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Covid-Pays-Bas : de nombreuses contaminations et retour du masque
pour une population de leur de 17 millions d’habitants, les Pays-Bas ont enregistré en moyenne 7 711 nouveaux cas par jour la semaine dernière. À comparer aux 6000 cas environ en France pour presque 70 millions d’habitants. le chiffre néerlandais et en hausse de 39% par rapport à la semaine précédente, ont annoncé mardi les autorités sanitaires. « Cela ne surprendra personne que nous ayons un message difficile ce soir. Le nombre des contaminations et des admissions à l’hôpital augmente rapidement », a avancé Mark Rutte. Les Pays-Bas, qui comptent 17 millions d’habitants, ont recensé 18 441 morts à cause du Covid-19. Près de 84% de toutes les personnes âgées de 18 ans et plus sont complètement vaccinées.
Hausse du climat: Des catastrophes météos de plus en plus nombreuses (Giec)
Une étude du GIEC affirme que l’homme aura de plus en plus de difficultés à résister à des températures de plus en plus élevées et humides.
Sachant qu’un corps ne peut perdre de chaleur si cette température extérieure TW dépasse la sienne, les scientifiques s’accordent: l’être humain ne peut survivre longtemps à 35 degrés TW. «Il y a tellement d’humidité dans l’air que la sudation ne permet pas de faire baisser la température excessive. Après une demi-douzaine d’heures, en l’absence de rafraichissement artificiel, cela entraînera des défaillances d’organes et la mort», explique Colin Raymond. Ce chercheur à la Nasa est l’auteur principal d’une étude de mai 2020 identifiant deux sites dans le golfe Persique où les 35°TW ont déjà été atteints. Jusqu’alors, les scientifiques ne pensaient pas observer de tels niveaux avant 2050.
Selon l’étude de Colin Raymond, la fréquence de ces pics de chaleur humide a plus que doublé à travers le monde depuis 1979 et les températures «dépasseront régulièrement 35°TW» dans différentes parties du globe si le réchauffement mondial atteint +2,5°C.
Selon l’Institut des données et évaluations de santé (IHME) basé à Seattle, environ 300.000 décès en 2019 pouvaient être attribués aux conséquences des canicules, dont un tiers en Inde. Et 37% de ces décès, un peu plus de 110.000, sont liés au réchauffement, selon des chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Les pourcentages d’attribution peuvent monter jusqu’à 60% dans certains pays comme le Brésil, le Pérou, la Colombie, les Philippines, le Koweït ou le Guatemala.
D’après les rapports cités par le Giec, dans un monde à +1,5°C, 14% de la population terrestre sera exposée à des canicules sévères au moins tous les cinq ans, en «augmentation significative». À +2°C, «1,7 milliard de personnes supplémentaires seront exposées à de fortes chaleurs, 420 millions à des chaleurs extrêmes et environ 65 millions à des canicules exceptionnelles tous les cinq ans». Les plus touchés seront les habitants des mégapoles tropicales des pays en développement, en Asie et en Afrique notamment. «Dans ces régions, la population des villes augmente fortement et la menace de canicules mortelles plane», explique Steffen Lohrey de l’Université de Berlin, principal auteur de l’étude dont sont extraits les chiffres du Giec.
Climat: Des catastrophes météos de plus en plus nombreuses (Giec)
Une étude du GIEC affirme que l’homme aura de plus en plus de difficultés à résister à des températures de plus en plus élevées et humides.
Sachant qu’un corps ne peut perdre de chaleur si cette température extérieure TW dépasse la sienne, les scientifiques s’accordent: l’être humain ne peut survivre longtemps à 35 degrés TW. «Il y a tellement d’humidité dans l’air que la sudation ne permet pas de faire baisser la température excessive. Après une demi-douzaine d’heures, en l’absence de rafraichissement artificiel, cela entraînera des défaillances d’organes et la mort», explique Colin Raymond. Ce chercheur à la Nasa est l’auteur principal d’une étude de mai 2020 identifiant deux sites dans le golfe Persique où les 35°TW ont déjà été atteints. Jusqu’alors, les scientifiques ne pensaient pas observer de tels niveaux avant 2050.
