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Réforme du RSA: ni…ni d’après Dussopt mais quoi alors ?

Réforme du RSA: ni…ni d’après Dussopt mais quoi alors ?

La réforme du RSA envisage de créer des contraintes aux bénéficiaires de cette allocation. Le problème est dans la difficulté de rendre cohérent et supportable cette contrainte. Du coup le ministre du travail Olivier Dussopt demeure particulièrement vague sur le contenu des dispositions futures du RSA. Il affirme simplement que ce ne sera ni du travail gratuit, ni du bénévolat obligatoire. Bref , le flou qui pourrait demeurer et qui existe d’ailleurs toujours depuis la création du RSA et avant lui du RMI. La question étant de savoir s’il s’agit d’une allocation à la pauvreté ou un moyen de faciliter l’insertion. Pour l’instant le RSA ne permet de résoudre aucun de ces objectifs.

Au printemps 2022, lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron, alors candidat à sa réélection, avait formulé la volonté de transformer le RSA, en conditionnant son versement à la réalisation d’heures d’activité.

« Je propose un travail, une formation, une insertion parce que je ne considère pas que les bénéficiaires du RSA sont comme des prisonniers », avait-il fait valoir en mars 2022.

Une mesure à nouveau évoquée, un an plus tard, dans le rapport consacré à France Travail, organisme qui remplacera Pôle emploi et qui doit permettre une meilleure coordination de tous les acteurs de l’emploi et de l’insertion, ainsi que la création d’un guichet unique. « Quand on ne sait pas ce qu’on veut faire, ce n’est pas mal d’aller tester un stage dans une entreprise ou une autre. C’est de la formation, passer le permis de conduire, faire du bénévolat dans une association… Tout ce qui contribue à ce que la personne retrouve confiance en elle et retrouve un emploi », avait ainsi fait valoir, au micro de France Info, Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’emploi chargé de ce rapport, arguant que seules 40% des personnes allocataires du RSA sont inscrites à Pôle emploi.

Quid des allocataires ne respectant pas les conditions inscrites dans ce contrat d’engagements réciproques ? « Je vous confirme que dans le projet de loi, il y aura bien la possibilité de suspendre, sur une durée courte peut-être pour démarrer, en tout cas il y aura aussi un dispositif de sanctions, dès lors qu’on aura accompli, de notre côté, notre part de responsabilité, c’est-à-dire qu’on aura mis la personne bénéficiaire du RSA en situation de suivre le parcours qu’on lui a proposé », avait confirmé le 13 mai dernier Elisabeth Borne. Elle s’était toutefois montrée plus évasive sur l’échéance de la mise en place de ces sanctions. Cette possibilité interviendra dès lors qu’« on aura réglé les autres problèmes préalables », les « freins périphériques » au retour à l’emploi, avait-elle précisé.

Interrogée par La Tribune le 19 avril dernier, l’économiste et prix « Nobel » 2019, Esther Duflo expliquait, elle, qu’« aucune donnée ne montre que c’est une bonne idée » d’ajouter le plus de conditions possibles sur le RSA.

« Ces conditionnalités ne fonctionnent pas. Les études montrent plutôt que lorsque les gens sont suffisamment pauvres pour être éligibles à un dispositif, il faut faciliter l’accès à ce programme et les soutenir pour en sortir », indiquait-elle.

Sondage Macron : une politique ni juste ni efficace pour plus des deux tiers des Français

Sondage Macron : une politique ni juste ni efficace pour plus des deux tiers des Français

Plus des deux tiers Français condamnent la politique économique et sociale de Macron. selon un sondage Viavoice pour Libération publié jeudi quand on interroge les Français les mots « incompréhension » et « colère » sont ceux qui reviennent en premier lieu (16% chacun). S’en suivent le « dégoût » (13%) et l’ »espoir » (10%). Vient ensuite l’ »indifférence » (9%).

Le décrochage est bien réel. Seuls 26% des Français interrogés conservent une image positive d’Emmanuel Macron -et 4% une image « très positive »-, ce qui représente tout de même 2 points de plus que la Première ministre Élisabeth Borne. A l’automne dernier, un tiers de Français étaient satisfaits.

