Archive pour le Tag 'Nice'

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Fusillade à Nice: encore des promesses

Fusillade à Nice: encore des promesses

 

C’est le rituel habituel, après des crimes très médiatisés, le ministre -voire le Premier ministre -se rend sur place pour manifester sa compassion et promettre qu’à l’avenir cela ne se reproduira pas. Après la fusillade en plein jour à Nice entre bandes de trafiquants, d’armada n’a pas failli à la tradition. Un petit tour sur place, des mesurettes et la promesse que tout va changer. La vérité,  c’est que l’État de droit a disparu depuis longtemps dans certains quartiers sensibles abandonné complètement à l’économie de drogue et à l’insécurité. Une nouvelle fois les propos du ministre paraissent bien désuets  “L’ensemble des élus et tous les citoyens sont partout chez eux en République. Il n’y a pas de zones de non-droit, il n’y a pas d’endroits où on ne va pas en République”, a déclaré Darmanin devant la presse.

“Je viens là où la police fait son travail, parfois un travail difficile, reprendre des mètres carrés aux trafiquants de drogue qui empoisonnent la vie des quartiers.”

Gérald Darmanin a précisé que le Premier ministre Jean Castex se rendrait samedi dans la métropole de la Côte d’Azur, accompagné de lui-même et du ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, et qu’il “ferait des annonces” dans le domaine de la sécurité.

Couvre-feu à Nice mais le gouvernement recule

Couvre-feu à Nice mais le gouvernement recule

 

 

Devant les actes d’incivilités caractérisées en particulier dans certains quartiers sensibles, le gouvernement a reculé devant la perspective d’un couvre-feu généralisé pour le pays. Un couvre-feu sera cependant imposé à partir de samedi soir à Nice pour faire respecter les mesures de confinement destinées à enrayer la propagation du nouveau coronavirus, a déclaré vendredi le préfet des Alpes-Maritimes.

“Je vous confirme qu’une mesure de couvre-feu va être prise et qu’un arrêté municipal a été préparé par (le maire de Nice) Christian Estrosi qui devrait nous permettre dès demain une mesure qui semble s’imposer de plus en plus, c’est-à-dire le respect des interdictions qui ont été faites et ainsi, de 23h00 à 05h00 du matin, pourront circuler ceux qui peuvent circuler”, a dit Bernard Gonzalez sur BFM TV, selon lequel cet arrêté “vise essentiellement ceux qui trouvent amusant de se regrouper et de défier les pouvoirs publics”.

Gilets jaunes: les mensonges du procureur de Nice (Le Monde)

Gilets jaunes: les mensonges du  procureur de Nice

(Le Monde)

 

S’il fallait une preuve supplémentaire de l’absence d’indépendance de la justice, il suffirait de prendre l’exemple du procureur de Nice qui avoue avoir truandé l’enquête concernant cette septuagénaire gravement blessée par la police lors d’une manifestation des gilets jaunes à Nice en mars. Rappelons d’abord que Macron s’était fendu d’un communiqué où il dédouanait la police et recommandait  même à la pauvre femme « un peu plus de sagesse ». Une affaire assez lamentable qui montre l’hypocrisie du pouvoir et de ses courtisans. En effet on ne peut soutenir que la justice est indépendante en France puisque les magistrats du parquet, comme le procureur, sont nommés par le ministre. D’une manière générale, pour avancer dans la carrière il est fortement recommandé de ne pas contrarier le pouvoir en place, voire de devancer ses attentes dans l’espérance d’une promotion. Une attitude qui explique pourquoi notamment nombre d’affaires notamment politiques au financières sont enterrés depuis des mois, des années voir des dizaines d’années. Mais il n’est plus à démontrer que la justice n’est pas faite pour les simples citoyens ou les pauvres  mais pour protéger le pouvoir et les riches. D’après le Monde, le procureur,  Jean-Michel Prêtre, avait dans un premier temps assuré qu’il n’y avait pas eu de contact entre Geneviève Legay et les forces de l’ordre, avant finalement de changer d’avis quelques jours plus tard. Cela ne l’a pas empêché de confier l’enquête à la compagne du commissaire chargé des opérations. Autre élément curieux, il a été révélé par Mediapart que le procureur était présent lui-même au centre de supervision urbain au moment de la charge, laquelle a par ailleurs été jugée “disproportionnée” par des gendarmes présents sur place.

