Archive pour le Tag 'nombre'

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Élus : diviser le nombre par cinq

Élus : diviser le nombre par cinq

La France est sans doute le pays qui compte le plus d’élus. Faut-il en conclure que le pays présente  un caractère plus démocratique qu’ailleurs. Pas sûr car la décentralisation d’une part et la multiplication de structures politiques intermédiaires génèrent  un phénomène de superstructure très gourmande en moyens,  non seulement pour rémunérer les élus mais surtout en terme de budget de fonctionnement et d’investissement. Un processus existentiel bien connu. Pour exister les élus embauchent des collaborateurs et décident  de projets  qui font souvent double emploi ou sont même complètement inutiles. Un constat qu’on peut faire dans les très grandes agglomérations comme dans les toutes petites communes souvent incapables de mutualiser leurs équipements. Pas étonnant notamment si la fiscalité locale s’envole au point de représenter l’impôt le plus considérable pour une grande partie de la population (en moyenne taxe d’habitation et impôts fonciers représentent 2000 € par an avec de très grands écarts autour de cette moyenne).  Dans une étude , l’iFRAP propose un plan, politiquement difficile à mettre en œuvre et qui pourrait également bouleverser l‘équilibre des institutions. Le think-tank libéral propose en effet de passer de 645.124 mandats à 114.621. Objectif? «Réorganiser le millefeuille français, les missions publiques, désenchevêtrer les compétences et les financements et donc, réaliser des économies de fonctionnement sur le moyen-long terme». En parallèle, il propose d’augmenter les indemnités des élus, d’ailleurs beaucoup moins bien indemnisés que leurs voisins européens. Pour commencer, l’iFRAP propose de fusionner les communes de moins de 5000 habitants. Résultat, d’ici 2022, on tendrait vers 10.000 «supercommunes» de plus de 5000 habitants au lieu des 36.000 communes que l’on compte actuellement. Une commune française compte environ 1800 habitants en moyenne contre 5500 pour l’Union européenne. En 2013, un rapport de l’OCDE invitait même la France à «simplifier la structure des administrations infranationales, notamment en fusionnant les plus petites des 36.700 communes françaises et en supprimant les départements». Cette refonte de la carte communale s’accompagnerait d’une suppression de l’échelon intercommunal qui a entraîné une hausse significative du nombre de mandats alors qu’on en attendait le contraire. Avec la suppression des intercommunalités, le nombre de conseillers municipaux serait d’un peu plus de 100.000 contre 521.661 en 2015, variant de 10 à 20 conseillers selon la taille des communes. En contrepartie, l’iFRAP propose de doubler le barème des maires et de rémunérer les conseillers comme des adjoints. Objectif? «Dissuader le cumul des mandats et renforcer l’intérêt des missions électives», explique Agnès Verdier-Molinié. Deuxième axe, l’organisation des régions. «Notre proposition est de supprimer les départements mais de retenir ce périmètre afin de déterminer le nombre d’élus régionaux», avance la directrice du think-tank. Il y aurait donc cinq conseillers par département, ce qui permettrait d’arriver à environ 660 conseillers régionaux, soit une cinquantaine par région, au lieu de 1671 en 2015. Côté parlementaires, la Fondation iFRAP propose de réduire le nombre de députés à 350 et le nombre de sénateurs à 150. En 2015, on dénombre en effet 925 parlementaires dont 577 députés et 348 sénateurs. La France est en tête des pays européens avec un parlementaire pour 72.000 habitants.

Nombre de salariés syndiqués : autour de 10 % ?

Nombre de salariés syndiqués : autour de 10 % ?

