Archive pour le Tag 'Neige :'

La fin de la neige ?

La fin de la neige ?


Du fait du réchauffement climatique on assiste progressivement à une disparition quasi totale de la neige sauf en altitude. Il y a déjà des dizaines d’années que les paysages enneigés à Noël – et même plus tard- ont disparus. En fait, c’est la douceur du temps qui rend les températures incompatibles avec la neige.,Sur le plan économique c’est évidemment un drame pour un certain nombre de stations de ski situées en dessous de 1500 m et qui sont appelés à disparaître. Avec des conséquences terribles sur le commerce et le prix de l’immobilier Et même dans les régions de l’Est, la neige n’est plus qu’un souvenir à Noël comme le rappelle le Figaro.


À Besançon (Doubs), par exemple, le dernier Noël «blanc» remonte à 2010. Selon les prévisions, ce sera cette année le treizième Noël sans neige au sol dans la ville proche de la frontière suisse. «Une telle série de «Noëls verts» ne s’est jamais produite à Besançon depuis 1949», rappelle le service météorologique. Depuis 74 ans, la commune n’a connu que dix années avec de la neige au sol le 25 décembre.

Besançon n’est pas un cas isolé. Depuis 2000, Strasbourg n’a connu qu’un seul épisode neigeux le 25 décembre, en 2010. Il en va de même pour Caen, Paris, Nevers ou Montauban.

Le phénomène remonte à encore plus loin pour certaines communes, selon les données de Météo France : 1961 pour Rennes, 1962 pour Biarritz, Marseille et Brest, 1970 pour Poitiers ou encore 1996 pour Nantes et Mulhouse.

En Bretagne, la probabilité d’un Noël «blanc» en 2050 sera de 0%
Selon une modélisation du service européen sur le changement climatique Copernicus, les probabilités de vivre des Noëls «blancs» vont diminuer, voire disparaître, dans certaines régions si le réchauffement climatique dépasse les 3°C d’ici à 2100 – il s’agit du pire des scénarios anticipés par l’Institut Copernicus.

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Strasbourg, Besançon, Paris, … Ces villes o

Stations européennes: 50 % manqueront de neige d’ ici 2050

Stations européennes: 50 % manqueront de neige d’ici 2050

Le chercheur grenoblois Hugues François (INRAE), l’un de ses principaux contributeurs de l’étude publiée par l’INRAE et Météo France sur l’avenir de l’enneigement des stations de ski européennes Estime que au moins la moitié des stations européennes manquerons de neige d’ici 2050. Une véritable catastrophe économique évidemment.

Interview dans le journal la Tribune

Vous avez étudié les scénarii à venir, en matière d’enneigement, de plus de 2.000 stations de ski européennes, dans 28 pays, de la Turquie à l’Islande en passant par les Balkans, la Scandinavie, les Carpates, les Alpes etc. Quelles sont les conclusions ? Devrons-nous faire une croix sur le ski ?

Hugues François – En partant du scenario le plus probable désormais, c’est-à-dire un réchauffement planétaire de plus deux degrés qui devrait être atteint à horizon 2050, il apparaît que 53% des stations européennes seront exposées à un risque qualifié de « très élevé » de manque de neige, sans production de neige. Avec une hausse de + 3 degrés, cette proportion passerait à 75% environ et à 98% dans l’hypothèse d’une hausse de quatre degrés.

Les situations sont très variables selon l’implantation géographique. Plus spécifiquement, dans les Alpes françaises, la proportion est de 31% des stations présentant un très haut risque de faible enneigement avec une hypothèse de + 2 degrés. Dans les Pyrénées, ce sont 89% des stations qui seraient exposées à un très haut niveau de risque de faible enneigement et 80% dans les moyennes montagnes Franco-Suisse (Massif-Central, Vosges et Jura).

Sur quels outils vous êtes-vous appuyés pour arriver à ces conclusions ?

