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Santé: non remboursement des dépassements d’honoraires

Santé: non remboursement   des dépassements d’honoraires

Alors que les complémentaire sont désormais  intégrés dans les salaires, donc imposables, on va en plus ne plus rembourser les dépassements d’honoraires ; la double peine en quelque sorte.  Comme il est en train de le faire pour les frais d’optique, le gouvernement veut limiter le remboursement par les complémentaires santé des dépassements d’honoraires pratiqués par les médecins.  Un projet de décret qui sera bientôt publié prévoit ainsi d’imposer une limite fixée à 100% du tarif opposable pour les soins délivrés par les médecins libéraux, indiquent Les Echos de ce 9 mai. Concrètement, un patient ne pourra pas se faire rembourser les sommes excédant deux fois le montant pris en charge par la Sécu. Mais ce dispositif s’appliquera aux médecins n’ayant pas adhéré au contrat d’accès aux soins. Ce dispositif, entré en vigueur à la fin de l’année dernière, permet aux 11.000 praticiens signataires de bénéficier d’un allégement de leurs cotisations en échange d’un gel de leurs tarifs. Et pour les patients, faire appel à ces spécialistes leur permet d’avoir un taux de remboursement supérieur.  Là encore, c’est avec des allégements fiscaux que le gouvernement compte faire adhérer les complémentaires santé à ce système de plafonnement. Il s’agirait des contrats dits responsables, qui représentent à l’heure actuelle 90% de l’offre. Les complémentaires conserveraient le choix de d’appliquer ou non ce plafonnement. Mais dans ce dernier cas, elles se verraient soumise à une fiscalité plus lourde. Reste que la démarche n’est pas encore finalisée. « Il n’est pas certain que le pouvoir règlementaire puisse faire une distinction de niveau de remboursement entre différentes catégories de médecins » explique une source gouvernementale au quotidien. « La priorité pour nous est de définir ce que les complémentaires doivent obligatoirement prendre en charge pour les médecins qui ont signé le contrat d’accès aux soins » indique aux Echos Jean-Paul Ortiz, le président de la CSMF, syndicat médical signataire de l’accord avec l’assurance maladie. Les complémentaires santé sont en tout cas mises à contribution dans le vaste plan d’économie engagé par l’Etat, puisque les cotisations versées par les employeurs sont désormais intégrées dans les revenus des salariés.

 

Un choc de simplification ? Non, un « pet »

Un choc  de simplification ? Non,  un « pet »

50 mesures de simplification, le grand choc a eu lieu. En fait il s’agit du plutôt d’un «  pet » de simplification tellement ces mesures (pour intéressantes que soient certaines) sont loin de l’enjeu. Ce ne sont pas 50 mesures qui sont nécessaire mais 500 ou 1000 tellement la France est engluée dans la bureaucratie qui fait vivre politiques et  fonctionnaires mais qui tue l’initiative et la compétitivité. Il ne faut vraimenet rien connaître aux réalités économiques pour ne pas s’apercevoir que notre bureaucratie (aidée par celle de Bruxelles) enfonce un peu plus chaque jour nos entreprises. Pas étonnant, il  a plus de 10 000 lois, plus de 30 000 décrets, 200 à 300 000 circulaires, autant d’arrêtés. Une vraie folie administrative pour tout et pour rien, la sécurité, hygiène, l’environnement, le social, les statistiques, la fiscalité etc. etc. Un  seul exemple, on ne forme plus d’apprentis en France (en tôt cas pas assez) mais on a interdit aux apprentis de monter dans les échelles hautes. Du coup l’apprenti couvreur ou l’apprenti maçon apprendra son métier en regardant. La bureaucratie s’est encore sophistiquée depuis l’avènement des écolos en politique auxquels  il faut donner de gages pour obtenir le soutien. La plupart des bobos de ville qui ne sauraient pas planter un rang de pommes de terre mais qui ont des idées sur tout en matière de plantes, d’éco système et de culture bio ( la grande rigolade, l a plupart des produits ne peuvent être bio, les plants ne le sont pas, les semences non plus sans parler des retombée pluviales et écoulements avec pesticides  et engrais ; Des  préoccupations écologiques, il en faut bien entendu mais là comme ailleurs c’est une question d’équilibre et de réalisme, aussi de connaissances concrètes. Les écolos finiront comme les anciens gauchistes, au PS (sil existe encore) et seront libéraux en oubliant l’écologie (comme cambadélis l’ancien Trotskiste). Pour quoi une telle complexité ? Tout simplement parce qu’elle fait vivre des millions de fonctionnaires zélés qui entretiennent le métier, le développe sans évidemment se rendre compte qu’ils sont en train de tuer le pays.  La première mesure phare est une imposture ;  baptisée « zéro charge supplémentaire pour toute nouvelle mesure » vise à prévenir l’inflation de normes : le coût de toute nouvelle réglementation devra être évalué et compensé, ce qui correspondrait  parait-il au « one in, two out » (une norme nouvelle, deux éliminées) introduit par les Britanniques, encore un mensonge d’Etat !