D’après une étude du ministère du travail le nombre de syndiqués en France atteignait 11 % en 2013. Un chiffre très approximatif dans la mesure où il n’est pas possible de trouver des sources fiables dans la plupart des syndicats, certains considérant qu’un salarié est syndiqué dès lors  qu’ils possèdent sa carte alors que d’autres comptabilisent les syndiqués à jour de leur cotisation (au moins 10 cotisations mensuelless par an) ;  si on prend en compte ce dernier critère le nombre de syndiqués est très inférieur à 11 %, sans doute entre 6  et 9 %. Une différence de taille avec certains pays du nord  même si partout le taux de syndicalisation a tendance à diminuer. De toute manière le taux de syndicalisation a toujours été faible en France (en comparaison du taux de syndicalisation dans les pays du nord : jusqu’à 75 % en Finlande). Dans les années 50 ont comptait environ 30 % de syndiqués à comparer aux 6 à 9 % actuellement. En cause le fait que le syndicalisme français n’est pas un syndicalisme de services et se limitant pour l’essentiel à la contestation. Observons cependant que les syndicats réformistes type CFDT progressent régulièrement aux élections tandis que les syndicats uniquement protestataires régressent. Conséquence de l’affaiblissement syndical :  plus le taux de syndicalisation diminue plus certains syndicats ont tendance à se radicaliser comme on a pu le constater dans le cadre de la loi travail. La responsabilité de la faiblesse des syndicats incombe aux organisations elles-mêmes mais aussi au patronat et à l’Etat. Des syndicats qui privilégient souvent parmi leurs responsables des militants essentiellement contestataires mais finalement peu compétents dans le domaine économique. La responsabilité aussi au patronat qui limite la concertation à pas grand-chose et finalement favorise l’émergence de militants au profil basique (trop souvent par ailleurs fonctionnaire ou assimilé). Dernière responsabilité l’Etat qui se substitue le plus souvent aux partenaires sociaux. D’après le ministère du travail,11 % des salariés adhéraient à un syndicat en 2013, une proportion stable depuis le milieu des années 1990 et qui masque d’importantes disparités entre fonction publique et secteur privé, France métropolitaine et Outre-mer, selon une étude publiée jeudi. Compilée par la Dares (direction des études du ministère du Travail), l’étude montre ainsi que le taux de syndicalisation des fonctionnaires (20%) est deux fois plus élevé que dans le secteur marchand et associatif (9%). De même, il monte jusqu’à 24% en Outre-mer, ce qui s’explique en partie par un poids plus important de la fonction publique parmi les salariés de ces départements (37% contre 23% pour la moyenne nationale). Avec 11% de syndiqués, soit de l’ordre de 2,6 millions de salariés, la France est en queue du classement européen, au niveau de la Lituanie et de l’Estonie et bien loin de la Finlande (74%), la moyenne de l’Union se situant à 23%. Mais la légitimité des syndicats est fondée dans le droit français sur leur score aux élections professionnelles, où la participation a atteint près de 43% en 2012 dans le secteur marchand et associatif et 53% dans les trois fonctions publiques (Etat, collectivités territoriales et hôpitaux) en 2014. Dans le secteur privé et associatif, les taux de syndicalisation vont de 18% dans les transports, secteur où des PME côtoient de grandes entreprises publiques comme la SNCF et la RATP, à 4,1% dans la construction et l’hôtellerie-restauration. Celui de l’industrie reste supérieur à la moyenne (12%) en dépit des restructurations à l’origine de la disparition d’anciens bastions syndicaux. Parmi les salariés de la fonction publique, les plus syndiqués sont les employés de l’Etat (24% contre 17% dans les hôpitaux et 16% dans les collectivités territoriales). Les gros bataillons de fonctionnaires syndiqués se trouvent dans l’éducation-formation-recherche (24%), secteur qui emploie un salarié sur cinq des trois fonctions publiques. Mais le taux de syndicalisation monte aussi jusqu’à 49% chez les policiers.

 

(Avec Reuters)

Sécurité routière : nombre de morts encore en hausse en octobre

Sécurité routière : nombre de morts encore en hausse en octobre

 

Une hausse qui s’explique de manière conjoncturelle par l’accident du car. Mais structurellement l’insécurité concernant le nombre de morts progresse sur un an. De toute évidence c’est la politique de sécurité routière qui est en cause notamment l’incapacité qu’il y a à identifier les facteurs explicatifs de la progression constatée. Il faudra bien un jour ou l’autre la création  d’un véritable service public de la sécurité routière, services, spécialisée dans l’analyse des risques, leur gestion, les contrôles et les sanctions. Une tâche celle-là vraiment régalienne et qui ne saurait être transférée au privé comme cela est envisagé pour les deux autoroutes. On risque en effet de substituer à l’actuelle politique du chiffre la politique du profit. Le nombre de morts sur les routes a donc augmenté de 7,2% en octobre, avec 372 personnes tuées, en raison de l’accident de car meurtrier de Puisseguin en Gironde qui a coûté la vie à 43 personnes le 23 octobre, a annoncé mercredi la Sécurité routière. Cette augmentation de 25 morts par rapport à octobre 2014 porte à 2% la tendance à la hausse de la mortalité routière sur les dix premiers mois de 2015, comparé à la même période de l’année précédente.

