Archive pour le Tag 'Nigeria'

Nigeria : des attaques de rebelles et au moins 160 morts

Nigeria : des attaques de rebelles et au moins 160 morts

Des hommes armés sans doute des groupes jihadistes parmi lesquels Boko Haram qui n’hésite pas à enlever des enfants) et des groupes criminels s’en sont violemment pris, à partir du samedi dimanche 23 décembre, à plusieurs villages de l’Etat du Plateau, dans le centre du Nigeria, ont annoncé lundi les autorités locales. « Les hostilités déclenchées samedi se poursuivaient lundi matin », a déclaré à l’AFP Monday Kassah, le président du conseil du gouvernement de Bokkos, une circonscription située dans cette région. « Au moins 113 corps ont été retrouvés », a-t-il ajouté, alors que le bilan donné dimanche soir par l’armée était de 16 morts. A ces 113 morts dans la circonscription de Bokkos s’ajoutent « au moins 50 personnes tuées » dans quatre villages de la circonscription voisine de Barkin Ladi, selon Dickson Chollom, un membre de l’assemblée locale.

Le Nigeria adopte sa monnaie numérique

Le Nigeria adopte sa monnaie numérique

 

 

 

Au Nigéria, : le eNaira devient aussi version numérique de la monnaie d’Etat. L’objectif est double : fluidifier la circulation des flux financiers et en même temps lutter contre les cryptomonnaies privées.

La banque centrale du Nigéria contrôlera cette crypte monnaie. Cette mise en service monétaire intervient dans un pays ou les citoyens sont au fait de ces nouveaux moyens de paiement. Dans cette ancienne colonie britannique, les cryptomonnaies sont très utilisées. Ce pays est classé en 2020 troisième utilisateur de monnaies virtuelles au monde après les Etats-Unis et la Russie, par une étude du cabinet de recherche spécialisé Statista.

Selon un rapport du World Pay, « le Nigeria est l’un des marchés les plus développés d’Afrique en matière de commerce électronique ». L’étude poursuit : le pays « est sur le point d’entrer de plein pied dans la révolution du paiement par carte, et présente même les signes d’une transition directe vers les méthodes de paiement par appareil mobile ». Et pour cause, le taux d’équipement de smartphone de la population est estimé 51% en 2020.
Mais depuis quelques années, la Banque centrale du Nigeria s’inquiète de l’impact des cryptomonnaies sur son économie, arguant notamment qu’elles sont utilisées pour le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Une attitude qui n’est pas partagée par tous les pays, bien au contraire. Le Salvador a par exemple fait du Bitcoin une monnaie légale. Il est possible de payer ses impôts avec cette cryptomonnaie.

Comprendre la crise dramatique du Nigéria

Comprendre la crise dramatique du Nigéria

 

Un article particulièrement intéressant de Marie de Vergès dans le monde Permet de comprendre la crise dramatique du Nigéria (Extrait)

 

 

« Même pendant la guerre civile, je ne crois pas que nous ayons dévalorisé l’humanité autant que nous le faisons aujourd’hui », confiait l’évrivain Wole Soyinka  dans une longue interview au Financial Times parue le 22 septembre. Cette « inhumanité de l’homme pour l’homme » serait devenue, selon ses termes, « l’essence du Nigeria contemporain à tous les niveaux, que l’on parle des conséquences de la corruption, de la dégradation de la vie humaine, des enlèvements ».

 

La « rareté » de Wole Soyinka – il n’avait pas publié de roman depuis presque cinquante ans – et l’acuité de ses réflexions poussent à marquer un temps d’arrêt sur ce qui se joue au Nigeria dont la tragique actualité est si peu relayée. Il ne se passe plus guère de semaine sans qu’une attaque terroriste, un affrontement sanglant entre communautés ou un rapt vienne endeuiller cet immense pays, le plus peuplé d’Afrique. Dans les régions du nord, les gangs criminels, surnommés « bandits », pillent les villages et pratiquent des enlèvements contre rançons, notamment dans les écoles et les universités. Depuis le début de l’année, selon l’Unicef, plus de 1 400 élèves auraient été pris en otage.

