Archive pour le Tag 'nickel…..'

En Nouvelle-Calédonie : une usine de nickel menacée de fermeture

En Nouvelle-Calédonie : une usine de nickel menacée de fermeture

 

 
L’intersyndicale de la Société Le Nickel (groupe Eramet) en Nouvelle-Calédonie a lancé un « SOS » aux salariés pour qu’ils permettent l’acheminement de minerai vers l’usine, faute de quoi l’avenir de l’entreprise serait compromis, dans ce secteur crucial de l’économie calédonienne.

« Les sept organisations syndicales de la SLN lancent ce soir un SOS à tous les salariés de l’entreprise », selon un message interne diffusé mercredi 22 mai, et que l’AFP a pu consulter vendredi.
« Sans une reprise, dans les tout prochains jours, du chargement des minéraliers sur tous nos centres miniers, les fours de Doniambo, par un manque de minerai en qualité et en quantité suffisantes, vont être irrémédiablement endommagés et s’arrêter définitivement de fonctionner », a expliqué l’intersyndicale.

L’exploitation du nickel est le pilier de l’économie calédonienne, qui traverse une crise sans précédent après la chute de plus de 45% en 2023 du cours de ce métal.

Nouvelle-Calédonie : grève générale jeudi dans le nickel

Nouvelle-Calédonie : grève générale jeudi dans le nickel

Menace d’une grève générale en Nouvelle-Calédonie passe à la menace de fermeture de raffinage. Confrontées à la volatilité des prix du nickel, les mines et usines métallurgiques calédoniennes ne produisent pas assez et trop cher, résume le rapport de l’Etat . Surtout face à « l’émergence d’autres opérateurs industriels », notamment en Indonésie, qui bénéficient d’une énergie à base de charbon beaucoup moins chère et subventionnée et de coûts de main-d’œuvre cinq fois inférieurs à celui de la Nouvelle-Calédonie. Deux des trois entreprises sont en outre confrontées à « un épuisement progressif » de leurs gisements les plus riches. Les intempéries ont également pesé sur la production.

Ces entreprises ont déjà bénéficié de financements publics « considérables » : depuis 2016, l’Etat a octroyé « près de 700 millions d’euros de prêts » à deux d’entre elles en ouvrant « 540 millions d’euros de garanties ».

Selon le rapport, la SLN aura besoin d’une nouvelle aide de trésorerie dès « début 2024 ». Les besoins de financement de KNS sont estimés à « près d’un milliard de dollars d’ici 2026 ». . Or à l’automne, les actionnaires principaux de chaque industriel (Glencore pour KNS, Eramet pour SLN et la province sud pour Prony resources) avaient fait savoir qu’ils n’apporteraient plus de financements nouveaux à leurs sites industriels.

Les experts du «groupe du travail nickel», mandatés par Bercy, ont achevé de se rencontrer vendredi. «Si les mesures envisagées aux termes du projet de pacte nickel sont de nature à permettre une réduction du besoin de financement des entreprises, (…) elles laissent un besoin de financement d’envergure non-couvert, à ce stade, pour 2024», a indiqué le haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie (équivalent de la préfecture) dans un communiqué.

Le secteur du nickel calédonien, poumon économique du territoire, représente 24% de l’emploi privé en Nouvelle-Calédonie selon un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF).

NOUVELLE CALÉDONIE: risque de fermeture de mines de de NICKEL

NOUVELLE CALÉDONIE: risque de fermeture de mines de de NICKEL

Les mines de nickel de Nouvelle-Calédonie son menacé faute d’investissements et de de rentabilité suffisants.

« l’activité métallurgique n’est pas rentable » en Nouvelle-Calédonie, déplorent les experts: les trois industriels qui constituent l’essentiel de la filière (SLN, KNS et PRNC) « réalisent tous des pertes depuis plus de 10 ans ». Les mines et usines métallurgiques calédoniennes ne produisent pas assez et trop cher, résume le rapport. Surtout face à « l’émergence d’autres opérateurs industriels », notamment en Indonésie, qui bénéficient d’une énergie beaucoup moins chère, subventionnée par l’Etat, et de coûts de main d’oeuvre cinq fois inférieurs à celui de la Nouvelle Calédonie, analyse le rapport.

Et deux d’entre elles sont confrontées à « un épuisement progressif » de leurs gisements les plus riches. Or, ces entreprises ont bénéficié de financements publics « considérables »: depuis 2016, l’Etat a octroyé « près de 700 millions d’euros de prêts » à deux d’entre elles en ouvrant « 540 millions d’euros de garanties ».

Teknival : tout est nickel…… formidable !

Teknival : tout est nickel…… formidable !

Teknival dans l’Indre : « Tout est nickel », constate le maire de Villegongis après le départ des festivaliers. Il y a quelque chose de surréaliste dans le constat fait par les autorités qui constatent pratiquement que le festival dit teknival pourtant interdit n’a pas posé de problème. On oublie cependant de préciser que cette manifestation a exigé la présence d’environ 400 policiers et d’une centaine d’autres personnes notamment de santé. Sans parler des différentes installations mises à disposition par la préfecture notamment des installations sanitaires. Le tout aux frais de la princesse c’est-à-dire du contribuable. Sans parler non plus des centaines de festivaliers qui ont t consommé à la voix musique et drogue !

Jean-Marc Sevault, le maire de Villegongis (Indre), s’est dit satisfait au micro de France Bleu Berry ce mardi, après la tenue de ce Teknival 2023. « Pour moi, ça s’est bien terminé ! », a réagi l’édile après la tenue du festival sur un terrain privé qui, malgré l’interdiction, a réuni plusieurs dizaines de milliers de festivaliers entre jeudi 18 et dimanche 21 mai. Environ 30 000 personnes se sont installées sans autorisation durant quatre jours sur un terrain de 70 hectares dans le village Villegongis, au lieu-dit du Fouillereau.

« Je suis allé tous les jours voir ce qu’il se passait sur le site », raconte le maire. « J’ai toujours été très bien reçu par des gens calmes, très courtois et très accueillants. Certains m’ont même invité à déjeuner. Pour moi, c’est bien. »

>>> Teknival dans l’Indre : l’agriculteur propriétaire du terrain salue « des jeunes respectueux et très gentils »

Mardi 23 mai au matin, quelques festivaliers étaient encore sur place. Les opérations de nettoyage se sont poursuivies pour dégager les bennes à ordures pleines. Jean-Marc Sevault a d’ailleurs tenu à souligner au micro de France Bleu Berry la responsabilité des festivaliers : « Tout est nickel ! Il n’y a même pas un mégot, pas un bout de papier sur les 70 hectares que j’ai parcourus en long, en large et en travers. »

Un peu plus loin du terrain, là où les festivaliers ont fait leurs besoins, des opérations de nettoyage vont avoir lieu !




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