Les libertés ont également régressé depuis la présidence d’Emmanuel Macron pour 55% des Français. Le président est par ailleurs considéré comme « plus autoritaire » actuellement qu’en 2017, lors de sa première élection.

Sa politique est également vue comme « solitaire » pour plus de la moitié des Français (53%). Et pour plus de deux tiers d’entre eux, elle n’est jugée ni « au service de l’intérêt général » (68%), ni « juste » (69%) ni « respectueuse des oppositions politiques » (69%). Elle n’est pas non plus considérée comme « à la hauteur des enjeux d’avenir » (65%) ou « claire » (66%).

« Des constats qui plaident pour une suite et fin de quinquennat sous le signe d’une réforme sociétale qui réconcilie les libéralismes et le rapport du président de la République à la liberté », avance dans les colonnes de Libération Adrien Broche, responsable des études de Viavoice.

Selon une enquête Elabe pour BFMTV publiée mercredi, Marine Le Pen aurait été largement en tête du premier tour si l’élection présidentielle 2022 était rejouée aujourd’hui, dans un contexte défavorable à l’actuel président, et elle sortirait gagnante au second tour avec 55% des voix.

Et selon un autre sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro Magazine, Marine Le Pen arriverait en tête du premier tour de la présidentielle 2027, quelles que soient les hypothèses de candidature pour la majorité présidentielle.

IA : ni intelligente ni artificielle

IA : ni intelligente ni artificielle 

OPINION. Depuis quelques mois voire quelques années, il n’y a que peu de discours dans le battage médiatique où l’intelligence artificielle n’est pas honnie ou encensée. Entre contempteurs et laudateurs, le débat autour de l’intelligence artificielle (IA) a peu à peu fait place à un combat d’initiés, dont une large part de la population se sent exclue. Par Mohammed Sijelmassi, CTO chez Sopra Steria ( La Tribune)

 

Pour les laudateurs, plus un seul produit, plus une seule plaquette publicitaire, plus un seul service n’est évoqué sans qu’il ne soit mention de « machine learning » ou d’algorithmes. Ces mêmes discours sont généralement agrémentés de quelques mots magiques ou « buzzwords » comme « apprentissage profond », « renforcement », « frugalité », sans oublier bien sûr les notions d’éthique et de confiance, particulièrement à la mode ces derniers temps.

L’intelligence artificielle (IA) en vient même à être « personnifiée » même si celle-ci n’est, bien qu’extrêmement complexe, qu’une technologie : l’IA devenant l’alpha et l’oméga de notre existence, la réponse rêvée à l’ensemble de nos problèmes. L’avancée majeure que constitue le développement de l’IA, laisse en effet entrevoir des possibilités presque infinies. Les gains de productivité se font eux déjà sentir pour les entreprises ayant pris le virage de cette technologie. Le cabinet McKinsey estime que d’ici 2030, l’IA pourrait apporter 1,2% de croissance annuelle supplémentaire au niveau mondial.

L’emploi d’outils et de techniques d’Intelligence Artificielle ouvre de nouvelles perspectives dans de nombreux domaines tels que l’éducation, l’industrie, les transports, l’agriculture et bien d’autres.

Les contempteurs quant à eux naviguent entre « la dictature supposée des algorithmes », le grand remplacement de l’homme par la machine et autres théories dystopiques. Plus terre à terre et loin des thèses et univers dystopiques, l’utilisation des algorithmes à des fins de surveillance, de réorganisation du travail ou encore l’impact énergétique de certaines technologies, posent en réalité des questions bien plus légitimes. Les craintes que suscite l’IA sont par ailleurs au centre du rapport Villani de 2018, « Donner un sens à l’Intelligence Artificielle ». Cédric O, évoquait régulièrement la question de la fracture numérique, traduisant une réelle préoccupation jusque dans les plus hautes sphères de l’Etat.

Bien qu’offrant de formidables opportunités, l’IA accélère la montée en puissance du numérique dans nos sociétés tout en complexifiant sa maitrise. Dans un tel écosystème forgé par les algorithmes, seuls les utilisateurs dotés d’un certain niveau de connaissance et de maîtrise peuvent garder leur entier libre arbitre, comprendre leur environnement et ne pas se laisser enfermer dans une bulle.