Selon l’étude de Colin Raymond, la fréquence de ces pics de chaleur humide a plus que doublé à travers le monde depuis 1979 et les températures «dépasseront régulièrement 35°TW» dans différentes parties du globe si le réchauffement mondial atteint +2,5°C.
Selon l’Institut des données et évaluations de santé (IHME) basé à Seattle, environ 300.000 décès en 2019 pouvaient être attribués aux conséquences des canicules, dont un tiers en Inde. Et 37% de ces décès, un peu plus de 110.000, sont liés au réchauffement, selon des chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Les pourcentages d’attribution peuvent monter jusqu’à 60% dans certains pays comme le Brésil, le Pérou, la Colombie, les Philippines, le Koweït ou le Guatemala.
D’après les rapports cités par le Giec, dans un monde à +1,5°C, 14% de la population terrestre sera exposée à des canicules sévères au moins tous les cinq ans, en «augmentation significative». À +2°C, «1,7 milliard de personnes supplémentaires seront exposées à de fortes chaleurs, 420 millions à des chaleurs extrêmes et environ 65 millions à des canicules exceptionnelles tous les cinq ans». Les plus touchés seront les habitants des mégapoles tropicales des pays en développement, en Asie et en Afrique notamment. «Dans ces régions, la population des villes augmente fortement et la menace de canicules mortelles plane», explique Steffen Lohrey de l’Université de Berlin, principal auteur de l’étude dont sont extraits les chiffres du Giec.
Climat: Des catastrophes météos de plus en plus nombreuses (Giec)
L »homme aura de plus en plus de difficultés à résister à des températures de plus en plus élevées et humides estime le GIEC..
Sachant qu’un corps ne peut perdre de chaleur si cette température extérieure TW dépasse la sienne, les scientifiques s’accordent: l’être humain ne peut survivre longtemps à 35 degrés TW. «Il y a tellement d’humidité dans l’air que la sudation ne permet pas de faire baisser la température excessive. Après une demi-douzaine d’heures, en l’absence de rafraichissement artificiel, cela entraînera des défaillances d’organes et la mort», explique Colin Raymond. Ce chercheur à la Nasa est l’auteur principal d’une étude de mai 2020 identifiant deux sites dans le golfe Persique où les 35°TW ont déjà été atteints. Jusqu’alors, les scientifiques ne pensaient pas observer de tels niveaux avant 2050.
Selon l’étude de Colin Raymond, la fréquence de ces pics de chaleur humide a plus que doublé à travers le monde depuis 1979 et les températures «dépasseront régulièrement 35°TW» dans différentes parties du globe si le réchauffement mondial atteint +2,5°C.
Selon l’Institut des données et évaluations de santé (IHME) basé à Seattle, environ 300.000 décès en 2019 pouvaient être attribués aux conséquences des canicules, dont un tiers en Inde. Et 37% de ces décès, un peu plus de 110.000, sont liés au réchauffement, selon des chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Les pourcentages d’attribution peuvent monter jusqu’à 60% dans certains pays comme le Brésil, le Pérou, la Colombie, les Philippines, le Koweït ou le Guatemala.
D’après les rapports cités par le Giec, dans un monde à +1,5°C, 14% de la population terrestre sera exposée à des canicules sévères au moins tous les cinq ans, en «augmentation significative». À +2°C, «1,7 milliard de personnes supplémentaires seront exposées à de fortes chaleurs, 420 millions à des chaleurs extrêmes et environ 65 millions à des canicules exceptionnelles tous les cinq ans». Les plus touchés seront les habitants des mégapoles tropicales des pays en développement, en Asie et en Afrique notamment. «Dans ces régions, la population des villes augmente fortement et la menace de canicules mortelles plane», explique Steffen Lohrey de l’Université de Berlin, principal auteur de l’étude dont sont extraits les chiffres du Giec.
Inondés par des masses de liquidités les marchés financiers constituent des champs de spéculation qui pourrait se transformer en catastrophe. David Bourghelle, maître de conférences à l’université de Lille, et Jacques Ninet, professeur associé à IAE de Poitiers, estiment dans le JDD qu’on peut redouter un plongeon généralisé de l’ensemble des places boursières américaines, européennes et asiatiques, consécutif à un scénario d’éclatement de bulles localisées.