Cette étude repose sur une dynamique de recherche amorcée depuis assez longtemps et qui croise les outils et les compétences de Météo France et de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE). Nous avons développé des outils de modélisation permettant d’avoir une vision assez précise de ce qu’on peut attendre en matière d’enneigement dans les prochaines décennies, en fonction du changement climatique.

Est-ce que la production de neige artificielle pourrait permettre de compenser ce faible enneigement ?

Il n’est pas possible de généraliser, car la contribution de la production de neige pour s’adapter aux impacts du changement climatique est très hétérogène, en fonction des massifs et à l’intérieur des massifs. La capacité à produire de la neige dépend également des conditions météo locales et varie donc beaucoup d’une station à l’autre. Cela dépend notamment de la latitude et de l’altitude. La production de neige peut avoir un impact positif sur les conditions d’enneigement des domaines skiables mais ne constitue pas une solution générique. En outre, la capacité de production diminue également en fonction du niveau de réchauffement.

Pour donner quelques chiffres, selon nos modélisations, à + 2° de réchauffement planétaire en 2050, la production de neige permettrait de faire passer à 27% la proportion des stations européennes exposées à un haut risque de faible enneigement. Avec 50% des pistes couvertes par les installations de production de neige, la proportion de stations exposées à un risque très élevé passe de 31 à 7% dans les Alpes françaises. Dans les Pyrénées, ce chiffre passe de 89 à 9%. En revanche, dans les moyennes montagnes franco-suisses, l’exposition au risque est réduite de manière moins importante : il passe de 80% de stations exposées à un très haut niveau de risque de faible enneigement à 54%.

Mais cette production de neige artificielle ne participe-t-elle pas elle-même au cycle du réchauffement climatique ?

L’empreinte carbone de la production de neige en elle-même est assez limitée. Cependant, elle ne peut pas être détachée de celle de l’activité touristique et des émissions de gaz à effet de serre principalement dues au transport pour se rendre en station et à l’hébergement durant le séjour au ski. La question est également celle du lien entre le maintien des activités touristiques et les objectifs de décarbonation des économies pour limiter le changement climatique dont les impacts menacent le tourisme de montagne.

Autre point à ne pas négliger sur ce sujet : l’eau. Notre étude évalue le besoin en eau nécessaire pour produire de la neige en fonction du besoin et des conditions climatiques, mais ne tient pas compte de la disponibilité des ressources en eau nécessaires. En outre, notre étude n’évalue pas non plus les conditions de partage de la ressource entre différents usages, y compris pour répondre aux besoins des écosystèmes.

Finalement, quel est le message de cette étude ?

Le principal enjeu est de permettre aux stations d’évaluer les risques auxquelles elles sont exposées face au réchauffement climatique et la capacité de la production de neige pour en limiter les effets et jusqu’à quel point. D’une certaine manière, l’enjeu c’est de rentrer dans une forme de démarche coûts/bénéfices pour évaluer l’opportunité de concentrer les efforts sur le tourisme de neige par rapport à d’autres voies de développement. L’ensemble de ces éléments apporte des données objectivées aux responsables de stations de sports d’hiver pour définir leur stratégie d’adaptation. Jusqu’à quel point investir dans les installations de production ? Dans le renouvellement des remontées mécaniques ?


Sports d’hiver : les stations des Alpes françaises vont-elles tenir le choc face aux crises ?

Il faut savoir que dans un premier temps, le changement climatique a été ignoré par de nombreux professionnels du tourisme de ski. Ceci est sans doute lié aux progrès techniques de la production de neige qui ont amélioré la capacité des gestionnaires à composer avec la variabilité naturelle de l’enneigement d’une année à l’autre, contribuant ainsi à masquer les premiers effets sensibles du réchauffement climatique. Du côté de la recherche, la première étude publiée à l’échelle européenne, au début des années 2000, ne tenait pas compte de la production de neige. Le fait de prendre en compte les pratiques de gestion de l’enneigement utilisées par les stations de sports d’hiver a contribué à la reconnaissance du changement climatique et de ses impacts au sein de la profession.

