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Conflit Veolia Suez : «Meridiam n’a ni les compétences ni les capacités de gérer»

Conflit Veolia Suez : «Meridiam n’a ni les compétences ni les capacités de gérer»

Le fonds français Meridiam,  qui pourrait pas reprendre l’activité eau de Suez suite à un éventuel rapprochement entre Veolia et Suez est  très critiqué pour son incompétence et son ignorance de l’activité qu’il envisage de gérer.

D’où  la réaction cinglante de Jean-Marc Boursier après la promesse faite par le dirigeant de Meridiam, Thierry Déau, d’injecter 800 millions d’euros dans l’activité Eau du groupe Suez qu’il reprendrait pour éviter à Veolia, leader mondial du traitement de l’eau et des déchets, de se retrouver en situation de monopole en cas d’absorption réussie de Suez.

«Il y a beaucoup d’incohérences dans les promesses de Meridiam. Comment peut-on acquérir un actif qu’on ne connaît pas, auprès de quelqu’un qui n’en est pas propriétaire, à un prix qu’on ignore et sans avoir d’expérience industrielle dans l’eau ?», s’interroge Jean-Marc Boursier, directeur et Suez.. «Meridiam est un fonds d’infrastructure respectable, mais pas un industriel de l’eau», argue-t-il. «Un fonds a des exigences de rentabilité élevée, déconnectée de la réalité de nos métiers. L’estimation faite par Meridiam d’un doublement des investissements annuels comparé à ceux de l’eau France de Suez actuellement est totalement fausse», juge le dirigeant.

«Ces cinq dernières années, Suez n’a pas investi 150 millions par an dans son pôle eau mais près de trois fois ce montant ! Cette estimation erronée montre la méconnaissance par Meridiam des métiers de l’eau, qui sont complexes», souligne le directeur général adjoint de Suez, chargé de la France et des opérations.

Évoquant Saur, troisième opérateur de l’eau de France qui «aux mains des fonds (…) a changé trois fois de propriétaires en dix ans», M. Boursier soutient que «donner l’eau France de Suez à Meridiam, c’est affaiblir la concurrence». «En dehors de Veolia, il n’y aurait que des opérateurs privés détenus par des fonds», précise-t-il.

Transition énergétique : « sans nucléaire ni CO2 : un mirage »

Transition énergétique : « sans nucléaire ni CO2 :  un mirage »

 

L’expert de l’énergie Henri Prévot répond, dans une tribune au « Monde », aux arguments des partisans d’une diminution du parc nucléaire.

Tribune.

 

Selon une tribune parue dans Le Monde, (Energie : « Le problème principal de l’option sans nucléaire est la reconversion des emplois directs du nucléaire dans quinze ans étalée sur vingt ans », par Alain Grandjean, président de la Fondation pour la nature et l’homme ; Cédric Philibert, ancien analyste à l’Agence internationale de l’énergie, et François Lempérière, président d’HydroCoop, Le Monde du 9 février), il serait possible en 2050 de répondre à la demande française d’électricité sans nucléaire ni émissions de CO2, et cela coûterait moins cher qu’avec du nucléaire.

La consommation, est-il écrit, « pourrait atteindre 600 ou 700 TWh (térawattheures ou millions de mégawattheures, MWh) contre 500 TWh aujourd’hui ». La production serait de 60 TWh à partir d’hydraulique, biomasse ou biogaz, 120 TWh à partir de solaire, 180 TWh par des éoliennes sur terre et 340 TWh par des éoliennes en mer. Total : 700 TWh.

 

Pour que ces 700 TWh de production répondent à une demande de 700 TWh, il faudrait pouvoir stocker et déstocker l’électricité sans pertes. Or, pour pallier l’absence de vent pendant seulement une journée, il faudrait dix fois la capacité des stations de transfert d’énergie par pompage (Steps) existantes. Pour doubler la capacité existante, il faudrait plus de 700 kilomètres de réservoirs de cent mètres de large et dix mètres de profondeur. 

Par ailleurs, pour disposer en hiver de l’électricité produite en été par des panneaux photovoltaïques, le seul moyen connu est de passer par la production d’hydrogène et de méthane. Le rendement est très mauvais, à peine plus de 25 %. Pour écrire qu’une production de 700 TWh dont 640 à partir du vent et du soleil pourrait répondre à une demande de 700 TWh, les auteurs se seraient-ils laissé emporter par l’enthousiasme des nouveaux convertis ?

Quels moyens de production pourraient répondre heure par heure à une demande de 600 ou 700 TWh, soit 100 à 200 TWh de plus qu’aujourd’hui ? Sur le papier, on y arrive presque, en ajoutant tout de même une petite production à partir de gaz, qui pourrait être du biogaz.