Les kidnappings sont ainsi devenus l’une des « industries » les plus lucratives d’un Nigeria plongé dans une crise économique sans fin. Car il n’y a pas qu’en matière de sécurité que les autorités semblent avoir perdu le contrôle de la situation. La principale puissance économique du continent – en termes de PIB – compte le plus grand nombre de pauvres au monde. Selon les critères de la Banque mondiale, ils seraient quelque 100 millions à vivre dans un extrême dénuement, soit presque un Nigérian sur deux.

 

Le tableau s’est encore assombri avec la pandémie de Covid-19. La chute des prix du brut, au début de la crise, a grevé les finances du premier producteur africain d’hydrocarbure. Un rappel de la dépendance toxique du Nigeria à une rente pétrolière qui, de toute façon, même lors des années de vaches grasses, n’a jamais bénéficié au plus grand nombre.

Après une alternance de récessions et de reprises poussives, le PIB devrait retrouver à la fin de l’année son niveau de 2010, « inversant ainsi une décennie complète de croissance », soulignait la Banque mondiale en juin. Depuis plusieurs années, l’économie progresse deux à trois fois moins vite que la démographie.

 

Outre la diversification de l’économie et l’assainissement des institutions, un renouvellement générationnel paraît indispensable pour réaliser les besoins essentiels d’une population dont 60 % a moins de 25 ans. Au rythme actuel, le Nigeria pourrait compter 400 millions d’habitants d’ici à 2050. Si rien ne change, sa jeunesse, perçue comme son plus bel actif quand la croissance galopait, n’apparaîtra plus que comme une bombe à retardement.

Démocratie africaine : suspension de Twitter au Nigéria

Démocratie africaine : suspension de Twitter au Nigéria

 

On dirait que la doctrine politique chinoise gagne du terrain en Afrique. Pas étonnant la dictature communiste contamine de plus en plus de pays africains en utilisant tous les moyens : idéologiques, diplomatiques mais aussi financiers quitte d’ailleurs à enfoncercomplètement les finances des pays considérés.

 

Il semblerait que la Chineait aussi convaincu le Nigéria de se passer de la liberté d’expression avec la suspension de Twitter au Nigéria.

L’annonce du gouvernement nigérian a très largement fait réagir les internautes sur Twitter, où une vague de messages d’indignation a déferlé. «Cette action répressive est une tentative claire de censurer la contestation et d’étouffer l’espace civique», s’est indigné Anietie Ewang, chercheuse au Nigeria pour Human Rights Watch (HRW). «C’est le summum du musellement de la liberté d’expression qui ne peut se produire que dans les dictatures», a écrit l’analyste nigérian Bulama Bukarti. «Cela restera dans l’histoire comme l’une des plus grandes erreurs de Buhari et l’un de ses plus grands désastres en matière de relations publiques», a-t-il ajouté.

L’ONG Amnesty International a appelé les autorités «à annuler immédiatement la suspension illégale et les autres projets visant à bâillonner les médias, à réprimer l’espace civique et à porter atteinte aux droits humains des Nigérians». «Cette action est clairement incohérente et incompatible avec les obligations internationales du Nigeria, notamment en vertu de la Charte africaine des droits de l’Homme», a dénoncé l’organisation.

Le Nigeria est la plus grande démocratie en Afrique, mais le gouvernement est très régulièrement pointé du doigt par les organisations de défense des droits humains.

Les 300 élèves enlevés au Nigéria libérés

Les 300 élèves enlevés au Nigéria libérés

les trois ou 400 élèves enlevés par beaucoup Aram Nigéria ont été libérés Selon des informations de l’AFP, ce rapt de masse a été coordonné par le chef de gang Awwalun Daudawa en collaboration avec deux autres bandits renommés, Idi Minoriti et Dankarami, groupes armés qui terrorisent les populations dans le nord-ouest du Nigeria, et perpètrent des enlèvements contre rançon et des vols de bétail. Selon plusieurs témoignages de jeunes garçons qui ont réussi à s’échapper, les otages avaient été divisés en plusieurs groupes, le soir même de leur enlèvement. Aujourd’hui tous les élèves ont pu être libérés sans doute après une négociation.

