Archive pour le Tag 'nombre'

Nombre de médecins : une hausse de 0,8 %

Nombre de médecins : une hausse de 0,8 %

 

 

Il y a eu 1.672 médecins en plus en 2024,  soit une hausse de 0,8%, alors que l’effectif baissait depuis 2010.

 

Selon les chiffres de l’édition 2024 de l’Atlas de la démographie médicale publié mercredi 2 octobre par l’Ordre des médecins, le nombre de médecins en activité régulière (hors remplaçants et retraités actifs) en France a augmenté de 0,8% à 199.089 praticiens au 1er janvier 2024.

Cet effectif baissait depuis 2010, à l’exception de timides rebonds en 2018 et 2020, et revient aujourd’hui à un niveau comparable à celui observé en 2014. «Il y a un frémissement de la démographie médicale», a commenté le docteur Jean-Marcel Mourgues, vice-président du conseil national de l’Ordre des médecins. «Les médecins en activité régulière augmentent enfin. Pas beaucoup, mais ils augmentent», a-t-il ajouté. Pour lui, leur effectif est désormais «sur un plateau en légère ascension». «Cette tendance devrait se poursuivre et même s’amplifier dans les années à venir», a-t-il indiqué.

. Le nombre d’étudiants formés atteint aujourd’hui 11.000 (nombre d’étudiants en deuxième année de médecine), et doit atteindre 12.000 en 2025.
Par contre «Les inégalités territoriales se creusent toujours davantage», relève le docteur Mourgues. «Les départements qui ont des hôpitaux universitaires, à de rares exceptions près, ont tendance à augmenter et rajeunir leur population médicale», précise-t-il. En revanche, «il y a des départements plutôt en périphérie de région, avec souvent un profil rural et une population âgée – un facteur aggravant pour l’offre de soins – qui a une population médicale qui continue à vieillir et qui ne se rajeunit pas assez», ajoute-t-il.

 

 

Hôpital public : Baisse du nombre des futurs internes !

Hôpital public : Baisse du nombre des futurs internes !

Alors que le l’hôpital public souffre structurellement d’un manque de médecins, l’administration vient de décider de réduire encore le nombre de futurs internes.

En quelques jours seulement la moitié des étudiants en médecine de sixième année ont déjà signé une pétition pour protester. Rappelons ici qu’au terme du second cycle des études de médecine – l’externat –, les étudiants de cinquième année passent le concours de l’internat. En fonction de leur classement, ils sélectionnent à la fois les spécialités espérées et les villes où elles sont proposées. Ils seront internes pendant cinq ans, percevront un salaire modeste, en assumant une mission de service public cruciale pour l’État dans un contexte de graves crises des jeux plutôt publics.

 

Chômage : baisse insignifiante du nombre de chômeurs

Chômage : baisse insignifiantes du nombre de  chômeurs

Officiellement d’après les administrations françaises le chômage aurait enregistré une baisse insignifiante de leur de 1 %. Point en réalité on connaît une stabilité d’autant que d’après les calculs différents du bureau international du travail on a plutôt constaté une augmentation du nombre de chômeurs. 
Officiellement, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A (sans activité) a diminué en avril par rapport au mois précédent (-1,26%) avec 38.100 inscrits en moins à 2,981 millions, selon les chiffres du ministère du Travail publiés ce mardi.

En incluant l’activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emploi en France (hors Mayotte) diminue de 0,43% (-38.100) et s’établit à 5,368 millions, selon la direction des statistiques du ministère du Travail (Dares). La part des demandeurs d’emploi de longue durée (inscrits depuis un an ou plus) est de 43,7%.

La Dares ne commente pas les données mensuelles, trop volatiles, privilégiant les évolutions trimestrielles. Les derniers résultats trimestriels publiés fin avril faisaient état d’une quasi stabilité du chômage, avec une très légère baisse du nombre de chômeurs en catégorie A (-0,1%) au premier trimestre. En incluant l’activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emploi était stable par rapport au trimestre précédent.

Au premier trimestre, le taux de chômage en France au sens du Bureau international du Travail (BIT) s’est stabilisé à 7,5% de la population active par rapport au trimestre précédent, a rapporté l’Insee vendredi 17 mai.

Dans le détail, 6.000 chômeurs supplémentaires ont été comptabilisés au cours du dernier trimestre écoulé, portant leur nombre dans la France entière (hors Mayotte) à 2,3 millions selon ce mode de calcul qui permet les comparaisons internationales, a précisé l’Institut national de la Statistique.

Le halo autour du chômage, constitué des personnes considérées comme inactives par le BIT parce qu’elles souhaitent un emploi mais n’en recherchent pas ou ne sont pas disponibles, diminue légèrement de 16.000 personnes et concerne désormais 1,9 million de personnes.