Sécu : une économie de 20 milliards avec de nombreux médicaments non remboursés

Sécu : une économie de 20 milliards avec de nombreux médicaments non remboursés  

 

20 milliards à économiser pour la sécu, un pari presqu’’impossible sans une réduction drastique du remboursement des médicaments et sans réforme de l’hôpital. Sur les 50 milliards d’économies annoncés, le Premier ministre a précisé mercredi qu’au total plus de 20 incomberont à la Sécurité sociale, de nouveaux efforts en vue à la fois sur les dépenses maladie et le système de prestations sociales. A elle seule, l’assurance maladie, branche la plus déficitaire de la Sécu (6,1 milliards en 2014), devra supporter 10 des 50 milliards d’économies promis d’ici 2017 pour financer le Pacte de responsabilité.  Or, les efforts engagés par l’assurance maladie sont déjà très lourds. Pour 2014, 2,9 milliards d’économies sont ainsi escomptés, avec un nouveau tour de vis sur les médicaments. Les dépenses de santé ne devront pas progresser de plus de 2,4%.  Réduire cet objectif de progression des dépenses à moins de 2% permettrait de dégager près d’un milliard par an. « C’est sans doute très difficile, mais pas impossible à terme « , analyse Didier Tabuteau, responsable de la chaire santé de Sciences Po qui cite comme autres mesures possibles la réorganisation du panier de soins pris en charge par la Sécu, le développement des génériques ou encore la lutte contre le gaspillage.  Tabuteau, « si on abaisse mécaniquement le taux de dépenses, le système va exploser. Si on veut gagner des milliards, il faut restructurer le système pour que ce qui se faisait à l’hôpital se fasse en ville » et cela suppose « de vraies réformes de structure ». « C’est un défi redoutable » mais « c’est fondamental », dit-il.  Du côté des professionnels de santé, l’objectif des « 10 milliards d’euros est jugé « réalisable ». « Il faut investir davantage dans les soins de ville, soigner en ville avant d’aller à l’hôpital », plaide Claude Leicher président du premier syndicat de médecins généralistes, MG France.   »Vu les niveaux auxquels Valls veut arriver, on ne peut plus uniquement impliquer la médecine de ville et jouer sur les génériques. Il faut impliquer l’hôpital (…) », renchérit Jean-Paul Ortiz, président du 1er syndicat de médecins libéraux (CSMF). Selon lui, l’impact d’une réforme serait « très rapide et très lourd ».  La fédération hospitalière de France se dit également prête « à accompagner les pouvoirs publics dans leur volonté de réforme ». Se sachant dans le collimateur, la FHF va dévoiler jeudi un plan de 5 milliards d’économies.  Ces orientations devraient être au coeur de la stratégie nationale de santé que la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine doit présenter à l’été.  Si les efforts de l’assurance maladie semblent identifiés, où trouver les 11 milliards dans « d’autres dépenses de Sécurité sociale » évoqués mercredi matin par M. Valls?  La tache s’annonce ardue, d’autant plus que les baisses de cotisations prévues dans le cadre du pacte de responsabilité et de solidarité sont synonymes de recettes en moins. Sur ce point, Marisol Touraine s’est voulue rassurante mercredi en précisant que « la totalité » de ces baisses « seront intégralement compensées pour la Sécurité sociale ».  Selon M. Valls, « on peut trouver des pistes sur la gestion des caisses de Sécurité sociale ». La veille, il avait déclaré qu’une partie des économies viendrait « d’une plus grande justice, d’une mise en cohérence et d’une meilleure lisibilité de notre système de prestations ».  Concernant les prestations, les marges de manœuvre semblent limitées pour le gouvernement, qui a annoncé il y a quelques mois un plan pauvreté, a déjà réformé les retraites et la politique familiale (baisse du plafond du quotient familial notamment).  D’où l’inquiétude des associations du collectif Alerte face « aux économies annoncées, en particulier sur les dotations aux collectivités territoriales qui font de l’action sociale ». Le collectif demande « que le Plan de lutte contre la pauvreté soit financièrement sanctuarisé », notamment l’engagement d’augmenter le RSA socle de 10% d’ici 2017.   »Hors de question de toucher aux politiques de solidarité », a prévenu le numéro un de la CFDT Laurent Berger.   »S’agit-il d’un effet d’annonce? Dans les 11 milliards, faut-il compter les 7 milliards d’économies prévus d’ici 2020 par la dernière réforme des retraites? », s’interrogeait pour sa part Philippe Pihet de Force ouvrière.

 

L’écologie doit être positive et non punitive (Ségolène Royal )

L’écologie doit être positive et non punitive (Ségolène Royal )

 