Depuis leur chute impressionnante de février-mars 2020, provoquée par l’irruption de la pandémie, tous les marchés boursiers ont réagi de manière positive mais avec des dynamiques de rebond diverses. Si les places européennes ont tout juste regagné le terrain perdu, certaines bourses asiatiques (Japon, Taiwan, Inde) et les marchés américains sont entrés dans une phase que l’on peut qualifier d’euphorique ou exubérante, au point que la question de la formation de bulles peut légitimement se poser.
D’autant plus légitimement que le NYSE et le Nasdaq, qui viennent de terminer en fanfare leur douzième année de hausse depuis le trou consécutif à la crise des subprimes et qui ne semblent pas vouloir en rester là, demeurent les marchés directeurs de la planète. Bien qu’il n’existe aucune définition d’une bulle financière – et que la théorie financière moderne se refuse à en dresser le constat avant son éclatement – on peut se risquer à en dessiner quelques aspects caractéristiques.
Une bulle d’actif apparaît le plus souvent comme la phase terminale d’une longue séquence haussière, phase pendant laquelle les cours de bourse s’affranchissent nettement de leurs relations habituelles avec les données économiques (micro et macro), selon une métrique bien connue (ratios de capitalisation boursière sur profits, chiffre d’affaires ou actif net d’une part, et capitalisation boursière/PIB d’autre part).
C’est aussi une période pendant laquelle les rendements attendus des actifs sont de plus en plus déterminés par la plus-value escomptée à la revente et de moins en moins par les revenus courants (loyers, dividendes et coupons), dont le taux de rendement diminue à mesure que les prix s’élèvent. En conséquence, les multiples de capitalisation (PE ratio) se haussent très au-dessus de leurs moyennes historiques.
Il est généralement objecté à cette analyse que les conditions monétaires qui prévalent (taux zéro ; quantitative easing), rendent les comparaisons avec les moyennes/médianes historiques non significatives.
Et, surtout, que les montants gigantesques apportés par la puissance publique à l’ensemble des agents non financiers – à travers les plans de relance successifs – expliquent à la fois la résilience surprenante de l’économie américaine (par effet retour de la richesse créée par la hausse du prix des actifs) et l’engouement des (nouveaux) épargnants pour les placements à risque dans une optique de recovery (récupération) générale.
Face à ces arguments, avancés à chaque fois que l’on prétend que « this time is different », une brève revue des conditions de notre époque s’impose pour vérifier leur adéquation aux six caractéristiques communes à tous les cycles bulles/krachs de l’histoire, tels qu’identifiés par Minsky et décrits par Kindelberger (1978), tous deux économistes américains ayant étudiés les crises financières.
Si un certain nombre de caractéristiques communes à toutes les bulles financières semblent bien présentes aujourd’hui, quel cadre théorique faut-il pour autant mobiliser si l’on veut tenter d’appréhender les dynamiques à venir? La théorie financière dominante pense l’évaluation des actifs dans un cadre conceptuel, où le futur est probabilisable (on parle alors d’un monde risqué). Dans ce cadre conceptuel, les bulles d’actifs (divergence entre prix et valeur intrinsèque) sont possibles mais irrationnelles, et leur éclatement, qui marque le retour aux fondamentaux, est imprévisible.
Il en va tout autrement en situation d’incertitude radicale sur l’avenir. Ici, en l’absence d’une connaissance objective du futur, les valeurs fondamentales des actifs sont indéterminées. Elles ne peuvent préexister à l’échange. Les dynamiques boursières sont alors régies par des croyances collectives, produits d’investissements affectifs collectifs. Dans ces conditions, une crise financière ne peut plus être analysée comme le retour des prix de marché à leur hypothétique « vraie » valeur, mais comme une bifurcation brutale du régime collectif des affects de la finance.
Considérant ce cadre théorique, il est possible, lors d’un épisode de bulle, d’identifier une succession de régimes d’affects collectifs. En effet, ceux-ci se traduisent par des séquences émotionnelles distinctes qui déterminent les comportements des investisseurs.