Le taux de chômage de longue durée, c’est-à-dire les demandeurs d’emploi en recherche depuis au moins un an, est stable à 1,8% de la population active. Le nombre de ces chômeurs diminue de 23.000 par rapport au dernier trimestre 2023, à 549.000 personnes. Les règles d’indemnisation de l’assurance chômage seront durcies à compter du 1er décembre, a confirmé Gabriel Attal dans une interview à paraître dans La Tribune Dimanche.

La durée d’indemnisation sera réduite à 15 mois « dans les conditions actuelles », c’est-à-dire si le taux de chômage se maintient en dessous de 9%, pour les chômeurs de moins de 57 ans. Et il faudra avoir travaillé 8 mois sur les derniers 20 mois pour être indemnisé, contre 6 mois au cours des 24 derniers mois actuellement.

 

Un « certain nombre de prix baissent » d’après Bruno Lemaire

Un « certain nombre de prix baissent » d’après Bruno Lemaire

Rebelote pour le ministre de l’économie qui annonce la baisse des prix. Une baisse qu’il avait déjà prédit pour l’été de l’année en cours et qui bien sûr n’est pas intervenue. Cette fois il se montre un peu plus prudent avec sa formule  » un certain nombre de prix baissent » mais en relativisant immédiatement avec cet autre formule « mais ne reviendront pas au niveau pré-vovid. Traduction : les prix resteront un très haut niveau car évidement l’inflation se cumule avec les inflations intérieures. Et la baisse de l’inflation ne signifie évidemment pas une baisse des prix. Interview de Jean-François Robin, directeur de la recherche chez Natixis (groupe BPCE). dans la » tribune »

Peut-on se fier à cette prévision ? Les réponses de Jean-François Robin, directeur de la recherche chez Natixis (groupe BPCE).

Va-t-on bientôt sortir de la crise inflationniste comme l’a affirmé Bruno Le Maire qui précise que nous serons sous la barre des 4% d’inflation d’ici la fin de l’année ?

JEAN-FRANÇOIS ROBIN – Nous sommes déjà passés ce jeudi sous la barre des +4%, et le ralentissement progresse assez vite. Ces chiffres valident l’idée que ce phénomène d’inflation était temporaire. Même si nous ne reviendrons pas au niveau d’avant, nous constatons une baisse plus forte que prévu de l’inflation, qui a quasiment déjà été divisée par deux ! Et ce alors que nous avons subi un choc violent avec le Covid, la guerre en Ukraine et la crise énergétique. Pour rappel, l’inflation était à +7,3% à son plus haut.

Ce qui est rassurant, c’est que les prix de l’énergie baissent, mais ce sont surtout ceux des services. Les prix de l’alimentation ont l’air de se calmer, avant même les négociations commerciales entre les distributeurs et les industriels, avancées de mars à janvier 2024. L’inflation va tout de même remonter un peu début 2024 car nous disposons d’un effet de base moins favorable : les factures d’électricité vont donc monter en janvier.


Si l’inflation reflue, les Français vont-ils le sentir concrètement dans leur porte-monnaie ou faudra-t-il encore attendre ?

Nous constatons déjà qu’un certain nombre de prix baissent nettement, comme les pâtes ou encore le beurre. De plus en plus de baisse sont à prévoir. Les prix des intrants baissent, à commencer par le blé.

Par ailleurs, la consommation n’a jamais autant baissé depuis les années 1980. Si les producteurs et distributeurs veulent continuer à vendre des produits, il faut baisser les prix.

Cependant, je ne pense pas que nous reviendrons aux prix d’avant Covid. Et notamment à cause du réchauffement climatique qui impacte les récoltes. De plus, il n’y a jamais eu autant d’embargo sur les exportations alimentaires ou sur d’autres biens. C’est la fin du commerce mondiale tel que nous le connaissons. La démondialisation va maintenir les prix élevés.


Bruno Le Maire affirme que « l’inflation est vaincue » mais ce n’est pas du tout le discours de la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde…

Si l’inflation va remonter en début d’année, nous anticipons qu’elle baissera par la suite. La BCE est donc dans son rôle, car comme le marché prévoit une baisse des taux d’intérêt, il faut calmer les anticipations qui peuvent induire concrètement une baisse. C’est un phénomène auto-réalisateur.

La BCE doit donc se dire que les conditions monétaires se détendent trop vite même si ce n’est pas mon avis. Notre scénario chez Natixis, c’est d’avoir des baisses fortes dès 2024 de la part de la BCE, car l’inflation va continuer de baisser. La BCE a alors intérêt à baisser ses taux d’intérêt pour ne pas mener une politique monétaire à contre-sens.

Les hausses de taux sont derrière nous, en sachant que les effets de ces augmentations ne sont pas encore ressentis dans l’économie. Chez Natixis, on anticipe une première baisse avant l’été 2024, au mois de juin plus précisément.

L’inflation peut peser négativement sur la croissance. Bruno Le Maire maintient sa prévision à 1,4% en 2023 et une croissance positive en 2024. Qu’en pensez-vous
?