Ségolène Royal a sans doute marqué de nombreux points en redéfinissant le concept même de la politique écologique ; La ministre a déclaré dimanche que l’écologie devait être « une solution, pas une punition » et indiqué qu’elle ne souhaitait pas que la première décision du gouvernement de Manuel Valls soit un impôt nouveau. Invitée du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, elle n’a pas été toutefois jusqu’à enterrer l’écotaxe poids lourd, dont le précédent gouvernement de Jean-Marc Ayrault a suspendu l’entrée en vigueur face à la fronde des « bonnets rouges » en Bretagne. « L’écologie, la protection de l’environnement doit être quelque chose de positif, d’enthousiasmant. C’est une solution, pas une punition et je ne voudrais pas que la première décision du nouveau gouvernement soit un impôt nouveau », a-t-elle dit. Elle a ajouté que le gouvernement attendait, avant toute décision, le rapport de la mission d’information parlementaire sur l’écotaxe, dont le produit doit servir au financement d’infrastructures de transport. « Nous verrons, et je ne vais pas décider toute seule », a souligné l’ancienne présidente de la région Poitou-Charentes. Interrogée sur sa politique en matière d’énergie nucléaire, elle a confirmé la fermeture de la centrale alsacienne de Fessenheim avant la fin du quinquennat, comme s’y est engagé François Hollande. « Cette feuille de route est parfaitement claire, donc les choses seront faites comme cela a été dit », a-t-elle assuré. A la question de savoir si d’autres centrales devraient fermer pour atteindre l’objectif de ramener à 50% l’électricité d’origine nucléaire à l’horizon 2025 en France, Ségolène Royal a répondu : « On verra ce qu’il faudra faire. (Mais) l’urgence est qu’il faut d’abord monter en puissance sur les énergies renouvelables (…) je pense que la priorité est le développement des énergies durables ». Elle n’a pas voulu commenter une information selon laquelle Manuel Valls aurait promis à Europe Ecologie-Les Verts de ne pas construire de nouveau réacteur EPR après celui de Flamanville (Manche), déclarant : « C’est à lui de confirmer. Je n’ai pas d’avis sur le sujet. » Sur un autre sujet controversé, l’exploitation des gaz de schiste, elle a exclu de l’autoriser « dans l’état actuel des technologies (…) parce que ce sont des technologies dangereuses ». Mais elle a aussi estimé qu’il ne fallait « jamais fermer des perspectives de recherche » sur de nouvelles techniques. S’agissant du nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes à Nantes, dont elle n’a jamais été un chaud partisan, la nouvelle ministre de l’Ecologie a réaffirmé qu’il fallait d’abord attendre le résultat des recours engagés avant de prendre une décision. « J’ai toujours pensé que le dialogue devait se renouer autour d’un projet qui a été élaboré avant même que le TGV Nantes-Paris existe et qu’il fallait peut-être mettre les choses à plat. »

 

Duflot et Canfin disent non à Valls

Duflot et Canfin disent non à Valls

Les écolos quittent le gouvernement en réponse à la nomination de Valls. Cécile Duflot et Pascal Canfin ne participeront pas au gouvernement de Manuel Valls, pas à même selon eux de mener la politique dont le pays aurait besoin au lendemain d’une déroute électorale de la gauche. « Nous n’entendons pas participer à ce nouveau gouvernement », écrivent les deux ministres, lundi, dans une déclaration commune qui fait suite à la nomination de Manuel Valls en replacement de Jean-Marc Ayrault. « Ce n’est pas une question de personne, mais bien d’orientation politique », ajoutent les ministres sortants du Logement et du Développement, qui réclament « un changement de cap ».   »Nous croyons, pour notre part, qu’un élément est décisif pour répondre à la crise civique et morale: la cohérence des discours et des actes », ajoutent-ils.   »Les idées portées par le nouveau Premier ministre depuis plusieurs années, notamment lors de la primaire du parti socialiste ou comme ministre de l’Intérieur, ne constituent pas la réponse adéquate aux problèmes des Françaises et des Français. » Cécile Duflot avait fait savoir avant même la nomination du nouveau chef du gouvernement qu’elle ne participerait pas à une équipe dirigée par l’ancien maire d’Evry. Dans leur déclaration commune, Cécile Duflot et Pascal Canfin préviennent qu’ils seront « vigilants » et assurent le nouveau gouvernement « de (leur) solidarité chaque fois que le cap choisi sera le bon ». 

 

« Non à l’ingérence permanente de Bruxelles » (Cameron)

« Non à l’ingérence permanente  de Bruxelles » (Cameron)

Non aux Etats-Unis d’Europe a  écrit Cameron dans le Sunday Telegraph (proche des Conservateurs).  Énumérant en sept points les changements qu’il réclame, le Premier ministre a exprimé sa volonté de ne plus voir le Royaume-Uni soumis au principe d’ »une union sans cesse plus étroite » (entre les peuples européens) contenu dans le traité de Rome.  Il a de nouveau appelé à donner la capacité aux parlements nationaux de bloquer des propositions de lois européennes, et veut voir la police et la justice britannique « débarrassées de l’ingérence inutile des institutions européennes comme la Cour européenne des droits de l’Homme ».  Le dirigeant conservateur s’est dit en faveur d’une libre circulation des personnes « pour travailler, pas pour toucher gratuitement des allocations sociales » et exigé de « nouveaux mécanismes pour empêcher des grands mouvements de migration à travers le continent » quand de nouveaux pays entrent dans l’UE.   »Oui au marché unique. Oui pour mettre le turbo sur le libre-échange », a-t-il lancé. Mais « non à une union sans cesse plus étroite. Non à un flux constant de compétences vers Bruxelles. Non à l’ingérence inutile. Et non, cela va sans dire, à l’euro, à la participation aux plans de sauvetage de la zone euro, ou à des notions telles qu’une armée européenne », énonce-t-il.  Le chef du gouvernement britannique, qui est sous la pression des eurosceptiques de son camp ainsi que du succès attendu aux élections européennes du parti anti-UE Ukip, a toutefois averti qu’obtenir ces changements allait requérir du « temps et de la patience ».   »Cela va requérir une négociation avec nos partenaires européens », a-t-il dit, affirmant que certaines réformes allaient devoir entraîner « un changement dans les traités mais que d’autres pouvaient se faire par d’autres moyens ».  Lors d’une visite fin février à Londres, la chancelière allemande Angela Merkel avait plaidé en faveur du maintien « d’un Royaume-Uni fort au sein de l’UE » mais en évitant de trop s’engager sur les réformes envisagées par David Cameron.  Le président français François Hollande avait quant à lui estimé fin janvier que la révision des traités voulue par le Premier ministre britannique n’était « pas la priorité ».