L’émergence d’une bulle et l’atteinte de son paroxysme, puis, son éclatement sont alors associés respectivement :
À la suite des travaux de Kindelberger, le chercheur canadien Rodrigue propose un scénario standard de cycle bull/krach, distinguant les trois phases ascendantes par leurs acteurs dominants et les thématiques fédératrices mobilisées pour justifier la croissance vigoureuse des cours (par exemple, le discours sur l’état de l’Union de Bill Clinton en janvier 2000 « nous avons créé une nouvelle économie »).
Il résulte de cette analyse que les bulles financières qui sont en train de gonfler depuis quelques mois, voire, quelques années, sont donc soit sur le point de crever (Tesla, bitcoin, Nasdaq, marchés boursiers indien ou taiwanais…), soit en phase de maturation avec pour conséquence inévitable – les mêmes causes provoquant les mêmes effets – leur explosion à venir.
Le scénario qui se dessine serait donc celui de l’éclatement probable, dans un premier temps, de bulles localisées et parvenues à maturité. Toutefois, en raison de la disparition de la croyance partagée en une croissance infinie des cours boursiers qui en résulterait et du processus de contagion mimétique qui s’ensuivrait, c’est probablement un plongeon généralisé de l’ensemble des places boursières américaines, européennes et asiatiques qu’il faudra redouter.
Une nouvelle fois la police biélorusse a réprimé avec force la grande manifestation qui s’est déroulée à Minsk . La répression est de plus en plus violente chaque dimanche suite au trucage des présidentielles du 9 août.
La Biélorussie constitue nouveau sujet de discorde entre Poutine et l’union européenne. Poutine qui soutient le président biélorusse et l’union européenne du côté des manifestants qui contestent le résultat des élections présidentielles et la répression. Poutine est toutefois un peu gêné de soutenir aussi honteusement la dictature de Loukachenko à un moment où lui aussi va tordre la constitution pour exercer le pouvoir une vingtaine d’années supplémentaires.
Des centaines de manifestants et des dizaines de journalistes ont été arrêtées suite à ces manifestations. Le pouvoir fait semblant d’ouvrir le débat avec l’opposition mais emprisonne chaque week-end de plus en plus de manifestants et de responsables . Un haut dirigeant de l’opposition en exil, Pavel Latouchko, a estimé que les arrestations dimanche montrent «que le pouvoir n’est pas prêt et capable de mener un dialogue ouvert avec la société». «Peu importe le nombre de personnes qu’ils mettent en prison, nous sortirons quand même (défiler) parce que les leaders, c’est lui, elle, nous tous», avait assuré avant la manifestation Alexandre Starovoïtov, un entrepreneur de 32 ans. Les principales figures de l’opposition sont soit en prison, soit en exil comme la candidate d’opposition à l’élection présidentielle, Svetlana Tikhanovskaïa.
Cette semaine, plusieurs pays européens dont le Royaume-Uni, l’Estonie et la Lettonie ont rappelé leur ambassadeur à Minsk. Le Comité international olympique (CIO) s’est lui dit «très préoccupé» par une discrimination visant les athlètes à cause de leurs opinions politiques.
« En météorologie, une tempête peut être décrite comme une zone étendue de vents violents (plusieurs centaines de km2) générés par un système dépressionnaire », définit Météo France. Elles « se forment généralement au-dessus de l’Atlantique et certaines peuvent atteindre les côtes européennes ».
« Il y a eu beaucoup de tempêtes depuis le début d’année, notamment d’affilée, mais le nombre de tempêtes est très variable d’une année sur l’autre », explique à BFMTV.com Frédéric Nathan, prévisionniste à Météo France. « Les nombreuses tempêtes de cet hiver viennent d’une même situation météorologique qui a duré« , continue-t-il.
Le météorologue ne voit « pas de signal qui donne plus ou moins de tempêtes qu’auparavant et ça ne veut rien dire pour les schémas à venir ». Météo France a recensé le nombre de tempêtes par année depuis 1980, ce qui permet en effet d’observer que l’apparition de ces phénomènes varie effectivement fortement d’une année à l’autre. Le nombre de tempêtes annuelles était ainsi nettement plus faible dans les années 2000, avant une reprise ces dernières années.