Ces prévisions paraissent élevées, après ce n’est pas délirant. Car si les prix baissent, les Français vont regagner du pouvoir d’achat. Comme il y a beaucoup d’épargne disponible, ils auront de quoi dépenser. De plus, les salaires continuent de monter, dans une moindre mesure comparée à l’année dernière, et on continue à créer de l’emploi.

Peut-être que Bruno Le Maire est optimiste mais honnêtement avec Bercy, ils ont été les meilleurs prévisionnistes pour 2023. Alors que tout le monde prévoyait une récession, les chiffres doivent s’établir a priori entre 0,8% et 1%. Pour rejoindre le ministre de l’Economie, je pense que la croissance en 2024 sera meilleure qu’en 2023.

Faut-il s’attendre au pire concernant la note de la dette française de l’agence américaine Standard & Poor’s, qui doit sortir ce vendredi ?

Pourquoi l’inflation va autant baisser ? Est-ce grâce à la politique monétaire de la BCE ?

Pour être provoquant, la baisse de l’inflation n’est pas dû à la politique monétaire de la BCE. C’est davantage la politique énergétique de l’Europe, qui a fait baisser les prix. L’Union Européenne s’est organisée pour repenser ses circuits énergétiques car elle dépendait de la Russie. Elle a de plus accéléré sa transition énergétique. En France, nous sommes redevenus exportateur d’électricité et nous avons reconstitué nos stocks de gaz. L’énergie n’est aujourd’hui plus un facteur d’inflation.

La seule chose que la BCE a impacté, c’est l’immobilier. Les dix hausses de taux consécutives ont mis un sacré coup au marché immobilier européen : les prix baissent partout, et la capacité d’emprunt des ménages a été fortement dégradée. L’institution monétaire combat un choc de demande qui n’existe pas, elle réagit à un choc d’offre…
Propos recueillis par Margot Ruault

Société-Le nombre de pays démocratiques en déclin dans le monde

Société-Le nombre de pays démocratiques en déclin dans le monde

La guerre en Ukraine a mis fin aux dernières illusions des Européens, qui s’appuyaient sur le primat du droit et les vertus du multilatéralisme pour garantir la sécurité et la paix, estime, dans une tribune au « Monde », l’ancien ambassadeur Pierre Buhler.

Le déferlement des chars russes en Ukraine, le 24 février 2022, a sonné le glas non seulement d’une ère, mais aussi d’une idée : celle de la paix par le droit, qui, malgré les mécomptes, a prévalu pendant plus d’un siècle.

Certes, le projet de Woodrow Wilson [président des Etats-Unis de 1913 à 1921] de rendre le « monde sûr pour la démocratie », avec la Société des nations, a connu le sort que l’on sait. Mais Franklin D. Roosevelt [1933-1945] en avait tiré les leçons avec la Charte des Nations unies, un traité prohibant le recours à la force en dehors des cas de légitime défense, et doté d’un Conseil de sécurité chargé d’en assurer le respect. Le fait que les cinq puissances victorieuses de la seconde guerre mondiale y siègent comme membres permanents, avec droit de veto, devait être le gage de son efficacité.

Ce système, paralysé pendant la guerre froide, avait, dès la fin de celle-ci, laissé espérer l’avènement d’un monde réglé par le droit, qu’avait illustré, en 1990, le rétablissement dans sa souveraineté du Koweït, envahi par l’Irak. Mais cet espoir s’est évanoui au fur et à mesure que des interventions militaires enfreignant le droit international – en Géorgie, en Serbie, en Irak, en Ukraine… – se sont succédé.

L’implosion de l’Union soviétique avait donné le coup de grâce à une autre idée : celle de la paix dans le monde grâce à l’abolition du capitalisme et de son « stade suprême, l’impérialisme ». Mais elle avait surtout donné corps à la thèse de la « fin de l’histoire » et du triomphe de la démocratie libérale, une illusion entretenue par un mouvement ample de ralliement à ce modèle dans le monde. Elle laissait entrevoir la perspective que le respect de la règle de droit – un attribut des démocraties – finirait par déteindre sur les conduites des Etats en dehors de leurs frontières.

La courbe s’est inversée au bout d’une quinzaine d’années. Il ne reste aujourd’hui qu’une trentaine de démocraties authentiques, après deux décennies fastes pour les dictateurs, autocrates et juntes qui ont fait main basse sur le pouvoir dans leurs pays. Pour autant, l’aspiration aux libertés, aux droits et à la dignité ne s’est pas éteinte, comme le rappellent des soulèvements réguliers en Birmanie, à Hongkong ou en Iran.

Le nombre de pays démocratiques en déclin dans le monde

Le nombre de pays démocratiques en déclin dans le monde

La guerre en Ukraine a mis fin aux dernières illusions des Européens, qui s’appuyaient sur le primat du droit et les vertus du multilatéralisme pour garantir la sécurité et la paix, estime, dans une tribune au « Monde », l’ancien ambassadeur Pierre Buhler.