Mais il y a loin de la feuille de calcul à la réalité concrète.

Dépense publique : ni tabou ni panacée

 Dépense publique : ni tabou ni panacée

Trois grands noms du monde de l’entreprise, Jacques Fournier, Louis Gallois et Louis Schweitzer, jugent, dans une tribune au « Monde (extraits)

« Quels objectifs raisonnables d’évolution de la dépense publique le gouvernement pourrait-il retenir à l’issue du débat national ? Nous voudrions ici, à partir de nos expériences respectives et des travaux de l’association Services publics, faire cinq remarques à ce sujet.

Premièrement, c’est une mauvaise méthode que de fixer a priori un objectif de réduction du volume global de la dépense publique. Celle-ci n’est ni bonne ni mauvaise en soi. Elle est l’instrument d’une action publique qui s’exerce à différents niveaux (Etat, collectivités territoriales) et dans différents domaines (défense, sécurité, éducation, santé, culture et autres fonctions collectives).

Elle a des impacts économiques très différents, selon que l’on considère les dépenses de production du service public, qui contribuent, dans la comptabilité nationale, à l’accroissement de la richesse nationale, et les dépenses de transfert (subventions, prestations sociales), qui redistribuent cette richesse.

Il est légitime de s’interroger sur l’utilité de ces dépenses, de chercher à en améliorer l’efficacité et de comparer la situation de la France à celle des autres pays. Mais se fixer a priori un objectif de limitation ou de réduction de leur volume global est une approche simpliste qui peut déboucher sur des décisions erronées.

Deuxièmement, s’agissant des dépenses de production du service public, la situation de la France n’a rien d’exceptionnel. Les pays scandinaves, la Belgique, les Pays-Bas, dépensent plus que nous sur ce terrain. Le Canada, l’Allemagne, le Royaume-Uni sont en dessous, mais pas très loin. L’instauration d’une limite à ces dépenses ne s’impose nullement, mais cela ne signifie pas qu’il faille renoncer à agir sur elles en jugeant de leur opportunité et en cherchant à en améliorer l’efficacité.

Les comparaisons internationales sont à utiliser avec prudence mais elles peuvent se révéler utiles pour guider des choix qui seront d’autant mieux acceptés qu’ils s’inséreront dans le cadre d’une vision concertée à long terme.

Elles nous montrent notamment que, pour les dépenses d’éducation, la France est à peu près dans la moyenne internationale, mais qu’elle dépense moins pour l’enseignement primaire : il en découle une moins bonne correction des inégalités de départ. Notre pays est en revanche au-dessus de la moyenne pour les dépenses de souveraineté – un choix politique qu’il faut à notre sens assumer – et les dépenses d’administration générale – c’est un terrain possible d’économies. »

Brexit : les députés britanniques ni pour, ni contre !

Brexit : les députés britanniques ni pour, ni contre !

 

Plus les votes se multiplient et plus la situation s’obscurcit. Lors du dernier épisode du feuilleton,  les députés britanniques se sont prononcés contre un Brexit dur c’est-à-dire sans accord. Mais les jours précédents ils avaient aussi voté contre un Brexit doux  avec l’accord passé entre l’union économique et Theresa May. Autrement dit les parlementaires britanniques pour schématiser ne sont ni pour un Brexit dur, ni pour un Brexit dur !  En fait, ils voudraient renégocier un accord de transition que refuse l’union européenne considérant qu’elle a déjà fait déjà beaucoup de concessions. La date fatidique de rupture avec l’union économique est fixée au 30 mars. On voit mal comment d’ici cette échéance les députés britanniques pourraient se mettre d’accord sur une position cohérente. Du coup il est vraisemblable qu’il risque de se prononcer pour un report de la date du 30 mars. Un report officiellement de quelques mois mais qui pourrait durer compte tenu de l’imbroglio politique au Parlement britannique. Ce mercredi 13 mars dans la soirée, d’extrême justesse, l’option d’un Brexit sans accord. 312 membres de la Chambre des Communes ont voté contre cette possibilité et 308 ont voté pour, soit un écart très serré de 4 votes. S’exprimant devant les parlementaires, Theresa May les a invités à approuver l’accord de sortie de l’Union négocié avec Bruxelles afin de pouvoir obtenir une « courte prolongation technique » de l’article 50, faute de quoi le Brexit pourrait ne pas intervenir avant longtemps. « Une courte extension technique ne sera offerte que si nous avons un accord en place », a dit la Première ministre. Sans accord, « une extension beaucoup plus longue » sera nécessaire tout comme la tenue d’élections européennes au Royaume-Uni, a-t-elle ajouté. Le gouvernement britannique va proposer jeudi de repousser le Brexit au 30 juin à condition que le Parlement approuve d’ici au 20 mars le projet d’accord négocié avec Bruxelles, a annoncé mercredi le président de la Chambre des Communes, John Bercow. Si le texte est adopté d’ici le 20 mars, « le gouvernement s’efforcera d’obtenir un accord avec l’Union européenne afin d’obtenir un report pour une période qui s’achèvera le 30 juin 2019″, a expliqué le président de la Chambre des Communes. De son côté la commission européenne a réitéré son refus de négocier et rappeler qu’il n’existe que deux solutions de sortie de crise, celle qui passe par la conclusion d’un accord et celle qui passe par l’absence d’accord, a rappelé l’exécutif européen. Une petite ouverture qui pourrait ouvrir la porte à des modifications secondaires de l’accord de transition mais peut être suffisant pour Theresa May afin d’obtenir une majorité au Parlement. Bref de la tambouille politique.

