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Bruno Le Maire aussi dans le camp des ni-ni

Bruno Le Maire   aussi dans le camp des ni-ni

 
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, une nouvelle fois démontre davantage ses compétences dans l’observation que dans l’action politique. Certes il faut reconnaître qu’il a souvent alerté sur la situation financière dramatique du pays. Par contre son action a été relativement inefficace puisque par exemple l’endettement n’a cessé de progresser pour atteindre désormais un record à 110 % du PIB. En matière politique, le ministre de l’économie fait preuve du même flou affirmant certes qu’il faut s’opposer au rassemblement national mais refusant de choisir clairement. En tout cas refusant le front républicain.

Finalement le ministre de l’économie sur ce point rejoint ce qui restedes républicains ou Édouard Philippe. Un positionnement centre-droit qui pourrait bien conduire à la disparition de ce courant .

Ce qui manque à Bruno Lemaire comme à l’ancien camp  des  républicains c’est le courage qui faisait précédemment la spécificité des héritiers du gaullisme.

Après la « défaite » des macronistes au premier tour des élections législatives anticipées, le ministre de l’Économie et des Finances appelle certes  au second tour à la mobilisation contre le RN, « un danger pour la République » Mais en réalité se prolonge pour le ni-ni vis-à-vis tant du RN que de la gauche.

 

« Le ni-ni c’est l’âge de pierre » et de Nicolas ? ( Estrosi)

« Le ni-ni c’est l’âge de pierre » et de Nicolas ?  ( Estrosi)

Encore un proche de Sarkozy qui confirme sa prise de distance avec l’ancien président de la république. Il apparaît clairement que le pouvoir de séduction de Sarkozy ne joue plus,  même auprès de ceux qui défendent une certaine ligne identitaire. Il y a aussi sans doute la prise de conscience que le clivage récurrent gauche  droite devient de plus en plus obsolète face aux enjeux majeurs que constituent  d’une part le chômage d’autre part le terrorisme. Dit autrement les positions très clivantes  de Sarkozy  passent  de moins en moins auprès des anciens dirigeants de l’UMP y comprit ses anciens ministres d’ailleurs la plupart absents de la nouvelle direction des républicains. Au-delà des convictions peut-être y a-t-il aussi quelques préoccupations opportunistes chez ce qu’il a ce Sarkozy et qui s’en que Juppé pourrait triompher de la primaire à droite (Interview JDD)

 

(Etes-vous favorable à la déchéance de nationalité pour les binationaux?
Je n’ai pas de raison de voter aujourd’hui contre une disposition que j’approuvais avec mes collègues, debout, au Congrès. En politique, il faut de la constance. Mais parce que je ne vois pas au nom de quoi un Français ne disposant que de la nationalité française qui trahit son pays ne serait pas lui aussi déchu de sa nationalité, je suis pour la déchéance pour tous, pour tous les traîtres. Quand on est un traître à sa patrie, on est un traître à sa patrie, qu’on ait la binationalité ou pas. Cela créera des apatrides? J’en prends le risque. Un homme qui aurait tiré au Bataclan pourrait, après avoir purgé sa peine dans trente ans, se voir redonner ses droits? Il pourrait devenir maire ou député? Eh bien non. Quand on a trahi son pays, on n’est plus français.

Contre le terrorisme, les mesures prises par le gouvernement sont-elles suffisantes?

 
Les mesures proposées ­aujourd’hui sont celles que je défendais il y a un an. Il n’y avait alors pas de mots assez sévères pour me les reprocher… Mais je souhaite que nous allions plus loin. Je veux être sûr qu’on prononce l’expulsion des imams étrangers qui prêchent contre la République, que soient fermés sans délai les centres islamistes où on prêche la haine, qu’on interdise le financement étranger des lieux de culte, qu’on mette sous contrôle par tous moyens – bracelet électronique, assignation à résidence ou rétention administrative – les personnes fichées, qu’on réprime la consultation de sites faisant l’apologie du terrorisme, qu’on exclue des réductions de peine les auteurs d’actes terroristes. «Je compte ne pas rester absent de cette primaire. Je n’y serai pas candidat mais j’y participerai en faisant valoir mes idées»

Vous avez pris vos distances avec Nicolas Sarkozy. Pourriez-vous malgré tout voter pour lui à la primaire de novembre?