Boko Haram et sa branche dissidente, le groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), actifs dans le nord-est du Nigeria, ont fait plus de 36.000 morts en dix ans de conflit et deux millions de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.

Plusieurs centaines d’élèves du Nigéria enlevés

Plusieurs centaines d’élèves du Nigéria enlevés

 

 

. Boko Haram a revendiqué l’attaque de la voix même de son chef Abubakar Shekau. Dans un message audio de propagande, celui-ci explique :  »Je suis Abubakar Shekau et nos frères sont derrière les enlèvements de Katsina. »

« Ce qu’il s’est passé en Katsina a pour but de décourager les pratiques anti-musulmanes comme l’éducation occidentale qui n’est pas ce que permet Allah et son Prophète », a déclaré Abubakar Shekau.  Mais l’attaque pourrait être l’œuvre de groupes armés, installés dans le nord-ouest du Nigeria qui ont fait allégeance il y a peu au chef de Boko Haram. Cela indique clairement l’extension de l’influence du groupe islamiste qui gagne ainsi tout le nord du pays, le long de la frontière avec le Niger.

Attentat djihadiste au Nigéria : 110 victimes

Attentat djihadiste au Nigéria : 110 victimes

«Le 28 novembre, en début d’après-midi, des hommes armés sont arrivés à moto et ont mené une attaque brutale sur des hommes et des femmes qui travaillaient dans des champs à Koshobe», a déclaré dimanche le coordinateur humanitaire de l’ONU au Nigeria, Edward Kallon. «Au moins 110 civils ont été froidement tués, et de nombreux autres blessés dans cette attaque», a-t-il ajouté.

Le communiqué de l’ONU ne mentionne pas le groupe djihadiste Boko Haram, qui multiplie les attaques dans cette région depuis plus de dix ans et contrôle une partie du territoire.

L’attaque s’est produite dans une rizière située à moins de dix kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno, épicentre de l’insurrection islamiste. Le mois dernier, 22 agriculteurs avaient déjà été tués dans leurs champs, non loin de cette ville.

Figurent notamment parmi les victimes des dizaines d’ouvriers agricoles originaires de l’État de Sokoto, à environ 1.000 km à l’ouest, qui s’étaient rendus dans l’Etat de Borno pour trouver du travail dans les rizières.

L’attaque est survenue le jour des élections des représentants et conseillers régionaux des 27 circonscriptions de l’Etat du Borno, un scrutin repoussé depuis 2008 pour des raisons de sécurité.

Les attaques attribuées à Boko Haram et à une faction dissidente, le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), ciblent de plus en plus fréquemment des bûcherons, agriculteurs et pêcheurs.

Nigéria: une ville prise en otage

Nigéria: une ville prise en otage

La chienlit s’installe de plus en plus au Nigéria avec une nouvelle prise en otage Des combattants présumés du groupe djihadiste État Islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) ont envahi mardi 18 août une ville du nord-est du Nigeria, prenant en otages des centaines de civils, poursuivant leur stratégie de prise de territoire et de contrôle des populations civiles dans la région du lac Tchad.

«Des terroristes de l’Iswap ont pris le contrôle de Kukawa (dans la région du lac Tchad) mardi soir, et ont pris en otages des centaines de civils», a expliqué Babakura Kolo, chef d’une milice civile. Les habitants de Kukawa venaient tout juste de regagner leur foyer après avoir vécu pendant deux ans dans un camp de déplacés, à cause des violences qui ravagent la région du lac Tchad depuis 2009, et l’émergence du groupe islamiste Boko Haram à Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno.

On estime qu’après plus de dix ans de conflit, deux millions de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer. Malgré les risques sécuritaires et les mises en garde des ONG, le gouvernement local insiste pour désengorger les camps de déplacés insalubres et surpeuplés, et organise des missions de rapatriement plus ou moins forcé.

Le groupe, qui a fait scission de Boko Haram en 2016 et est affilié à l’Etat Islamique, a mené depuis de nombreuses attaques, notamment contre l’armée nigériane, lors desquelles des centaines, voire des milliers, de soldats ont été tués. Il contrôle également des villes et des villages, et des milliers de civils vivent sous leur emprise.