Convenons néanmoins qu’entre laudateurs et contempteurs il existe un chemin qui tout en reconnaissant les apports de la technologie n’occulte ni les biais ou les menaces que certains usages peuvent produire. Ne jetons pas tous les apports de l’IA dans l’imagerie médicale et la détection précoce de cancers sous prétexte que la reconnaissance faciale généralisée peut être un danger pour nos libertés, pas plus que nous ne devrions mettre en cause une part de nos libertés pour faciliter la lutte anti-blanchiment.

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait-on déjà il y a quelque cinq cents ans.

Même si nombre d’organisations, de scientifiques ou de membres de la société civile, se mobilisent pour faire de l’éthique de l’IA un point central, devons-nous, pour autant, laisser cette charge à la seule discrétion des initiés ou n’avons-nous pas à démocratiser le savoir, à faire en sorte que la compréhension de la technologie, de ses capacités et de ses limites devienne le fait de tous et que l’IA ne soit ni divine ni l’incarnation du démon.

L’IA est, à juste titre, un levier de puissance incontournable… à condition que cette technologie soit accessible à toute les sphères de la société et ne soit pas l’apanage d’une partie seulement de la population. Ainsi, prévenir le développement des fractures numériques et un enjeu décisif. L’intelligence artificielle est donc un phénomène qu’il convient d’aborder sous ses différents aspects : se focaliser uniquement sur les opportunités qu’elle amène, c’est occulter les déboires qu’elle peut occasionner. La capacité des États à se doter d’une stratégie permettant de développer leur niveau technologique tout en assurant une éducation numérique satisfaisante à leur population sera déterminante afin de bénéficier de l’IA sans en subir les revers.

A un moment, où la science est parfois décriée, où les théories complotistes fleurissent à dessein ou par méconnaissance, faisons en sorte que dans toutes nos écoles du primaire au lycée, des universités aux grandes écoles scientifiques, nos jeunes générations soient instruites tout autant des bienfaits que des risques. Faisons en sorte d’expliquer, d’éduquer et démystifier pour tout un chacun ce que cette technologie peut apporter et faire comprendre à tous que, comme le dit si bien Kate Crawford :

« l’IA n’est ni intelligente ni artificielle ».

Gouvernement : « ni dettes, ni impôts »….. ni réformes

Gouvernement : « ni dettes, ni impôts »….. ni réformes

 

Autant dire que la mission confier par le président république à Élisabeth Borns est impossible. Elle est en effet chargé de former un large gouvernement d’action mais e réformer sans dette et sans impôts  supplémentaires.

Une mission particulièrement impossible car il n’y aura pas d’élargissement du gouvernement hormis quelques débauchages. En outre, la contrainte « ni dette, ni impôts », supposerait une vaste réforme de l’État pour faire des économies nécessaires au lancement des nouvelles orientations. Or cette réforme n’a jamais été à l’heure du jour depuis l’élection de 2017 et pas davantage lors de l’échéance de 2022.

Conclusion,  la chef de gouvernement sera forcément réduite à l’inaction et il faut s’attendre à des mesures gadgets sur des axes qui auraient mérité des évolutions profondes.

Enfin pour trouver des majorités à l’Assemblée nationale, le gouvernement se verra obligé de présenter des orientations minimales

 

Opération clarification avant de nouvelles consultations pour pallier l’absence de majorité absolue: Emmanuel Macron, qui a « confirmé » samedi sa confiance à Elisabeth Borne, a chargé la Première ministre de sonder les groupes parlementaires afin de former un « gouvernement d’action » début juillet.

Là où les Allemands ont mis des mois trouver un gouvernement de coalition, la nouvelle première ministre ne dispose que de quelques jours. Macron voudrait prouver son impuissance il ne s’y prendrait pas autrement.

« A mon retour du G7 et de l’Otan (qui se tient jusqu’à jeudi, ndlr), la Première ministre me soumettra des propositions pour une feuille de route pour le gouvernement de la France sur les prochains mois et les prochaines années, et également pour la composition d’un nouveau gouvernement d’action au service de la France que nous mettrons en place dans les premiers jours du mois de juillet », a précisé le chef de l’Etat. Ce gouvernement pourra être rejoint par des représentants de forces politiques prêtes à coopérer avec la majorité Mais pas par un parti d’opposition mais par des individus en mal existentiel politique type Robert Ménard proche du Front National officiellement candidat pour un marocain. Pas vraiment le moyen de redorer le blason du gouvernement !