Mouvement du 17 novembre : les politiques ni souhaités, ni utiles

Mouvement du 17 novembre : les politiques ni souhaités, ni utiles

 

 

Hormis le rassemblement national qui saute sur tout ce qui bouge, aucun autre parti politique ne devrait s’associer au mouvement du 17 novembre visant à protester contre l’augmentation du carburant. De toute manière, les organisateurs de cette manifestation ne souhaitent pas cette immixtion des partis politiques. D’une certaine manière le soutien du Rassemblement national constitue même un handicap pour le succès des gilets jaunes car les autres partis politiques ont plutôt tendance à dénoncer l’instrumentalisation par l’extrême droite. La méfiance des organisations politiques se nourrit aussi de l’inquiétude de voir émerger  la mise en place d’un mouvement qui pourrait éventuellement leur faire concurrence. On a vu en effet dans certaines circonstances notamment en Italie que certains mouvements spontanés pouvaient ensuite se transformer en structures politiques. Pour l’instant l’hypothèse est peu vraisemblable mais tout dépendra, quant à la suite à donner, du niveau de mobilisation. Ce qui est certain tout cas c’est que la grogne importante, une grogne contre la fiscalité du carburant considérée comme la goutte qui a fait déborder le vase de la contestation globale d’une fiscalité qui étouffe. S’ils sont farouchement opposés à la hausse des taxes sur le carburant, Les Républicains semblent tout autant en désaccord avec la manifestation du 17 novembre. «Les Français respecteront davantage une opposition qui propose plutôt qu’une opposition qui montre les dents et bloque les routes», estime Annie Genevard, vice-présidente du parti, selon des propos rapportés par France Inter. «Violer la loi et empêcher la liberté d’aller et venir, ce n’est pas une réponse», souligne également le député LR Julien Aubert. «Le débat doit rester cantonné au débat démocratique, et je regrette que finalement la psychorigidité du gouvernement l’empêche d’écouter le message de la rue, car cela fait du miel de tous ceux qui sont démagogiques, et de ces partis qui soufflent sur les braises», a poursuivi celui qui est aussi secrétaire général adjoint des Républicains. Le Parti socialiste doit décider mardi soir lors de son Bureau national s’il appelle ou non ses militants à soutenir le mouvement. Il n’y a cependant pas beaucoup de suspens. Les cadres refusent de soutenir une opération «instrumentalisée par l’extrême droite». «On voit bien que le Rassemblement national essaie de surfer sur l’événement», regrette un d’entre eux, pourtant pas opposé au mouvement spontané. Le PS voit derrière la hausse des taxes du carburant un nouvel épisode du «matraquage fiscal» mené par le gouvernement «sur le dos de l’écologie».

La position de Jean-Luc Mélenchon a pu faire sursauter à gauche. Alors qu’il voulait «engager la sortie du diesel» lors de la campagne présidentielle, le leader de La France Insoumise se porte désormais en défenseur des opposants à la hausse des prix à la pompe. «Ceux qui utilisent du carburant le font parce qu’ils n’ont pas le choix», a-t-il soutenu lors de son meeting la semaine dernière à Lille. Un point de vue loin d’être partagé en interne. Sa collègue députée Clémentine Autain se montre par exemple nettement moins affirmative. «Je ne serai pas le 17 dans les blocages parce que je ne me vois pas défiler à l’appel de Minute et avec Marine Le Pen», a-t-elle écrit dans une note de blog. La députée Insoumise insiste en revanche pour promettre qu’elle «ferait tout son possible pour que les décisions prises se conjuguent avec la justice sociale et le recul massif des émissions dangereuses.»

 

Benalla : ni puni, ni suspendu !

Benalla : ni puni, ni suspendu !  

