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CAC 40 : à 40,3% détenus par des non-résidents et la dette par plus de 50%

CAC 40 : à 40,3% détenus par des non-résidents


Les personnes et investisseurs non-résidents en France détenaient 40,3% du capital des entreprises françaises du CAC 40 en 2022, un chiffre stable sur un an, a indiqué vendredi la Banque de France. Le taux de détention en 2021 était de 40,4%.Pour la dette publique, les non-résidents possèdent plus de 50 %.

Les pays membres de la zone euro et les États-Unis constituent la majorité de ces détenteurs étrangers (78,2% à eux deux en 2022).

La Banque de France a compté 35 entreprises françaises du CAC 40 résidentes en France à fin 2022, excluant Airbus, ArcelorMittal, Eurofins Scientific, Stellantis et STMicroelectronics de l’étude car leur siège social est à l’étranger. Edenred, entré dans le CAC 40 en 2023, n’y figure pas non plus. Parmi ces 35 sociétés, 12 étaient détenues en majorité par des non-résidents.

Dans le détail, les investisseurs étrangers ont surtout vendu dans «des activités en lien avec la finance et l’immobilier» ainsi que dans les biens et services de consommation, selon le bulletin. Ces retraits ont été compensés par des achats dans l’industrie et l’énergie.

Sur l’ensemble de la Bourse de Paris, les non-résidents détiennent 36,7% du capital des entreprises françaises, soit «le niveau le plus bas parmi les principaux pays européens». Ce taux est de plus de 50% en Espagne et en Allemagne, et même de 85% aux Pays-Bas, cite la Banque de France.

Pour la dette publique, un peu plus de la moitié est détenue par des investisseurs étrangers.

Répartie entre l’Etat (80% du total), les « organismes divers d’administration centrale » (2,4%), les « administrations publiques locales » (8,1%) et les « administrations de Sécurité sociale » (9,5%), la dette publique française a franchi pour la première fois début 2023 le cap symbolique des 3000 milliards d’euros, représentant ainsi 112,5% du PIB.

Si dans certains pays comme le Japon, la dette publique est principalement détenue par des investisseurs résidents, ce n’est pas le cas de la France.

D’après les données de la Banque de France, plus de la moitié (51,4%) des titres de dette négociable émis par l’Etat sont dans les mains de prêteurs étrangers, européens pour plus des deux tiers d’entre eux. Une proportion en nette baisse par rapport aux niveaux atteints au début des années 2010 (jusqu’à 70%), mais largement supérieure à ceux du début des années 2000 (28,7%).

Non-résidents : une double fiscalité ?

 

Non-résidents : une double fiscalité ?

 

 

Au départ cette réforme a été présentée comme une lutte contre l’évasion fiscale des grands patrons français dont certains effectivement dirigent de grandes sociétés mais qui déclarent résider à l’étranger. Une intention louable mais qui ne doit pas faire oublier que cela va surtout aussi affecter de l’ordre de 3,5 millions de français qui vivent à l’étranger. Certains risquent la double imposition avec le projet de loi. Parmi ces expatriés, les couches sociologiques sont assez diverses ; certes, on compte des cadres mais aussi des retraités, aussi de petits salaires. Certains précisément ont  choisi de vivre à l’étranger parce qu’ils éprouvent des difficultés à vivre en France. D’autres évidemment pour doper leur pouvoir d’achat. Du coup,  ce projet fait régir car il concerne une population relativement importantes et relativement diverses. Le gouvernement a donc reculé et finalement accepté mercredi soir lors de l’examen du projet de loi de Finances à l’Assemblée nationale de temporiser. Initialement prévue pour janvier 2020, la refonte de la fiscalité des non-résidents interviendra en 2021, le temps de produire une étude d’impact et de corriger d’éventuels effets de bords.

La réforme controversée de la fiscalité des non-résidents sera finalement décalée d’un an. C’est la position de compromis qui s’est dégagée mercredi soir lors de l’examen du  projet de loi de Finances à l’Assemblée nationale.  Alerté par les députés des Français de l’étranger contre les effets de cette réforme , le gouvernement a accepté de décaler son entrée en vigueur d’un an.

Initialement prévue pour janvier 2020, la mise en œuvre interviendra en 2021, le temps de produire une étude d’impact et de corriger d’éventuels effets de bords dans le prochain projet de loi de Finances. « Nous avons constaté que la réforme proposée l’an dernier ne couvrait pas correctement certaines situations – transfrontaliers, conventions bilatérales parfois incorrectes, entre autres – et présentait des risques de double imposition », a défendu le député Modem Frédéric Petit, dans l’hémicycle.

 




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