Entendu sur ces éléments en avril à la demande du directeur des services judiciaires, révèle Le Monde, Jean-Michel Prêtre a expliqué ne pas avoir voulu mettre Emmanuel Macron en porte-à-faux avec des versions dont les divergences seraient “trop importantes” et ce, de sa propre initiative. Le 25 mars, le président de la République avait assuré dans un entretien à Nice-Matin, en amont de la conférence de presse du parquet, que Geneviève Legay n’avait pas été bousculée par un membre des forces de l’ordre. Pour l’avocate de la septuagénaire, Mireille Damiano, également interrogée par le quotidien du soir, cette défense dénote d’une porosité: “un procureur n’a pas à protéger qui que ce soit, fût-il le président de la République. C’est une curieuse conception de sa mission, et c’est bien la raison pour laquelle je parle de porosité malsaine et de défaut d’indépendance…”

De son côté le ministère de la Justice a fait savoir au Monde que Jean-Michel Prêtre: “décide souverainement de la communication qu’il souhaite mener dans chaque affaire”. Si le ministère ajoute qu’il n’y a pas lieu de poursuites disciplinaires contre Jean-Michel Prêtre, l’enquête a tout de même été éloignée de sa circonscription. Répondant à une quatrième requête du camp de Geneviève Legay, la Cour de cassation a finalement accepté de dépayser l’affaire à Lyon.

La manifestante gilet jaune blessée à Nice : la justice et le pouvoir ont menti !

La manifestante gilet jaune blessée à Nice : la justice et le pouvoir ont menti !

Cette affaire de la blessure d’une gilet jaune Geneviève Legay, militante d’Attac, gravement blessé samedi manière samedi dernier constitue à la fois un scandale politique et juridique. En effet, toute la semaine le pouvoir politique à travers les voix de plusieurs membres du gouvernement, le ministre de l’intérieur évidemment mais  Macron aussi n’ont cessé d’affirmer que finalement l’intéressée était tombée à terre tout seule et qu’aucun contact n’avait eu lieu avec la police. Un discours repris avec une complaisance coupable par le procureur. Rappelons que si la manifestation était interdite le groupe où se trouvait la gilet jaune était parfaitement pacifique. Comme d’habitude Macron a fait preuve d’une condescendance voire d’un mépris insoutenable vis-à-vis de cette personne indiquant qu’elle n’avait rien à faire à son âge dans la rue et qu’elle manquait de sagesse. De la part d’un ado prolongé mal élevé comme Macron, il y avait de quoi être scandalisé. Mais le pouvoir politique a oublié aujourd’hui qu’on dispose d’outils de transparence pour démonter les mensonges d’État et la complaisance de la justice. Grâce aux outils numériques, à Internet, on accumule de nombreuses preuves pour rétablir la vérité. Ce qui a été le cas à Nice où finalement des documents démontrent qu’il y a bien eu agression de la part de policiers. Le procureur aurait bien fait de montrer une grande prudence est d’être moins docile vis-à-vis du pouvoir. Quand on est en charge de la justice Il faut savoir prendre le temps d’une enquête et non se précipiter sur les micros des médias pour dédouaner le pouvoir. Cette affaire témoigne en tout cas du déni de démocratie et  du déni de justice dans certaines circonstances qui arrangent le pouvoir. Le pire maintenant c’est qu’on veut faire porter le chapeau de cette bavure à  un seul policier qui en quelque sorte aurait commis une faute alors qu’évidemment le policier en question n’a fait qu’appliquer les ordres d’évacuation des manifestants. En outre, ce serait le policier visé qui aurait menti leur de sa première audience comme si la hiérarchie à la demande du pouvoir n’avait pas fait pression sur lui. »Les résultats finalisés (…) de l’exploitation de très nombreuses autres images (…) et la mise en cohérence de l’ensemble de ces éléments de preuve, m’ont conduit avec les enquêteurs à constater qu’avant l’arrivée du cordon de ses collègues au niveau où se trouvait Mme Legay, un fonctionnaire de police isolé et dépourvu de bouclier avait écarté du bras vers sa droite Mme Legay, provoquant ainsi (sa) chute », a ajouté le magistrat. « Geneviève Legay et sa famille sont extrêmement soulagées que le mensonge des autorités administratives et judiciaires soit enfin éclaboussé », a réagi Me Arié Alimi, l’avocat de Geneviève Legay, qui a salué le travail d’enquête réalisé par plusieurs médias et associations pour montrer « ce mensonge qui avait été propagé par Emmanuel Macron (…), Christian Estrosi, le procureur de la République et le préfet des Alpes-Maritimes ». Vendredi, le procureur de la République, Jean-Michel Prêtre, a affirmé que l’action de dispersion était « totalement légitime » et « totalement volontaire ». « Ce qui peut poser problème, c’est l’action individuelle du policier » qui l’a bousculée, a-t-il ajouté. Encore un bouc émissaire