. Le discours sur le « ni-ni », ça remonte à l’âge de pierre. Le second tour de la présidentielle se jouera entre notre candidat – ou celui de la gauche -, et un Le Pen. Il se jouera donc exactement dans la même configuration que celle que j’ai vécue en Paca. Aujourd’hui, je suis simplement un homme libre qui, le moment venu, fera son choix. Je compte ne pas rester absent de cette primaire. Je n’y serai pas candidat mais j’y participerai en faisant valoir mes idées et mes valeurs gaullistes. Pendant six mois, je vais expérimenter un certain nombre de choses à l’échelle d’un territoire de 5 millions d’habitants, sur l’économie, la formation, l’emploi ou la sécurité. Le moment venu, je veillerai, si les résultats sont, comme je l’espère, au rendez-vous, à ce que ces actions soient reprises et portées dans le débat de la primaire.

Diriez-vous, comme Nicolas Sarkozy entre les deux tours des régionales, que le vote FN n’est « pas immoral »?

 
Je dis que le FN est immoral. C’est la politique économique et sociale du gouvernement qui a exaspéré les Français avec, par exemple, la fiscalité, le chômage ou la montée de l’insécurité, et qui a participé à la montée du FN. Nous avons le devoir de réhabiliter la politique à leurs yeux. Il faut leur montrer qu’on peut vraiment changer les choses. J’y mettrai toute mon énergie à la tête de cette région, pour convaincre que la parole donnée peut se transformer en parole tenue. Et très vite, dans les six mois. Si, comme je l’ai promis, je baisse de 25% les frais de fonctionnement du conseil régional, je redonnerai du crédit à la parole publique. Si, comme je le promets – et je le tiendrai -, on monte dans six mois dans le TER en passant un portique de sécurité et qu’il n’y a plus d’agressions aux heures tardives grâce à la vidéosurveillance, j’aurai fait la démonstration que le vote FN était une impasse. Le FN, je vais le combattre comme je l’ai combattu aux régionales, et je veux que chacun comprenne, chez Les Républicains, que l’adversaire à battre, parce que c’est à lui qu’on sera confronté en 2017, c’est le FN. Ce combat commence aujourd’hui dans chacune de nos régions.

Jusqu’à quel point êtes-vous prêts à travailler avec Manuel Valls et François Hollande pour qu’un pacte anti-chômage voit le jour et échappe au clivage gauche-droite ?

 
Les régions ont entre leurs mains une enveloppe de 26 milliards d’euros pour la formation. Alors, lorsque j’entends le président de la République dire qu’il va mettre un milliard pour former 500.000 chômeurs, ça ne fait pas très sérieux. Ne trichez pas avec l’emploi, M. le président! Ne faites pas croire que vous allez former 500.000 chômeurs si c’est en réalité pour qu’ils sortent des statistiques en étant orientés vers des impasses. Nous, nous sommes dans la réalité quotidienne du chômage : des drames familiaux, des gens qui souffrent. Entre le discours statisticien national que j’entends, qui ne me donne pas le sentiment de changer d’une année sur l’autre, et la réalité de ce que j’attends du gouvernement – donner aux régions les moyens prévus par la loi Notre pour agir sur l’emploi – il y a une différence. Que l’Etat respecte ses engagements.

Déchéance de nationalité : Cambadélis pour le Ni-ni

Déchéance de nationalité : Cambadélis pour le Ni-ni

Le concept de Ni-ni cher à Sarkozy pour ne pas choisir entre l’extrême droite et la gauche gagne le parti socialiste et en particulier le premier secrétaire du Parti socialiste ; Jean-Christophe Cambadélis   a déclaré ne vouloir ni « discrimination entre les Français » ni « apatrides » résultant de la déchéance de nationalité, mesure proposée par François Hollande pour les auteurs d’actes terroristes.  Une position évidemment complètement hypocrite car cette posture du Ni-ni revient en faite à s’opposer à la déchéance de nationalité mais sans le dire. Une position qu’on peut comprendre mais sans doute pas admettre en effet pour Cambadélis il faut faire le grand écart entre les réticences des bobos vis-à-vis de la déchéance de nationalité et en même temps soutenir même mollement la position de Hollande et de Valls sur ce sujet. On connaît à peu près le consensus aussi mou que contradictoire qui risque d’être adopté par le congrès à savoir : « déchéance de nationalité pour tous les Français mais dans le respect des accords internationaux ». En clair pas de déchéance pour les Français ne disposant que de la nationalité française. « . Faut-il mettre dans la Constitution l’état d’urgence? Réponse: oui. Faut-il dénier le droit d’être Français aux terroristes qui nous dénient le droit d’être Français? Réponse: oui. Faut-il qu’il y ait des discriminations entre Français? Réponse: non, pas de discrimination entre les Français. Faut-il qu’il y ait des apatrides? Non », a énuméré le Premier secrétaire du Parti socialiste sur Europe 1 qui confirme ainsi toute l’ambiguïté du parti socialiste à l’égard d’une mesure qui exigerait pourtant un minimum de clarté. Et d’ajouter de manière tout aussi confuse : «Le feuilleton doit cesser » autour de cette réforme. « Ca suffit, il faut que ça s’arrête », a tonné Jean-Christophe Cambadélis. « Nous avons eu un débat très long et très intéressant à la direction du PS, nous en aurons d’autres mais une fois que nous aurons pris une décision, il faudra s’y tenir ». Cette décision sera prise « au début de la semaine prochaine », a-t-il indiqué.