Officiellement après ses exploits et ses tabassages de deux  manifestants,  Benalla aurait été puni et suspendu pendant 15 jours. On lui aurait retiré ses missions relatives à la protection du chef de l’État. En réalité,  il semble bien que Benalla n’est pas été puni, ni même suspendu. Aucun document officiel n’atteste en effet de cette suspension. Alain Gibelin, directeur de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police, a semé le doute dans les esprits sur la réalité même de la suspension. Alain Gibelin, qui a également souligné que la présence du chargé de mission élyséen Place de la Contrescarpe le 1er mai n’était pas régulière, a indiqué qu’Alexandre Benalla avait participé à des réunions préparatoires à des déplacements d’Emmanuel Macron tout au long la première quinzaine de mai. On sait par ailleurs que Ben Allah n’a pas été privé de ses responsabilités puisqu’il s’est occupé par ailleurs par exemple de la sécurité du président lors des manifestations du 14 juillet et de la réception de l’équipe de France de football à l’Elysée. Et Alain Gibelin de conclure « Non. Et je répète que la sanction prise à l’encontre d’Alexandre Benalla à aucun moment n’a été porté ni à ma connaissance, ni à celle de mes collaborateurs. »

Brexit : ni traité, ni transition sans acceptation de la cour de justice européenne

Brexit : ni traité, ni transition sans acceptation de la cour de justice européenne

 

Barnier met une  nouvelle fois les pieds dans le plat à propos du Brexit dont la négociation s’embourbe dans les contradictions internes de la Grande Bretagne. C’est encore uen mise en garde de l’union européenne qui commence à se lasser du jeu trouble des britanniques vis-à-vis du Brexit.  Londres doit accepter que la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) soit chargée d’examiner les litiges qui pourraient survenir dans le cadre de l’accord de retrait du Royaume-Uni du bloc communautaire, a déclaré samedi le négociateur en chef de l’UE sur le Brexit, Michel Barnier. En cas de désaccord sur ce point, il ne saurait y avoir de traité ou de période de transition, a-t-il prévenu. Les tergiversations britanniques s’apparentent à un jeu de “cache-cache”, a déploré Michel Barnier, adressant une nouvelle mise en garde au gouvernement britannique. Alors que le Royaume-Uni doit quitter l’Union européenne fin mars 2019, les négociations entre Bruxelles et Londres n’avancent guère. Devant cette inertie, imputable notamment aux dissensions qui déchirent le gouvernement britannique et à l’intransigeance européenne, Michel Barnier a prévenu à de multiples reprises que l’Union et le Royaume-Uni devaient se préparer au risque de voir les négociations s’achever sans accord. Evoquant la supervision du traité de sortie, que les deux parties espèrent boucler à l’automne, Michel Barnier a rappelé que les Européens exigeaient qu’elle soit confiée à la CJUE.

“Nous ne pouvons pas accepter qu’une juridiction autre que la CJUE fasse la loi et interprète les institutions de l’Union.” Faute d’accord sur cette question, c’est tout l’accord qui sera en péril, a-t-il souligné. “Sans accord, il n’y aura ni accord de retrait ni période de transition.”

Sondage Laurent Wauquiez : ni compétent, ni honnête, ni sympathique

Sondage Laurent Wauquiez : ni compétent, ni honnête, ni sympathique

L’image de Laurent Wauquiez qui n’était déjà pas fameuse se dégrade, révèle jeudi 25 janvier un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro. Seuls 41% des sondés trouvent compétent le nouveau président du parti Les Républicains, contre 57% qui le jugent incompétent. Laurent Wauquiez n’apparaît sympathique que pour 37% des Français, contre 61% qui ne lui prêtent pas cette qualité. C’est une perte de quatre points à chaque fois, par rapport au dernier sondage réalisé le 7 décembre dernier. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes n’est jugé honnête que par 34% des sondés, contre 64%, soit un peu plus de six personnes sur dix qui le trouvent malhonnête. Laurent Wauquiez perd là deux points d’opinion positive par rapport au mois de décembre 2017. Une personne sur deux estime que le président du parti Les Républicains imite le Front national : 51% des sondés le pensent contre 47%, soit une augmentation de trois points, si l’on se réfère au sondage précédent du 7 décembre.

*L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet, les 24 et 25 janvier 2018. Il s’agit d’un échantillon de 980 personnes représentatif de la population française âgée de18 ans et plus, parmi lesquelles 202 sympathisants de gauche, 150 sympathisants LREM, 105 sympathisants LR, et 156 sympathisants du FN. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas.

