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Sondage popularité Macron : nette baisse chez les retraités et les moins favorisés

Sondage popularité  Macron : nette baisse chez les retraités et les moins favorisés

 

 

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que la maladresse de Macron chez les retraités va lui couter cher. En effet cette catégorie qui représente 30 à 40% des votants selon les élections avant massivement soutenu Macron aux présidentielles. Mais depuis l’annonce de la hausse de la SCG qui a touché beaucoup plus de retraités que prévu , c’est la chute de popularité dans cette catégorie ; D’autant plus que Macron a justifié cette augmentation par la nécessité d’opérer un transfert vers les jeunes générations . De quoi surprendre quand on connait ce qu’ont été les conditions sociales très dures de la plupart des retraités. Des catégories qui ont souvent travaillé le double de temps par rapport aux actifs actuels et avec des salaires  bien inférieurs en francs constants. Cette opposition des générations n’a guère été appréciée surtout quand les médias ont affirmé que les retraités gagnent davantage que les actifs. Ce qui est faux puisque la retraite moyenne tourne autour de 1200 euros et le salaire moyen autour de 1750 euros.  Du coup, les bonnes opinions deviennent minoritaires chez les plus de 65 ans à l’égard de Macron. . Pourtant, cette catégorie constituait un socle électoral fort au moment de la campagne présidentielle. La hausse de la CSG chez les retraités a contribué à l’érosion de la cote de popularité de Macron alors que des milliers de seniors ont manifesté la semaine dernière pour défendre leur pouvoir d’achat. Dans la population des moins de 35 ans, la part des bonnes opinions est également en baisse de 6 points (42%). Les moins favorisé n’ont pas particulièrement appréciés d’être aussi mis à l’index dans le cadre de la loi sur le code du travail ou du contrôle des chômeurs. Elles ont aussi subi de plein fouet les hausses de fiscalité (carburant par exemple)).  Dans ces  catégories à bas revenus, la chute est vertigineuse. Seuls 21% des interrogés ont une opinion favorable pour l’ancien ministre de l’Economie, c’est 9 points de moins qu’en février et 25 points de moins qu’en décembre.

Sécurité sociale : déficit en nette baisse

Sécurité sociale : déficit en nette baisse

 

 

Meilleur contrôle des dépenses mais surtout croissance plus forte expliquent  ce résultat. Un effet mécanique en quelque sorte car lorsque les salariés sont plus nombreux les ressources de la sécu progressent (il en est de même pour l’assurance chômage). Le déficit du régime général de la Sécurité sociale et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) a été ramené l’an passé à 5,1 milliards d’euros, son niveau le plus bas depuis 2002, annoncent jeudi les ministères de la Santé et des Comptes publics. Déficit à relativiser car le budget total dépasse 500 milliards. Et de ce point de vue l’équilibre est clairement envisageable si la croissance se maintient.  Il s’améliore ainsi de 2,7 milliards par rapport au déficit cumulé de 7,8 milliards enregistré en 2016 mais dépasse l’objectif initial voté dans la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2017, qui s’élevait à 4,2 milliards d’euros.

Cet objectif avait été revu en hausse au moment de la présentation de la LFSS 2018, à 5,2 milliards d’euros. Ces « bons résultats » s’expliquent par une maîtrise d’ensemble des dépenses combiné à un surcroît de recettes – d’un montant de 1,2 milliard d’euros – liés à une croissance de la masse salariale supérieure aux prévisions, expliquent dans un communiqué commun la ministre de la Santé Agnès Buzyn et le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin.

Le seul déficit du Fonds de solidarité vieillesse est passé sous la barre des trois milliards d’euros l’an dernier pour la première fois depuis cinq ans. Il s’est établi à 2,9 milliards d’euros en 2017 contre 3,6 milliards en 2016. S’agissant des branches du régime général, l’essentiel du déficit 2017 s’est concentré dans l’assurance maladie, dont le déficit est resté relativement stable, à -4,9 milliards contre -4,8 milliards en 2016. Mais la situation financière sous-jacente de la branche maladie s’est en fait améliorée de l’ordre d’un milliard d’euros, est-il souligné dans le communiqué.

Cette somme correspond à des recettes de TVA qui lui étaient auparavant affectées et qui sont désormais orientées vers l’Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale) pour financer le dispositif de compensation des exonérations de cotisations salariales de l’assurance chômage.

Défaillances entreprises : nette baisse

Défaillances entreprises : nette baisse

Selon des données du cabinet d’études Altares publiées ce jeudi. Le nombre de défaillances d’entreprises a poursuivi son reflux en 2017 en France pour s’inscrire à 55.175, soit 4,6% de moins qu’en 2016. Dans ce contexte, le nombre d’emplois menacés par des procédures collectives a reculé sensiblement, « et tombe pour la première fois depuis 10 ans clairement sous le seuil des 200.000″. Il atteint 166.500, soit 30.000 de plus qu’en 2016. Ces 30.000 emplois préservés, auxquels s’ajoutent les créations nettes d’emploi (269.000 comptabilisées sur les neuf premiers mois par l’Insee), « illustrent la réalité d’un retour de la croissance en 2017″, déclare Thierry Millon, directeur des études d’Altares. Selon le cabinet indépendant, les créations d’entreprises sont très bien orientées en 2017 comme en 2016. Le nombre de nouveaux entrepreneurs individuels hors micro-entrepreneurs (ex-autoentrepreneurs) a franchi, selon l’Insee, le cap des 150.000 pour la première fois depuis mars 2009 en glissement annuel, pendant que les sociétés nouvelles sont au plus haut à près de 198.000. Cependant, ce constat doit être nuancé. « En effet, même si l’Insee observe une meilleure pérennité des entreprises créées en 2010 par rapport à leurs aînées de 2006 voire 2002, il demeure que la moitié des entreprises individuelles et le tiers des SARL ne fêtent pas leur cinquième anniversaire. »