 

Dans une autre attaque menée mardi à Magumeri, à cinquante kilomètres au nord-ouest de Maiduguri, les djihadistes ont été repoussés par l’armée nigériane, mais ont eu le temps de mettre le feu à plusieurs bâtiments publics, dont un hôpital récemment ouvert, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place. Cette autre attaque a été revendiquée par le groupe Iswap, qui assure dans un communiqué de propagande avoir «tué et blessé un nombre non-identifié de personnes» et «brûlé des bâtiments de la Croix Rouge».

Ils ont également confisqué des téléphones portables, volé de l’argent et détruit la seule antenne de télécommunication du district, selon les témoignages recueillis sur place. «Ils sont dans une situation compliquée: d’un coté, ils se veulent ouverts aux populations… Mais de l’autre, ils se méfient des espions, des gens qui utilisent leur téléphone pour renseigner l’armée», poursuit l’expert du djihadisme en Afrique de l’Ouest, Vincent Foucher. Plus de 36.000 personnes ont été tuées depuis 2009 dans le nord-est Nigeria.

Les Nations Unies ont déclaré la semaine dernière que 10,6 millions de personnes (sur un total de 13 millions), soit «quatre personnes sur cinq» dépendent de l’aide humanitaire pour leur survie dans les trois Etats du Nigeria les plus touchés par le conflit djihadiste (Borno, Yobe, Adamawa). «C’est le plus grand nombre jamais enregistré depuis nous avons commencé les opérations il y a cinq ans», ont-ils souligné.

 

Nigeria : les Jihadistes se servent de fillettes comme bombe

Nigeria : les Jihadistes se servent  de fillettes comme bombe

On atteint évidemment l’immonde  avec l’utilisation de deux fillettes de sept à huit pour un attentat commis au Nigéria. Deux fillettes se sont en effet  fait exploser dimanche matin dans un marché très fréquenté de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, faisant au moins un mort et 18 blessés, selon un bilan officiel. Le gouverneur de l’Etat du Borno, Kashim Shettima, s’est rendu à l’hôpital où ont été conduits les blessés et a affirmé aux journalistes présents que ce double attentat suicide avait fait un mort et 18 blessés. « Elles devaient avoir 7 ou 8 ans ». Abdulkarim Jabo, un membre des milices civiles de la capitale du Borno qui était présent sur place, a assuré à l’AFP qu’elles devaient avoir « 7 ou 8 ans ».  »Les fillettes sont descendus d’un pousse-pousse et sont passées devant moi sans trahir une quelconque émotion », a raconté le témoin.  « J’ai essayé de parler à l’une d’elles en haoussa et en anglais, mais elle n’a pas répondu. Je pensais qu’elles cherchaient leur mère », a rapporté Abdulkarim Jabo. « Elle s’est dirigée vers des vendeurs de volailles et a déclenché sa ceinture d’explosifs ». La deuxième explosion a été déclenchée alors que des vendeurs du marché apportaient de l’aide aux blessés.  « Nous avons évacué 17 personnes, avec différents degrés de blessures », a indiqué Bello Dambatta, de l’agence locale de gestion des urgences (Sema). « Les corps mutilés des deux kamikazes ont aussi été évacués », a-t-il ajouté. Ce double attentat n’a pas été revendiqué dans l’immédiat mais le procédé utilisé est celui du groupe djihadiste nigérian Boko Haram, qui a souvent eu recours à des femmes et jeunes filles pour perpétrer des attaques contre la population. Boko Haram, secte salafiste extrémiste transformée en mouvement djihadiste, a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis 2009, selon les estimations.

