marc Ayrault est chaque jour un peu plus contesté que la veille, la ministre du Droit des femmes a profité de l’occasion pour établir un parallèle entre l’actuel gouvernement socialiste et son prédécesseur mené par François Fillon. « Le premier était dans le cynisme absolu, la recherche de l’intérêt électoraliste pur et à court terme, le second est dans la recherche permanente de solutions », a jugé Najat Vallaud-Belkacem. S’il a fait un sans faute dans son duel avec Jean-François Copé, c’est peut-être dans la course du meilleur sarkosyste que François Fillon a perdu des points, jeudi soir, bien qu’il ait tenté vaille que vaille de justifier la décision de Nicolas Sarkozy : « Il aurait été un peu étrange que juste à la veille de l’élection présidentielle, le président de la République française, qui avait tout fait pour empêcher les licenciements dans l’industrie automobile dise à Varin ‘Mais allez-y, je vous en prie, c’est vraiment le moment de le faire’ ».

 

Taxe Google ? Non, taxe internaute sur chaque clic

Taxe Google ? Non, taxe internaute sur chaque clic

 

Derrière la taxe Google se cache en fait une taxe internaute sur chaque clic, 4 milliards de clics par mois redirigés par Google. Une vraie manne fiscale ;  à 2 centimes par clic, c’est 100 milliards de recettes fiscales annuelles. Une vraie folie. Une véritable atteint au droit à l’information et à l’échange. L’internaute paie déjà son accès à internet, il subit en plus une véritable marée publicitaire. L’ingénierie fiscale française est sans limite ; championne du monde des prélèvements obligatoire qui tue le pouvoir d’achat, la compétitivité et l’emploi. L’explosion économique et sociale est proche (voir article). Vers l’été 2013, tout risque de s’écrouler. Avec des conséquences également politiques qui risquent de provoquer un séisme. Les limites de l’irresponsabilité sont franchies ; les réactions des internautes risquent de coûter très cher à ce gouvernement  qui n’a même pas compris que la liberté d’information n’était pas un bien taxable mais un droit fondamental.

 

Merkel réaffirme à la veille du sommet européen : non à la mutualisation de dettes

Merkel réaffirme à la veille du sommet européen  : non à la mutualisation de dettes

 

Pas de fausses espérances pour le sommet européen, c’est le message de Merkel. Pas question d’une solidarité financière vis-à-vis des dettes. On se limitera donc à une mini relance économique, à la perspective d’une union bancaire, au projet lointain d’une intégration européenne et tout aussi lointain le projet de résorption des dettes. Bref des réponses pour le moyen et long terme à des questions de court terme. La chancelière allemande Angela Merkel a estimé lundi qu’un partage du fardeau de la dette au sein de la zone euro serait « économiquement erroné » et « contre-productif », réaffirmant, à quelques jours du sommet européen, une position tranchée. Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union débattront jeudi et vendredi de la faisabilité d’une union bancaire, d’une intégration budgétaire accrue et de la possibilité d’un fonds de « rédemption » de la dette, autant d’options considérées par certains comme indispensables pour résoudre la crise de la zone euro. « Quand je pense au sommet, je crains qu’une fois encore, nous nous attachions trop aux différentes manières de partager la dette », a dit Angela Merkel lors d’une conférence à Berlin. La mutualisation des dettes au sein de la zone euro ou la création d’un fonds de rédemption seraient inconstitutionnelles, a-t-elle ajouté. « Je considère en outre qu’ils seraient économiquement erronés et contre-productifs », a-t-elle dit. Son porte-parole avait auparavant déclaré que la chancelière rejetait les appels en faveur de solutions « faciles » à la crise de la zone euro. « Notre union monétaire (…) est clairement en difficulté et les taux d’intérêt que certains pays doivent payer font partie de cette difficulté. Le gouvernement allemand le sait bien et est déterminé à trouver une solution satisfaisante pour sortir de la crise », a dit Steffen Seibert. « Mais la chancelière s’inquiète du fait que, juste avant le sommet européen, certains expriment encore le souhait de solutions prétendument faciles, plus particulièrement le souhait d’une responsabilité partagée », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse. « Si le gouvernement allemand y est opposé, c’est sur la base de la législation européenne et de la constitution allemande, mais aussi parce que c’est notre conviction économique et politique la plus profonde que la responsabilité et le contrôle doivent toujours aller de pair », a poursuivi Steffen Seibert.

 

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