Croissance Chine: nette hausse du commerce extérieur en 2017

Croissance Chine: nette hausse du  commerce extérieur en 2017

 

Les exportations  de la Chine, exprimées en dollars, ont progressé de 7,9% l’an dernier, remontant de façon spectaculaire après s’être effondrées de 7,7% en 2016, selon des chiffres de l’Administration des Douanes publiés vendredi. Une confirmation de la demande solide chez les principaux partenaires de la Chine, à même de doper les ventes de produits manufacturés du pays.  De leur côté, les importations chinoises se sont envolées de 15,9% en 2017 (après une chute de 5,5% l’année précédente), témoignant du vif renforcement de la demande intérieure sur fond de stabilisation de la deuxième économie mondiale. Au final, cette robustesse a contribué à dégonfler quelque peu le colossal excédent commercial du pays: il s’est établi pour l’année à 422 milliards de dollars, chutant de 17% par rapport à 2016 (510 milliards). Les Etats-Unis, deuxième partenaire commercial de la Chine après l’Union européenne (UE), n’en ont cependant guère profité. Le déséquilibre des échanges entre les deux puissances –vivement critiqué par le président américain Donald Trump– s’est encore aggravé, l’excédent commercial chinois avec les Etats-Unis bondissant de 10% sur l’année, à 276 milliards de dollars. A noter cependant que les exportations de la Chine ont légèrement ralenti le mois dernier, grimpant de 10,9% seulement sur un an, tandis que ses importations s’essoufflaient de façon drastique, avec une progression de 4,5%, contre un bond de presque 18% en novembre. Une performance très en-deçà des anticipations des analystes sondés par Bloomberg, qui tablaient sur une hausse de 15,1% des importations. En conséquence, l’excédent chinois s’est envolé à 54,7 milliards de dollars en décembre, contre 40,2 milliards en novembre, à rebours des prévisions du marché.

Popularité Macron : en nette hausse

Popularité Macron : en nette hausse

La cote de confiance d’Emmanuel Macron est en nette hausse en décembre (+6), tandis que celle du Premier Ministre, Édouard Philippe, augmente très légèrement (+1), selon un sondage Harris Interactive publié vendredi. Désormais, une majorité des Français interrogés (52%) fait confiance à Emmanuel Macron en tant que chef de l’État. 47 % sont d’un avis contraire. La cote du président de la République dépasse ainsi celle du chef du gouvernement (49%) pour la première fois depuis son élection. 51% des sondés n’accordent pas leur confiance à Édouard Philippe, selon ce sondage pour le site Délits d’Opinion. En l’espace d’un mois, Emmanuel Macron a connu une hausse conséquente (+7) auprès des 50-65 ans, tandis qu’il perd 4 points chez les plus de 65 ans. La cote de confiance globale des membres du gouvernement est elle en très légère hausse (30%, +1). La ministre des Sports, Laura Flessel, reste en tête (50%, +1) suivie de Jean-Yves Le Drian (47%, -1) et Nicolas Hulot (44%, -3).
Légère baisse également pour Alain Juppé (38%, -1) et Bernard Cazeneuve (31%, -2) qui trustent le haut du classement des autres personnalités politiques. Nicolas Sarkozy, septième, gagne 5 points à 27%.

*Enquête réalisée en ligne du 26 au 28 décembre auprès d’un échantillon représentatif de 900 personnes âgées de 18 ans et plus. Marge d’erreur de 1,5 à 3,5 points.