Sécurité : les maires européens invités à Nice

Sécurité : les maires européens invités à Nice

 

 

 

 

Il faut se féliciter de l’initiative de Christian Estrosi, maire de Nice qui invite les maires des grandes villes européennes à réfléchir sur les meilleurs moyens d’assurer la sécurité. On le sait ce terrorisme n’a pas de frontières, il affecte toutes les régions du monde et la réponse ne peut être contenue uniquement dans les limites d’un État. La dimension internationale du djihadisme implique aussi une réplique internationale à la hauteur de l’enjeu. Lors des derniers attentats, on a bien vu les connexions par exemple qui existent entre les actes criminels perpétrés en France, en Allemagne en Belgique et en Espagne. On pourrait ajouter il serait utile d’associer aussi les autorités de plusieurs pays arabes qui fournissent de forts contingents aux réseaux criminels. Le maire Les Républicains de Nice, Christian Estrosi, invite donc  ses homologues de grandes cités européennes à venir dans sa ville en septembre discuter avec le commissaire européen à la Sécurité, Julian King, de la lutte contre le terrorisme. Nice a été le 14 juillet 2016 la première ville européenne visée par un attentat meurtrier au camion ou à la voiture bélier, comme celui qui a fait au moins 13 morts jeudi à Barcelone. Christian Estrosi a déclaré à des journalistes qu’il inviterait « un grand nombre » de maires européens à Nice les 28 et 29 septembre pour parler avec Julian King de l’évolution des législations nationales et européennes en matière de sécurité. « Beaucoup m’ont déjà fait savoir qu’ils seraient présents », a déclaré l’ancien ministre, pour qui les règles européennes ne doivent pas être un frein aux mesures que les maires peuvent vouloir prendre pour sécuriser leur ville. « Ce sont les maires désormais, on le voit à Berlin, Londres, Paris, Nice, Barcelone, Stockholm, qui sont les premiers confrontés à cette violence (…) mais qui pourtant ne sont pas ceux qui participent aux grandes réformes nationales et européennes », a-t-il expliqué. « Et puis nous avons besoin de moyens. »

Après NKM, Estrosi hué au meeting de Fillon à Nice

Après NKM, Estrosi hué au meeting de Fillon à Nice

Cela devient une habitude dans les meetings de Fillon : on siffle même les leaders des Républicains. Une bien curieuse manière de rassembler les troupes du parti. Après NKM  qui a été sifflée lors  d’un précédent meeting, c’est Estrosi qui a été la tête de Turc des Républicains les plus sectaires que réunit Fillon. Un Fillon largement responsable de ces divisions puisqu’il a décidé de ce recentrer sur la partie la plus droitière des républicains ignorants aussi bien les sarkozystes que les Juppéistes. Fillon pour préserver l’unité du parti voire pour étendre son audience aurait dû affirmer son autorité pour immédiatement mettre fin à ses sifflets. La preuve que Fillon élu surprise de la primaire de la droite ne dispose pas de l’autorité nécessaire pour mobiliser les différentes sensibilités de son parti. Pire qu’il encourage les divisions. Estrosi  a seulement eu droit de la part de Fillon une main sur l’épaule qui pouvait prêter à bien des interprétations. Comme au parti socialiste si Fillon n’est pas qualifié pour le second tour, les oppositions pourraient bien faire éclater le parti des Républicains. La lutte contre le Front national, dont Christian Estrosi est l’un des garants après sa victoire contre Marion Maréchal-Le Pen aux élections régionales de 2015, est pourtant censée réunir Les Républicains. Qu’importe, les sifflets ont repris de plus belle, couvrant son discours à plusieurs reprises par des « Fillon, Fillon ». Il est toutefois difficile de dire si c’est la personne de Christian Estrosi qui était sifflée ou les Le Pen et les déclarations sur le Vélodrome d’Hiver.  Christian Estrosi, réconforté par François Fillon qui lui a posé sa main sur l’épaule pour calmer les militants, a tweeté dans la foulée : « Nous ne gagnerons le 7 mai que si nous sommes rassemblés. » Les militants fillonistes ne lui ont sans doute pas pardonné ses demandes répétées de retrait de la candidature de François Fillon qu’il avait formulées avec Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, les jours précédant la mise en examen du candidat de la droite. Ils n’ont probablement pas, non plus, digéré voir Christian Estrosi poser aux côtés d’Emmanuel Macron à l’hôtel de région de Marseille le 1er avril. La veille, l’ancien maire de Nice avait déjà subi la fronde de certains fillonistes à Toulon.