Allocation adulte handicapé : un recul du gouvernement qui ne doit pas enterrer le débat

 

Allocation adulte handicapé : un  recul du gouvernement qui ne doit pas enterrer le débat sur l’explosion du nombre de bénéficaires

 

Il est clair que le gouvernement a commis une grave maladresse voire une injustice en voulant s’attaquer à l’épargne personnelle de ceux qui bénéficient de l’allocation adulte handicapé. Pour autant le débat reste ouvert sur la montée en puissance inexpliquée  du nombre de bénéficiaires.  Le gouvernement n’appliquera donc pas le nouveau mode de calcul, contesté, de l’allocation adulte handicapé (AAH) tel qu’il était prévu dans le projet de budget 2016, a annoncé mardi soir la secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées, Ségolène Neuville.  Il était prévu de prendre en compte à partir de 2016 dans le calcul de l’AAH les intérêts non imposables des comptes d’épargne, tels que le livret A, dans le cadre d’un processus d’harmonisation entre minima sociaux. Cela aurait réduit le montant de l’AAH (actuellement 807 euros par mois au maximum) pour les bénéficiaires ayant de l’argent de côté, mais surtout leur aurait fait perdre des droits connexes qui ne sont ouverts qu’à ceux qui touchent l’AAH à taux plein (complément de ressources de 179 euros par mois, ou majoration pour la vie autonome de 105 euros mensuels), avait notamment dénoncé l’Association des paralysés de France (APF). Pour autant on peut s’interroger sur la montée en puissance du nombre de bénéficiaires qui étaient 243 000en 1978 et qui maintenant sont près d’un million. Avec surtout une augmentation  de 200 000 bénéficiaires en quelques années ! . La population n’a pas augmenté en proportion, ni les risques d’invalidité. En fait cette la croissance exceptionnelle cache de nombreux chômeurs, le plus souvent âgés (mais pas toujours), dans l’intérêt des entreprises , du salarié voire des deux. De toute évidence cette aide est indispensable pour ceux qui sont handicapés mais pas pour ceux qui l’utilisent pour masquer la situation de chômage et en plus avec la complicité de l’administration.

«Réduire le nombre de fonctionnaires en France» (Jean-Marc Daniel)

 «Réduire le nombre de fonctionnaires en France» (Jean-Marc Daniel)

Pour diminuer la dépense publique ,il faut diminuer le ombre de fonctionnaire ; une recommandation de l’institut de l’entreprise. Pas vraiment un scoop mais on voit mal comment on pourrait voire cette utopie se réaliser puisque la majorité des responsables politiques sosnt eu- mêmes fonctionnaire ! – Interview de Jean marc Daniel , économiste à l’institut de l’entreprise. ( le Figaro)

LE FIGARO.- Comment la France doit-elle agir pour redresser ses finances?

Jean-Marc DANIEL.- La France est en contravention avec ses engagements budgétaires à trois niveaux: son déficit est supérieur à 3%, son déficit structurel est supérieur à 0,5%, sa dette est supérieure à 60%. Le danger est qu’elle considère toute amélioration partielle sur un de ces sujets comme un effort suffisant. Entre 2012 et 2014, le déficit structurel a été ramené de 4,5% du PIB à 2,5%. Elle s’est appuyée sur cette réduction pour refuser de prendre en compte un niveau de déficit total supérieur à 3%. Maintenant que le retournement conjoncturel permet d’espérer une réduction du déficit total par baisse du déficit conjoncturel, elle fait mine d’ignorer le déficit structurel. Il faut donc que la France joue le jeu plein et entier de ses engagements sans finasser et redresse la situation de ses finances publiques. Comme elle a déjà beaucoup mobilisé la fiscalité, la solution passe par une baisse des dépenses. Ce sont les fameux 50 milliards d’euros d’économie confirmés le 14 janvier 2014 par François Hollande, dont néanmoins le contour a du mal à se préciser. A moyen terme, la baisse de la dépense publique passe par une réduction de la masse salariale. Pour cela, il faudra passer soit par un appauvrissement généralisé de la fonction publique, comme on le fait avec le gel du point d’indice servant à calculer les évolutions salariales, soit par une réduction accélérée du nombre de fonctionnaires correspondant à une redéfinition des missions de l’État. Les pays qui ont le mieux réussi en la matière sont ceux qui ont opté pour cette deuxième solution.