Héritages : des milliards non réclamés dans les banques récupérés par l’Etat

Héritages : des milliards non réclamés dans les banques récupérés par l’Etat

 

670 000 comptes bancaires de centenaires mais seulement 20 000 centenaires en vie ! Autant d’argent non réclamas par les héritiers qui dorment dans les banques. Un  texte, qui a un « but d’intérêt général incontestable » selon le rapporteur général du Budget Christian Eckert (PS), a été voté par la gauche et la droite, après d’ultimes retouches. Examiné en procédure accélérée (une seule lecture par chambre), il pourrait être discuté au Sénat à l’automne.  Le problème « traîne depuis trop longtemps, il fallait le traiter », a déclaré le ministre de la Consommation Benoît Hamon, vantant « des solutions efficaces ».   »L’affaire pourrait faire sourire s’il n’y avait pas quelques milliards d’euros en jeu » qui ont pu contribuer à enrichir quelques banques ou compagnies d’assurance mais aussi priver des épargnants ou leurs héritiers de « sommes rondelettes », observe sur son blog M. Eckert. « La devise +un bon client est un client qui s’ignore a vécu+ », selon les écologistes.  Toute la gauche y a été favorable, même si le Front de Gauche s’est inquiété des contrôles vu « les coupes claires notamment dans les effectifs » et si les radicaux de gauche ont jugé le droit de propriété et la protection des libertés individuelles « un peu malmenés ».  La droite a voté pour, l’UMP affirmant qu’il prolonge l’une de ses propositions de loi sur l’assurance-vie votée en 2007, l’UDI jugeant la situation « pas tolérable éthiquement ni économiquement et fiscalement ».  Les élus UMP ont néanmoins formulé plusieurs critiques, déplorant notamment que les banques ne soient pas obligées de rechercher les héritiers des clients décédés aux comptes inactifs. Des arguments balayés sur le fond par le rapporteur, qui a aussi laissé entendre qu’ils avaient été inspirés par des lobbys.  L’UDI Charles de Courson, rejoint par l’UMP, a regretté que le contenu des coffres-forts ne soit pas concerné. Gouvernement et rapporteur ont opposé des difficultés techniques liées à la présence d’autres éléments que de l’argent dans les coffres mais se sont montrés pas fermés à une solution qui serait trouvée par les sénateurs.  Les banques comptabilisent des dizaines de milliers de comptes bancaires inactifs, oubliés par leurs détenteurs de plus en plus multibancarisés et mobiles ou tout simplement ignorés au moment du règlement des successions du titulaire décédé.  Exemple le plus parlant: les banques détiennent plus de 670.000 comptes bancaires de centenaires … alors que le nombre de centenaires dépasse légèrement 20.000 en France.  Les assureurs sur la vie laissent également en déshérence de nombreux contrats souscrits au profit de bénéficiaires, qui ne le savent pas ou restent introuvables faute parfois de recherches suffisantes.  Des frais abusifs sont parfois prélevés et des sommes importantes ne sont pas revalorisées.  Pour mieux protéger épargnants et intérêts de l’Etat, le texte prévoit de nouvelles obligations pour les banques et les assureurs.  Sur les comptes bancaires inactifs, la proposition de loi en donne une définition et crée une obligation de recensement annuel mais aussi de transfert des fonds à la Caisse des dépôts et consignations si l’inactivité dépasse deux ans en cas de décès, dix ans dans les autres cas.  Pour les assurances-vie, elle prévoit la fin du contrat s’il n’y a eu aucune réclamation du capital dix ans après la connaissance du décès ou l’échéance du contrat, le plafonnement des frais de gestion ou l’obligation de transférer les fonds dormants à la CDC.  Les notaires seront obligés de consulter le fichier central des comptes bancaires (Ficoba) et des assurances-vie (Ficovie).  Les bénéficiaires auront 20 ans pour se manifester auprès de la Caisse des dépôts. Passé ce délai, l’Etat sera destinataire des fonds.  Autre objectif de la proposition de loi: obtenir le respect réel de la clause de déchéance au bout de 30 ans, en vertu de laquelle l’Etat devient l’ultime destinataire des fonds non réclamés.  A l’avenir, le « gendarme » des banques et des compagnies d’assurance, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), sera notamment chargé de veiller au respect des règles, voire de prononcer des sanctions.  Avant chaque étape, il est prévu d’informer les souscripteurs ou ayants droit.  Prévue début 2015, l’entrée en vigueur a été repoussée en commission à début 2016, pour laisser aux banques et aux assureurs « un délai raisonnable » d’adaptation.  Si la Fédération française des sociétés d’assurances a exprimé son soutien, l’Association française des usagers des banques a dénoncé « un hold up de l’Etat ».   »Le but n’est pas de remettre de l’argent dans le budget de l’Etat », a assuré M. Eckert, soulignant que le choix avait été fait de maintenir à 30 ans le délai de déchéance au profit de l’Etat malgré la « tentation » de certains de le réduire.  Après le vote d’un amendement gouvernemental pour accélérer le transfert à l’Etat du « stock » d’assurances-vie en déshérence, M. de Courson a demandé quelle recette exceptionnelle était attendue. « On n’a pas ces chiffres », a affirmé le ministre.