 

Pass: «Ni de la médecine, ni de la santé publique» (Eric Caumes)

Pass: «Ni de la médecine, ni de la santé publique» (Eric Caumes)

 

Pour le professeur Éric Côme, le pass vaccinal ( pas le vaccin) est complètement inadapté depuis notamment l’apparition du variant omicron dont on ne peut empêcher la contamination à la plus grande partie de la population vaccinée pas les Français seront contaminés et contaminent rond. Le vaccin, lui, protège les intéressés surtout contre les formes graves.  Pour Eric Caumes, le passe vaccinal répond uniquement à une stratégie politique : «On est dans la campagne électorale» rappelle-t-il, évoquant notamment «l’affaire des antivax». Supposé entrer en vigueur le 15 janvier, le passe vaccinal devait priver dès samedi les 600.000 Français qui n’ont pas encore fait leur rappel, ainsi que les 5 millions de non-vaccinés, d’accès aux lieux publics. Son application est néanmoins retardée du fait des désaccords entre députés et sénateurs, notamment sur la question du seuil de 12 ans voulu par l’exécutif. «C’est un marqueur d’affichage et surtout de clivage, (mais ce n’est) ni de la médecine, ni de la santé publique», tranche l’infectiologue.

 

Pass: «Ni de la médecine, ni de la santé publique» (Eric Caumes)

Pass: «Ni de la médecine, ni de la santé publique» (Eric Caumes)

 

Pour le professeur Éric Côme, le pass vaccinal ( pas le vaccin) est complètement inadapté depuis notamment l’apparition du variant omicron dont on ne peut empêcher la contamination à la plus grande partie de la population vaccinée pas les Français seront contaminés et contaminent rond. Le vaccin, lui, protège les intéressés surtout contre les formes graves.  Pour Eric Caumes, le passe vaccinal répond uniquement à une stratégie politique : «On est dans la campagne électorale» rappelle-t-il, évoquant notamment «l’affaire des antivax». Supposé entrer en vigueur le 15 janvier, le passe vaccinal devait priver dès samedi les 600.000 Français qui n’ont pas encore fait leur rappel, ainsi que les 5 millions de non-vaccinés, d’accès aux lieux publics. Son application est néanmoins retardée du fait des désaccords entre députés et sénateurs, notamment sur la question du seuil de 12 ans voulu par l’exécutif. «C’est un marqueur d’affichage et surtout de clivage, (mais ce n’est) ni de la médecine, ni de la santé publique», tranche l’infectiologue.

 

Économie–Une inflation qui est ni normale, ni temporaire

Économie–Une inflation qui est ni normale, ni temporaire

 

 

Après avoir longtemps nié le caractère durable de l’inflation, nombreux experts proches du gouvernement conviennent maintenant que cette inflation est normale. Ils n’abandonnent  pas pour autant l’idée du caractère temporaire de la hausse des prix.

Première observation cette inflation n’est pas normale. D’abord elle résulte de phénomènes de spéculation sur l’énergie et les matières premières. Les difficultés logistiques ont également influencé la hausse des prix. Enfin la reprise constitue un bon motif pour donner des raisons d’exister à l’inflation.

En outre, on notera que l’inflation mesurée en France et particulièrement plus faible que celle par exemple de l’Allemagne qui enregistre une hausse sur 12 mois de 3,9 % sans parler évidemment des 5,3 % des États-Unis. Pourquoi une telle faiblesse de l’inflation en France alors que le prix des services notamment (ou le prix des légumes et des fruits) ont augmenté dans des proportions importantes. Tout simplement parce que l’indicateur INSEE est encore davantage plus faussé que précédemment. Il ne tient pas compte des déformations de la structure de la consommation. Une consommation qui a beaucoup évolué depuis la crise covid et qui ignore aussi les dépenses de logement qui flambe en ce moment. Le niveau de l’inflation France n’est donc pas normal. Un niveau de seulement 1,9 % à évidemment un objectif : bloquer la hausse des salaires et autres revenus.