Le déferlement des chars russes en Ukraine, le 24 février 2022, a sonné le glas non seulement d’une ère, mais aussi d’une idée : celle de la paix par le droit, qui, malgré les mécomptes, a prévalu pendant plus d’un siècle.

Certes, le projet de Woodrow Wilson [président des Etats-Unis de 1913 à 1921] de rendre le « monde sûr pour la démocratie », avec la Société des nations, a connu le sort que l’on sait. Mais Franklin D. Roosevelt [1933-1945] en avait tiré les leçons avec la Charte des Nations unies, un traité prohibant le recours à la force en dehors des cas de légitime défense, et doté d’un Conseil de sécurité chargé d’en assurer le respect. Le fait que les cinq puissances victorieuses de la seconde guerre mondiale y siègent comme membres permanents, avec droit de veto, devait être le gage de son efficacité.

Ce système, paralysé pendant la guerre froide, avait, dès la fin de celle-ci, laissé espérer l’avènement d’un monde réglé par le droit, qu’avait illustré, en 1990, le rétablissement dans sa souveraineté du Koweït, envahi par l’Irak. Mais cet espoir s’est évanoui au fur et à mesure que des interventions militaires enfreignant le droit international – en Géorgie, en Serbie, en Irak, en Ukraine… – se sont succédé.

L’implosion de l’Union soviétique avait donné le coup de grâce à une autre idée : celle de la paix dans le monde grâce à l’abolition du capitalisme et de son « stade suprême, l’impérialisme ». Mais elle avait surtout donné corps à la thèse de la « fin de l’histoire » et du triomphe de la démocratie libérale, une illusion entretenue par un mouvement ample de ralliement à ce modèle dans le monde. Elle laissait entrevoir la perspective que le respect de la règle de droit – un attribut des démocraties – finirait par déteindre sur les conduites des Etats en dehors de leurs frontières.

La courbe s’est inversée au bout d’une quinzaine d’années. Il ne reste aujourd’hui qu’une trentaine de démocraties authentiques, après deux décennies fastes pour les dictateurs, autocrates et juntes qui ont fait main basse sur le pouvoir dans leurs pays. Pour autant, l’aspiration aux libertés, aux droits et à la dignité ne s’est pas éteinte, comme le rappellent des soulèvements réguliers en Birmanie, à Hongkong ou en Iran.

Sciences-La-baisse-du-nombre-de-doctorants-va-affecter la recherche

sciences-La-baisse-du-nombre-de-doctorants-va-affecter la recherche


Boris Gralak, secrétaire général du Syndicat national des chercheurs scientifiques, estime, dans une tribune au « Monde », que ceux-ci sont maltraités par l’Etat en ce qui concerne leur rémunération et leur carrière, et que les conséquences sont à terme dangereuses pour la recherche française.

Quels que soient les domaines du savoir, la recherche est indispensable pour repousser les limites de la connaissance. Et il va de soi que nos sociétés ont besoin plus que jamais d’apporter des réponses aux questions considérables que posent la démocratie, la santé, la transition socio-écologique, l’innovation responsable… Et pourtant, malgré leur rôle essentiel pour la société et surtout pour son avenir, la recherche publique et les scientifiques sont particulièrement maltraités par l’Etat, et ce depuis plus de vingt ans.

La France s’était engagée sur le plan européen à consacrer, dès 2010, au moins 1 % de son produit intérieur brut (PIB) à la recherche publique. Or, non seulement les gouvernements successifs n’ont pas tenu cet engagement, mais, pire encore, ils ont imposé toute une série de réformes à contresens qui auront particulièrement dégradé les conditions de travail des scientifiques.

La dernière d’entre elles, la loi de programmation de la recherche du 24 décembre 2020, promettait – encore une fois – le respect de cet engagement : prenant acte du décrochage de la recherche, le fameux « 1 % du PIB » pour la recherche publique était enfin « programmé » ! Cependant, dès l’examen du projet de loi de programmation de la recherche, le Syndicat national des chercheurs scientifiques (SNCS-FSU) et d’autres organisations avaient montré que cette programmation pluriannuelle du budget de la recherche était insincère. La preuve hélas est là.

Outre le handicap que représente pour la recherche publique la dégradation des moyens de travail des scientifiques – il s’agit des femmes et des hommes chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et techniciens de recherche ou en soutien à la recherche, qu’ils soient fonctionnaires ou contractuels –, nous voulons noter ici un aspect rarement évoqué : à savoir le fait que le sous-investissement chronique dans la recherche publique se traduit aussi par des rémunérations et des carrières indignes au regard des responsabilités, formations et diplômes de ces scientifiques.

Dramatique effondrement du nombre d’oiseaux en Europe

Dramatique effondrement du nombre d’oiseaux en Europe

L’intensification de l’agriculture est la principale cause d’un spectaculaire déclin des oiseaux en Europe, qui sont quelque 20 millions à disparaître en moyenne chaque année, concluent des chercheurs dans un article paru lundi, après avoir amassé une étendue inédite de données.