Croissance : climat des affaires en nette hausse

Croissance : climat des affaires en nette hausse

L’INSEE constate une nette hausse du climat des affaires qui pourraient se traduire par une croissance assez forte au quatrième trimestre et permettrait à la croissance de 2017 d’approcher les 2%.  D’après les résultats obtenus par l’organisme public, tous les secteurs économiques sont concernés par cette embellie. Selon l’Insee, le climat des affaires a profité en novembre d’une légère amélioration conjoncturelle dans le secteur industriel, où l’indice a atteint 112 points, son plus haut niveau là aussi depuis début 2008. « Les industriels sont de plus en plus optimistes sur les perspectives générales de production du secteur », détaille l’institut, qui fait état d’une nouvelle hausse des carnets de commande. Le climat des affaires s’est également amélioré dans le secteur des services, passant de 107 à 109 points, avec des perspectives particulièrement encourageantes dans le transport de marchandises et l’hébergement-restauration. Le climat des affaires s’améliore et se situe bien au-dessus de sa moyenne de long terme dans presque tous les sous-secteurs des services. Seules font exceptions les activités immobilières, où le climat continue de se dégrader. Il retombe à son plus bas niveau depuis juin 2013. Le secteur de la location de logement serait particulièrement touché par une baisse d’activité. Il a enfin gagné deux points dans le secteur du bâtiment, à 107 points.  »Compte tenu de leurs effectifs, les entrepreneurs estiment que les commandes assurent 7,4 mois de travail, un niveau légèrement inférieur à celui du mois dernier mais nettement supérieur à sa moyenne de long terme (5,5 mois) », souligne l’Insee. Du côté de l’emploi, les indicateurs sont au vert. Le climat de l’emploi continue de s’améliorer. Cette tendance s’explique particulièrement essentiellement du fait de la hausse des soldes d’opinion sur les effectifs dans le commerce de détail et l’industrie. L’indicateur qui le synthétise gagne un point, à 109, bien au-dessus de sa moyenne de long terme (100), et au plus haut depuis l’été 2011.

 

Le pétrole en nette baisse à New York

 Le pétrole en nette baisse à New York

 

 

Le pétrole sous le seuil des 50 dollars à New York, les investisseurs se plaçant en retrait alors qu’une nouvelle tempête, baptisée Nate, s’approchait des côtes américaines du Golfe du Mexique. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, a reculé de 1,50 dollar, soit 2,95%, pour clôturer à 49,29 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Les cours avaient été soutenus au cours des dernières séances par les signes de rapprochement entre la Russie et l’Arabie saoudite, les deux figures de proue d’un accord engageant l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et d’autres gros pourvoyeurs d’hydrocarbures à limiter leur production. Le but est de restreindre l’offre d’or noir sur le marché mondial et ainsi tenter de redresser les prix. Les dirigeants russes et saoudiens ont suggéré qu’ils étaient prêts à étendre cet accord. Mais pour Bart Melek de TD Securities, « le marché s’est peut-être un peu trop emballé, rien n’est encore signé et beaucoup de choses peuvent encore changer » avant la prochaine réunion officielle de l’Opep qui aura lieu fin novembre à Vienne. Les investisseurs penchent par ailleurs selon lui pour la prudence à l’approche de Nate. Cette tempête tropicale devrait se renforcer et se transformer en ouragan au cours du week-end lorsqu’elle traversera le Golfe du Mexique, où des plates-formes pétrolières et gazières ont été évacuées, avant d’atteindre le sud des Etats-Unis et de frapper les Etats de Louisiane et de Floride, a indiqué le centre américain des ouragans (NHC). Les tempêtes qui s’abattent sur les Etats-Unis perturbent la production de brut, mais entament également l’activité des raffineries, et donc la demande locale de pétrole non raffiné. Il est aussi possible « que le marché soit tout simplement à court d’investisseurs souhaitant parier à la hausse », a avancé Kyle Cooper d’IAF Advisors. « Je n’aime pas habituellement utiliser cet argument, mais les informations récentes sur le marché du pétrole penchent plutôt en faveur d’une augmentation des prix », a-t-il souligné en mentionnant la forte baisse des stocks de brut aux Etats-Unis ou le rapprochement entre la Russie et l’Arabie saoudite. « Il semble que le marché est dominé par l’idée que la production de brut aux Etats-Unis va continuer à augmenter via l’exploitation du pétrole de schiste », a avancé le spécialiste.

Moral des Français : nette hausse

Moral des Français : nette hausse

 

Effet Macron, , meilleure conjoncture, banalisation du fait terroriste, en tout cas le moral des Français est en assez nette progression par rapport au début de l’année. Pour le long terme les Français demeurent cependant dubitatifs sur les capacités de Macron à moderniser  le pays. Au mois d’août, 45% des Français se déclarent optimistes pour leur avenir. C’est nettement plus que les 28% d’optimistes de janvier, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France. 45% des Français se déclarent optimistes pour leur avenir en août, nettement plus que les 28% d’optimistes de janvier, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France qui y voit un « effet Macron ». Parmi les causes de ce regain de confiance, l’Ifop cite la reprise économique, la pause estivale, la « probable accoutumance au fait terroriste », mais aussi un climat plus porteur que sous François Hollande. Au début du quinquennat Hollande, en août 2012, seuls 32% des Français se disaient optimistes, 13 points de moins qu’aujourd’hui. Ces résultats reflètent « les grands clivages qui structurent la société française » entre « gagnants et perdants de la mondialisation »« Ces fractures n’ont pas disparu et le gouvernement devra en tenir compte », commente l’Ifop. Par rapport à janvier 2017, davantage de Français – mais loin de la majorité -accordent leur confiance au gouvernement pour réussir, surtout en matière économique. Ainsi, 35% espèrent une réussite de la lutte contre le chômage (contre 22% en janvier), 25% une augmentation du pouvoir d’achat (15% en janvier) et 23% une baisse des impôts (contre 17%). Seuls 10% croient qu’Emmanuel Macron « aura transformé le pays en profondeur dans de très nombreux domaines », 38% s’attendent à « quelques réformes importantes », 32% à des changements « à la marge » et 20% à aucune transformation