Une inflation qui est ni normale, ni temporaire

Une inflation qui est ni normale, ni temporaire

 

 

Après avoir longtemps nié le caractère durable de l’inflation, nombreux experts proches du gouvernement conviennent maintenant que cette inflation est normale. Ils n’abandonnent  pas pour autant l’idée du caractère temporaire de la hausse des prix.

Première observation cette inflation n’est pas normale. D’abord elle résulte de phénomènes de spéculation sur l’énergie et les matières premières. Les difficultés logistiques ont également influencé la hausse des prix. Enfin la reprise constitue un bon motif pour donner des raisons d’exister à l’inflation.

En outre, on notera que l’inflation mesurée en France et particulièrement plus faible que celle par exemple de l’Allemagne qui enregistre une hausse sur 12 mois de 3,9 % sans parler évidemment des 5,3 % des États-Unis. Pourquoi une telle faiblesse de l’inflation en France alors que le prix des services notamment (ou le prix des légumes et des fruits) ont augmenté dans des proportions importantes. Tout simplement parce que l’indicateur INSEE est encore davantage plus faussé que précédemment. Il ne tient pas compte des déformations de la structure de la consommation. Une consommation qui a beaucoup évolué depuis la crise covid et qui ignore aussi les dépenses de logement qui flambe en ce moment. Le niveau de l’inflation France n’est donc pas normal. Un niveau de seulement 1,9 % à évidemment un objectif : bloquer la hausse des salaires et autres revenus.

Réforme EDF : ni scission, ni privatisation

Réforme EDF : ni scission, ni privatisation

D’après le président d’EDF le projet hercules sein de l’organisation actuelle en trois n’aboutira ni à une session ni à une session ni à une privatisation de l’entreprise. Ce projet hercules Prévoit qu’EDF, aujourd’hui détenu à 84% par l’État, soit réorganisé en trois entités pour lui permettre de se développer dans les énergies renouvelables, tout en assurant de lourds investissements dans le nucléaire.

De toute manière, ce ne sont pas nécessairement des réformes de structures qui permettront à EDF de faire face d’une part au défi financier, d’autre part aux défis environnementaux. La vraie question tourne autour du financement y compris autour du prix de l’électricité. Le moyen aussi par une modernisation du management EDF qui ressemble davantage à une administration qu’à une société.

 

«Il n’y aura pas trois EDF, il y aura un seul EDF qui restera un groupe intégré, ça fait partie des lignes rouges», a assuré Jean-Bernard Lévy. «Tous ceux qui sont de bonne foi reconnaissent que nous allons rester un groupe intégré.» «Rien ne sera privatisé. Au contraire, le nucléaire, qui est aujourd’hui partiellement mis en Bourse, et l’hydraulique, qui est partiellement mis en Bourse, il est prévu que ça puisse sortir de la Bourse», a-t-il poursuivi.

Climat– La convention citoyenne n’a aucune légitimité ni même la moindre représentativité

Climat– La convention citoyenne n’a aucune légitimité ni même la moindre représentativité

 

Il est pour le moins curieux que la convention citoyenne qui n’a aucune légitimité s’arroge le droit de protester auprès du président de la république parce que ses propositions ne sont pas mises en application. Pourtant,  c’est le rôle classique de toutes les commissions y compris légitimes de se cantonner dans un rôle consultatif. Les commissions et autres conseils se limitent à des propositions et le pouvoir législatif décide.

 

La convention  d’une part veut s’ériger en comité de suivi d’autre part se transforme  en organisation politique pour protester contre le gouvernement et le président de la république. Un président de la république par ailleurs piégé par son opération de contournement des organismes officiels. Pour cela, il a créé une convention  dite de citoyens choisis au hasard. La même méthode que pour choisir les députés et qui conduit à la même catastrophe avec une incompétence générale.

 Cette commission, en fait composée surtout d’écolos bobos tendance gauchisants, a sorti  un catalogue de type auberge espagnol complètement irréaliste qui témoigne non seulement de la méconnaissance environnementale mais aussi des réalités socio- économiques.