Et sur les trente tempêtes majeures recensées entre 1980 et juin 2019, ce ne sont pas celles des dernières années qui sont les plus puissantes, précise Météo France dans un autre schéma. Xynthia, qui avait frappé la France il y a tout juste 10 ans et causé de nombreux morts, n’est par exemple « pas une tempête exceptionnelle au regard des vents engendrés sur le territoire ».
Xynthia reste l’un des événements météorologiques les plus violents qu’a connu la France métropolitaine. Sur le plan météorologique pourtant, elle n’est pas une tempête exceptionnelle au regard des vents engendrés sur le territoire.
« En climat plus chaud, certains processus moteurs dans la formation des tempêtes sont amplifiés alors que d’autres sont diminués. Il existe donc une compétition entre différents facteurs », qui rend imprévisible l’impact du réchauffement climatique sur ce phénomène météorologique, explique Christophe Cassou, climatologue, directeur de recherche au CNRS.
« En présence de fortes fluctuations naturelles dans Atlantique Nord (ou variabilité interne), on ne peut conclure avec confiance sur l’évolution future des tempêtes, en termes de pression, vent, trajectoires, récurrences ».
Le réchauffement climatique aura toutefois deux impacts importants relativement aux tempêtes. Différentes études ont démontré qu’avec la fonte des calottes glacières, le niveau des océans s’est élevé, de près de 10 centimètres depuis 1993. Dans le cadre d’un scénario catastrophe, c’est à dire si rien n’est fait, les chercheurs prédisent une élévation pouvant aller jusqu’à 2 mètres d’ici à 2100.
Les épisodes de submersions aggravés en grandes marées, « qui se produisaient une fois par siècle par le passé pourrait se produire chaque année d’ici 2050 dans de nombreuses régions », écrit Météo France.
Des catastrophes climatiques de plus en plus nombreuses et de plus en plus coûteuses
Ce qui caractérise les catastrophes climatiques, c’est la croissance de leur nombre et l’ampleur de leurs conséquences. Des conséquences très difficiles à évaluer en effet certains effets peuvent être spectaculaires quand d’autres sont à long terme ; par exemple à propos des maladies et des exodes. La plupart de ces catastrophes sont liés à l’activité humaine du fait du réchauffement climatique. « Des phénomènes météo extrêmes, alimentés par le changement climatique, ont frappé tous les continents peuplés en 2019, entraînant dans la mort et déplaçant des millions de personnes et causant des milliards de dollars de dégâts », souligne l’ONG britannique Christian Aid dans une étude parue vendredi.
Sept des plus grandes catastrophes ont même causé des dégâts évalués à plus de 10 milliards de dollars (9 milliards d’euros): les inondations dans le nord de l’Inde et le typhon Lekima en Chine (10 milliards chacun); l’ouragan Dorian en Amérique du Nord (11,4 milliards); les inondations de juin à août en Chine (12 milliards); les inondations dans le Midwest et le sud des Etats-Unis (12,5 milliards); le typhon Hagibis en octobre au Japon (15 milliards) et les feux de forêt en Californie d’octobre-novembre (25 milliards).
« Chacun de ces désastres a un lien avec le changement climatique », relèvent les auteurs.
Ainsi, en Argentine et en Uruguay, où des inondations ont causé pour 2,5 milliards de dégâts en janvier, les zones affectées ont connu des précipitations cinq fois plus importantes que la moyenne, un an après avoir connu une grave sécheresse. Des variations qui s’accentuent avec le changement climatique, et des sols rendus plus secs qui aggravent les conséquences en cas de fortes pluies.
Autre exemple, le cyclone Idai, qui a dévasté la deuxième ville du Mozambique en mars, a été selon des scientifiques renforcé par le réchauffement de la température de l’océan Indien, alors que la montée du niveau des eaux a aggravé les inondations qui l’ont suivi. Mêmes phénomènes à l’oeuvre pour le cyclone Fani en Inde et au Bangladesh en mai, avec des dégâts évalués à plus de huit milliards de dollars.
Christian Aid souligne toutefois qu’ »en aucune façon les chiffres financiers ne donnent une vison globale » de l’étendue de ces catastrophes, notamment en conséquences pour les populations.