Pétrole : nette baisse

Pétrole : nette baisse

 

Nouveau recul des cours du pétrole. En cause les capacités des producteurs notamment de l’OPEP à réguler réellement l’offre par rapport à la demande. Certes les objectifs de réduction de cette offre sont décidés par les producteurs mais sont mal respectée et souvent compensés par la production de pays non concernés par ces deux objectifs de régulation du volume de production. Par ailleurs certains pays en difficulté économiques graves tentent de compenser la baisse des cours par une augmentation de leur production. C’est aussi le signe d’une économie encore faiblarde au plan international Le prix du baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, a reculé de 1,15 dollar à 45,77 dollars sur l’échéance de septembre, dont c’était le premier jour comme contrat de référence. Le cours de « l’essence, qui avait été le chef de file du marché, est retombé brusquement », a mis en avant Andrew Lebow de Commodity Research Group, expliquant ce mouvement par une diminution des craintes sur l’approvisionnement à court terme. « Le marché est aussi concentré sur les réunions à venir », a-t-il ajouté. Des représentants de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d’autres producteurs doivent tenir deux réunions successives à Saint-Pétersbourg, l’une plus technique samedi, l’autre au niveau ministériel lundi. L’OPEP et dix autres pays, dont la Russie, sont engagés depuis le début de l’année dans une réduction de leur production devant durer jusqu’en mars 2018 afin de réduire l’excès d’offre qui pèse sur les cours. Objectif initial de ces deux rendez-vous: « analyser l’offre et la demande et faire des recommandations pour le prochain sommet de l’Opep plus tard dans l’année », a rappelé Andy Lipow de Lipow Oil Associates. « Des spéculations ont émergé selon lesquelles l’Arabie saoudite pourrait vouloir réduire davantage sa production de façon unilatérale mais nous considérons cela très peu probable. Un autre sujet qui sera abordé sera celui de la Libye et du Nigeria, maintenant que ces pays – exemptés des limitations jusqu’à présent – ont augmenté leur production de façon importante, au point de contrecarrer en partie les limitations des autres pays », ont estimé les experts de Commerzbank dans une note.

Moral des patrons : nette baisse en octobre dirigeants de PME-ETI en net recul

Moral des patrons : nette baisse en octobre dirigeants de PME-ETI en net recul

 

Seuls 34% des dirigeants de PME et ETI  se montrent confiants sur les perspectives de l’économie française, soit six points de moins qu’en septembre selon l’Observatoire OpinionWay pour la Banque Palatine et Challenges. L’évolution en dents de scie observée depuis le début de l’année se poursuit, avec un niveau qui reste relativement bas, « preuve que les dirigeants restent encore prudents et réactifs face à un climat social tendu », précisent les auteurs de l’enquête. La confiance à l’égard de l’économie internationale atteint quant à elle son plus bas niveau historique, à 40%, avec une chute d’une ampleur inédite (-14 points), qui reflète le climat d’inquiétude à l’approche de l’élection présidentielle américaine, auquel s’ajoutent les incertitudes liées au Brexit et la révision à la baisse des prévisions de croissance mondiale par l’OCDE en septembre. A l’inverse des indicateurs de confiance, l’indice qui synthétise les perspectives d’investissement se redresse de deux points après sa lourde chute de septembre, pour s’établir à 110. Il reste cependant plus bas que les niveaux observés au premier semestre, notent les auteurs. Les perspectives à six mois en termes d’emploi reflètent elle aussi une nette dégradation. Les PME-ETI envisageant de maintenir leur nombre de salariés restent majoritaires (75%, comme en septembre) mais l’écart entre celles qui prévoient d’augmenter leurs effectifs salariés (14%) et celles qui prévoient de les réduire (11%) se réduit. Le solde d’embauches reste positif mais diminue de moitié, à trois points contre sept points le mois dernier. « Les dirigeants sont relativement maussades en cet automne 2016″, résume Pierre-Yves Dréan, directeur général de la Banque Palatine. Selon lui, cette rechute est imputable aux mauvais chiffres du chômage du mois d’août et à la révision à la baisse de la croissance du deuxième trimestre annoncés fin septembre, ainsi qu’aux inquiétudes sur la situation internationale.

(Avec Reuters)