De nombreux scientifiques européens, qui publient dans la revue américaine PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences), ont collaboré afin de trouver quelles activités humaines étaient responsables du déclin des populations d’oiseaux européens. Pour cela, ils ont utilisé un jeu de données inédit par son étendue : 37 années d’observations provenant de 20.000 sites de suivi écologique dans 28 pays européens, pour 170 espèces.

«On trouve une baisse d’un quart de l’abondance des espèces depuis 1980», a expliqué à l’AFP Vincent Devictor, chercheur au CNRS et coordinateur de l’étude. «Autrement dit 800 millions d’individus en 40 ans, soit 20 millions par an, donc une baisse systémique, profonde, de l’avifaune européenne», souligne l’expert.

Certains écosystèmes sont plus durement touchés que d’autres: le nombre d’oiseaux forestiers a diminué de 18%, baisse qui atteint 28% pour les oiseaux urbains et même 57% pour les oiseaux des milieux agricoles. «Nous concluons que l’intensification de l’agriculture, en particulier l’usage des pesticides et des engrais, représente la pression principale pour la plupart des déclins de populations d’oiseaux, en particulier ceux qui se nourrissent d’invertébrés», écrivent les scientifiques leur article.

. Une réduction de la nourriture disponible a ainsi par exemple un effet négatif sur le succès de la reproduction en modifiant le comportement des parents et en affectant la survie des oisillons. Le déclin est marqué chez des espèces comme le gobemouche gris (-63%) ou le célèbre moineau domestique (-64%).

Pour enrayer cet effondrement, il faudrait commencer par changer de modèle d’agriculture. Or «on continue à être dans une vision industrielle du monde agricole», associant recours massifs à la mécanisation et à la chimie, regrette Vincent Devictor. «On n’est toujours pas sorti de ce paradigme de l’après deuxième guerre mondiale», souligne le chercheur, citant l’augmentation de mégafermes en France au détriment des petites surfaces.

Outre l’agriculture, d’autres facteurs liés à l’activité humaine ont aussi des effets sur les populations d’oiseaux, à commencer par le changement climatique. Logiquement celui-ci touche durement les espèces préférant le froid (40% de déclin), comme la mésange boréale, mais n’épargne pas non plus les espèces amatrices de chaleur (18% de déclin).

Enfin la progression de l’urbanisation fait aussi des victimes parmi les martinets ou encore les hirondelles. «On fait des territoires qui sont de plus en plus hostiles, y compris l’intérieur du milieu urbain», souligne Vincent Devictor, qui a travaillé avec deux collègues basés en France, le doctorant Stanislas Rigal et Vasilis Dakos du CNRS. «Des espèces aimaient bien nicher dans des anfractuosités, être dans des endroits où il y a encore des insectes dans les milieux urbains. Avec les modes de bétonisation aujourd’hui, couplés à la disparition des insectes, cela devient hostile même pour eux», indique-t-il.

LA FRANCE : NOMBRE D’HEURES TRAVAILLÉES PAR HABITANT LE PLUS FAIBLE

LA FRANCE : NOMBRE D’HEURES TRAVAILLÉES PAR HABITANT LE PLUS FAIBLE


À juste titre la France s’honore surtout d’abord au niveau de la productivité, c’est-à-dire du rapport entre le volume de travail sur le nombre d’actifs. Le problème cependant c’est que les les actifs sont très insuffisants en France qu’il s’agisse de l’insertion des jeunes, des femmes ou des seniors dont les conditions de travail le permettent. Par ailleurs, le nombre d’heures travaillées par habitant est l’un des plus faibles des pays développés

D’une certaine manière , la France cumule donc trois faiblesses par rapport aux pays concurrents une durée du travail hebdomadaire réelle réduite, un nombre d’actifs insuffisants et un départ à la retraite précoce. Au total ramené au nombre d’habitants la France enregistre l’une des plus faibles durées annuelles de travail. Une insuffisance quantitative qui ce cumule avec une organisation qualitative des conditions de travail assez déficiente.

Avec une moyenne de 36,9 heures par semaine selon l’OCDE en 2021, les actifs français (salariés et indépendants réunis) sont cependant au dessus de la moyenne de ceux des grandes économies (36,8 heures) .

Mais avec une moyenne de 1490 heures travaillées en 2021, le travailleur français est cette fois largement sous la moyenne de l’OCDE (1716 heures) et est même largement distancé par l’Italien (1669 heures), l’Espagnol (1641 heures), le Suisse (1533 heures) ou le Britannique (1497 heures). Plus de RTT, de temps partiels, de jours chômés… Ce sont les raisons avancées par les économistes de l’OCDE pour expliquer ce décalage français.

Mais là encore, rien de rédhibitoire quand on se compare à certaines économies performantes. Comme avec les travailleurs allemands qui avec 1349 heures par an travaillent en moyenne 140 heures de moins que les Français tout en ayant un PIB par tête supérieur. Ce faible nombre allemand s’explique principalement par un recours très important des femmes au temps partiel outre-Rhin.