 

Confiance des ménages : à 86 au lieu de 85 ; en hausse ? Curieux ! Non ?

Confiance des ménages : à 86 au lieu de 85 ; en hausse ? Curieux ! Non ?

Curieuse conclusion de l’INSEE qui voit la confiance des ménages en hausse à 86 au lieu de 85. Un écart qui se situe d’abord dans la marge d’erreur. Une sorte de volontarisme statistique surprenant car la donne macro-économique n’a guère changé. En outre les français craignent toujours la hausse du chômage qui demeure le seul véritable enjeu du redressement. Plus d’épargne, plus de pouvoir d’achat mais plus de chômage. Voilà comment on pourrait résumer l’enquête de confiance des ménages français de l’Insee en janvier. Dans l’ensemble, la confiance des ménages repart à la hausse ce mois-ci, selon les chiffres publiés par l’Insee ce mardi 28 janvier. L’indice gagne un point par rapport à décembre, à 86 points. Il retrouver ainsi son niveau d’octobre, après un hiver plutôt morose. Les ménages sont également plus nombreux à penser qu’il est « opportun de faire des achats importants » actuellement, et que leur situation financière va s’améliorer dans le futur. Les Français ont également plus confiance dans leur capacité à épargner.  Mais beaucoup craignent une hausse du chômage, et la publication des chiffres de décembre semble leur donner raison, avec une hausse de 0,3%. Après une baisse en décembre, l’indice des perspectives d’évolution négative du chômage augmente de 4 points. Les opinions sur le niveau de vie et sur l’inflation s’améliorent en revanche. « Les ménages sont moins nombreux qu’en décembre à estimer que les prix ont augmenté », explique l’Insee. Les perceptions du niveau de vie futur et passé progressent également

 

Le Brésil dit non au Rafale

Le Brésil dit non au Rafale

 

 

En dépit de la visite de Hollande, le Brésil a dit non au Rafle. En cause le prix- trop cher- et l’insuffisance de transfert de technologie. Egalement sans doute en raison du manque de poids politique de la France. Le Brésil a annoncé mercredi qu’il avait choisi d’équiper son armée de l’air avec les chasseurs Gripen NG construits par Saab au détriment des avions proposés par le Français Dassault et l’Américain Boeing. Malgré une visite de François Hollande au Brésil la semaine dernière, il s’agit là d’une nouvelle déconvenue pour Dassault Aviation qui n’est toujours pas parvenu à vendre le Rafale hors de France. « Nous regrettons que le choix se porte sur le Gripen, doté de nombreux équipements d’origine tierce, notamment américaine, qui n’appartient pas à la même catégorie que le Rafale: monomoteur et plus léger », a réagi le groupe français dans un communiqué. « Le Gripen n’est pas équivalent en termes de performances et donc de prix. Cette logique financière ne prend en compte ni le ratio coût-efficacité favorable au Rafale, ni le niveau de la technologie offerte », ajoute-t-il. Le F/A-18 de Boeing semble pour sa part avoir pâti des récentes révélations sur l’espionnage de la présidente brésilienne Dilma Rousseff par les Etats-Unis. L’armée de l’air brésilienne doit désormais ouvrir des négociations avec Saab pour finaliser d’ici un an sa commande, destinée à remplacer sa flotte de Mirage obsolètes. Le premier avion sera livré deux ans plus tard et les livraisons se feront ensuite au rythme de 12 par an. L’avionneur brésilien Embraer sera le principal partenaire local du Suédois. Le contrat porte sur 36 Gripen pour un montant de 4,5 milliards de dollars (3,3 milliards d’euros), mais l’accord générera des milliards de dollars supplémentaires en livraisons futures et en contrats de service.

Référendum mariage homo : la Croatie dit non

Référendum mariage homo : la Croatie dit non

 