 

 Ses membres veulent imposer des mesures étatiques quand il faut procéder à une gestion participative avec les acteurs économiques et sociaux. Bref du gauchisme et de l’utopie à l’état pur. Évidemment le président pour éteindre ce petit incendie sans lendemain a confirmé son approbation de la quasi-totalité des mesures de la convention citoyenne alors que pour l’instant il n’en n’appliquera deux ou trois sur les 150!

 

Une bonne leçon pour Macron dans le contournement de la démocratie lui revient comme un boomerang et pour les membres de la Convention qui doivent aussi apprendre la démocratie.

La convention citoyenne n’a aucune légitimité ni même la moindre représentativité

La convention citoyenne n’a aucune légitimité ni même la moindre représentativité

 

Il est pour le moins curieux que la convention citoyenne qui n’a aucune légitimité s’arroge le droit de protester auprès du président de la république parce que ses propositions ne sont pas mises en application. Pourtant,  c’est le rôle classique de toutes les commissions y compris légitimes de se cantonner dans un rôle consultatif. Les commissions et autres conseils se limitent à des propositions et le pouvoir législatif décide.

la commission d’une part veut s’ériger en comité de suivi d’autre part s’érige en organisation politique pour protester contre le gouvernement et le président de la république. Un président de la république par ailleurs piégé par son opération de contournement des organismes officiels. Pour cela il a créé une commission dite de citoyens choisis au hasard. La même méthode que pour choisir les députés et qui conduit à la même catastrophe avec une incompétence générale.

 Cette commission en fait composée surtout d’écolos bobos tendance gauchisants a sorti  un catalogue de type auberge espagnol complètement irréaliste qui témoigne non seulement de la méconnaissance environnementale mais aussi des réalités socio- économiques.

 Ses membres veulent imposer des mesures étatiques quand il faut procéder à une gestion participative avec les acteurs économiques et sociaux. Bref du gauchisme et de l’utopie à l’état pur. Évidemment le président pour éteindre ce petit incendie sans lendemain a confirmé son approbation de la quasi-totalité des mesures de la convention citoyenne alors que pour l’instant il n’en n’appliquera deux ou trois sur les 150!

Une bonne leçon pour Macron dans le contournement de la démocratie lui revient comme un boomerang et pour les membres de la Convention qui doivent aussi apprendre la démocratie.

Conflit Veolia Suez : «Meridiam n’a ni les compétences ni les capacités de gérer»

Conflit Veolia Suez : «Meridiam n’a ni les compétences ni les capacités de gérer»

Le fonds français Meridiam,  qui pourrait pas reprendre l’activité eau de Suez suite à un éventuel rapprochement entre Veolia et Suez est  très critiqué pour son incompétence et son ignorance de l’activité qu’il envisage de gérer.

D’où  la réaction cinglante de Jean-Marc Boursier après la promesse faite par le dirigeant de Meridiam, Thierry Déau, d’injecter 800 millions d’euros dans l’activité Eau du groupe Suez qu’il reprendrait pour éviter à Veolia, leader mondial du traitement de l’eau et des déchets, de se retrouver en situation de monopole en cas d’absorption réussie de Suez.

«Il y a beaucoup d’incohérences dans les promesses de Meridiam. Comment peut-on acquérir un actif qu’on ne connaît pas, auprès de quelqu’un qui n’en est pas propriétaire, à un prix qu’on ignore et sans avoir d’expérience industrielle dans l’eau ?», s’interroge Jean-Marc Boursier, directeur et Suez.. «Meridiam est un fonds d’infrastructure respectable, mais pas un industriel de l’eau», argue-t-il. «Un fonds a des exigences de rentabilité élevée, déconnectée de la réalité de nos métiers. L’estimation faite par Meridiam d’un doublement des investissements annuels comparé à ceux de l’eau France de Suez actuellement est totalement fausse», juge le dirigeant.

«Ces cinq dernières années, Suez n’a pas investi 150 millions par an dans son pôle eau mais près de trois fois ce montant ! Cette estimation erronée montre la méconnaissance par Meridiam des métiers de l’eau, qui sont complexes», souligne le directeur général adjoint de Suez, chargé de la France et des opérations.