 

Nigéria : 2000 enlèvements par les islamistes

Nigéria : 2000 enlèvements par les islamistes

Plus de 2.000 femmes et fillettes enlevées par Boko Haram depuis le début de l’année 2014 : c’est le chiffre brandi par Amnesty International, au moment où l’on commémore le premier anniversaire de l’enlèvement des lycéennes de Chibok – et la campagne internationale « Bring back our girls » qui a suivi. Manière, pour Amnesty, de remettre en perspective l’enlèvement de 270 lycéennes, le 14 avril 2014, à Chibok, petite ville du nord-est du Nigeria. Les islamistes de Boko Haram ont attaqué le lycée public pour filles dans la soirée, à la veille de l’examen de fin d’études secondaires. 57 lycéennes sont parvenues à s’enfuir dans les heures qui ont suivi, mais on n’a aujourd’hui toujours aucune nouvelle de 219 otages – dernière preuve de vie, une vidéo de mai 2014, qui montrait une centaine de lycéennes voilées en train de réciter des sourates du Coran. Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a expliqué avoir converti celles qui n’étaient pas musulmanes, et les avoir toutes mariées de force. Dans son rapport publié ce mardi, Amnesty cite un haut gradé de l’armée nigérianne, selon qui les otages sont gardées dans plusieurs camps de Boko Haram, au Nigeria, mais aussi au Tchad ou au Cameroun voisins.  Le nouveau président du Nigeria, Muhammadu Buhari, qui sera investi le 29 mai, a promis de faire de la lutte contre Boko Haram la priorité de son mandat. Un rassemblement est prévu ce mardi à Abuja, la capitale du Nigeria, où le mouvement #Bringbackourgirls se réunit quotidiennement depuis un an. Une veillée à la bougie est également prévue sur un grand rond-point de Lagos, où les noms de tous les otages ont longtemps été affichés. Et à New York, l’Empire State Building devrait être éclairé d’une robe rouge et violette, en solidarité.

 

Terrorisme Nigéria: une fillette de 7 ans kamikaze

Terrorisme Nigéria: une fillette de 7 ans kamikaze

C’est le sommet de l’horreur, le troisième  cas de ce genre au Nigéria . Un crime immonde contre  l’ humanité  qui témoigne de la bestialité meurtrière  d’un mouvement de criminels et  de déments. Même les animaux ne se comportent pas ainsi.   Une fillette d’environ sept ans a fait exploser une bombe qu’elle portait sur elle ce dimanche dans un marché de la ville de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria, tuant cinq personnes, ont rapporté des témoins. L’attentat-suicide a été commis sur le marché Kasuwar Jagwal, dédié à la vente et à la réparation de téléphones, selon ces témoins joints à Potiskum, capitale économique de l’Etat de Yobe, un des trois les plus affectés par les attaques et exactions de Boko Haram. La fillette a actionné une ceinture d’explosif qu’elle portait à la taille, ont indiqué ces témoins, d’après lesquels elle était âgée d’environ sept ans.  »Cinq personnes ont été tuées en même temps que la fillette, et 19 autres ont été hospitalisées pour des blessures », a affirmé un des témoins, Buba Lawan, chef d’une milice locale d’autodéfense. Une source jointe dans l’hôpital public de la ville a confirmé le bilan sous couvert d’anonymat. « Nous avons reçu six corps, dont celui de la kamikaze. 19 autres personnes ont été blessées par l’explosion, elles sont actuellement traités » dans l’établissement, a-t-elle affirmé, sans plus de détails. Cet attentat-suicide est le deuxième visant le marché Kasuwar Jagwal de Potiskum depuis le début de l’année. Le 11 janvier, deux filles kamikazes s’étaient fait exploser aux abords du site, tuant six personnes et en blessant 37 autres. L’une des kamikazes avait une quinzaine d’années. La veille, un attentat similaire commis par une fillette d’environ 10 ans avait tué 19 personnes aux abords du principal marché de Maiduguri, capitale de l’Etat Borno (nord-est), voisin de Yobe. Ces deux attentats avaient été attribués à Boko Haram, qui contrôle plusieurs localités du nord-est du Nigeria et y multiplie les attaques meurtrières et exactions depuis six ans. Depuis 2009, l’insurrection islamiste et sa répression par les forces nigérianes ont fait plus de 13.000 morts et 1,5 million de déplacés au Nigeria. Boko Haram a étendu ses attaques à des pays voisins du Nigeria: le Cameroun, le Niger et le Tchad, qui le combattent désormais à leurs frontières, voire sur le sol nigérian pour les troupes tchadiennes, qui ont repris récemment aux islamistes certaines localités de la région dont Gamboru et Dikwa.