 

Aéroports de Nice et Lyon : vente officialisée

Aéroports de Nice et Lyon : vente officialisée

C’est fait l’État a encore vendu des bijoux de famille avec les aéroports de Nice et de Lyon. Objectif,  récupérer moins de 2 milliards pour financer la filière nucléaire et le déficit. En fait pour boucher les trous alors que comme les autoroutes il s’agit d’actifs qui peuvent être très rentables. La privatisation partielle des aéroports de Nice et Lyon a donc  été officialisée dimanche par deux arrêtés publiés au Journal officiel, qui confirment la cession à deux consortiums distincts la participation de 60% de l’Etat dans chacun des deux aéroports. Bercy avait annoncé fin juillet les vainqueurs des appels d’offres pour la privatisation partielle des deux premiers aéroports régionaux français. La participation de l’Etat dans l’aéroport de Nice avait été attribuée à un consortium composé de l’italien Atlantia, de l’aéroport de Rome et d’EDF Invest, et celle dans l’aéroport de Lyon à un consortium composé de Vinci, la Caisse des dépôts (CDC) et le groupe Predica. Mais ces cessions devaient encore faire l’objet d’une consultation des représentants des salariés et d’un avis de l’Autorité de la concurrence, avaient alors précisé les ministères de l’Economie et des Finances dans leur communiqué commun désignant ces acquéreurs pressentis. Deux arrêtés datés du 28 octobre et signés par le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies, publiés dimanche au Journal officiel, confirment ces opérations. « La cession de la participation de 60% détenue par l’Etat au capital de la société Aéroports de la Côte d’Azur à une société de droit italien constituée par les sociétés Atlantia SpA, Aeroporti di Roma SpA et Electricité de France est autorisée », indique le premier. « La cession de la participation de 60% détenue par l’Etat au capital de la société Aéroports de Lyon à une société de droit français constituée par les sociétés Vinci Airports et Predica et par la Caisse des dépôts et consignations est autorisée », précise le second. Une source proche de Bercy avait précisé cet été que les pouvoirs publics tireraient près de 1,8 milliard d’euros (1,22 milliard pour Nice et 535 millions pour Lyon) de ces opérations et que ces fonds seraient utilisés pour la filière nucléaire française et le désendettement de l’Etat. La vente des participations de 60% de l’Etat au capital de ces deux aéroports a été lancée par la loi Macron pour la croissance et l’activité d’août 2015. Ces deux nouvelles privatisations partielles interviennent après la cession, à la fin 2014 et pour 308 millions d’euros, de 49,9% du capital de l’aéroport de Toulouse-Blagnac au consortium chinois Symbiose.

(Avec Reuters))

Nice : la policière Sandra Bertin, c’est qui ?

Nice : la policière Sandra Bertin, c’est qui ?

Sandra Bertin, policière municipale responsable du centre de vidéosurveillance de la ville, a engagé un bras de fer contre le ministère de l’Intérieur qu’elle accuse de pressions pour faire modifier son rapport. « J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vues à l’écran », explique dans le JDD celle qui est visée par une plainte pour diffamation de Bernard Cazeneuve.  Très offensive à l’encontre du gouvernement, Sandra Bertin affiche un profil très engagé politiquement. Secrétaire générale de la section niçoise du syndicat autonome de la fonction publique territoriale, la policière ne cachait pas sa sympathie pour la droite sur les réseaux sociaux. Sur Internet, elle utilisait d’ailleurs un autre patronyme, Sandra Tardeil, son nom de jeune fille qu’elle utilise également dans le cadre de ses fonctions professionnelles. Sur son compte Facebook dont les règles de confidentialité permettaient à tout internaute de consulter les messages, elle ne cachait pas son affinité pour la politique de Christian Estrosi, président Les Républicains de la région PACA. Surtout, elle ne manquait pas de critiquer ouvertement l’action menée par l’exécutif. En septembre 2015, elle qualifiait ainsi de « pseudo politique socialo » la politique d’accueil des réfugiés sur le sol français. En février dernier, elle partageait une publicité concernant un « grand voyant médium » et y ajoutait le commentaire suivant pour tacler la ministre Najat Vallaud-Belkacem : « Je crois que j’ai trouvé le bras droit de Najat… Mdr (sic)« . Depuis, ses comptes sur les réseaux sociaux ont été rendus inaccessibles