Mélenchon : proche mais ni compétent, ni sympathique (sondage)

Mélenchon : proche mais ni compétent, ni sympathique (sondage)

Un Portrait calamiteux pour Mélenchon d’après un sondage Odoxa pour France Info. 66 % des Français pensent qu’il ferait un mauvais président. 68 % le jugent agressif, 63 % pensent qu’il est trop perso, 55 % ne le jugent pas sympathique et 53 % pas compétents. Par contre 58 % le trouvent proche des gens mais ils sont aussi 58 % à avoir une mauvaise opinion du Leader de la France insoumise. Ce sondage montre que Mélenchon est un leader d’opposition mais pas un responsable susceptible de gouverner la France. En adoptant une posture plutôt syndicale Mélenchon est apprécié pour représenter une certaine contestation ; par contre, on ne lui fait guère confiance pour être en capacité de gérer un jour le pays. Par ailleurs ses excès de langage et son agressivité discréditent  une grande partie de son discours. D’une certaine manière Mélenchon adopte un positionnement de leader syndical type CGT mais n’est pas ressenti comme une alternative politique. Leader de la France insoumise pourrait cependant mordre sur l’électorat front national. En effet les 18-24 ans (58 %) et les catégories populaires (54 %), constitue un électorat fort pour Mélenchon où Marine Le Pen est également très forte.  «Il y a des marges de manœuvre auprès des électeurs FN. Même si la ligne Philippot était minoritaire au Front national, certains électeurs séduits devraient maintenant prêter une oreille plus attentive à Mélenchon», observe Gaël Sliman, le président d’Odoxa.

Retraites : le COR, un machin ni scientifique, ni politique

Retraites : le  COR, un machin ni scientifique, ni politique

La France ne manque pas de conseil ou comité qui ne servent pas à grand-chose. Le comité d’orientation des retraites (COR) en fait partie. Pour preuve, cet organisme fait évoluer ses prévisions à 20 ans presque tous les ans. En cause, le statut même de ce genre d’institutions. Il ya en effet confusion de genres. Le COR n’est pas un organisme d’analyse des retraites, pas vraiment une instance de concertation et encore moins une institution d’orientation. Il suffit d’ailleurs de voir sa composition pour se rendre compte  de l’impossibilité qu’il y a à étudier sérieusement la question (de manière scientifique). En réalité dans ce genre de comité, on se neutralise surtout quand le président est en  fait à la botte du gouvernement. On préfère un haut fonctionnaire à un expert indépendant.  Composé de parlementaires, de représentants des organisations professionnelles et syndicales, des retraités et des familles, de membres de l’administration et d’experts, le Conseil d’orientation des retraites (COR) est placé auprès du Premier ministre.

Présidé par Pierre-Louis Bras, inspecteur général des Affaires sociales (IGAS), il compte 40 membres.

Membres du COR

Président
Pierre-Louis Bras

Les parlementaires
Marie-France Beaufils, sénatrice d’Indre-et-Loire
Jacqueline Fraysse, députée des Hauts-de-Seine
Jean-Christophe Fromantin, député des Hauts-de-Seine
Michel Issindou, député de l’Isère
Denis Jacquat, député de la Moselle
Georges Labazée, sénateur des Pyrénées-Atlantiques
Catherine Procaccia, sénatrice du Val-de-Marne
Gérard Roche, sénateur de la Haute-Loire

Les partenaires sociaux
Virginie Aubin, secrétaire confédérale de la CFDT
Sylvie Bonnamy, membre de la Direction confédérale de la CGT
Pierre-Yves Chanu, conseiller confédéral de la CGT
Valérie Corman, conseillère pour la protection sociale du MEDEF
Yves Decalf, représentant de l’UNAPL
Thierry Douine, secrétaire général adjoint confédéral de la CFTC
Françoise Dupont, secrétaire fédérale de FGF-FO
Annick Fayard, représentante de l’UNSA
Serge Lavagna, secrétaire national du pôle protection sociale de la CFE-CGC
Roger Mongereau, président de l’Union Territoriale du Commerce de la CPME
Philippe Pihet, secrétaire confédéral de FO
Albert Quenet, président de la commission sociale de l’U2P
Frédéric Sève, secrétaire national de la CFDT
Erick Staelen, représentant de la FSU
Claude Tendil, président de la commission protection sociale du MEDEF
Robert Verger, représentant de la FNSEA

Les représentants des associations familiales et de retraités
Bertrand Fragonard, vice-président de la formation « âge » du Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge
Maurice Odin, conseiller technique de l’Union nationale des associations familiales (UNAF)

Les représentants des administrations
Carine Chevrier, déléguée générale à l’Emploi et à la formation professionnelle
Jonathan Bosredon, directeur par intérim de la Sécurité sociale
Michel Houdebine, chef économiste à la direction générale du Trésor
Thierry Le Goff, directeur général de l’Administration et de la fonction publique
Amélie Verdier, directrice du Budget
Jean-Louis Lhéritier, directeur par intérim de la Recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques
Michel Yahiel, commissaire général de France Stratégie