Quelles seraient les conséquences pour l’Europe si la France ne prend pas de mesures?

En 2003, la France et l’Allemagne ont été menacées de sanction pour ne pas respecter le pacte de stabilité. L’Allemagne a compris qu’elle faisait fausse route et a corrigé sa politique budgétaire et, simultanément, réorganisé son marché du travail. La France a pris la chose de haut et a affirmé qu’elle n’appliquait pas le pacte parce qu’il était inapplicable. Résultat, l’économie française est aujourd’hui à la peine avec un chômage qui reste élevé, et une certaine difficulté à profiter du retournement conjoncturel et de la baisse du prix du pétrole. Sur le plan politique, la parole de la France est de moins en moins crédible. C’est parce que l’Allemagne n’ose pas trop s’affirmer que la logique du couple franco-allemand continue à fonctionner. Mais les négociations permanentes entre Paris et Bruxelles sur la situation budgétaire décrédibilisent nos propositions.

Nombre djihadistes français : doublé ou triplé en un an

 

 

Nombre djihadistes français : doublé ou triplé  en un an

 

D’après le  ministre de l’Intérieur 457 Français sont partis en Syrie ou en Irak dont 137 femmes et 80 mineurs. 320 seraient en transit vers cette zone de combat. En fait un chiffre assez approximatif puisqu’on a parlé de prés de 1000 djihadistes précédemment et que par définition les djihadistes ne se font pas recenser par l’Etat civil. Toujours d’après le ministre de l’intérieur il y aurait en plus 600 français »impliqués » dans les filières irako-syriennes, a indiqué Bernard Cazeneuve. En faiat ce sosnt les chiffres de ceux qui ont pu être identifiés par le police mais pas forcément le nombre réel. D’autant que le concept  d’ »implication » est très vague puisqu’il peut comprendre des jeunes radicalisés (‘ il y aurait par exemple 500 scolaires) et d’autres membres de filières et actifs.  Ce qui faut peut-être retenir c’est que le nombre a doublé ou triplé en un an.    D’après le ministère de intérieur , les chiffres distinguent les « combattants » et les « impliqués » (qui tiennent compte de ceux qui ne sont pas partis mais en auraient l’intention). « Le nombre global est donc passé de 655 à 1683, c’est une augmentation de 203% depuis le 1er janvier 2014. Le nombre total de combattants est passé de 224 à 457, soit une augmentation de 104%. » Les candidats sont principalement originaires de six régions : Ile-de-France, Rhône-Alpes, PACA, Languedoc-Roussillon, Nord-Pas-de-Calais et Midi-Pyrénées.  Il y a également ceux qui ont changé d’avis et ont finalement quitté la zone. Cela représente 278 personnes, dont 213 sont rentrées en France. Depuis le 1er janvier 2014, 138 procédures judiciaires concernant 673 personnes sont en cours pour des activités liées au terrorisme. 272 personnes ont été interpellées, 161 mises en examen, 111 écrouées et 12 mandats d’arrêt internationaux ont été délivrés. 69 interdictions de sortie du territoire ont été prononcées à l’encontre de Français soupçonnés de vouloir se rendre au Moyen-Orient. 24 interdictions administratives de territoire visent des étrangers, dix personnes ont été expulsées et 52 dossiers sont en cours d’instruction. Par ailleurs, 36 sites internet ont été bloqués pour apologie du terrorisme.

Nombre de fonctionnaires :toujours davantage !

Nombre de fonctionnaires :toujours davantage  !

 