 

(RTL)

Nice : la polémique en gros sabots d’Estrosi

 

Nice : la polémique en gros sabots d’Estrosi

 

Même si l’on peut légitimement critiquer la politique gouvernementale en matière de sécurité, il n’empêche que l’outrance de Christian Estrosi à la suite de la tuerie de Nice témoigne à la fois d’une attitude irresponsable et même répugnante. En effet l’objectif de Christian Estrosi ancien maire de Nice, mais toujours adjoint à la sécurité vise à se déresponsabiliser totalement vis-à-vis de ce terrible attentat. Comme d’habitude,  Estrosi attaque avec de gros sabots en mettant en cause le gouvernement, le ministre de l’intérieur et la police nationale. Pire on utilise une policière municipale très politisée et soutien d’Estrosi pour inventer une manipulation de la part de Bernard Cazeneuve et de son cabinet. Estrosi ne fait donc pas dans la dentelle pour s’exonérer de toute responsabilité dans une ville où il a fait de la sécurité un axe majeur. Cela d’autant plus et sous la pression permanente des revendications sécuritaires du Front National. Estrosi doit donc en rajouter pour trois raisons. La première déjà évoquée, celle du Front National, la seconde est liée à sa recherche de positionnement vis-à-vis de Sarkozy avec lequel il a été en froid pendant un temps et dont il se rapproche maintenant en surjouant son rôle d’opposant au gouvernement. La troisième raison est liée au parcours de Christian Estrosi, « motocrate » qui doit toujours en rajouter pour dissimuler des capacités cognitives très en dessous de la moyenne. Le plus lamentable dans cette affaire est sans doute d’avoir instrumentalisé une policière très engagé politiquement. Du coup Bernard Cazeneuve a décidé de porter plainte en diffamation contre une policière municipale de Nice qui affirme avoir subi des pressions de la part de son cabinet pour modifier un rapport relatif aux forces de sécurité en présence le soir de l’attentat qui a fait 84 morts. Le ministre de la de la justice a également réagi : « Comme c’est une fonctionnaire, elle connaît le Code pénal, et dans le Code, il y a un article qui est l’article 40 qui dit que quand tout fonctionnaire est confronté à la manifestation d’un délit (…) ce n’est pas au JDD qu’elle doit en parler, mais au procureur de la République », a-t-il dit, sur RTL. « Je ne voudrais pas que la ville de Nice (…) devienne un îlot de divorce avec le droit », a-t-il poursuivi à propos du refus de Christian Estrosi de satisfaire à la réquisition judiciaire des images de vidéosurveillance de la ville de Nice, soulignant que ce refus était une « infraction ». L’Inspection générale de la police judiciaire (IGPN), saisie le 21 juillet par Bernard Cazeneuve pour une évaluation technique du dispositif de sécurité le soir de l’attentat à Nice, doit rendre ses conclusions cette semaine.

(Avec Reuters)

Nice : polémique lamentable entre l’État et la ville

Nice : polémique lamentable entre l’État et la ville

 

 