Si on prend la quantité de travail annuel non plus par travailleur, mais cette fois par habitant -C’est-à-dire en incluant les inactifs, retraités et chômeurs dans le calcul- cette fois le pays est quasiment bon dernier au sein de l’OCDE.

Selon des données fournies par l’organisation à BFM Business, avec 630 heures en moyenne en 2021 (655 en 2022 mais l’OCDE n’a pas les données de tous les pays cette année-là), les Français sont ceux qui travaillent le moins (juste devant les Turcs). La moyenne OCDE est à 805 heures.

Surtout cette fois, l’Allemagne est devant avec 725 heures, soit 95 de plus par an. Au Danemark, on est à 709 heures, en Suède 702 heures, en Suisse 896. Même des pays qui ont un taux de chômage supérieur à la France comme l’Espagne ou l’Italie ont une quantité de travail par habitant supérieure à la France. C’est ainsi 685 heures pour les Espagnols et 704 heures pour les Italiens.

Un décrochage français qui s’explique par un temps d’emploi (part des actifs dans la population totale) plus faible qu’ailleurs. Autrement dit, les actifs français travaillent beaucoup, mais les Français sont plus rarement actifs qu’ailleurs.

Si avec plus de 68%, ce taux d’emploi est au plus haut en France depuis 1975 selon l’Insee, il reste malgré tout le plus faible parmi les grandes économies. En Allemagne, plus de 77% des habitants étaient actifs fin 2022, au Danemark c’est 76,7%, aux Pays-Bas 82%, au Royaume-Uni 76% ou encore 77% en Suède. Si la France avait le taux d’emploi de l’Allemagne, soit 13% de plus, le PIB serait donc potentiellement supérieur de 300 milliards d’euros (2354 milliards en 2022).

La difficulté du marché de l’emploi français se situe aux deux extrémités. Des jeunes moins bien formés qu’on a plus de mal à intégrer. Des seniors qui partent plus tôt.

Société-Agriculture : écroulement du nombre d’exploitations

Société-Agriculture : écroulement du nombre d’exploitations

Nombre d’exploitations agricoles : 1,5 million en 1970 et moins de 400.000 aujourd’hui. Sur plus longue période la chute est encore plus vertigineuse. Dans les années 1900, l’agriculture occupait 80 % des emplois et de l’activité économique pour aujourd’hui autour de 3 %. En 1950, la moitié des Français habitaient en zone rurale; aujourd’hui, il en reste environ que 25 %. Le nombre d’actifs agricoles a été divisé par cinq en 50 ans; la production agricole, elle ,a plus que doublé en volume. Parallèlement le nombre des cotations est passé de 2,3 millions en 1955 à 400 000 aujourd’hui.

En quelques décennies l’agriculture s’est profondément transformée. Au début du siècle l’activité agricole occupait à peu près la moitié de la population. Aujourd’hui les agriculteurs sont moins de 3% dans l’Hexagone

Moins nombreuses, les exploitations s’agrandissent. En 2020, une exploitation agricole dispose en moyenne de 65 hectares, ( un quart cultivent plus de 100 hectares) ;

En 1950 la moitié des Français habitait en zone rurale aujourd’hui il en reste environ que 25 %. Le nombre d’actifs agricoles a été divisé par cinq en 50 ans la production agricole elle a plus que doublé en volume. Parallèlement le nombre des cotations est passé de 2,3 millions en 1955 à 400 000 aujourd’hui.

Moins d’exploitations n’implique pas forcément moins de cultures ou de têtes de bétail: souvent, les terres sont reprises par les voisins en quête d’économies d’échelle. La surface moyenne par exploitation a mécaniquement augmenté de 50 hectares en cinquante ans. Elle est désormais de 69 hectares

Seulement 20% d’agriculteurs ont moins de 40 ans. L’âge moyen est de 51,4 ans.

La moitié des exploitations françaises sont dirigées par au moins un exploitant âgé de 55 ans ou plus.

Les fermes mêlant cultures et élevage – modèle considéré vertueux sur le plan environnemental, les déjections des animaux fertilisant champs et prairies – deviennent plus rares à mesure que les exploitations et les territoires se spécialisent. Seules 11% des exploitations s’inscrivent dans ce modèle, contre 19% en 1988. Les fermes ne faisant que de la production végétale sont devenues majoritaires (52% en 2020 contre 37% en 1988).

Parmi les agriculteurs récemment installés (après 2010), 74% ont suivi une formation de niveau baccalauréat et 44% une formation supérieure (contre respectivement 48% et 22% pour les chefs d’exploitation des générations précédentes). Ces agriculteurs installés depuis peu sont le plus souvent à la tête de micro ou de petites exploitations et davantage portés sur les productions végétales comme le maraîchage. Ils sont aussi plus fréquemment en bio que les générations précédentes (19% des fermes, contre 10%).
La féminisation du métier est encore faible, voire se réduit, de moins en moins de femmes d’agriculteurs travaillant sur les exploitations. Actuellement, un peu plus du quart des exploitants et coexploitants sont des femmes (26,2%), en léger repli par rapport à 2010.