Moral des entreprises : en nette baisse

Moral des  entreprises : en nette baisse

Conséquence du climat délétère qui règne en France en particulier suite aux manifestations et blocages de tous ordres le moral des entreprises s’écroule en juin selon un sondage OpinionWay pour CCI France, La Tribune et Europe 1. L’indicateur de l’optimisme des entrepreneurs a plongé de 11 points pour s’établir à 98 en juin, alors que cette enquête ne prend pas en compte les répercussions de la décision des Britanniques de quitter l’Union européenne puisqu’elle s’est terminée le lendemain du scrutin, le 24 juin. Il s’agit d’un plus bas pour cet indice depuis le début de ce baromètre, en février 2015. La proportion de chefs d’entreprise se déclarant confiants concernant les perspectives de l’économie mondiale reste relativement stable en juin (27%, en recul d’un point par rapport à mai), tout comme le niveau de confiance pour l’économie française, en hausse d’un point à 18%. En revanche, la confiance des dirigeants pour leur propre entreprise a plongé de sept points pour s’établir à 57%. « Nos entrepreneurs semblent souffrir particulièrement de ce printemps social sur lequel se sont greffé les inondations de fin mai début juin et avant de mesurer dans les prochains mois l’impact du récent Brexit », relève l’institut de sondage. Interrogés sur les conséquences des grèves et blocages du moi de mai, ils s’attendent à ce que ce mouvement social exerce un impact important sur l’économie française (78%), sur la qualité du dialogue social (69%) et l’emploi (69% également). Près d’un tiers d’entre eux (30%) prévoient que leur propre entreprise sera concernée. Cette enquête a été effectuée auprès d’un échantillon représentatif de 601 dirigeants d’entreprise interrogés par téléphone du 7 au 24 juin dernier.

(Reuters)

Brexit : moral des ménages britanniques en nette baisse

Brexit : moral des ménages britanniques en nette baisse

 

Après le brexit,  le moral des ménages britanniques s’écroule. En cause évidemment les incertitudes après un référendum qui a surpris tout le monde y compris les partisans de la rupture avec l’union économique. Le choc psychologique est d’autant plus rude que les élites britanniques n’avaient prévu aucun plan B mais en cas de brexit. Leur stratégie consiste donc à gagner du temps et le divorce ne sera sans doute pas demandé avant la fin de l’année. Aux incertitudes structurelles s’ajoutent aussi les interrogations conjoncturelles concernant l’économie britannique. En effet déjà sur le premier trimestre la croissance avait notoirement faibli. Alors que le Royaume-Uni précédait  l’union européenne en termes de croissance jusque-là, lors du premier trimestre 2016 le Royaume uni n’a   enregistré qu’une progression de 0,4 % soit moins que la moyenne européenne. Du coup l’indice de confiance des consommateurs YouGov/CEBR, qui mesure le sentiment économique sur une base quotidienne, a atteint entre le 23 et le 27 juin son niveau le plus bas depuis mai 2013, date à laquelle la Grande-Bretagne émergeait tout juste du ralentissement économique lié au choc financier de 2008. A un niveau de 111,9 dans les trois premières semaines de juin, l’indice est tombé à 104,3 entre le 23 et le 27 juin. Pour Scott Corfe, directeur au Centre for Economics and Business Research (CEBR), les ménages sont «hautement effrayés» par l’issue du référendum, ce qui va affecter les ventes au détail et les dépenses des ménages, particulièrement sur les gros achats. «Une récession ne peut en aucun cas être exclue en ce moment», a-t-il estimé. La consommation intérieure représente le principal moteur de l’économie britannique, qui, ces trois dernières années, a progressé plus vite que la plupart des autres pays les plus riches tout en montrant cependant des signes de ralentissement à l’approche du scrutin du 23 juin.

Climat des affaires : en nette baisse

Climat des affaires : en nette baisse

 

Conséquences possibles du climat délétère qui règne en France notamment du fait des manifestations contre la loi travail, le climat des affaires est en nette baisse en juin. Du coup la croissance du second trimestre sera  assez nettement plus faible que celle du premier (plus 0,6 % au premier). Finalement les manifestations et autres blocages auront certainement entraîné des conséquences plus importantes que prévu notamment dans l’activité touristique et dans les services. Il est clair par ailleurs que les résultats du Brexit n’ont pas été intégrés dans cette enquête réalisée avant les résultats du référendum britannique. Un Résultat qui est susceptibles d’affecter négativement le moral des entreprises. Du coup pour l’ensemble de l’année 2016 il se pourrait que la France ait  du mal à atteindre les 1,5 % prévus pour la croissance du PIB Le climat des affaires s’est sensiblement détérioré ce mois-ci en France, les économistes y voyant notamment l’impact de l’environnement social tendu, sans que cela remette en cause, selon eux, le scénario d’une reprise modérée de l’économie. L’Insee, qui prend la température de l’économie en interrogeant chaque mois les chefs d’entreprise, a publié pour juin un indicateur global en baisse de deux points par rapport à mai, où il était à des plus hauts depuis l’été 2011. Il est revenu ainsi à 100, soit le niveau de sa moyenne à long terme, la dégradation étant particulièrement sensible dans l’industrie manufacturière et dans les services. L’institut Markit a diffusé aussi des indicateurs d’activité qui corroborent la tendance donnée par l’Insee même si leur niveau, qui traduit une légère contraction de l’activité en France ce mois-ci, est jugé trop négatif par les économistes. Pour Hélène Baudchon, économiste à BNP Paribas, ces chiffres traduisent le contrecoup attendu après le début d’année très fort de l’économie française, marqué par la hausse de 0,6% du PIB au premier trimestre. « On s’attendait aussi à une baisse du climat dans l’industrie, car l’enquête de mai n’a sans doute pas pris en compte l’effet du blocage des raffineries » par les opposants au projet de loi Travail, dit-elle. Mais le secteur des services est aussi à la peine et ce, dans la quasi-totalité des branches d’activité, plus particulièrement l’hébergement-restauration et l’immobilier. Michel Martinez, économiste à SG CIB, estime avec le recul que les chiffres de l’enquête de l’Insee de mai étaient peut-être aberrants. « Si on n’en tient pas compte, on reste fondamentalement sur un indicateur général de climat des affaires autour de 100/101 depuis le début de l’année », dit-il. Et pour l’Insee, un niveau de 100 pour cet indicateur est cohérent avec un taux de croissance trimestriel de 0,3% à 0,4%, ce que l’institut anticipe d’ailleurs pour l’économie française jusqu’à la fin de l’année dans sa dernière note de conjoncture. Dans le détail, la baisse du climat des affaires dans l’industrie manufacturière est largement due à une détérioration de l’opinion des industriels sur leur activité passée. C’est notamment le cas dans l’industrie chimique, un secteur perturbé par les blocages des raffineries le mois dernier. Mais le niveau des perspectives personnelles de production des chefs d’entreprise interrogés, un solde très suivi par les économistes, est en hausse sur le mois et le niveau des carnets de commandes est peu changé, même si celles en provenance de l’étranger sont en léger recul. Bien qu’en baisse, l’indicateur du secteur reste au-dessus de sa moyenne de long terme, de même que ceux de branches comme l’agroalimentaire et les matériels de transport, y compris l’automobile. Le décrochage (-3 points) de l’indicateur des services était moins attendu, alors que le rebond du secteur explique une bonne part la vigueur de l’économie française en début d’année. Là aussi, les chefs d’entreprise ont été plus négatifs sur leur activité passée, tout comme dans le secteur du commerce de détail. Et s’ils sont aussi un peu moins positifs sur l’activité prévue, les patrons du secteur des services sont toujours plus nombreux à anticiper une hausse de leurs investissements et de leurs effectifs que le contraire.