Les personnalités qualifiées
Sylvie François, directrice des ressources humaines et des relations sociales du Groupe La Poste
Anne-Marie Guillemard, professeur émérite des universités en sociologie
Jean-Jacques Marette, directeur général honoraire de l’AGIRC et de l’ARRCO
Étienne Marie, inspecteur général des Affaires sociales
Monika Queisser, chef de la division des politiques sociales de l’OCDE
Serge Volkoff, chercheur invité au Centre d’études de l’emploi (CEE)

Jean Lassalle, toujours dans la lune, «ni Macron-ni Le Pen»

Jean Lassalle, toujours dans la lune,  «ni Macron-ni Le Pen»

 

Lassalle qui ne se remet pas de son coup de soleil reçu lors de sa longue marche dans le pays continue ses élucubrations. Dans un message posté sur son site, Jean Lassalle évoque «l’impossible choix». Il appelle ses électeurs à «la résistance». «Je veux réconcilier notre peuple, je ne crois pas possible d’y parvenir en montrant du doigt près de 50% des Français. Résistons! Apprenons à dire non à notre terrible renoncement qui a permis au capitalisme financiarisé de travestir notre modèle démocratique entraînant l’exaspération des Français. Résistons! Apprenons à dire non à la peste brune qui a dévasté tant de pays et qui s’apprête à déchirer le nôtre. Ce second tour programmé au millimètre par nos dictateurs n’est qu’un mauvais moment de notre vie politique. Notre histoire ne nous condamne pas à choisir entre l’hystérie et l’hystérie. Ni l’un ni l’autre!». Bref Lasalle choisit le néant et y retourne sans doute. Dommage,  il était sympathique mais il n’aurait jamais dû parler !

 

Macron : pas besoin du vieux PS, ni de la vieille droite

Macron : pas besoin du vieux PS, ni de la vieille droite

 

« Aujourd’hui notre pays n’a besoin ni de la gauche de 1981 (…) ni de la droite de 1934, qui espérait la radicalisation des Français contre nos institutions », a déclaré Macron.  L’ancien ministre de l’Economie s’est attaché, lors d’une conférence de presse, à faire cette clarification en anticipation d’un afflux de ralliements à venir, notamment de ténors du Parti socialiste, à l’approche du premier tour. Il a brocardé le candidat socialiste Benoît Hamon, « soutenu du bout des lèvres par la majorité des siens », et celui de la droite, François Fillon, dont les soutiens « ont déserté le champ de bataille », alors que son mouvement En Marche ! engrange quotidiennement les ralliements. « La question de la majorité ne se pose pas à nous. Elle se pose à ceux qui voient leurs soutiens se réduire comme peau de chagrin, elle se pose à ceux qui ont déjà des frondeurs avant même les élections législatives », a-t-il ajouté. Le fondateur et candidat du mouvement En Marche !, créé il y a moins de 11 mois, a ainsi assuré que son gouvernement, s’il est élu, pourrait « s’appuyer sur une majorité parlementaire ». Il a averti que, « pour concrétiser la capacité à gouverner et à légiférer avec des sensibilités différentes », tous les candidats d’En Marche ! seront investis « sous la bannière de la majorité présidentielle », y compris s’ils viennent de partis existants, dont ils devront abandonner l’étiquette. « Il n’y aura aucun accord d’appareils, aucun accord avec des groupes », a insisté Emmanuel Macron. « Tous les soutiens sont les bienvenus mais aucun soutien ne m’empêchera de réformer et d’avancer », a-t-il encore averti. « Je ne trie pas les soutiens (…) mais un soutien vaut une voix, pas une investiture, pas une participation à la campagne, pas une modification de notre programme. » Il a par ailleurs dit qu’il choisirait son Premier ministre pour son « expérience politique » et réaffirmé qu’il aimerait que ce puisse être une femme. « Je ne ferai pas mon gouvernement avec les états-majors des partis politiques », a-t-il ajouté. Emmanuel Macron a enfin souhaité qu’il n’y ait qu’un débat télévisé avant le premier tour de la présidentielle avec l’ensemble des onze candidats et non deux, dont trois jours avant le scrutin, comme prévu actuellement.

Sarkozy « un tueur sans foi ni loi »,(Juppé)

Sarkozy « un tueur sans foi ni loi »,(Juppé)

 

À moins d’un mois du premier tour de la primaire de la droite et du centre, les révélations sur les candidats et leurs relations se multiplient. Après François Hollande, qui critique Nicolas Sarkozy et l’appât de l’argent, Alain Juppé juge l’ancien président de la République comme « un tueur sans foi, ni loi ».  D’après des extraits dévoilés par Les Inrocks, du livre Un fantasme nommé Juppé, d’Anna Cabana, Alain Juppé « suspecte » Nicolas Sarkozy d’être « responsable de ses ennuis judiciaires. « Qu’on ne me prenne pas pour un con ou un naïf (…) Je n’ai pas mené d’enquête, je n’ai pas de preuves, mais il suffit de se poser la question : à qui profite le crime ? », aurait dit l’ancien premier ministre. L’ex-chef de l’État serait ainsi « capable de tout pour se débarrasser » d’Alain Juppé. Le magazine souligne d’ailleurs que le 1er décembre 2004, Alain Juppé est condamné à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. « Le lendemain, Nicolas Sarkozy prenait la présidence de l’UMP ».