Economie-Agriculture : écroulement du nombre d’exploitations

Economie-Agriculture : écroulement du nombre d’exploitations

Nombre d’exploitations agricoles : 1,5 million en 1970 et moins de 400.000 aujourd’hui. Sur plus longue période la chute est encore plus vertigineuse. Dans les années 1900, l’agriculture occupait 80 % des emplois et de l’activité économique pour aujourd’hui autour de 3 %. En 1950, la moitié des Français habitaient en zone rurale; aujourd’hui, il en reste environ que 25 %. Le nombre d’actifs agricoles a été divisé par cinq en 50 ans; la production agricole, elle ,a plus que doublé en volume. Parallèlement le nombre des cotations est passé de 2,3 millions en 1955 à 400 000 aujourd’hui.

En quelques décennies l’agriculture s’est profondément transformée. Au début du siècle l’activité agricole occupait à peu près la moitié de la population. Aujourd’hui les agriculteurs sont moins de 3% dans l’Hexagone

Moins nombreuses, les exploitations s’agrandissent. En 2020, une exploitation agricole dispose en moyenne de 65 hectares, ( un quart cultivent plus de 100 hectares) ;

En 1950 la moitié des Français habitait en zone rurale aujourd’hui il en reste environ que 25 %. Le nombre d’actifs agricoles a été divisé par cinq en 50 ans la production agricole elle a plus que doublé en volume. Parallèlement le nombre des cotations est passé de 2,3 millions en 1955 à 400 000 aujourd’hui.

Moins d’exploitations n’implique pas forcément moins de cultures ou de têtes de bétail: souvent, les terres sont reprises par les voisins en quête d’économies d’échelle. La surface moyenne par exploitation a mécaniquement augmenté de 50 hectares en cinquante ans. Elle est désormais de 69 hectares

Seulement 20% d’agriculteurs ont moins de 40 ans. L’âge moyen est de 51,4 ans.

La moitié des exploitations françaises sont dirigées par au moins un exploitant âgé de 55 ans ou plus.

Les fermes mêlant cultures et élevage – modèle considéré vertueux sur le plan environnemental, les déjections des animaux fertilisant champs et prairies – deviennent plus rares à mesure que les exploitations et les territoires se spécialisent. Seules 11% des exploitations s’inscrivent dans ce modèle, contre 19% en 1988. Les fermes ne faisant que de la production végétale sont devenues majoritaires (52% en 2020 contre 37% en 1988).

Parmi les agriculteurs récemment installés (après 2010), 74% ont suivi une formation de niveau baccalauréat et 44% une formation supérieure (contre respectivement 48% et 22% pour les chefs d’exploitation des générations précédentes). Ces agriculteurs installés depuis peu sont le plus souvent à la tête de micro ou de petites exploitations et davantage portés sur les productions végétales comme le maraîchage. Ils sont aussi plus fréquemment en bio que les générations précédentes (19% des fermes, contre 10%).
La féminisation du métier est encore faible, voire se réduit, de moins en moins de femmes d’agriculteurs travaillant sur les exploitations. Actuellement, un peu plus du quart des exploitants et coexploitants sont des femmes (26,2%), en léger repli par rapport à 2010.

Gouvernement Borne: record du nombre de ministres

Gouvernement Borne: record du nombre de ministres

Retour en France à un gouvernement pléthorique pour des raisons essentiellement d’équilibrage politique entre tendances Macron de droite, de gauche et centristes.

Actuellement, ce gouvernement comporte plus de 40 ministres.( Notons que le gouvernement de Jean Castex comportait 42 ministres, cependant le gouvernement d’Élisabeth Borne est encore plus dépensier) C’est sans doute trois fois plus qu’il n’en faut. La plupart d’ailleurs, complètement inconnus, n’ont qu’ un portefeuille très illusoire , pas de budget et pas d’administration. Bref, ils ne servent pratiquement à rien sinon qu’à satisfaire des équilibres politiques et des ambitions politiques.

En France, le millefeuille politique comprend au sommet l’Élysée qui se compose de plus de 700 personnes dont plus de 50 conseillers.Ensuite, se trouve l’état major du premier ministre avec une cinquantaine aussi de conseillers.

En dessous c’est l’étage des ministères avec en moyenne une dizaine de conseillers plus ou moins officiels.

Enfin il y a l’administration centrale avec des centaines de directeurs et directeurs adjoints. Sans parler de l’administration décentralisée et des préfets. Bref la France ne manque pas d’effectifs pour gérer le pays

Actuellement le gouvernement Borne de 41 ministres et 565 conseillers, il va coûter au contribuable 174 millions d’euros par an, soit une hausse de 4,3% par rapport au gouvernement Castex, selon les calculs de l’ancien député René Dosière.

