Archive pour le Tag 'Nokia'

Plan social chez Nokia : 1000 salariés concernés

Plan social chez Nokia : 1000 salariés concernés

La procédure d’information et de consultation concernant le projet de suppressions de postes chez Nokia est arrivée à son terme vendredi dernier. Après plusieurs mois de mobilisation, dont plusieurs manifestations, tous les syndicats, à l’exception de la CGT, ont signé l’accord sur les mesures d’accompagnement des salariés qui quitteront l’entreprise.

Nokia : 1233 postes en jeu

Nokia : 1233 postes en jeu

Signe du mécontentement du gouvernement à propos des licenciements prévus chez Nokia ,  Cédric O, le secrétaire d’Etat à la Transition numérique, à choisi d’annoncer le résultat de la vente des fréquences 5G aux opérateurs au siège français d’Ericsson, le grand rival suédois de Nokia sur le marché des équipements télécoms. Ce choix se justifie puisque Nokia France, sous le coup d’un énième plan social visant à supprimer 1.233 postes, vit des heures sombres. Mais il interroge. Nokia France n’est pas n’importe quel groupe industriel : il s’agit de l’ancien fleuron français des télécoms Alcatel-Lucent, racheté en 2015 par son rival finlandais avec la bénédiction de l’Etat.

La Chine veut sanctionner Nokia et Ericsson

La Chine veut sanctionner Nokia et Ericsson

La Chine envisage de prendre des mesures de rétorsion à l’égard des équipementiers Nokia et Ericsson si l’Union européenne suit les États-Unis et la Grande-Bretagne dans leur décision de bannir le Chinois Huawei du déploiement de la cinquième génération de téléphonie mobile (5G), a rapporté lundi le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier.

La guerre économique s’amplifie entre la Chine et l’Occident. Dans l’affaire de la technologie 5G chinoise de Huwei que refuse les États-Unis et la Grande-Bretagne, la Chine menace de bloquer les éléments produits en Chine par Nokia et Ericsson – le dossier de la 5G est révélateur des grandes tendances de la guerre économique qui va s’installer bien au-delà des équipements téléphoniques.

La 5G  illustre aussi l’interdépendance des différents pays dans les processus de production et de distribution. Ainsi la Chine a besoin de composants américains par exemple mais les marques américaines fabriquent en Chine une partie de leur production, comme Nokia et Ericsson. Du coup, l’interdépendance des processus de production génère une interdépendance des mesures de sanction qui rebondissent comme des balles de ping-pong alternativement d’une zone à l’autre.

On observera que ce n’est sans doute pas la première fois que des mesures de restriction sont prises vis-à-vis du commerce international;  cette fois cependant les sanctions réciproques sont plus sévères et en plus s’inscrivent dans un environnement diplomatique très tendu où l’Occident met aussi en cause la dictature chinoise. Une sorte de réponse du berger à la bergère dans la mesure où la Chine ces temps derniers n’avait pas hésité à mettre en cause les vertus de la démocratie des pays développés et à vanter les mérites de son système de dictature.

La téléphonie 5g est sans doute l’un des premiers dossiers qui va marquer le durcissement de la guerre économique entre l’Occident et la Chine.

La Chine envisage donc  de prendre des mesures de rétorsion à l’égard des équipementiers Nokia et Ericsson si l’Union européenne suit les États-Unis et la Grande-Bretagne dans leur décision de bannir le Chinois Huawei du déploiement de la cinquième génération de téléphonie mobile (5G), a rapporté lundi le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier.

Le gouvernement britannique a annoncé la semaine dernière que les équipements de Huawei, le numéro un mondial des équipements de réseaux de télécommunications, seront exclus de son réseau 5G d’ici 2027, s’attirant la colère de la Chine.

La décision du gouvernement de Boris Johnson place le Suédois Ericsson et le Finlandais Nokia parmi les bénéficiaires immédiats de la campagne contre Huawei, menée au départ par les Etats-Unis qui accusent la compagnie chinoise d’espionner pour le compte de Pékin.

Selon le quotidien financier, le ministère chinois du commerce envisage d’instaurer des contrôles à l’export pour empêcher Nokia et Ericsson d’expédier vers d’autres pays les produits qu’ils produisent en Chine.

L’UE n’a jusqu’à présent demandé l’interdiction de Huawei, mais a élaboré une “boîte à outils” avec les conditions de sécurité pour le déploiement de la 5G dans les États membres, notamment en ce qui concerne les fournisseurs considérés comme à haut risque.

Social Nokia France: Nokia reste « inacceptable »!

Social Nokia France: Nokia reste « inacceptable »!

 

Le gouvernement a fait savoir que le plan de suppressions d’emplois Nokia en France n’était pas acceptable. Cette déclaration risque de ne pas changer grand-chose. Le pays en effet perdu de l’influence après le rachat d’Alcatel Lucent par Nokia en 2015. La saignée sera importante , concerne environ 30 % des effectifs. en France.

Ce sera pour la France une perte de capacité stratégique supplémentaire qui s’ajoute à d’autres.

« Alcatel-CIT était un des leaders mondiaux dans la fourniture de commutateurs téléphoniques numériques (série E10), des câbles de transmission sous-marins, de l’infrastructure mobile (GSMGPRSUMTS), des applications de réseaux intelligents, des applications de Centre d’Appel, des applications vidéo (fixe et mobile) ainsi que des satellites et des charges embarquées. C’était aussi le leader mondial des marchés des réseaux optiques1, des équipements d’accès DSL et des routeurs ATM et IP.