( avec Reuters)

Travail au noir : en nette hausse

Echec Bouygues-Orange : » c’est Bouygues qui a la plus à perdre » (PDG orange)

 

 

(NTERVIEW Stéphane Richard dans Challenges) 

Comment expliquez-vous l’échec des négociations en vue du rachat de Bouygues Telecom par Orange?

C’est un rendez-vous manqué pour le pays, c’était une véritable opportunité pour les entreprises concernées, l’investissement et l’emploi du secteur. Nous étions très près de réussir, même si nous savions que c’était une opération compliquée, faisant intervenir quatre acteurs plus l’Etat, avec un risque d’exécution élevé. De plus, la longueur des procédures d’instruction ouvrait une période d’incertitudes et faisait peser des contraintes et des risques complexes à gérer : nous avons passé autant de temps à essayer d’anticiper les réactions de l’Autorité de la concurrence qu’à nous mettre d’accord entre nous.

Quel en est le premier responsable?

Il y a sans doute plutôt une pluralité de causes. Certains ont sous-estimé leurs difficultés de transformation, chacun a tiré un peu trop la corde. L’Etat a peut-être pensé que Bouygues négociait dos au mur. Chacun a sa part de responsabilité. Pour notre part nous avons mené ces négociations avec professionnalisme, engagement et éthique, je crois que tout le monde le reconnaît aujourd’hui.

Vous préparez vous à une nouvelle guerre des prix dans le secteur?

Je vous fais le pari, au contraire, que les prix vont remonter. Il y aura de l’agitation, mais pas de guerre des prix. Les promotions vont s’arrêter, c’est beaucoup d’argent gaspillé pour quelque millions de consommateurs sur un total de 60 millions. Les clients que vous gagnez en mars sont perdus en avril.  Les différents acteurs n’auront simplement plus les moyens de bruler du fuel dans l’incinérateur de la guerre des prix. Regardez au Danemark, où le projet de passer de quatre à trois opérateurs a été rendu impossible par Bruxelles: les prix ont remonté.

La consolidation en France aurait-elle été une bonne nouvelle pour le consommateur?

Je le crois sincèrement. Certains commentateurs passent leur temps à expliquer que la seule chose importante est que les prix dans les télécoms restent le plus bas possible. Je leur demande de s’interroger. Le consumérisme qui constitue le socle idéologique des sociétés européennes fait des ravages. Regardez ce qui s’est passé dans l’agriculture et ce qui se passe aujourd’hui dans les télécoms. Je suis frappé de voir qu’aux Etats-Unis, au Japon, en Corée du Sud, on a su faire un meilleur compromis entre consommateur et producteur.

Votre discours est-il entendu dans les sphères politiques?

C’est un sujet éminemment politique. Ces dernières années, il faut reconnaître que seul Arnaud Montebourg a eu le courage d’affronter l’idéologie dévastatrice du consumérisme et il l’avait dit lorsqu’il était ministre, en 2013, devant la Fédération française des télécoms. Et en 2014, il avait soutenu la première tentative de rapprochement entre Orange et Bouygues Telecom.

Les représentants de l’Etat étaient-ils favorables à cette fusion?

Du côté de l’Etat, tout le monde a exprimé son soutien à la vision industrielle de l’opération, que ce soit à l’Elysée, à Matignon, à Bercy ou à l’Agence des participations de l’Etat. La discussion s’est plutôt focalisée sur les conditions de l’opération, car la principale difficulté tenait au prérequis posé par Martin Bouygues de devenir actionnaire d’Orange. L’Etat estime avoir défendu son intérêt patrimonial. Je n’ai pas à en juger.

