Archive pour le Tag 'nomme'

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PSA : Un médiateur nommé à Aulnay

PSA : Un médiateur nommé à Aulnay

 

Une centaine de salariés de l’usine PSA Peugeot Citroën d’Aulnay ont manifesté dans la matinée de ce jeudi 14 février à proximité de l’Elysée pour dénoncer l’accord sur le plan de sauvegarde de l’emploi et réclamer, avec succès, la nomination d’un médiateur. L’usine d’Aulnay-sous-Bois, qui emploie 2.800 personnes, doit fermer en 2014. Elle est quasiment à l’arrêt depuis un mois en raison d’une grève à l’appel de la CGT. Mardi, une majorité d’organisations syndicales ont émis un avis favorable au plan social annoncé en juillet prévoyant la suppression de 8.000 emplois auxquels doivent s’ajouter 1.500 départs naturels non remplacés. Mais la CGT qui représente 23% des salariés, y est fortement opposée, dénonçant un accord de honte. Regroupés derrière une banderole « Non à la fermeture d’Aulnay », les salariés rassemblés à l’appel de la CGT, de Sud et de la CFTC, ont crié « Le changement c’est maintenant, il y en a marre des promesses! » ou « Interdiction des licenciements ». Après qu’une délégation d’une dizaine de syndicalistes ait été reçue par Michel Yahiel, conseiller social de François Hollande, le ministre du Travail Michel Sapin a annoncé la nomination de Marc Leray comme médiateur pour « favoriser le retour au calme et le rétablissement du dialogue » dans l’usine PSA d’Aulnay-Sous-Bois, théâtre de « tensions de plus en plus fortes« . Selon un communiqué du ministère, Michel Sapin, constatant que ces tensions « ne permettent plus un dialogue serein » dans le site, « a demandé à M. Marc Leray, directeur du travail, responsable de l’unité territoriale de Seine-Saint-Denis, de se rapprocher de toutes les parties prenantes afin de favoriser le retour au calme et le rétablissement du dialogue dans l’usine ». Une source gouvernementale a expliqué à l’AFP que « manifestement il y a des tensions entre la CGT et les autres syndicats, avec une direction qui de son côté a du mal à sortir des mtéhodes musclées », « il fait faire baisser ces tensions ». Pour le délégué CGT Jean-Pierre Mercier cette nomination d’un médiateur a pour objectif de « rouvrir le dossier de la fermeture [et] continuer les négociations sur les conditions de la fermeture » de l’usine d’Aulnay. Il a néanmoins appelé les salariés à poursuivre la grève.

 

 

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Santé : à défaut de politique Ayrault nomme un comité des sages

Santé : à défaut de politique Ayrault nomme un comité des sages

« Une médecine de parcours » voila la nouvelle stratégie en matière de santé ; un concept tellement flou qu’Ayrault confie à un comité des sages le soin d’y réfléchir. Toujours la même méthode avant les élections, on promet tout et n’importe quoi. Au pouvoir, le roi est nu, on confie alors à des experts le soin de faire des propositions. La politique des experts en quelque sorte ; Dès lors à quoi servent les politiques si leur ligne consiste à additionner des avis d’experts de  chaque secteur ; avis forcément contradictoires car les experts d’un secteur ne sauraient prendre en compte la problématique globale Or ce sont précisément ces contradictions qui sont au cœur de la crise. Ce ne sera pas l’œuvre de quelques mois, mais des cinq ans, voire des dix ans à venir », a-t-il prévenu, entouré des ministres de la Santé, Marisol Touraine, et de la Recherche, Geneviève Fioraso. Après avoir visité plusieurs services du CHU de Grenoble, très en pointe notamment dans le domaine de la périnatalité et du traitement de la maladie de Parkinson, et rencontré des médecins de ville regroupés en pôle de santé, il a défini ce qu’il appelle une « stratégie nationale de santé ».  Cette stratégie repose sur une « médecine de parcours » en organisant le parcours de soins des patients. « Cela signifie que ce n’est pas au patient de coordonner lui-même la série d’actes ou d’interventions dont il a besoin », a-t-il expliqué, une allusion au « nomadisme médical » de certains patients qui consultent beaucoup de praticiens, une pratique coûteuse pour la Sécurité sociale. Cette médecine de parcours « doit reposer sur la coopération des professionnels » de la médecine de ville et de l’hôpital, a dit le Premier ministre qui avait entendu auparavant des témoignages de médecins libéraux regrettant le cloisonnement entre les deux médecines.  Pour cette grande réforme « nous nous appuierons sur un comité des sages, composé de hautes personnalités du monde de la santé et de la recherche », a-t-il précisé, confiant la coordination de ces travaux à Alain Cordier, inspecteur général des finances et ancien directeur général de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).   »Demain, si nous ne faisons rien, nous risquons de voir se développer une médecine à deux vitesses: une offre pointue et complète pour ceux qui auront les moyens de payer, et le service minimum pour tous les autres », a mis en garde Jean-Marc Ayrault.  Une réforme sous la pression budgétaire Mais la réforme devra se faire en tenant compte des contraintes budgétaires, le chef du gouvernement réaffirmant sa volonté « d’assurer le retour à l’équilibre des comptes de l’assurance maladie ». « Pour cela, il faut apprendre à dépenser mieux », a-t-il souligné.  Dans ce but, les moyens des ARS (agences régionales de santé) seront renforcés, a-t-il dit, souhaitant aussi une restructuration de la « myriade d’agences sanitaires et de caisses ».  Il a appelé à la poursuite des « efforts contre les déserts médicaux », souhaitant qu’une « réflexion » s’engage sur la formation de tous les professionnels de santé.  Quant à la recherche médicale, elle sera « l’une des priorités du prochain agenda stratégique de la recherche ».  Il a mis l’accent sur la prévention, qui représente seulement « 2% des dépenses de santé » et la santé mentale: « Ces réformes trouveront leur place dans la loi de santé publique qui sera votée l’an prochain », a indiqué le Premier ministre.  Les patients ne seront pas oubliés, a également indiqué M. Ayrault, appelant de ses voeux un bilan de la loi Kouchner du 4 mars 2002 sur les droits des malades pour « prendre en compte l’attente de nouveau droits individuels et collectifs pour les patients ».  M. Ayrault a profité de sa visite grenobloise pour rencontrer les urgentistes du CHU de cette ville qui menacent de démissionner si davantage de moyens ne leur sont pas accordés.

 

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