Encore une nouvelle polémique entre l’État et la ville de Nice sur les responsabilités éventuelles concernant la tuerie de la promenade des Anglais. De toute évidence côté niçois on tente de politiser le débat en tentant de faire porter le chapeau au ministère de l’intérieur. Du coup le ministre de l’intérieur a réagi avec vigueur  Bernard Cazeneuve a annoncé dimanche porter plainte pour diffamation contre la responsable du centre de vidéo surveillance de la police municipale de Nice, qui affirme avoir subi des pressions du ministère de l’Intérieur lors de la rédaction d’un rapport sur la soirée meurtrière du 14 juillet. Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur parle d’ »accusations indignes » qui s’inscrivent, selon lui, « dans la suite des polémiques virulentes que certains élus de Nice ont souhaité entretenir puis alimenter chaque jour depuis le terrible attentat du 14 juillet. » Ces polémiques portent sur les moyens mis en œuvre par l’Etat pour assurer la sécurité du public lors du feu d’artifice du 14-juillet, le Front national et certains à droite jugeant que l’attaque au camion qui a fait 84 morts sur la promenade des Anglais, aurait pu être évitée. Dans une interview au Journal du Dimanche, Sandra Bertin, chef du Centre de supervision urbain (CSU) de la ville de Nice, qui était en poste le soir de l’attaque, indique qu’un représentant de la place Beauvau lui a donné pour instruction de mentionner la présence de policiers nationaux sur les lieux de l’attaque. « J’ai (…) eu affaire à une personne pressée qui m’a demandé un compte-rendu signalant les points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l’on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité », dit-elle. « Or la police nationale était peut-être là, mais elle ne m’est pas apparue sur les vidéos. Cette personne m’a alors demandé d’envoyer par email une version modifiable du rapport », ajoute-t-elle. Il est clair que la polémique devient désormais très nauséabonde en raison en particulier de la période pré électorale pour les présidentielles.

 

Après Nice : « absence de réflexion collective » (Jean-Pierre Raffarin)

Après Nice : «  absence de réflexion collective » (Jean-Pierre Raffarin)

 

À droite Jean-Pierre Raffarin fait un peu exception et ne rejoint pas le cœur des critiques en tout genre et encore moins les élucubrations populistes de certains. « Je souhaiterais que nous puissions avoir des débats sereins et apaisés, là où ils doivent se dérouler, c’est-à-dire au Parlement et non dans les JT. Notre démocratie ne connaît pas la réflexion collective, c’est désolant». Il veut «éviter que les politiques de sécurité ne s’inventent dans les quarante-huit heures suivant un drame». Ceci étant  Jean-Pierre Raffarin aborde une question essentielle à savoir la trop grande exposition de la France contre l’État islamique. Jean-Pierre Raffarin remet en cause l’intérêt d’une intervention militaire française contre l’État islamique. «On peut se poser la question de la surexposition de nos armées en Irak et en Syrie. Dans cette aventure, nous sommes partis avec les Américains, et aujourd’hui notre action est globalement minoritaire mais politiquement très exposée. En va-t-il de l’intérêt supérieur de la France? Nous payons doublement le prix de la guerre, humainement et matériellement», s’interroge le sénateur. Jean-Pierre Raffarin ne rejoint pas les propositions fantaisistes de certains de ses collègues comme  Georges Fenech (LR): qui propose «Un Guantanamo à la française», ou encore comme  Alain Marsaud (LR) qui déclare «Je me défends, je porte une arme» Pour l’ex-juge antiterroriste, la population française doit être armée. «, Autre proposition, celle de Jacques Bompard qui consiste à faire «Faire sauter l’État de droit» sans oublier  Henri Guaino (LR) qui  a suggèré de mettre un lance-roquettes sur la Promenade des Anglais est sans doute lors de toutes les manifestations festives ou non. À juste titre Jean-Pierre Raffarin s’est donc inquiété de la surenchère des leaders de la droite

Le tueur de Nice : un taré, un débauché et un violent

Le tueur de Nice : un taré, un débauché et un violent

 

Même si l’attentat de Nice est revendiqué par l’État islamiste et même si l’intéressé a manifesté un intérêt très récent pour le djihadisme ,  il n’empêche qu’on doit surtout prendre en compte la personnalité de l’intéressé qui souffrait de graves dérèglements psychotiques, dont le mode de vie était plus proche de la débauche que du comportement monacal et qui a toujours témoigné la plus grande violence y compris à l’égard de sa famille. « Il y a un ingrédient essentiel de la radicalisation qui manque, à savoir l’idéologie », estime Farhad Khosrokhavar, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. « La radicalisation, c’est la conjonction d’une action violente et d’une idéologie extrémiste. » Le sociologue, qui préfère parler de « radicalisation par mimétisme », compare le crime de Mohamed Lahouaiej Bouhlel à celui d’Andreas Lubitz, pilote de la compagnie Germanwings qui, en mars 2015, a précipité l’Airbus qu’il copilotait contre un massif des Alpes françaises, tuant 149 personnes. De même, des membres de la famille de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, ainsi que son ancien psychiatre, ont fait état de problèmes psychologiques et comportementaux le concernant. « Il y a dix ans, il se serait suicidé, il aurait fait violence à sa famille », juge Farhad Khosrokhavar, qui évoque un « phénomène psychopathologique ». Et de souligner que le Tunisien de 31 ans était très éloigné des considérations religieuses, s’adonnant à « tout ce qui est interdit par l’islam ». Le chauffeur-livreur mangeait du porc, buvait de l’alcool, consommait de la drogue, et avait une vie sexuelle « débridée », selon les premiers éléments de l’enquête. Mohamed Lahouaiej Bouhlel présente certaines des caractéristiques classiques des combattants étrangers dans les rangs de Daech. Un sur quatre a des antécédents judiciaires – le tueur de Nice a été condamné pour violences -, et 20% environ ont des problèmes psychiatriques, selon une récente étude d’Europol. « Il est très possible qu’on voie de plus en plus de profils de ce genre », prévient François-Bernard Huyghe. « Vous aurez un effet d’imitation.« 