Évoquant Saur, troisième opérateur de l’eau de France qui «aux mains des fonds (…) a changé trois fois de propriétaires en dix ans», M. Boursier soutient que «donner l’eau France de Suez à Meridiam, c’est affaiblir la concurrence». «En dehors de Veolia, il n’y aurait que des opérateurs privés détenus par des fonds», précise-t-il.

Transition énergétique : « sans nucléaire ni CO2 : un mirage »

Transition énergétique : « sans nucléaire ni CO2 :  un mirage »

 

L’expert de l’énergie Henri Prévot répond, dans une tribune au « Monde », aux arguments des partisans d’une diminution du parc nucléaire.

Tribune.

 

Selon une tribune parue dans Le Monde, (Energie : « Le problème principal de l’option sans nucléaire est la reconversion des emplois directs du nucléaire dans quinze ans étalée sur vingt ans », par Alain Grandjean, président de la Fondation pour la nature et l’homme ; Cédric Philibert, ancien analyste à l’Agence internationale de l’énergie, et François Lempérière, président d’HydroCoop, Le Monde du 9 février), il serait possible en 2050 de répondre à la demande française d’électricité sans nucléaire ni émissions de CO2, et cela coûterait moins cher qu’avec du nucléaire.

La consommation, est-il écrit, « pourrait atteindre 600 ou 700 TWh (térawattheures ou millions de mégawattheures, MWh) contre 500 TWh aujourd’hui ». La production serait de 60 TWh à partir d’hydraulique, biomasse ou biogaz, 120 TWh à partir de solaire, 180 TWh par des éoliennes sur terre et 340 TWh par des éoliennes en mer. Total : 700 TWh.

 

Pour que ces 700 TWh de production répondent à une demande de 700 TWh, il faudrait pouvoir stocker et déstocker l’électricité sans pertes. Or, pour pallier l’absence de vent pendant seulement une journée, il faudrait dix fois la capacité des stations de transfert d’énergie par pompage (Steps) existantes. Pour doubler la capacité existante, il faudrait plus de 700 kilomètres de réservoirs de cent mètres de large et dix mètres de profondeur. 

Par ailleurs, pour disposer en hiver de l’électricité produite en été par des panneaux photovoltaïques, le seul moyen connu est de passer par la production d’hydrogène et de méthane. Le rendement est très mauvais, à peine plus de 25 %. Pour écrire qu’une production de 700 TWh dont 640 à partir du vent et du soleil pourrait répondre à une demande de 700 TWh, les auteurs se seraient-ils laissé emporter par l’enthousiasme des nouveaux convertis ?

Quels moyens de production pourraient répondre heure par heure à une demande de 600 ou 700 TWh, soit 100 à 200 TWh de plus qu’aujourd’hui ? Sur le papier, on y arrive presque, en ajoutant tout de même une petite production à partir de gaz, qui pourrait être du biogaz.

Mais il y a loin de la feuille de calcul à la réalité concrète.

Dépense publique : ni tabou ni panacée

 Dépense publique : ni tabou ni panacée

Trois grands noms du monde de l’entreprise, Jacques Fournier, Louis Gallois et Louis Schweitzer, jugent, dans une tribune au « Monde (extraits)

« Quels objectifs raisonnables d’évolution de la dépense publique le gouvernement pourrait-il retenir à l’issue du débat national ? Nous voudrions ici, à partir de nos expériences respectives et des travaux de l’association Services publics, faire cinq remarques à ce sujet.

Premièrement, c’est une mauvaise méthode que de fixer a priori un objectif de réduction du volume global de la dépense publique. Celle-ci n’est ni bonne ni mauvaise en soi. Elle est l’instrument d’une action publique qui s’exerce à différents niveaux (Etat, collectivités territoriales) et dans différents domaines (défense, sécurité, éducation, santé, culture et autres fonctions collectives).

Elle a des impacts économiques très différents, selon que l’on considère les dépenses de production du service public, qui contribuent, dans la comptabilité nationale, à l’accroissement de la richesse nationale, et les dépenses de transfert (subventions, prestations sociales), qui redistribuent cette richesse.

Il est légitime de s’interroger sur l’utilité de ces dépenses, de chercher à en améliorer l’efficacité et de comparer la situation de la France à celle des autres pays. Mais se fixer a priori un objectif de limitation ou de réduction de leur volume global est une approche simpliste qui peut déboucher sur des décisions erronées.