De fonctionnaires de plus en plus nombreux alors que la France connait la crise. Toujours plus de fonctionnaires c’est évidemment des dépenses supplémentaires, salaires, frais de fonctionnement, investissement mais c’est surtout uen bureaucratie et une  fiscalité qui enflent. Pourquoi ? Notamment parce la  plupart des élus sont eux mêmes de fonctionnaires qui ne conçoivent pas l’action publique sans effectifs supplémentaires et sans impôts en plus.  Une telle bureaucratie tue l’initiative et la compétitivité. Dans tous les secteurs les entreprises sont corsetées par des réglementations invraisemblables, des normes, des contrôles souvent aussi des sanctions. Pas étonnant la France compte plus de 10 000 lois et plus de 100 000 décrets votés par des parlementaires deux ou trois fois  trop nombreux et qui s’occupent à produire de la législation dans tous les domines.. Les effectifs de la fonction publique ont augmenté de 1,5% l’an dernier, selon les chiffres de l’Insee publiés jeudi, portant le nombre de fonctionnaires à 5,40 millions. Dans la fonction publique hospitalière, les effectifs ont augmenté deux fois plus rapidement qu’en 2012 (+ 19.400 postes). Dans la fonction publique d’État, après une légère baisse en 2012, le nombre d’agents est reparti à la hausse. Seuls les ministères ont fait des efforts, baissant leurs effectifs de 0,3%. 38.600 postes ont aussi été créés dans les collectivités territoriales.  La montée en puissance des contrats aidés (qui concernent les demandeurs d’emploi de longue durée, les jeunes en grande difficultés…) explique en partie ces augmentations puisque près de la moitié des 92.500 nouveaux agents sont des bénéficiaires de ces contrats. La fonction publique permet donc de réinsérer des publics qui ont du mal à intégrer le privé en période de chômage de masse. Mais tout cela a un coût pour la collectivité, car une hausse de 1% du nombre de fonctionnaires entraîne une dépense de 560 millions d’euros, selon la Cour des comptes, qui préconise de tailler dans les effectifs pour alléger les dépenses de l’État.  En hausse continue depuis les années 1980, les effectifs de la fonction publique, soit environ 20% de l’emploi total en France, s’étaient stabilisés pour la première fois en 2008. Après une hausse de 0,4% en 2009, les chiffres pour 2010 et 2011 en légère baisse, avaient également confirmé cette tendance, aujourd’hui légèrement inversée.

Sécurité routière : baisse du nombre de morts en mars, pourquoi ?

Sécurité routière : baisse du nombre de morts en mars, pourquoi ?

La question c’est pourquoi, pourquoi uen forte baisse en Mars et une hausse en février. La vérité c’est qu’on n’en sait strictement rien. Malheureusement l’Etat ne disposer d’aucun organisme d’expertise sérieux pour fournir les facteurs explicatifs de ces mouvements de yo-yo. Du coup quand l’insécurité diminue le ministre de l’intérieur se précipite pour s’attribuer les mérites de cette évolution positive. Globalement les mesures pises depuis 30 ans vont dans le sens du renforcement de la sécurité mais on est complètement incapable d’expliquer les évolutions conjoncturelles mensuelles ou annuelesls.  Il serait temps de se doter d’un observatoire scientifique d’analyse de la sécurité routière ( au lieu par exemple de compter et d’analyser  ce que les camions transportent) car il s’agit là d’un vrai champ régalien Selon un chiffre communiqué par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, le nombre de morts sur les routes a baissé de 11% au cours du mois de mars. Une baisse qui intervient après une hausse constatée en février (+6,7%) par rapport au même mois un an plus tôt, confirmant la hausse observée l’an passé, la première depuis douze ans. Depuis la préfecture de Melun, en Seine-et-Marne, Bernard Cazeneuve a estimé que cette baisse était « encourageante » après douze mois de hausse. En 2014, le nombre de morts sur les routes a été de 3.888, soit 120 de plus qu’en 2013. Une augmentation qui a amené le gouvernement a mettre en place un certain nombre de mesures. Ainsi l’oreillette au volant sera bientôt interdite, le taux d’alcoolémie pour les jeunes conducteurs pourrait être baissé (0,5 à 0,2 gramme) et certaines portions à 90 km/h passer à 80 km/h.   Cet arsenal de 26 mesures « vise à mieux protéger l’ensemble des usagers de la route, les plus vulnérables – tels les piétons, les cyclistes et usagers de deux-roues – comme les automobilistes », a affirmé le ministre.  »Les résultats sont prometteurs mais il faut continuer à agir et nous agirons sans relâche avec la volonté d’atteindre nos objectifs », a poursuivi Bernard Cazeneuve. L’objectif du gouvernement est de tomber sous la barre des 2000 morts à l’horizon 2020.  , le taux d’alcoolémie pour les jeunes conducteurs pourrait être baissé (0,5 à 0,2 gramme) et certaines portions à 90 km/h passer à 80 km/h.