Le coût du gouvernement d’Elisabeth Borne est en hausse de 4,3% par rapport à celui de Jean Castex, selon les calculs de l’ancien député René Dosière. Celui qui est désormais président de l’Observatoire de l’éthique publique a passé au crible les données fournies par le fameux « jaune budgétaire », l’annexe du projet de loi de finances pour 2023, dédiée aux effectifs et aux rémunérations des cabinets ministériels. « Avec un coût global de 174 millions d’euros, le gouvernement d’Elisabeth Borne se révèle le plus cher des 43 gouvernements de la Vème République », pointe Dosière.

La tendance à la hausse est nette. Elle fait suite à la forte augmentation (+26%) déjà enregistrée lors du passage de témoin entre Edouard Philippe et Jean Castex. Loin des promesses de campagne de 2017 sur une équipe resserrée, le nombre de ministres et secrétaires d’Etat était alors passé de 34 à 42 et celui des conseillers ministériels de 324 à 559.

Covid: haut niveau nombre d’hospitalisations ( Véran)

Covid:  haut niveau nombre d’hospitalisations ( Véran)

La guerre d’Ukraine à écraséla question de la crise sanitaire dans les médias. Pourtant depuis plusieurs jours on a enregistré des chiffres quotidiens proches de 100 000 contaminations. Du coup de façon mécanique le nombre des nouvelles admissions ne diminue plus e t demeure à un haut niveau.

Depuis plusieurs semaines, le nombre moyen de cas positifs au Covid-19, calculé sur une semaine, continue de progresser en France: la moyenne quotidienne s’établissait dimanche à 89.002 contre 65.251 une semaine plus tôt. Une remontée qui s’illustre aussi en milieu scolaire: 3184 classes étaient fermées vendredi, contre 2693 classes une semaine avant.

Plus inquiétant, le nombre de nouvelles admissions à l’hôpital s’est stabilisé. «Depuis deux jours, le nombre d’hospitalisations ne baisse plus», a noté lundi le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans Le Parisien. «Les entrées à l’hôpital augmentent à nouveau depuis huit jours et les arrivées en réanimation sont à peu près stables, tout comme le nombre de décès. Ce qui veut dire que ça ne baisse plus», s’est inquiétée l’épidémiologiste Catherine Hill dans L’Express. Ce rebond, visible au niveau européen, s’explique entre autres par la désormais prédominance du sous-variant d’Omicron BA.2, environ 30% plus contagieux que son prédécesseur, le BA.1.

Une insuffisance de parrainages qui va éliminer nombre de candidats

Une insuffisance de parrainages qui va éliminer nombre de candidats

 

La multiplication des candidatures à gauche comme à droite va faire émerger la problématique des parrainages dont on peut par ailleurs discuter du principe. En effet l’éparpillement des candidatures va réduire le nombre de soutiens potentiels de maires . En outre certains partis vont donner des instructions pour interdire le parrainage de candidats concurrents.

 

Certes certains petits candidats n’ont sans doute rien à faire dans une élection présidentielle;  ils ne peuvent prétendre atteindre que 1 ou 2 % des voix. Il en va différemment pour les plus importants qui pourraient eux aussi être éliminés, ce qui poserait un grave problème de démocratie et remettrait en cause ce parrainage par les maires .Parmi les plus menacés, figurent Taubira, Dupont Aignan,  mais aussi Mélenchon.

L’état des parrainages au 5 février déclarés au conseil constitutionnel.

Emmanuel MACRON

529 parrainages

Valérie PÉCRESSE

324 parrainages

Anne HIDALGO

266 parrainages

Fabien ROUSSEL

159 parrainages

Nathalie ARTHAUD

138 parrainages

Jean-Luc MÉLENCHON

100 parrainages

Yannick JADOT

80 parrainages

Nicolas DUPONT-AIGNAN

77 parrainages

Éric ZEMMOUR

58 parrainages

Philippe POUTOU

54 parrainages

Marine LE PEN

35 parrainages

Christiane TAUBIRA

parrainages

Source : Conseil constitutionnel

Covid: Il faut multiplier par six le nombre de vaccins en Afrique

 

Covid: Il faut multiplier par six le nombre de vaccins en Afrique

Pour éviter d’être affronté à un nouveau variant et protéger aussi la population locale, l’organisation mondiale de la santé considère qu’il faudrait multiplier par six le nombre de vaccinations en Afrique. cela pour atteindre l’objectif de 70% de couverture vaccinale fixé pour la fin du premier semestre 2022, a estimé jeudi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

L’Afrique a reçu «plus de 587 millions de doses de vaccins», mais elle «peine encore à étendre le déploiement de la vaccination, avec seulement 11% de la population entièrement vaccinée», a expliqué le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

«Le monde a enfin entendu nos appels. L’Afrique a désormais accès aux vaccins qu’elle réclamait depuis trop longtemps. C’est un signe d’espoir pour cette année», a déclaré Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

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