Selon les résultats officiels portant sur les bulletins dépouillés dans près de 99% des bureaux de vote, 65,76% des Croates ont répondu « oui » à la question de savoir si le mariage devait être inscrit dans la Constitution comme « l’union entre un homme et une femme ».  A 15H00 GMT, soit trois heures avant la fermeture des bureaux de vote, le taux de participation (26,75%) était bien inférieur à celui enregistré à la même heure (33,79%) au référendum sur l’adhésion de la Croatie à l’Union européenne en 2012, et qui à la fin du vote avait été de seulement 43%.  Dans cette ex-république yougoslave de 4,2 millions d’habitants, tout récemment devenue membre de l’UE, l’Église catholique particulièrement influente a donné son plein soutien à l’organisation de cette consultation.   »Le mariage est le fondement de la famille et de la société. Les Croates ont le droit de dire si pour eux le mariage est l’union entre un homme et une femme », a déclaré dans la journée Zeljka Markic, présidente du collectif conservateur « Au nom de la famille » qui a été à l’origine de cette consultation.  Korana Horvat, une étudiante de 24 ans, a voté « non ».   »Aucune discrimination ne peut être bénéfique, elle ouvre plutôt la voie à de nouvelles discriminations », a-t-elle dit.  Le gouvernement de centre gauche dirigé par Zoran Milanovic avait appelé ces derniers jours les citoyens à voter contre un tel amendement.   »C’est un référendum triste et insensé (…) j’espère que c’est la dernière fois que nous aurons à organiser un tel scrutin de cette manière et sur ces questions », a déclaré M. Milanovic à la presse après avoir voté.   »La Constitution devrait préciser quelles sont les questions qui peuvent être soumises à un référendum et celles qui ne devraient pas en faire l’objet, qui représentent l’intimité de la famille », a-t-il ajouté.  Mais, pour le chef du principal parti d’opposition (HDZ, droite nationaliste), Tomislav Karamarko, voter « oui » signifie « protéger les valeurs traditionnelles ».   »Il ne s’agit pas de menacer les droits des autres, mais de maintenir notre droit d’être ce que nous sommes. Malheureusement, nous devons, pour ce faire, introduire dans la Constitution quelque chose qui est naturel », a-t-il fait valoir.  Pour sa part, le chef de l’Etat, Ivo Josipovic, a noté que « la question posée était d’ordre éthique et ne changerait pas grand-chose ».   »Le message et les résultats (du scrutin) doivent néanmoins être respectés », a-t-il dit.   »Je m’aperçois que l’on utilise des méthodes démocratiques pour menacer des valeurs fondamentales de la démocratie. C’est à la majorité qu’il revient de lutter pour les droits des minorités », a estimé Eugen Pusic qui milite pour la défense des droits de l’Homme.   »Des gens qui ne peuvent rien perdre et vivent déjà mariés, veulent dicter aux autres comment ils vont vivre », s’est indigné pour sa part l’acteur Vili Matula, qui a voté « non ».  La Croatie, qui a adhéré à l’Union européenne en juillet, a parcouru un long chemin depuis sa première Gay Pride, en 2002, lorsque les participants à la marche avaient été agressés par des extrémistes.  Depuis, l’attitude envers les droits des homosexuels s’est graduellement améliorée.  En 2003, la Croatie a accordé aux couples de même sexe les mêmes droits qu’aux hétérosexuels vivant en union libre, dont une sorte de reconnaissance de la communauté de biens.

Immobilier: acheter maintenant ? NON

Immobilier: acheter maintenant ? NON

Le lobby de l’immobilier (agences, notaires etc.) ne cessent de faire passer des messages pour faire peur aux acquéreurs potentiels. Par exemple sur la remontée des taux ou sur la fiscalité. Et d’autres arguments aussi spécieux. En fait il faut attendre car les prix sont encore nettement trop élevés ; normal, les prix avaient doublé en dix ans.  (En moyenne 220 000 euros pour un bien immobilier, ce qui nécessite un revenu de 4500 euros ! donc inaccessible à la plupart des jeunes ménages). En 2014, les prix seront sur une nette tendance baissière.  Exemple d’arguties développées dans BFM Business :

« Est-ce, oui ou non, le moment d’acheter? Les Français qui pensent à investir dans un bien immobilier reçoivent, en ce moment, une multitude d’informations, parfois contradictoires. Jeudi 7 novembre, la BCE a décidé de baisser son principal taux directeur à 0,25%, offrant ainsi une « bouffée d’air » aux banques, nous explique Sandrine Allonier, responsable des études économiques de meilleurtaux.com. Suite à cette annonce, les professionnels de l’immobilier misaient sur une stabilité des taux jusqu’à la fin de l’année. Mais coup de tonnerre vendredi 8 novembre, l’agence de notation Standard & Poor’s a décidé de dégrader la note de la France. « Cela a contrebalancé l’annonce de la BCE », note Sandrine Allonier. Et si « cette décision de S&P n’est pas aussi importante que la BCE pour les banques », cela peut avoir des conséquences. »Lorsque la France s’était faite dégradée en janvier 2012, le contexte était moins tendu donc l’OAT 10 ans – qui permet aux banques de déterminer les taux fixes des crédits immobiliers – ne s’était pas envolé », explique Sandrine Allonier. Aujourd’hui, la situation est différente. « La France se rapproche des pays du Sud », l’OAT 10 ans pourrait donc augmenter. Néanmoins, si l’OAT 10 ans progresse, cela ne signifie pas que les banques vont répercuter cette hausse sur les taux de crédits immobiliers. « Aujourd’hui, les marges et le coût du risque sont plus maîtrisés ». De plus, les transactions immobilières étant toujours très faibles, « les banques n’ont pas intérêt à augmenter drastiquement les taux immobiliers. Elles veulent surtout limiter la casse ».Pour Sandrine Allonier, les particuliers qui veulent acheter peuvent tranquillement attendre la fin de l’année. Mais pas plus tard! Et ceux pour deux raisons. Tout d’abord, actuellement les prix sont stables, « mais beaucoup de biens sont à vendre depuis l’été. Cela est long, les vendeurs sont donc plus enclin à négocier les prix ». Ensuite, les droits de mutation vont augmenter l’année prochaine. Autant ne pas attendre qu’ils progressent. Par ailleurs, « nous n’avons aucune visibilité pour 2014″. La situation pourrait donc se détériorer.Pas d’affolement donc, mais il ne faut pas traîner non plus. La responsable des études économiques de meilleurtaux.com rappelle qu’ »il n’y a pas de marché immobilier entre le 15 et le 30 décembre. Tout est à l’arrêt (banque, notaire, …) ». Donc mieux vaut s’y intéresser avant. »