(Avec Reuters)

Attentat à Nice : Sarkozy en pleine démagogie

Attentat à Nice : Sarkozy en pleine démagogie

Après avoir rabroué Juppé qui avait maladroitement déclaré que la catastrophe de Nice aurait pu être évitée sous si tous les moyens avaient été mis en œuvre,  Sarkozy dès le lendemain s’est montré encore beaucoup plus démagogique. Il a notamment proposé qu’on mette un bracelet électronique à tous les fichés S. Or le fiché S vise précisément à assurer un suivi en toute discrétion des personnes qui ne sont pas nécessairement dangereuses  mais susceptibles de fournir des informations sur les réseaux radicalisés et djihadistes. Quant à la possibilité de mettre les fichés S en centre de détention encore faudrait-il identifier ce qui a l’intérieur du fichier qui comprend 12 000 personnes sont effectivement potentiellement dangereux. Nicolas Sarkozy se plaint également qu’aucun centre de déradicalisation n’ait été ouvert depuis 18 mois. Le premier d’entre eux ouvrira en septembre. Au total, 13 centres de ce type sont prévus d’ici à 2017. 
 Le patron des Républicains préconise également des mesures pour les lieux de culte à tendance salafiste. « Je souhaite que les préfets soient autorisés à fermer immédiatement tout lieu de culte qui aurait des rapports de près ou de loin avec des salafistes et à expulser immédiatement tout imam qui y prêcherait », a-t-il déclaré. Là encore, la phrase étonne. La loi permet déjà aux préfets d’expulser les imams, à condition qu’ils soient étrangers. Le gouvernement revendique 80 expulsions de ce type. La fermeture des lieux de culte est également permise ; depuis 2012, dix mosquées et lieux de prière ont été fermés. Il est évident que Sarkozy a saisi l’opportunité du terrible attentat Denise pour tenter d’incarner le responsable politique le plus déterminé en matière de sécurité quitte à dire n’importe quoi. Concernant la tuerie Denise les mesures préconisées par que ce que Sarkozy n’aurait été aucune utilité puisque le coupable n’était ni fiché S et était même sans lien avec le mouvement salafiste.

(Avec AFP et RTL)

 

Attentat de Nice: Guéant défend (mal) Sarkozy

Attentat de Nice: Guéant défend  (mal) Sarkozy

Dans une interview à RTL Guéant descend mal Sarkozy pour partie responsable de la désorganisation des services de renseignements en outre Claude Guéant n’apporte guère de solution très innovante illustrant ainsi le désarroi de la classe politique.

La suppression des Renseignements généraux (RG), décidée en 2008 sous Nicolas Sarkozy n’a-t-elle pas appauvri les moyens de la police?

Cette mise en cause de la fusion entre les anciens Renseignements généraux et la direction de la Sécurité du territoire (DST) est un procès politicien scandaleux. Les «RG» étaient un service dont la vocation n’était plus en accord avec son temps. J’ai connu une époque durant laquelle ils faisaient des sondages d’opinion et assistaient à des meetings politiques… Est-ce vraiment le rôle d’un service de police dans une démocratie moderne ? Après la fusion, les effectifs des anciens «RG» ont été affectés à la DST, qui a vu ses effectifs plus que doubler. Or, l’une des principales missions de la DST est précisément de lutter contre le terrorisme.