N’est-ce pas son rôle en tant qu’actionnaire?

Chez Orange, nous sommes parfaitement alignés avec l’Etat sur le fait que nous devons défendre nos actionnaires existants: l’opération devait être créatrice de valeur pour eux. Je n’ai jamais voulu brader l’accès d’Orange à Bouygues. Je ne me lève pas tous les matins en me demandant comment je pourrais enrichir messieurs Bouygues, Drahi et Niel.

L’Etat est-il un bon actionnaire?

La seule question à se poser est pourquoi l’Etat veut-il rester actionnaire d’Orange? Est-ce pour toucher un dividende, pour l’accompagner dans son développement en Afrique, pour maintenir les prix les plus bas possibles? On a parfois l’impression d’être au coeur  d’injonctions contradictoires: il faut créer de la valeur, protéger le consommateur, l’emploi, tout en accélérant les investissements, sans toujours chercher leur rentabilité! Plus que tout, je veux croire que ce qui s’est passé  ne sonne pas le retour du ni-ni de l’époque Jospin, qui me paraît inadapté au monde d’aujourd’hui qui change si vite.

Que va-t-il se passer pour Orange à présent?

Orange est en forme et nous sommes un groupe mondial. Ce ne sont pas les projets qui manquent, en Afrique comme en Europe. Nous investissons 75 millions d’euros dans AIG, la plateforme africaine de e-commerce, dans laquelle sont notamment présents l’Allemand Rocket Internet et l’opérateur sud-africain MTN. Nous sommes très présents dans le paiement mobile en Afrique avec quelque 15 millions de clients que nous voulons progressivement faire basculer vers le mobile banking. En Europe nous déployons la fibre optique en Espagne, en Pologne, en Roumanie et nous nous lançons sur le fixe en Belgique.

Quelles sont vos ambitions dans le secteur de la banque?

Nous voulons frapper fort et ce sera massif, ce n’est pas juste pour amuser la galerie. Nous allons faire le pré-closing du rachat de Groupama Banque dans les prochains jours et nous recruterons le patron de l’activité dans le mois qui vient de façon à disposer d’une équipe parfaitement constituée à la mi-mai. Notre objectif est de recruter rapidement 2 millions de clients en France, le double de Boursorama.

Que va devenir Bouygues Telecom?

Bouygues Telecom est une entreprise solide avec des gens compétents et de beaux actifs. Ils n’en sont pas à se demander où ils seront dans six mois. Ils ont 500 boutiques, leur offre sur le fixe est compétitive. Et ils feront certainement de bons résultats en 2016. Bien-sûr, ils n’ont pas de marge financière et ils ne vont pas doubler leurs bénéfices, mais leur situation n’est pas du tout  désespérée.

Comment comptez-vous participer à la consolidation du secteur en Europe?

Nous étudierons d’abord la possibilité de nous renforcer dans les pays où nous sommes présents, comme la Roumanie, la Pologne ou la Belgique. Concernant une possible expansion géographique, certains opérateurs peuvent être potentiellement sur le marché, en Europe du Nord ou au Benelux.

Et en Italie?

Sur le sujet Telecom Italia, il n’y a pour nous aucune actualité. Il faut être extrêmement prudent. J’observe que c’est un sujet épidermique en Italie. De l’autre côté des Alpes, les ambitions françaises agacent.

Comment envisagez-vous de financer cette expansion?

Nous allons tirer les leçons de l’épisode Bouygues. Toutes les opérations ne passent pas forcément par une émission d’actions. De tous les opérateurs en Europe, Orange est celui qui affiche le bilan le plus solide: nous avons la dette la moins élevée et la plus forte capacité à dégager de l’ebitda. Nous avons les moyens de certaines ambitions européennes, sans solliciter nos actionnaires pour peu qu’il y ait un beau projet stratégique et créateur de valeur.

Envisagez-vous l’arrivée de Vincent Bolloré au capital à la faveur d’un tel rapprochement?

Il y a une grande différence entre les deux hommes: Martin Bouygues affirme qu’il veut rester un acteur majeur des télécoms tandis que Vincent Bolloré positionne Vivendi comme un grand groupe de contenus sans ambition dans les télécoms.

Comment ressortez-vous personnellement de ces trois mois de tractation?

Je ne regrette pas de l’avoir fait. Orange aura démontré qu’elle est plus agile que d’autres, qu’elle est une entreprise en mouvement, capable de prendre des risques.

Votre regard sur les autres patrons des télécoms a-t-il changé?

Je les connaissais tous avant, mais c’est une intéressante galerie de portraits. On discute d’abord avec des hommes. Certains traits de caractère se sont révélés, d’autres se sont confirmés. Patrick Drahi est un vrai entrepreneur, c’est incontestable. Il n’a pas froid aux yeux. Il est plus concentré sur les paramètres économiques que sur les risques. C’est plutôt l’inverse chez Xavier Niel: il a une certaine aversion au  risque. Mais je tiens à dire qu’il a été un partenaire loyal dans cette négociation.