 

FN -Brignoles: avertissement ? Non, coup de pied au cul de la démocratie

FN -Brignoles: avertissement ? Non, coup de pied au cul de la démocratie

 

 

Il n’ya pas lieu de se réjouir de la victoire du FN à Brignoles qui n’est que la conséquence du désaveu des partis de gouvernement qui ont été incapables de gérer la France depuis 30 ans. En réalité le FN n’a nullement besoin d’analyse, de projets, de programmes, il n’a pas même le besoin de s’exprimer. Moins Marine Lepen parle et plus elle est crédible . le FN surfe sur les insuffisances, les contradictions et même les trahisons des partis de gouvernement. Il récolte la mise sans rien faire de significatif, y compris en présentant des candidats inconnus, pas même issus de la région où ils se présentent (finalemenet le même parachutage que les dans les autres partis !)  Evidemment sans aucun programme crédible hormis un catalogue de dénonciations ; bref un vote de rejet des partis traditionnels et non d’adhésion. Ce n’est pas seulement un avertissement, un rappel à l’ordre mais un véritable coup de pied au cul de la démocratie. Quand il n’y a plus que l’extrême droite comme refuge c’est que la démocratie est agonisante. Certes le FN pose certaines questions pertinentes mais il n’apporte aucune solution cohérente. Son programme mènerait à la ruine rapide du pays en commençant par une dévaluation de 20 à 30 % de la monnaie (avec l’inflation qui l’accompagne). Ce coup de pied au cul va-t-il réveiller le PS et le gouvernement dont la politique économique est rejetée par 80% des français ? Pas sûr. Même si quand même  Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS à l’Assemblée, a pour sa part estimé lundi que le Front républicain, « ça ne marche pas ». Le Front républicain, pour faire barrage à l’extrême droite, est-il mort? a demandé France 2 au député. « Il est aux urgences, au minimum », a-t-il répondu. « Ca ne marche pas d’abord parce que les électeurs sont des adultes et n’aiment pas les consignes de vote », « parce que la droite passe son temps à expliquer que le Front national, c’est moins pire qu’un socialiste sectaire », a-t-il ajouté en allusion à François Fillon appelant à voter « pour le mois sectaire » en cas de duel FN-PS. « Ca ne marche pas, mais il faut comprendre que le FN n’est pas un parti comme les autres », « toutes ses réponses sont des problèmes en plus pour le pays » : sortie de l’Euro, retraites…  Il a souhaité que la gauche s’interroge « sur une façon plus exemplaire de faire de la politique, beaucoup plus implacable avec ceux qui trichent » et aussi « plus empathique avec ceux qui souffrent ». « On a des progrès à faire », a dit l’élu de l’Essonne.

 

SNCF-Brétigny : des vols non médiatisés

SNCF-Brétigny : des vols non médiatisés

 

 

Selon un rapport policier, révélé jeudi par Le Point et dont l’AFP a eu connaissance, les hommes de la CRS 37 ont dû repousser à leur arrivée sur les lieux, le 12 juillet, « des individus venus des quartiers voisins, qui gênaient la protection des véhicules de secours en leur jetant des projectiles ».   »Certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s’emparer d’effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes », ajoutent les auteurs de ce document.  Nathalie Kosciusko-Morizet a déclaré sur I-télé avoir « un sentiment de dégoût et d’une forme d’horreur » à la lecture de ce rapport. « Il y a un côté vautours (…) dans cette image, cette pensée de personnes cherchant à tirer parti d’une situation aussi dramatique », a-t-elle commenté.  Pour la députée UMP de l’Essonne, « c’est quelque chose sur lequel le gouvernement doit s’expliquer ». Or, dit-elle, « manifestement, il y a une hésitation sur le sujet, on nous a dit que c’était un +acte isolé+ et, aujourd’hui, ce qui apparaît, c’est que c’était plus sérieux que cela ».   »Si le gouvernement a essayé de camoufler ça, oui c’est un problème », a-t-elle conclu.  Pour l’heure, aucun des faits signalés dans ce rapport de police n’a donné lieu à plainte dans l’Essonne.

 

 

 

Selon un rapport policier, révélé jeudi par Le Point et dont l’AFP a eu connaissance, les hommes de la CRS 37 ont dû repousser à leur arrivée sur les lieux, le 12 juillet, « des individus venus des quartiers voisins, qui gênaient la protection des véhicules de secours en leur jetant des projectiles ».   »Certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s’emparer d’effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes », ajoutent les auteurs de ce document.  Nathalie Kosciusko-Morizet a déclaré sur I-télé avoir « un sentiment de dégoût et d’une forme d’horreur » à la lecture de ce rapport. « Il y a un côté vautours (…) dans cette image, cette pensée de personnes cherchant à tirer parti d’une situation aussi dramatique », a-t-elle commenté.  Pour la députée UMP de l’Essonne, « c’est quelque chose sur lequel le gouvernement doit s’expliquer ». Or, dit-elle, « manifestement, il y a une hésitation sur le sujet, on nous a dit que c’était un +acte isolé+ et, aujourd’hui, ce qui apparaît, c’est que c’était plus sérieux que cela ».   »Si le gouvernement a essayé de camoufler ça, oui c’est un problème », a-t-elle conclu.  Pour l’heure, aucun des faits signalés dans ce rapport de police n’a donné lieu à plainte dans l’Essonne.