Mais le rôle des services de renseignements territoriaux est crucial dans la lutte contre le terrorisme

Les anciens «RG» territoriaux – environ 1 500 personnes à l’époque – n’ont pas disparu. Ils ont été réaffectés dans les commissariats de police. Depuis 2012, rien n’empêchait le gouvernement d’augmenter leur nombre s’il le souhaitait.

Après ce nouvel attentat à Nice, quelles mesures de sécurité devraient prendre le gouvernement ?

Dans la lutte contre le terrorisme, le «risque zéro» n’existe pas. Il n’y a pas de mesure qui constitue une parade à coup sûr contre tout attentat. D’autant que les responsables de l’Etat islamique appellent leurs partisans à frapper la France par tous les moyens : fusillade, bombe, attaque à l’arme blanche, voitures béliers et même jet depuis des précipices… La menace est de plus très diffuse entre, d’une part, des correspondants directs de Daech et, d’autre part, des initiatives isolées. Il ne suffit pas de démanteler un réseau de terroristes. A mon sens, le gouvernement tarde néanmoins à prendre quelques mesures importantes.

Lesquelles ?

La collaboration entre les pays européens doit d’abord être renforcée. Il est invraisemblable qu’il n’existe toujours pas un fichier commun des personnes suspectées d’être liées au terrorisme en Europe. Un tel fichier, qui pourrait s’appuyer sur le logiciel SIS Schengen et compterait quelques dizaines de milliers de personnes, éviterait que les contrôles aux frontières soient inopérants. Je rappelle que la gendarmerie a laissé filer Salah Abdeslam au lendemain de l’attentat du Bataclan alors même qu’il était connu des services belges !

L’attentat de Nice « revendiqué » !

L’attentat de Nice « revendiqué » !  

 

D’après les premiers éléments de l’enquête,  il semble bien que l’attentat de Nice  soit le fait d’un individu violent, taré et marginal. Un individu qui comme beaucoup d’autres donnent une légitimité religieuse à ses pulsions barbares. S’il est clair que certains les attentats ont des ramifications solides et sérieuses avec l’État islamique dans d’autres cas il s’agit d’initiatives d’individus ou de groupuscules influencés seulement par la propagande de l’islamisme radical. L’État islamique subit actuellement des pertes certaines pour Moyen-Orient, il lui faut donc compenser ses échecs par des événements au retentissement mondial même si ces événements ont peu de liens la guerre du Moyen Orient. L’État islamique récupère ainsi la violence de tous les fous, tous les ratés, tous les barbares de la terre pour justifier de l’efficacité de sa théorie de violence. Finalement cette revendication arrange un peu tout le monde y compris les pays dans lequel se déroulent ces événements tragiques, ce qui permet de faire l’économie d’une analyse de la politique de contrôle des individus potentiellement dangereux et pas seulement pour des motifs religieux. « L’homme qui a mené l’opération à Nice, en France, visant à renverser des passants, était un soldat de l’Etat islamique », écrit Amaq, voie habituelle du groupe djihadiste en pareil cas. « Il a mené cette opération afin de répondre aux appels à frapper des ressortissants de pays prenant part à la coalition combattant l’Etat islamique », ajoute l’agence. Le procureur François Molins, responsable de l’enquête, avait déclaré vendredi que l’attaque de Nice, dont l’auteur a été abattu par la police au terme de sa course meurtrière, portait la marque de l’extrémisme islamique. « Nous sommes face à un attentat d’un type nouveau », a pour sa part dit le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, après un conseil de défense restreint suivi d’une réunion du gouvernement autour du chef de l’Etat, François Hollande. « L’individu qui a commis ce crime absolument abject (…) ne s’était pas distingué au cours des années passées (…) par une adhésion à l’idéologie islamiste radicale », a-t-il ajouté. « Il semble qu’il se soit radicalisé très rapidement. » Interrogé en Tunisie par des médias français, son père a apporté une touche supplémentaire au portrait de cet homme décrit comme violent et au profil de petit délinquant. Au début des années 2000, avant sa venue en France, « il avait des problèmes qui ont provoqué une dépression nerveuse, il devenait colérique, il criait, il cassait tout ce qui se trouvait devant lui. Nous l’avons amené chez le médecin », a dit Mohamed Mondher Lahouaiej Boulhel à des chaînes de télévision. Sa soeur, Rabeb Bouhlel, a confirmé à Reuters qu’il avait des « problèmes psychologiques » et « avait vu des psychologues pendant plusieurs années ». (Avec Reuters)

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