Deuxièmement, s’agissant des dépenses de production du service public, la situation de la France n’a rien d’exceptionnel. Les pays scandinaves, la Belgique, les Pays-Bas, dépensent plus que nous sur ce terrain. Le Canada, l’Allemagne, le Royaume-Uni sont en dessous, mais pas très loin. L’instauration d’une limite à ces dépenses ne s’impose nullement, mais cela ne signifie pas qu’il faille renoncer à agir sur elles en jugeant de leur opportunité et en cherchant à en améliorer l’efficacité.

Les comparaisons internationales sont à utiliser avec prudence mais elles peuvent se révéler utiles pour guider des choix qui seront d’autant mieux acceptés qu’ils s’inséreront dans le cadre d’une vision concertée à long terme.

Elles nous montrent notamment que, pour les dépenses d’éducation, la France est à peu près dans la moyenne internationale, mais qu’elle dépense moins pour l’enseignement primaire : il en découle une moins bonne correction des inégalités de départ. Notre pays est en revanche au-dessus de la moyenne pour les dépenses de souveraineté – un choix politique qu’il faut à notre sens assumer – et les dépenses d’administration générale – c’est un terrain possible d’économies. »

Brexit : les députés britanniques ni pour, ni contre !

Brexit : les députés britanniques ni pour, ni contre !

 

Plus les votes se multiplient et plus la situation s’obscurcit. Lors du dernier épisode du feuilleton,  les députés britanniques se sont prononcés contre un Brexit dur c’est-à-dire sans accord. Mais les jours précédents ils avaient aussi voté contre un Brexit doux  avec l’accord passé entre l’union économique et Theresa May. Autrement dit les parlementaires britanniques pour schématiser ne sont ni pour un Brexit dur, ni pour un Brexit dur !  En fait, ils voudraient renégocier un accord de transition que refuse l’union européenne considérant qu’elle a déjà fait déjà beaucoup de concessions. La date fatidique de rupture avec l’union économique est fixée au 30 mars. On voit mal comment d’ici cette échéance les députés britanniques pourraient se mettre d’accord sur une position cohérente. Du coup il est vraisemblable qu’il risque de se prononcer pour un report de la date du 30 mars. Un report officiellement de quelques mois mais qui pourrait durer compte tenu de l’imbroglio politique au Parlement britannique. Ce mercredi 13 mars dans la soirée, d’extrême justesse, l’option d’un Brexit sans accord. 312 membres de la Chambre des Communes ont voté contre cette possibilité et 308 ont voté pour, soit un écart très serré de 4 votes. S’exprimant devant les parlementaires, Theresa May les a invités à approuver l’accord de sortie de l’Union négocié avec Bruxelles afin de pouvoir obtenir une « courte prolongation technique » de l’article 50, faute de quoi le Brexit pourrait ne pas intervenir avant longtemps. « Une courte extension technique ne sera offerte que si nous avons un accord en place », a dit la Première ministre. Sans accord, « une extension beaucoup plus longue » sera nécessaire tout comme la tenue d’élections européennes au Royaume-Uni, a-t-elle ajouté. Le gouvernement britannique va proposer jeudi de repousser le Brexit au 30 juin à condition que le Parlement approuve d’ici au 20 mars le projet d’accord négocié avec Bruxelles, a annoncé mercredi le président de la Chambre des Communes, John Bercow. Si le texte est adopté d’ici le 20 mars, « le gouvernement s’efforcera d’obtenir un accord avec l’Union européenne afin d’obtenir un report pour une période qui s’achèvera le 30 juin 2019″, a expliqué le président de la Chambre des Communes. De son côté la commission européenne a réitéré son refus de négocier et rappeler qu’il n’existe que deux solutions de sortie de crise, celle qui passe par la conclusion d’un accord et celle qui passe par l’absence d’accord, a rappelé l’exécutif européen. Une petite ouverture qui pourrait ouvrir la porte à des modifications secondaires de l’accord de transition mais peut être suffisant pour Theresa May afin d’obtenir une majorité au Parlement. Bref de la tambouille politique.

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