Lait : une libéralisation qui va couler nombre de petits éleveurs

Lait : une libéralisation qui va couler nombre de petits éleveurs  

En théorie, les quelque 65.000 éleveurs laitiers que compte l’Hexagone pourront produire autant de lait qu’ils le souhaiteront.. En fait l’élevage va s’industrialiser comme pour les céréales et il faut craindre uen baisse des prix qui risque d’être fatale à nombre de petits éleveurs. «Nous déplorons la fin d’un outil efficace de gestion du marché», écrit un paysan de Loire-Atlantique dans le mensuel de la Confédération paysanne. «Personne ne peut croire à une autorégulation vertueuse de la part des producteurs. Seuls les pouvoirs publics pouvaient assumer ce rôle.» Le son de cloche est le même chez les autres syndicats professionnels, la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) et l’Organisation des producteurs de lait (OPL). Avec près de 25 millions de litres mis en cuve l’an dernier, 72 000 exploitations bovines et 200 000 emplois directs (d’après le ministère de l’Agriculture), la filière pèse encore lourd dans l’Hexagone. Un traumatisme hante d’ailleurs encore les mémoires : celui de la crise laitière de 2009, durant laquelle un ralentissement de la consommation avait fait chuter le prix du lait de 30%. La France compte de nombreux champions des produits laitiers parmi lesquels Lactalis, Sodiaal, Danone ou encore Bongrain. Pour eux, la fin des quotas va renforcer la concurrence venue d’Europe et d’ailleurs. Sur le Vieux Continent, les géants s’appellent Friesland Campina (Pays-Bas), Arla (Danemark) ou encore Deutsches Milchkontor (Allemagne). Ils exportent de plus en plus vers les pays de l’Union européenne mais pas seulement. Ils lorgnent à l’export vers les pays émergents dont la demande de produits laitiers ne cesse de croître, dopée par les classes moyennes. Les industriels français qui jouissent d’une bonne image à l’étranger sont convaincus de détenir de nombreux atouts parmi lesquels la qualité, la variété et la technicité de leur offre, des yaourts aux fromages en passant par les poudres de lait infantile. Pour les consommateurs, cela ne devrait pas changer grand chose. Ils sont déjà fortement encouragés par les acteurs comme Lactel ou Candia à acheter du lait «made in France». Côté prix, les Français payent déjà l’un des prix du litre de lait les plus bas d’Europe grâce à un circuit de distribution qui joue sur les volumes pour négocier un tarif le plus compétitif possible. Certains distributeurs, notamment issus du hard discount, s’approvisionnent déjà sur le marché européen pour payer moins cher. Ce qui bénéficie aux consommateurs même si la qualité des produits (qu’il s’agisse de lait UHT, d’emmental ou de crèmes dessert) n’est souvent pas comparable.

 

Députés : réduire de moitié le nombre (Juppé)

Députés : réduire de moitié le nombre (Juppé)

 

Ça avance, ça avance, cette fois c’est Juppé qui le dit. A noter qu’il y a 100 sénateurs par exemple aux Etats Unis et 343 en France !.  Réduire de moitié le nombre de parlementaires serait « un bon signal » dans un contexte de recherche d’économies budgétaires, estime Alain Juppé dans un entretien au Parisien/Aujourd’hui en France de jeudi 23 octobre. L’ancien Premier ministre et candidat à la primaire UMP pour la présidentielle de 2017 précise que « ce n’est pas ce qui va nous permettre de rééquilibrer les comptes publics » mais « il faut le faire. C’est un bon signal ». « Il y a 577 députés et 348 sénateurs, plus de 900 au total. C’est évidemment beaucoup trop », juge le maire de Bordeaux qui « pense qu’une diminution de moitié ne serait pas absurde, autant pour une raison d’efficacité démocratique que pour une raison d’économies ».