Et Martin Bouygues?

C’est un homme éminemment respectable. Il est toujours très clair dans ce qu’il dit, il n’est pas tordu. Il est constant et fidèle et ce n’est pas négligeable de la part de quelqu’un qui pourrait devenir votre actionnaire. Mais il a peut-être sous-estimé la complexité du sujet. Il est sans doute celui qui avait le plus à perdre si le risque n’était pas maîtrisé.

Comment voyez-vous votre avenir personnel?

J’ai 54 ans et je suis à la tête d’Orange depuis six ans. Pour répondre à cette question, il faut se demander deux choses: Suis-je utile?  En ai-je envie?

Suis-je utile? C’est à mes actionnaires, mes administrateurs et aux salariés d’Orange d’en juger. Je m’en remets tous les jours à eux et je n’ai pas de raison d’en douter pour l’instant.

En ai-je envie? Sans aucun doute oui. J’ai la chance de diriger une entreprise incroyablement attachante, plongée dans l’aventure humaine la plus passionnante de ce siècle, la révolution digitale. Je suis entouré d’une équipe exceptionnelle. Que demander de plus?

Travail au noir : en nette hausse

 

Le travail a u noir se développe. La preuve avec ce redressement de près de 500 millions de la part de la sécu mais sur une insuffisance de recettes qui se situent dans une très large fourchette de 6 à 25 milliards ! Autant dire qu’il n’y a pas lieu de se réjouir de l’augmentation des redressements de la sécu en bourse de 13 % en 2015 ;  mais qu’il faudrait comparer avec la hausse du travail au noir qui se développe notamment dans le BTP, dans l’agriculture et aussi dans les services. Une manière aussi de contrebalancer une fiscalité qui plombe la compétitivité. Pas forcément une méthode honnête mais le moyen de rester présent dans le marché en s’affranchissant des règles de concurrence. Bref toute la contradiction de la politique économique française et son cercle vicieux. Les redressements opérés pour « travail dissimulé » ont augmenté de 13% en 2015 pour atteindre le chiffre record de 460 millions d’euros, selon le quotidien les Echos.  »Le taux de redressement pour une action de contrôle pour travail dissimulé a atteint 87%. Ceci représente cinq points de plus que l’année précédente quand le taux avait augmenté de trois points », précise sur son site internet, le quotidien économique qui se réfère à une étude de l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss). Avec un montant de 460 millions d’euros en 2015, les redressements pour travail dissimulé ont ainsi battu un nouveau record, dépassant nettement les 401 millions enregistrés en 2014, précise le quotidien. Des nouvelles méthodes de travail et notamment le « croisement de plus en plus systématique des données grâce à la déclaration sociale nominative » et la « coordination avec l’Inspection du travail, le fisc, l’office de lutte contre le travail illégal », ont permis d’obtenir ce résultat, estime le journal. D’autres part, selon Les Echos, « les montants de prélèvements sociaux qui auraient dû être payés mais ne l’ont pas été s’élèvent entre 6,1 et 7,4 milliards d’euros par an ». Une évaluation, souligne le journal, « trois à quatre fois inférieure à la fourchette de 20,1 à 24,9 milliards d’euros calculée par la Cour des comptes en octobre 2014 pour l’année 2012″.

(Avec AFP)

Production industrielle en nette baisse

Production industrielle en nette baisse

Une mauvaise nouvelle pour la croissance même si cette dernière est largement dépendante de la consommation puisque malheureusement les exportations sosnt toujours aussi largement dans le rouge. La production industrielle française s’est nettement repliée en juillet par rapport au mois précédent (-0,8%), une nouvelle fois plombée par la baisse de l’industrie manufacturière (-1%), a annoncé l’Insee ce matin. La production dans la construction a elle progressé de 1% en juillet, a ajouté l’Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué. Ces chiffres sont nettement inférieurs aux prévisions, puisque le consensus des analystes tablait sur une progression de 0,2% de la production industrielle, souligne BNP Paribas dans une note. « C’est une surprise car la plupart des enquêtes, hormis le PMI indiquaient une résistance de la production », souligne la banque. Les implications pour la croissance du PIB français sont toutefois « limitées, car l’activité dans les services devrait s’être beaucoup mieux comportée », ajoute-t-elle. La production industrielle dans son ensemble était restée stable en juin, rappelle l’organisme public. Ce chiffre est corrigé par rapport à la baisse de 0,1% annoncée dans un premier temps. La production du secteur manufacturier avait elle reculé de 0,6% en volume en juin (chiffre également révisé à la hausse). Sur un an (production de mai à juillet rapportée à la même période de l’année précédente), la production industrielle reste en progression de 0,7%, et celle du seul secteur manufacturier de 0,6%. Dans le détail, en juillet, la production a rebondi de 4,6% par rapport au mois précédent dans la cokéfaction et le raffinage, « en raison de la remise en production d’une raffinerie », mais elle a reculé de 1,1% dans les industries agricoles et alimentaires, de 1,6% dans les matériels de transport et de 2% dans les équipements électriques, électroniques et informatiques. Elle est par ailleurs restée stable dans les industries extractives (énergies, eau).

 

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