Départementales :le ni-ni de Sarko ne fonctionne pas

Départementales :le ni-ni de Sarko ne fonctionne pas

 

 

Sarkozy  apparait comme  l’un des grands vainqueur ( avec le FN) des départementales pourtant sa stratégie d’alliance pour le second tour pose question. La presse en général considère que Sarkozy a enregistre un victoire , en réalité il a surtout bénéficié du rejet de la gauche et du PS en particulier, c’est un vote de protestation car sur les poistions de fond c’est encore le brouillard ( et les contradictions interne). En outre sa stratégie d’alliance au second tour est très contestée. Le ni-ni ne passe pas.  t 54% des électeurs due l’UMP ne veulent pas respecter la consigne du ni-ni. Une véritable épine dans le pied de Sarkozy. Une majorité d’électeurs de l’UMP ne compte pas suivre la consigne de Nicolas Sarkozy Une majorité d’électeurs UMP (54%) n’ont pas l’intention de suivre la consigne du ni-ni en cas de duel PS-FN au second tour des départementales, selon un sondage Odoxa paru ce mardi dans Le Parisien/Aujourd’hui en France. Selon cette enquête menée au lendemain du premier tour, 27% des électeurs UMP-UDI voteraient pour le FN, 27% pour le PS et seuls 46% choisiraient l’abstention ou le vote blanc ou nul, suivant ainsi la consigne du parti de Nicolas Sarkozy de ne choisir ni PS ni FN. Du côté des électeurs du PS et de ses alliés, en cas de duel UMP-FN la consigne du Parti socialiste de voter contre le FN est majoritairement suivie : 57% ont l’intention de voter pour l’UMP, 3% pour le FN et 40% opteraient pour le ni-ni. Enfin, les électeurs Front national choisiraient à 52% le ni-ni en cas de second tour PS-UMP, 43% annonçant un vote UMP et 5% un choix PS. Ce sondage a été réalisé le 23 mars auprès d’un échantillon représentatif de 1.008 personnes inscrites sur les listes électorales.

Législatives du Doubs : l’UMP dans le piège du ni-ni

Législatives du Doubs : l’UMP dans le piège du ni-ni

 

Non au ni-ni de l’UMP pour le deuxième tout des législatives du Doubs pour Juppé. Une sorte de pavé dans la mare de l’UMP qui patauge pour expliquer le ni-ni vraisemblable de la direction. D’une certaine manière l’UMP est tombée dans le piège et ne sortira pas grandie de cette situation. Si l’UMP appelle à voter FN, elle se déconsidère, si elle appelle à voter PS, elle donne l’impression de soutenir la majorité politique de gauche, si elle décide le ni-ni alors elle apparaitra comme un parti sans véritable doctrine politique.  L’ancien Premier ministre Alain Juppé appelle, lui , à « faire barrage au Front national » au deuxième tour de l’élection législative partielle dans le Doubs où la candidate FN Sophie Montel, arrivée en tête dimanche au premier tour, affrontera le socialiste Frédéric Barbier.   »Si j’étais électeur de la 4ème circonscription du Doubs, je sais ce qu’en mon âme et conscience je ferais : pour barrer la route à une candidate FN qui croit, entre autres choses, ‘en l’évidente inégalité des races’, je ne m’abstiendrais pas, je voterais pour le candidat qui l’affronte, c’est-à-dire le candidat PS’ affirme Alain Juppé dans un message mis en ligne lundi soir sur son blog.    »Je vois clairement que désormais notre principal adversaire politique est devenu le FN. Il a quelques raisons de se prétendre le premier parti de France. Son arrivée aux responsabilités nationales n’apparaît plus tout à fait comme une hypothèse d’école », explique l’ancien Premier ministre après avoir précisé qu’il a « pris le temps de réfléchir ». Cette déclaration n’est pas une surprise. Elle correspond à une position constante de l’ancien Premier ministre.  Dès ce lundi soir,  Edouard Philippe, le député-maire du Havre qui est un proche du maire de Bordeaux, expliquait cette prise de position : « Il faut une réponse claire. Je ne suis d’accord sur rien avec le Front national. Il faut faire barrage à ce parti. Je considère qu’il faut faire barrage au Front national, pas de gaieté de cœur, mais sans trembler. » Officiellement, l’UMP doit prendre une position au cours de son bureau politique ce mardi. Un consensus semble impossible.