 

Pharmaciens : rémunérés désormais sur le nombre de médicaments et non sur le prix

Pharmaciens : rémunérés désormais sir le nombre de médicaments et non sur le prix

 

Aujourd’hui, les pharmaciens vendent 2,5 milliards de boîtes de médicaments par an et ils perçoivent 5,3 milliards d’euros de marge calculée sur le prix des médicaments prescrits, explique Philippe Gaertner, président de la FSPF. En 2016, pour des ventes identiques, les pharmaciens recevront toujours 5,3 milliards d’euros «mais 2,5 milliards d’euros proviendront des honoraires de dispensation». L’accord, qui prévoit 0,80 centime d’honoraires de dispensation par boîte en 2015 et un euro en 2016, augmente les sommes perçues sur les médicaments les moins chers et l’abaisse sur les plus chers. Par exemple, une boîte achetée 1,50 euro au fabricant dégagera un honoraire de 1 euro, soit un montant beaucoup plus élevé que la marge actuelle. À l’inverse, un traitement acheté 100 euros au fabricant rapportera 11,91 euros de marge et 1 euro d’honoraires, soit un total de 12,91 euros contre 14,22 euros aujourd’hui. Cette étape «historique» vise à «détacher la rémunération des officines du prix des médicaments», explique Philippe Gaertner. Elle devrait être suivie, à terme, d’un nouvel accord permettant de dissocier les émoluments des officines du volume de médicaments délivrés. L’accord signé mercredi inclut par ailleurs une autre avancée. Sur le modèle du suivi des patients prenant des anticoagulants oraux AVK, mis en place fin 2013, ils pourront être payés pour suivre les patients souffrant de maladies chroniques et gagner 40 euros par an et par patient pour les pathologies concernées.

 

Éducation : la fac pour la moitié des jeunes après le bac et pôle emploi pour nombre d’entre eux.

Éducation : la fac pour la moitié des  jeunes après le bac et pôle emploi pour nombre d’entre eux.

En Allemagne on privilégie la filière apprentissage (à tous les niveaux de formation), en France c’est l’université. En dépit du taux d’échec (exemple un tiers seulement obtiendront leur licence ou encore seulement 3% des bacs pro pourront aller au bout de leurs études supérieures). L’université représente le premier choix de 47% des jeunes ayant formulé au moins un vœu d’inscription dans l’enseignement supérieur sur le portail Admission post-bac (APB), selon un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur. Le portail a été rénové cette année, permettant non seulement aux futurs bacheliers mais aussi aux étudiants de première année souhaitant se réorienter de s’y inscrire. La secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur Geneviève Fioraso a aussi lancé un numéro vert pour guider les jeunes et leurs familles dans leurs démarches. « L’édition 2015 d’APB intégrera, pour chaque formation, une information sur les débouchés (taux de poursuite d’études et taux d’insertion professionnelle) », précise par ailleurs le ministère.  Pour 2014, à l’issue de la première phase d’admission, 762.400 candidats ont effectué au moins un vœu, soit une hausse de 7,4% sur un an. Pour leur premier vœu, 47% des candidats ont choisi l’université (licence et IUT), 34,63% les Sections de techniciens supérieurs (STS), 7,94% les classes préparatoires aux grandes écoles, environ 4% des écoles (ingénieurs, commerce, architecture…) et 5% d’autres formations. « Je serai satisfaite le jour où les 63% des inscrits à l’université y seront par choix, et non par défaut », affirme Geneviève Fioraso dans un entretien au Parisien de ce vendredi. « Il y aura toujours des élèves qui demandent l’université en deuxième choix parce qu’ils ont d’abord postulé dans une filière très sélective. C’est normal. Mais il faut réduire ce différentiel », estime-t-elle.

Baisse du nombre de fonctionnaires … peut-être ! (Najat Vallaud-Belkacem)

Baisse du nombre de fonctionnaires … peut-être ! (Najat Vallaud-Belkacem)

 

Langage très ampoulé pour la porte parole du gouvernement qui n’exclut pas une baisse du nombre de fonctionnaires mais sans toutefois être très claire sur le sujet ; l’enjeu c’est évidemment de trouver les 50 milliards d’économies promis ( pour l’instant très virtuels) mais en même temps de ne pas mécontenter les électeurs de gauche à la veille des élections d’’où cette extrême prudence ; Gilles Carrez doutait mardi, au micro d’Europe1, de la capacité et de la volonté du gouvernement de trouver 50 milliards d’euros d’économies. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a pourtant réaffirmé mardi sur BFMTV le souhait de l’exécutif de réaliser cette économie. Et pour y parvenir, le gouvernement pourrait jouer sur le nombre de fonctionnaires. « Nous allons y arriver ». Interrogée sur RMC et BFMTV sur les propos du sénateur PS Gaëtan Gorce selon lesquels François Hollande n’a « ni les moyens ni la volonté de dégager 50 milliards d’économies supplémentaires », Mme Vallaud-Belkacem a répondu: « Si j’en crois ce qu’est en train de faire en ce moment même le ministre du Budget Bernard Cazeneuve, qui recueille auprès de chaque ministre et avec insistance les propositions d’économies dans chaque secteur, je crois que nous allons y arriver. » Des conséquences sur la « gestion du personnel ». Pressée de questions sur une baisse possible du nombre de fonctionnaires, la porte-parole du gouvernement a déclaré qu’ »à partir du moment où nous interrogeons la pertinence des politiques publiques, s’il apparaît qu’il vaut mieux se recentrer sur quelques politiques publiques phares et laisser de côté d’autres qui apparaissent moins utiles, cela aura des conséquences, évidemment, en termes de gestion du personnel. »