Terrorisme- horreur au Nigeria: une bombe attachée à une fillette fait au moins 19 morts

Terrorisme- horreur au  Nigeria: une bombe attachée à une fillette fait au moins 19 morts

Au moins 19 personnes ont péri samedi lorsqu’une bombe attachée à une fillette, âgée d’une dizaine d’années, a explosé dans un marché très fréquenté de la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, ont annoncé la Croix-Rouge et une milice d’autodéfense locale. 18 autres auraient été blessées selon un premier bilan. Le groupe islamiste Boko Haram, très présent dans la région, est soupçonné d’être à l’origine de l’attentat.  Ashiru Mustapha, un milicien, a indiqué à l’AFP que la puissante explosion a frappé le marché vers 12H40 au moment où il était bondé de commerçants et de clients, ajoutant que la fillette « avait environ 10 ans ». Un responsable de la Croix-Rouge, sous couvert d’anonymat, a déclaré: « Pour le moment, nous avons évacué 10 cadavres. »  Depuis juin 2014, Boko Haram a eu recours à plusieurs reprises à des femmes et à des fillettes pour mener des attentats. Le groupe mène depuis six ans un combat d’une violence aveugle pour imposer un Etat islamiste rigoriste au Nigeria, le plus grand Etat d’Afrique, où des élections générales sont prévues à partir du 14 février.

Ebola : l’épidémie se développe au Nigeria et au Liberia

Ebola : l’épidémie se développe   au Nigeria et au Liberia

 

 

 

Comme c’était prévisible l’épidémie s’étend dans l’Afrique de l’Ouest ( il sera bien difficile de distinguer les victime habituelles du paludisme mortel -qui se chiffrent autour de 600 000 par an  en Afrique- du nombre de victimes du virus Ebola qui présente certains symptômes identiques°).  Ainsi   Le ministère de la Santé nigérian a confirmé un nouveau cas d’Ebola, portant à 10 le nombre de personnes touchées. De son côté, la Côte d’Ivoire a suspendu toutes ses liaisons aériennes avec les pays touchés, et le Liberia a mis en quarantaine une troisième province.  Malgré les mesures prises pour tenter de contenir le virus Ebola, l’épidémie continue sa progression au Nigeria, quatrième foyer dans l’ouest de l’Afrique et pays le plus peuplé du continent. Ce lundi, le ministre de la Santé nigérian a annoncé un nouveau cas à Lagos, portant à 10 personnes atteintes et deux décès. La nouvelle patiente est une infirmière qui avait été en contact avec le Libérien mort dans un hôpital de la ville le 25 juillet dernier. Le Liberia a, lui, annoncé ce lundi avoir mis en quarantaine une nouvelle province, celle de Lofa, dans le nord du pays. C’est la troisième province touchée par cette mesure, a déclaré la présidente Ellen Johnson Sirleaf. « La décision a été prise par la force opérationnelle (Task Force) de lutte contre Ebola. Ainsi, désormais, personne n’entrera de Lofa, personne n’en sortira. Nous voulons protéger les populations non encore affectées« , a-t-elle annoncé. De son côté, la Côte d’Ivoire a annoncé « la suspension jusqu’à nouvel ordre des vols d’Air Côte d’Ivoire à destination et en provenance des pays affectés par la maladie« . Le gouvernement ivoirien ajoute qu’il interdit  « aux autres compagnies de transporter des passagers en provenance » du Liberia, de la Guinée, du Nigeria ou de Sierra Leone.  Le Sénégal, voisin de la Guinée, était également en alerte ces dernières heures. Un patient qui présentait des symptômes de fièvre hémorragique a été placé en quarantaine dans le nord du pays. Finalement, les analyses se sont avérées négatives. Par ailleurs, un étudiant allemand est hospitalisé à Kigali, la capitale du Rwanda. D’après la ministre de la Santé, le jeune homme présente également les symptômes de la maladie après avoir passé plusieurs jours au Liberia.

 




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