( avecvRTL)

Sondage 2017 : ni Hollande, ni Sarkozy, ni les autres !

Sondage 2017 : ni Hollande, ni Sarkozy, ni les autres !

73% ne souhaitent « en aucun cas » que François Hollande soit réélu lors de la présidentielle de 2017, et 66% ne veulent pas non plus voir Nicolas Sarkozy réélu, selon un sondage Ifop pour Atlantico publié mardi. Parmi les candidats potentiels à cette élection, seul Alain Juppé échappe au rejet de plus de la moitié des Français interrogés, avec 42% qui ne souhaitent « en aucun cas » le voir élu. Tous les autres sont en effet rejetés par plus d’un Français sur deux. Qu’il s’agisse de Marine Le Pen (63% ne souhaitent en aucun cas son élection), Jean-Luc Mélenchon (64%), Bruno Le Maire (60%), François Fillon (57%), François Bayrou (53%) ou de justesse Emmanuel Macron (51%). Nicolas Dupont-Aignan et Cécile Duflot sont rejetés par 68% des personnes interrogées.

(AFP) 

«Ni Montebourg, ni Macron pour la gauche»

«Ni Montebourg,  ni  Macron pour la  gauche»


Dans une interview au Figaro Yves-Marie Cann directeur des études politiques d’Elabe, constate que Ni Macron, ni Montebourg ne parviennent à réunir une majorité à gauche.

 

Alors que François Hollande est de plus en plus bas dans les sondages, Arnaud Montebourg et Emmanuel Macron se positionnent pour lui succéder. Quelles sont leurs stratégies respectives?

 

Yves-Marie CANN. – Pour Arnaud Montebourg comme pour Emmanuel Macron, mais ils sont loin d’être les seuls, l’objectif à terme c’est la conquête du pouvoir, celle du graal républicain qu’est la présidence de la République. Pour l’un comme pour l’autre, il s’agit donc de préempter la figure du recours, de l’alternative à un François Hollande lesté par son impopularité et entraînant dans sa chute Manuel Valls. Les stratégies déployées pour atteindre cet objectif diffèrent toutefois sensiblement entre les deux hommes, tant par les mots utilisés que par les moyens employés.

Chassé du gouvernement fin août 2014, Arnaud Montebourg est aujourd’hui officiellement retiré de la vie politique, usant toutefois de la technique bien connue des cartes postales pour se rappeler au bon souvenir de ses camarades socialistes et du peuple de gauche. Il s’agit avant tout de ménager la possibilité d’un retour officiel en politique dans l’hypothèse où les astres lui seraient favorables. Ainsi affirme-t-il que «s’il y a des responsabilités à prendre dans une période où le pays s’interroge (…) je les prendrai». Politiquement, sa stratégie d’inscrit à gauche, par opposition à François Hollande et à son positionnement social-démocrate assumé.

Tel n’est pas le cas d’Emmanuel Macron dont le positionnement revendiqué comme «ni de gauche, ni de droite» pour son mouvement politique «En Marche!» a beaucoup fait parler et fait couler beaucoup d’encre. Non encarté au Parti socialiste, le ministre de l’Economie cherche ouvertement à dépasser les clivages partisans traditionnels, à faire bouger les lignes et à fédérer ses soutiens hors des appareils partisans classiques. N’écartant pas, lui aussi, une éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle, Emmanuel Macron prend toutefois grand soin à ne pas adopter la posture de l’opposant à François Hollande. C’est d’ailleurs toute l’ambiguïté de sa stratégie, Emmanuel Macron faisant entendre sa musique personnelle et semant précautionneusement ses petits cailloux tout en ménageant l’avenir.

 

Quels sont les atouts et leurs handicaps?