Alcatel fournissait aussi des services à tous ses clients depuis la conception de réseaux jusqu’à l’exploitation de ceux-ci en passant par la fabrication des équipements, le déploiement, l’intégration et l’installation.

En 2005, Alcatel était présent dans plus de 130 pays, avec un chiffre d’affaires de 13,1 milliards d’euros.

En 2020, la marque Alcatel, appartenant désormais à Nokia Networks France, subsiste encore à travers quatre entités : » des entités  justement maintenant concernées par la suppression d’environ 1300 emplois »

Ces suppressions de postes concernent la recherche et développement (R&D) et les fonctions centrales sur les sites de Paris-Saclay et de Lannion (Côtes d’Armor) mais pas les trois filiales françaises Radio Frequency Systems (RFS), Nokia Bell Labs France (NBLF) et Alcatel Submarine Networks (ASN), a précisé le groupe dans un communiqué.

Des centaines de salariés de l’équipementier, dont une bonne partie venus de Bretagne, ont défilé mercredi à Paris pour protester contre ce plan de suppressions de postes.

“Il faut rendre ces licenciements de plus en plus difficiles et il faut surtout conditionner les aides publiques. Nokia est un des grands bénéficiaires du crédit impôt recherche et il supprime le R&D. La logique, c’est que vous rendez l’argent”, a déclaré à Reuters TV Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, présent dans le cortège.

Nokia affirme être totalement libéré des engagements pris, notamment en termes d’emplois, lors du rachat d’Alcatel-Lucent en 2015. Nokia France emploie 5.138 personnes, dont 3.640 dans sa filiale Alcatel-Lucent International.

Nokia : 22 000 suppression d’emplois sur 120 000; peut-être pas suffisant

Nokia : 22 000 suppression d’emplois sur 120 000;  peut-être pas suffisant

Pus de 20 000 suppressions d’emplois sur environ 120 000 et ce ne sera peut-être as suffisant pour Nokia.  Mais l’annonce jeudi de 10.000 suppressions d’emplois s’ajoutant aux 12.000 déjà prévues, la réduction de coûts supplémentaire de 1,6 milliard d’euros et les fermetures d’usines en Allemagne, Canada et Finlande, a fait dire à des analystes que Nokia semblait se suicider à petit feu.   »Nokia a sauté d’une plate-forme pétrolière en feu et coule comme une pierre », a résumé l’agence de presse finlandaise STT.  L’agence de notation Moody’s a d’ailleurs réagi en reléguant vendredi l’ancien numéro un mondial dans la catégorie des émetteurs spéculatifs, comme l’avaient déjà fait ses concurrentes Fitch et Standard & Poor’s.  Dans le cadre de sa restructuration, Nokia s’est engagé dans une transition technologique pour remplacer son système d’exploitation maison Symbian par un autre en partenariat avec Microsoft. Ce partenariat a donné naissance à la ligne de smartphones Lumia qui doit permettre à Nokia de rivaliser avec le Blackberry du canadien RiM, l’iPhone de l’américain Apple et les appareils utilisant la plate-forme Android de Google.   »Je pense que la stratégie était mauvaise d’entrée », a déclaré à l’AFP un analyste d’Andalys, Ari Hakkarainen, soulignant que maintenant que Nokia s’était engagée dans une restructuration de cette ampleur, tout retour en arrière était impossible.   »Ils ont choisi cette stratégie et ils ont misé tout ce que Nokia avait. En gros, ils doivent réussir ou mourir », a-t-il estimé.   »Ils sont à la croisée des chemins », a abondé Hannu Rauhala, de la banque Pohjola, précisant qu’il était difficile, à son avis, de prévoir l’avenir de Nokia.  Le finlandais, qui vient de perdre sa place de numéro un mondial des mobiles détenue depuis 14 ans au profit du coréen Samsung, représentait en 2008 plus de 40% du marché des téléphones mobiles. Aujourd’hui, ses parts de marché ne sont plus estimées qu’à 20%.   »Nokia a pris un risque calculé et ils savaient que (le changement de stratégie) serait très douloureux et qu’ils perdraient des parts de marché à court terme, mais sur le long terme bien sûr ils pensent qu’ils vont rebondir », a expliqué M. Hakkarainen.  Son collègue Arje Rimon, de Dividend House, estime lui que « les investisseurs qui recherchent des bénéfices à long terme ne sont pas convaincus que Nokia est une société capable de résultats à l’avenir ».  Jeudi à la clôture de la Bourse d’Helsinki, l’action Nokia s’effondrait de 17,8%. Vendredi toutefois, le titre a clôturé en hausse de 5,6%.  Depuis que M. Elop a annoncé la nouvelle stratégie début 2011, le titre Nokia qui dépassait les 8 euros est descendu sous les 2 euros par action.  Cet effondrement fait de Nokia une cible de choix pour un acquéreur éventuel comme Samsung, Microsoft ou Facebook, selon M. Rauhala.  Des observateurs ont toutefois applaudi le nouveau plan de Nokia considérant qu’il en améliorerait effectivement la compétitivité.  Ainsi, l’ex-responsable de la branche innovation de Nokia, Juhani Risku, a-t-il dit à l’AFP que « réduire le groupe était une excellente mesure ».  En effet, « il n’y aura plus besoin de vendre autant d’appareils pour couvrir les coûts fixes », a expliqué Richard Windsor, de Nomura Securities.  Fin mars, Nokia comptait 122.148 salariés dans le monde, dont 70.000 employés par Nokia Siemens Network.




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