 

Moscovici : la politique du ni-ni

Moscovici : la politique du ni-ni

 

« Il n’est pas question de relâcher en quoi que ce soit l’effort de réduction des dépenses », a déclaré le ministre de l’Economie Pierre Moscovici dans un entretien à l’AFP. « Il n’y aura pas de surajustement structurel, pas de plan d’austérité, pas d’objectif impérieux de satisfaire à un chiffre », a-t-il poursuivi. « Le sérieux budgétaire oui, l’austérité non », a-t-il dit.  La Commission européenne a annoncé vendredi qu’elle octroyait à la France un délai de deux ans pour atteindre son objectif de ramener ses déficits publics sous les 3%, ce que Paris a salué comme un « changement de doctrine », une évolution « fondamentale » en faveur de la croissance, mais qui n’a pas été très bien perçue par les conservateurs et les libéraux au pouvoir en Allemagne.   »Nous sommes en train d’inventer un nouveau chemin entre réduction des déficits et croissance, cela nous donne le temps de mettre nos réformes à l’oeuvre », a estimé le ministre français.  A Berlin, si le gouvernement allemand, traditionnel défenseur de la rigueur budgétaire, est resté neutre, plusieurs hommes politiques de la coalition au pouvoir n’ont pas apprécié la décision bruxelloise. « C’est le mauvais signal. Je ne constate pas que la France entreprenne des réformes. Allonger le délai, c’est simplement dire, continuez comme cela », a déclaré à l’hebdomadaire Focus Michael Stübgen, responsable des questions européennes du groupe parlementaire conservateur (CDU et son parti frère bavarois CSU).  Pour le ministre français de l’Economie, ces réactions sont compréhensibles: « ils ont subi un recul idéologique », a-t-il dit.  Mais « ce qui compte, c’est que le gouvernement allemand ait une approche pragmatique, et nous traitons avec le gouvernement allemand », a-t-il ajouté.  Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a d’ailleurs défendu le choix de la Commission, rappelant que « le Pacte de stabilité (…) permet une certaine flexibilité » dans un entretien à paraître dans l’édition dominicale du quotidien Bild .  Ce délai donné par Bruxelles à la France pour aller chercher quelques précieux points de croissance a aussi suscité une petite mise en garde de la Banque centrale européenne (BCE) contre un éventuel relâchement en Europe.   »Bien sûr, il faut une stratégie de retour à la croissance collective », a déclaré sur France Inter un membre de son directoire, le Français Benoît Coeuré. Mais « ce n’est pas en créant de nouvelles dettes qu’on va résoudre le problème de la croissance en Europe ». Si l’effort français « s’atténue », obtenir le délai « n’aurait pas servi à grand chose ».  Il faut respecter deux principes selon lui: « continuer à réduire les déficits », peut-être à différents rythmes selon les pays, et les réduire « d’une manière qui ramène la croissance ».  La France a à coeur de rassurer ses partenaires à la veille d’une importante manifestation contre l’austérité organisée à Paris par l’extrême-gauche qui entend réaliser une démonstration de force, la veille du premier anniversaire de l’accession à l’Elysée de François Hollande, président à la peine.   »C’est une manifestation de gauche sous un gouvernement de gauche, contre une politique sociale libérale et pour changer les institutions », résumait vendredi son principal promoteur, Jean-Luc Mélenchon pour qui « à 100.000 (manifestants) c’est un triomphe », et alors qu’un certain mécontentement face à l’austérité parcourt le sud de l’Europe. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a défendu la chancelière allemande Angela Merkel face aux critiques venant de ces pays.   »Ce qui se passe en France ou au Portugal, ce n’est pas la faute de Mme Merkel ou de l’Allemagne. Chacun devrait balayer devant sa porte », a dit M. Barroso dans un entretien à paraître dimanche.

 




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