Prenant en compte les vies humaines perdues, l’ONG souligne que « l’immense majorité des décès a été causée par deux événements seulement » (les inondations dans le nord de l’Inde, 1.900 morts, et Idai au Mozambique, 1.300 morts), rappelant que les populations les plus pauvres paient le prix le plus élevé des conséquences du changement climatique.
« Par contraste, les coûts financiers sont plus élevés dans les pays riches et le Japon et les Etats-Unis ont connu les trois événements les plus coûteux », selon le rapport.
Mi-décembre, le réassureur suisse Swiss Re avait dans une première estimation annuelle évalué à 140 milliards de dollars les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles et aux désastres humains en 2019, contre 176 milliards en 2018.
Suite aux différentes tempêtes qui ont affecté le pays le réseau téléphonique a été encore un peu plus endommagé. Il faut dire que depuis des années déjà pratiquement plus personne n’entretient ce réseau et que nombre de poteaux téléphoniques sont en fait soutenus par les fils ou des branches d’arbres quand les fils ne sont pas comment et simplement à terre et ou coupés. Le problème, c’est que ce réseau téléphonique par fils suspendus concerne essentiellement les zones rurales. Des zones par ailleurs défavorisé concernant les liaisons par portable avec des zones blanches en tout cas souvent grises. Ainsi on peut recevoir un SMS le lendemain de son envoi. Normalement, c’est l’opérateur Orange qui a reçu la délégation pour entretenir le réseau. Mais depuis des mois et des années pratiquement aucun entretien n’est réalisé car Orange considère que ce réseau profite aussi à ses concurrents qu’il a donc pas intérêt à leur faciliter la tâche. Par ailleurs, il est vrai que ce réseau desserre surtout des territoires à faible densité démographique qui n’intéressent pas les opérateurs. Orange envisage même de créer une curieuse filiale qui s’occuperait de cette question d’entretien de l’infrastructure. Sans doute pour la facturer aux autres concurrents. Face au délabrement total du réseau téléphonique classique par fils, les pouvoirs publics sont complètement muets. Il y a pourtant une différence de taille entre l’entretien du réseau électrique dans un état relativement satisfaisant ( même si des améliorations sont aussi nécessaires) et le réseau téléphonique complètement délabré. On compte peut-être sur les nouvelles technologies pour substituer un jour la 5G ( puis la 6G) au réseau par fils. Une possibilité technique avec une réserve de taille à savoir que la 5G n’est pas prête d’être installée dans les territoires ruraux pas plus d’ailleurs que le câble
Catastrophes climatiques : 4 fois plus nombreuses depuis 50 ans
Reforme des retraites
La direction SNCF et les syndicats sont toujours en opposition sur le futur accord d’entreprise. Du coup la grève reconductible décidée par tous les syndicats à partir du 31 mai est confirmée. Deux conflits se superposent à la SNCF, celui concernant la loi travail à l’initiative surtout de la CGT mais surtout celui concernant les futures conditions de travail, conflit celui-là soutenu par toutes les organisations syndicales. En outre se négocie aussi parallèlement une convention collective du rail qui à terme pourrait remettre en cause le statut des cheminots. Il faut donc s’attendre à une situation conflictuelle pendant de nombreuses semaines voire de nombreux mois compte tenu de l’enjeu. Après une journée de négociations vendredi 27 mai, les organisations syndicales et la direction de la SNCF ne sont pas parvenus à un accord. Les préavis de grève, déposés de manière séparés par les quatre organisations syndicales représentatives et qui démarrent le mardi 31 mai au soir, n’ont pas été levés. Les discussions portent sur un nouvel accord d’entreprise. Les points de blocage n’ont donc pas été levés. Pour autant, les négociateurs de perdent pas espoir de parvenir à un accord avant mardi prochain. « Les relations ne sont pas rompues », a expliqué une source proche des négociations, même si aucune date d’une nouvelle réunion n’est encore fixée ». Les organisations syndicales ne sont pas toutes sur la même longueur d’onde. La CGT et Sud se battent également contre la loi travail, quand CFDT et Unsa ne négocient que sur l’accord d’entreprise.