Archive pour le Tag 'nerfs'

Le gouvernement perd ses nerfs à l’assemblée

Le gouvernement perd ses nerfs à l’assemblée

 

Visiblement le gouvernement éprouve un peu de difficulté à maîtriser ses nerfs face à différentes vagues de critiques aussi bien politiques que professionnelles sur la manière dont il conduit à la fois la crise sanitaire et la politique économique qui en découle. Une première fois Olivier Véran avait invité les députés à sortir de l’assemblée s’il ne comprenait pas les enjeux sanitaires. Une curieuse injonction pour un responsable en fait non élu s’adressant à des représentants de la république eux élus en bonne et due forme.

C’est aussi le Premier ministre qui manifeste une grande fébrilité en s’adressant de manière un peu ridicule et colérique à l’assemblée pour justifier les choix du gouvernement notamment en ce qui concerne l’ouverture des commerces et la politique hospitalière

Dans ce dernier cas de figure, Castex confirme qu’il ne parvient pas à imprimer dans l’opinion publique et dans la classe politique. Visiblement le costume est bien trop grand pour l’intéressé. Castex veut se faire le porte-voix de Macron et néglige notamment, comme son patron, les corps intermédiaires, les élus et plus généralement l’opinion. Une situation dont Macron et surtout responsable avec sa manie d’aller chercher des responsables venus de nulle part non seulement à l’Assemblée nationale mais aussi au sein de son gouvernement et même comme Premier ministre.

À cet égard, il y a lieu de s’interroger sur la décision de Macron de mettre fin au mandat d’Édouard Philippe qui lui au moins avait le mérite de présenter une certaine stature, une certaine autorité et une certaine expérience même si évidemment il y avait matière à être opposé à certaines orientations.

Sébastien Lecornu constesté sur le terrain perd ses nerfs face à des «gilets jaunes»

Sébastien Lecornu constesté sur le terrain perd ses nerfs face à des «gilets jaunes»

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On peut se demander si certains dans le gouvernement ne manifestent pas trop souvent une tendance à perdre leurs nerfs. On l’a vu d’abord avec le président de la république qui en plusieurs circonstances a utilisé des expressions inadéquates, provocatrices voire injurieuses. C’est vrai aussi du ministre de l’intérieur Castaner, coutumier du fait et qui vient de traiter les gilets jaunes d’imbéciles leur attribuant la neutralisation des radars. C’est vrai aussi de Griveaux,  le porte-parole du gouvernement, lui aussi habitué d’utiliser des formules à l’emporte-pièce, méprisantes et également injurieuses (se souvenir notamment de la peste brune pour  qualifier les gilets jaunes) cette fois c’est le jeune ministre Sébastien Lecornu,   chargé des Collectivités territoriales, qui perd les pédales et son sang-froid.il    a été interpellé dans les rues de L’Argentière-la-Bessée (Hautes-Alpes) par une quinzaine de manifestants. Le ton est rapidement monté. Pas étonnant ce jeune ministre qui n’a pratiquement jamais travaillé en dehors de la politique   qui fera sans doute une très longue carrière avant de finir au Sénat le moment venu car il entretient  avec les réalités sociales q des relations approximatives. Il est vrai que les propos des gilets jaunes n’étaient pas forcément très pertinents pour autant un ministre doit savoir montrer une certaine maîtrise face à des excès de langage qui se nourrissent surtout de l’injustice sociale. Une «gilet jaune» dénonçait face à lui la présence de «CRS matraqueurs, gazeurs, frappeurs, tueurs» «embauchés par le président». «Je suis désolé madame, je ne vous laisserai pas dire que les CRS sont des tueurs», l’a rapidement coupé le ministre. Agacé, Sébastien Lecornu rappelle qu’il s’agissait «de la même police et des mêmes gendarmes de la République» qui étaient «applaudis après les attentats», citant notamment le colonel Beltrame tué lors des attentats de Trèbes en mars 2018. Sébastien le cornu procède par un amalgame assez douteux car si on peut se féliciter de l’action des forces de l’ordre contre les terroristes cela n’interdit pas de critiquer ces mêmes forces de l’ordre vis-à-vis de la répression de certaines manifestations, étant entendu que des gilets jaunes sont aussi manipulés par des extrémistes pour rendre le climat très tendu avec parfois des violences.

Valls au bord de la crise de nerfs

Valls au bord de la crise de nerfs

C’est vrai que Valls paraît au bord de la crise de nerfs et il y a des raisons. D’abord il y a chez Valls les dérapages sémantiques ( « apartheid » dans les banlieues, , l « angoisse » pour 2017, la « guerre » pour le terrorisme, la « ghettoïsation » pour les banlieues autant d’expressions  qui ne sont pas totalement fausses mais quand même approximatives voire inappropriées. Au-delà des mots il y a la tonalité : cris, vociférations, colère. Aussi la posture d’un agité qui ne se contrôle plus, qui hurle, qui tremble, qui postillonne ( à l’assemblée). Il a besoin de se calmer le Clemenceau d’opérette. Sa recherche  effrénée de posture d’homme de l’autorité, de défenseur de la république tourne au ridicule. En creux, il tente évidemment de sa tailler uen image totalement opposée à Hollande  le mollasson et ainsi de se positionner pour 2022 voire pour 2017 si Hollande était toujours aussi impopulaire.    Évidemment ses fidèles  le défendent servilement.  Anxieux Manuel Valls? La question fait sourire le député Carlos da Silva, fidèle du Premier ministre. « S’il y a bien une chose qui ne caractérise pas Manuel Valls, c’est l’angoisse et l’anxiété », balaye l’élu de l’Essonne. « Je me permets de rassurer celles et ceux qui pensent qu’il est énervé. Manuel Valls, que je connais depuis 15 ans, est égal de chez égal à lui-même : il est serein, zen, déterminé, capable de faire des blagues… », énumère-t-il. Un ministre abonde : « Il a son caractère, c’est sûr. Mais il n’est pas énervé. » En choisissant d’employer le terme de « peur » pour parler du FN, Manuel Valls a utilisé un registre qu’on ne lui connaissait pas. Mais son vocabulaire est choisi et cette sortie n’est en rien d’impulsive. « Il utilise ce mot pour réveiller les consciences. Quatre jours après, on en parle encore donc c’est parfait », commente Carlos da Silva. Le Premier ministre s’est montré parfois à cran ces derniers temps, notamment lors de son déplacement à Marseille, le 9 février dernier. Il était venu annoncer de bon chiffres en matière de sécurité sauf que le matin-même, des policiers avaient été la cible de tirs à la kalachnikov dans une cité. « Ça l’a agacé et le mot est faible », considère Carlos Da Silva. Qui tempère : « C’est un être humain comme les autres. » Comme les autres ou presque. Le Premier ministre a un rythme effréné. Après avoir enchaîné les courtes nuits au moment des attentats de Paris début janvier, Manuel Valls n’a pas pris de pause. En Chine, fin janvier, il était apparu les traits tirés. Depuis plusieurs jours, il sillonne la France pour la campagne des départementales.




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