 

Retraites- Medef : non à l’augmentation des cotisations

Retraites- Medef : non à l’augmentation des cotisations

Le nouveau patron des patrons a été reçu comme les autres partenaires sociaux par Jean-Marc Ayrault, qui mène à Matignon un premier cycle de concertations sur les retraites. Un texte sera ensuite proposé « le 18 septembre », selon M. Gattaz.   »Il y a de moins en moins d’actifs pour financer et de plus en plus de retraités. Il faut mathématiquement augmenter les annuités et l’âge légal de départ à la retraite », a déclaré à la presse M. Gattaz à l’issue de l’entretien avec le Premier ministre.   »Ce que nous avons proposé, c’est d’augmenter de 41,5 annuités à 43 en 2020 et de 62 à 63 l’âge de départ à la retraite à l’horizon 2020, puis de 63 à 65 ans à l’horizon 2040″, a précisé le successeur de Laurence Parisot.   »Ce que nous avons aussi rappelé, c’est que les marges des entreprises françaises sont extrêmement faibles », a-t-il ajouté. Dans ces conditions, « il n’est pas possible et imaginable d’augmenter encore les cotisations sociales », a mis en garde le président du Medef.   »Il faut faire attention de ne pas surcharger, surtaxer » des entreprises françaises déjà « exsangues », a-t-il enchaîné.  Une hausse des cotisations figure pourtant parmi les pistes envisagées par le gouvernement, selon le président de la CFTC Philippe Louis.  Selon M. Gattaz, M. Ayrault « a écouté (…) il est en train de se faire une opinion, il a conscience de la situation difficile de l’économie française ».  Reçu peu après, le président de l’UPA (artisans) Jean-Pierre Crouzet s’est lui aussi prononcé contre toute hausse des cotisations qui « pénaliserait », selon lui, l’embauche dans les entreprises. Mais il « n’a pas ressenti de propositions dans ce sens-là » du côté du gouvernement, a-t-il ajouté après sa rencontre avec M. Ayrault.

 

Patrimoine : les parlementaires ne veulent pas qu’on le rende public ! Curieux, non ?

Patrimoine : les parlementaires ne veulent  pas qu’on le rende public ! Curieux, non ?

 Ce déballage  affolée les parlementaires qui doivent voter une loi sur la transparence. L’hostilité des socialistes a failli tout faire capoter, mais les opposants à la transparence absolue ont un porte-parole de choc : Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, un accord est sur le point de voir le jour et des casques bleus sont à la manœuvre. Le président du groupe PS au Sénat en fait partie, d’après François Rebsamen, il suffit de respecter trois conditions pour que les parlementaires acceptent de jouer la transparence : « Les parlementaires ne veulent pas être stigmatisés à cause de l’affaire Cahuzac. Ils ne souhaitent pas que l’on se livre à une forme d’exhibitionnisme avec des publications détaillées des patrimoines qui seront souvent, aussi, le patrimoine de leur conjoint. Ils souhaitent que la présentation soit faite de manière globale et par une haute autorité qui en assurerait la publication ou les conditions d’accès à la publication. A partir du moment où ces conditions seront remplies tout le monde reviendra à la position du président de la République. » Voilà donc les conditions posés par les parlementaires socialistes pour commencer à discuter de transparence :

  • pas de publication détaillée des patrimoines
  • pas de publication du patrimoine des conjoints
  • un accès limité à la publication

Pour en arriver là, François Hollande a du envoyer quelques messages réconfortants à ses troupes : « Je pense que c’est un processus irréversible la transparence. Il ne s’agit pas de faire de l’exhibition, de montrer du doigt, mais je suis conscient que les parlementaires veulent avoir une protection de leur vie privée, un certain nombre de garanties et ce sera le débat parlementaire qui permettra de trouver les bonnes dispositions. Je suis pour la  transparence des déclarations d’intérêt et dans certaines conditions des déclarations de patrimoine.« . Des principes réaffirmés avec les précautions qu’il fallait pour amadouer les parlementaires. François Hollande a même fait de la calinothérapie, il est allé voir les parlementaires après sa conférence de presse, poignées de main, discussion. Il fallait bien ça pour débloquer la situation analyse le porte parole du groupe socialiste à l’Assemblée, Thierry Mandon : « D’abord il y a la fermeté et la volonté du président. Ensuite, il y a l’amélioration des relations de travail entre le groupe parlementaire et le gouvernement. Il y a la prise en compte, beaucoup plus nette maintenant, de l’état de la législation en Europe sur ces questions. Il n’y a aucune raison que la France soit moins transparente que les autres pays. » Le projet de loi sur la transparence des patrimoines sera examiné en commission début juin. Le rapporteur du texte estime qu’il faudra durcir le projet de loi les incompatibilités professionnelles : être député ou sénateur et en même temps avocat ou bien avoir des activités de conseils sera bientôt interdit.

 

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