 

« Il faut diminuer le nombre de fonctionnaires » (Noyer, Banque de France)

« Il faut diminuer le nombre de fonctionnaires » (Noyer, Banque de France)

 

Noyer, patron de la Banque de France dit clairement que les 50 milliards d’économies promis par Hollande ne sont pas tenables sans reformes structurelles profondes et sans réduction du nombre de fonctionnaires. Une évidence qui a échappé à Hollande, lui même fonctionnaire ,  et à l’assemblée composée de 55% de fonctionnaires !  S’agissant des déficits publics, le gouverneur de la Banque de France estime que les ramener sous 3% du PIB comme la France s’y est engagé à l’horizon 2015 est un « objectif tenable et il est hors de question de ne pas le tenir si la tentation existait ». Il rappelle sur ce point que la France a déjà obtenu un délai de deux ans de la Commission européenne pour y parvenir et qu’un nouveau report n’est pas envisageable en échange de la mise en œuvre de réformes structurelles déjà promises. « On ne va quand même pas les ‘ vendre’ une deuxième fois », déclare-t-il à propos de ces réformes. « La France a engagé sa crédibilité là-dessus. Si elle donnait l’impression qu’elle ne tient jamais ses objectifs, qu’elle les reporte indéfiniment, la qualité de sa signature sur les marchés et sa crédibilité tout entière pourrait être remise en cause ». S’agissant de l’effort de 50 milliards d’euros annoncé par le gouvernement sur les dépenses publiques d’ici 2017, Christian Noyer déclare que « le cap est fixé et la méthode pour les réaliser me semble la bonne. » Mais au-delà des annonces déjà faites, il estime qu’il faut « évidemment réamorcer la baisse des effectifs » de la fonction publique initiée par Nicolas Sarkozy et interrompue depuis 2012. « Cela ne fait aucun doute », dit-il.

 

Nombre de chômeurs : le grand truquage

Nombre de chômeurs : le grand truquage

 

Hier dans l’émission de France 2 «  envoyé spécial », il a été confirmé que la France se livre à un grand truquage du nombre de chômeurs. Nous avons à de nombreuses reprises  indiqué comment étaient sous évalués ce chiffre. La méthode la plus utilisée par Pôle emploi est de radier les chômeurs sans raison (pour non actualisation ou pour raisons administratives), s’y ajoutent  en fait ceux qui découragés ne s’inscrivent plus du tout. Exemple des bénéficiaires du RSA : environ 1 million. Il faut y ajouter presque 700 000 autres sans emploi qui ne bénéficie de rien. En fait l’obligation de pointer (de se rendre aux rendez vous par exemple), génère des frais insupportables quand on ne  dispose  pas même du minimum vital pour survivre. Notamment de la part pour ceux qui résident à des distances éloignées de l’agence pôle emploi, sans voiture et ans autre moyen de communication. Le reportage a démontré par ailleurs que les directeurs d’agences de pôle emploi touchaient des primes pour encourager les radiations. En réalité aux 3 millions de chômeurs de catégorie A (ceux qui n’ont pas travaillé du tout) ou au chiffre total de 5 millions (toutes catégories confondues)  il faut ajouter ces 1.7 millions de chômeurs. il faudrait aussi compléter ces chiffres par ceux qui bénéficient de l’allocation adultes handicapés et qui pourraient cependant travailler (pas tous évidemment), ceux aussi placés en stages ou formation bidon. ° ; Au total 7 à 8 millions e chômeurs. Une situation dramatique qui prive la France de sa capacité de production de richesse nationale, plombe  les comptes sociaux et accentuent les inégalités.

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