 

Au-delà des traditionnelles questions de popularité ou de potentiel électoral, j’identifie d’abord un handicap commun à Arnaud Montebourg et Emmanuel Macron. Tous deux apparaissent en effet comme des personnalités relativement isolées à ce stade. Si l’ancien ministre de l’Economie et du redressement productif espère rallier à sa cause les députés socialistes frondeurs, tel n’est pas le cas aujourd’hui. De même, Emmanuel Macron est loin de faire l’unanimité, y compris jusqu’au sein du gouvernement, mais s’active pour fédérer autour de son mouvement une force militante et des élus qui seraient autant de relais essentiels pour l’avenir sur le terrain. D’ailleurs ne soyons pas dupes, cet isolement relatif explique en partie le fait que tous deux appellent aujourd’hui à dépasser d’une façon ou d’une autre les partis traditionnels. Le principal atout d’Emmanuel est incontestablement celui de la popularité. Celle-ci me semble toutefois très fragile à ce stade, le ministre de l’Economie profitant de sa jeunesse (38 ans cette année) et de son arrivée encore récente devant les projecteurs, ce qui lui permet d’incarner, aujourd’hui, de préempter la carte du renouvellement en politique. Toutefois, le temps joue nécessairement contre lui. L’argument de la jeunesse et du renouvellement ne tiendront qu’un temps, que doit mettre à profit Emmanuel Macron pour gagner en épaisseur politique, travailler sa stature et ses propositions, fédérer et mettre en réseaux ses soutiens pour disposer à l’avenir des relais nécessaires sur le terrain et pour peser sur le débat public. A défaut, il risquerait surtout de rejoindre le cortège des innombrables étoiles filantes en politique. Arnaud Montebourg a quant à lui pour principaux atouts son éloquence et un ancrage à gauche que nul ne conteste. Son passage au ministère de l’Economie lui a de surcroît permis de préempter la thématique du patriotisme économique, à laquelle se disent sensibles beaucoup de Français. Toutefois, ses talents de tribun, sa capacité à porter le verbe haut et plus globalement sa personnalité peuvent aussi constituer un handicap dans un contexte où la parole politique apparaît comme démonétisée ou pour le moins très affaiblie. Plutôt qu’une multiplication des promesses ou de grandes envolées lyriques, les Français attendent de leur élus des actes et davantage encore des résultats. La personnalité enflammée d’Arnaud Montebourg peut de surcroît agir tel un épouvantail et inquiéter une partie de l’électorat lorsque le style plus posé d’Emmanuel Macron me semble davantage en mesure de rassurer les Français.

 

Emmanuel Macron obtient de biens meilleurs sondages notamment grâce à une partie de la droite. S’agit-il d’une illusion d’optique?

La structure de popularité d’Emmanuel Macron s’avère aujourd’hui atypique puisqu’il recueille de meilleurs résultats parmi les sympathisants de la droite et du centre qu’auprès des sympathisants de gauche. Dans la dernière livraison de l’Observatoire politique Elabe pour Les Echos et Radio Classique, le ministre de l’Economie est ainsi crédité de 65% d’image positive à droite contre 45% à gauche. Des résultats pour le moins paradoxaux compte tenu du poste qu’il occupe au sein de l’exécutif et qui lui permettent d’être aujourd’hui la deuxième personnalité politique la plus appréciée des Français, après Alain Juppé.

Au moins en apparence, de tels résultats valideraient son positionnement revendiqué comme «ni de droite, ni de gauche». Toutefois, si le clivage gauche-droite a du plomb dans l’aile, notamment sous l’effet d’une indifférenciation croissante des politiques publiques et des échecs qui n’ont épargné aucun camp ces trente dernières années sur le terrain économique, ce positionnement n’est pas sans risques. La popularité d’Emmanuel Macron doit aujourd’hui beaucoup à sa jeunesse et sa capacité à incarner une forme de renouvellement, ce qui vaut qu’un temps, je l’ai déjà dit. Elle illustre aussi sa capacité à s’autonomiser par rapport au bilan de l’exécutif sur le plan économique. Mais elle s’explique aussi probablement par un effet de contraste par rapport au couple exécutif, Emmanuel Macron profitant de l’impopularité de François Hollande et Manuel Valls. Dès lors, qu’en restera-t-il en cas de défaite de la gauche à l’élection présidentielle? Rien n’est acquis, seul l’avenir le dira.

Arnaud Montebourg n’est-il pas mieux placé pour rassembler la gauche et notamment la gauche de la gauche?

Que pèse aujourd’hui la gauche de la gauche? Entre 10% et 15% de l’électorat, ce qui s’avère nettement insuffisant pour espérer une qualification au second tour d’une élection présidentielle. Davantage que rassembler la gauche de la gauche, l’enjeu est aujourd’hui de savoir quelle est la personnalité politique susceptible de rassembler sous son nom et son projet les principales composantes de la gauche alors qu’elles semblent aujourd’hui camper sur des positions inconciliables. A ce jour, ni Arnaud Montebourg ni Emmanuel Macron ne font l’unanimité à gauche ou du moins apparaissent en mesure de créer un relatif consensus, ce qui constitue à n’en pas douter une chance pour François Hollande.

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