L’avenir des stations de sports d’hiver est un objet de débat généralement clivant et un des enjeux de nos travaux est d’apporter des éléments factuels comme bases d’échanges aussi constructifs que possible. En France, nos travaux contribuent depuis 2020 à la production du service climatique ClimSnow, en partenariat avec le bureau d’étude Dianeige, qui a été utilisé par plus de 150 stations. Cet outil dresse un état des lieux de l’enneigement et de son évolution projetée sous la forme d’un ensemble de graphiques et de cartes établi pour chaque station.

Environnement et Biathlon- Haute-Savoie : de la neige transportée par camion !

Environnement et Biathlon- Haute-Savoie : de la neige transportée par camion !

À juste titre, beaucoup se sont moqués du Qatar qui a installé la climatisation dans les stades de football pour la coupe du monde. Un véritable scandale écologique . On a mê me eu froid lors du match France -pologne en raison de la clim!) .

Le problème c’est que parfois dans les pays occidentaux comme la France on ne fait pas mieux soit en utilisant de la neige artificielle soit encore comment Haute-Savoie en transportant de la neige par camion. On suppose en outre que ces camions sont frigorifiques pour que la neige ne fonde pas en route !

À quelques jours de l’organisation d’une épreuve de la Coupe du monde de biathlon, la mise en place sur les pistes du Grand-Bornand d’un enneigement non naturel crée la polémique.
À moins de deux semaines de la Coupe du monde de biathlon, les dameuses façonnent des pistes de ski dans les prairies du Grand-Bornand (Haute-Savoie). Une partie de la neige utilisée a été fabriquée en altitude, et descendue par camions entiers.

Le spectacle, insolite, suscite beaucoup d’interrogations. « Ça va faire animation de la station pendant un week-end, mais à quel prix ? », interroge une femme.
12 camions ont multiplié les allers-retours durant trois jours. La neige a été prélevée dans une réserve, constituée l’année précédente et conservée durant l’été. Faut-il prévoir une compétition de ski en l’absence de neige naturelle ? Pour les organisateurs, ce recours à la neige de culture, plus compacte, est imposé par les instances du biathlon. Lors des éditions précédentes, l’évènement a attiré plus de 50 000 spectateurs. Les retombées économiques sont estimées à 5 millions d’euros sur la vallée.

Biathlon- Haute-Savoie : de la neige transportée par camion !

Biathlon- Haute-Savoie : de la neige transportée par camion !

À juste titre, beaucoup se sont moqués du Qatar qui a installé la climatisation dans les stades de football pour la coupe du monde. Un véritable scandale écologique .

Le problème c’est que parfois dans les pays occidentaux comme la France on ne fait pas mieux soit en utilisant de la neige artificielle soit encore comment Haute-Savoie en transportant de la neige par camion. On suppose en outre que ces camions sont frigorifiques pour que la neige ne fonde pas en route !

À quelques jours de l’organisation d’une épreuve de la Coupe du monde de biathlon, la mise en place sur les pistes du Grand-Bornand d’un enneigement non naturel crée la polémique.
À moins de deux semaines de la Coupe du monde de biathlon, les dameuses façonnent des pistes de ski dans les prairies du Grand-Bornand (Haute-Savoie). Une partie de la neige utilisée a été fabriquée en altitude, et descendue par camions entiers.

Le spectacle, insolite, suscite beaucoup d’interrogations. « Ça va faire animation de la station pendant un week-end, mais à quel prix ? », interroge une femme.
12 camions ont multiplié les allers-retours durant trois jours. La neige a été prélevée dans une réserve, constituée l’année précédente et conservée durant l’été. Faut-il prévoir une compétition de ski en l’absence de neige naturelle ? Pour les organisateurs, ce recours à la neige de culture, plus compacte, est imposé par les instances du biathlon. Lors des éditions précédentes, l’évènement a attiré plus de 50 000 spectateurs. Les retombées économiques sont estimées à 5 millions d’euros sur la vallée.

Environnement- Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Après l’anachronisme de la décision d’organiser la coupe du monde de football au Qatar ( ou par parenthèse (à 6000 travailleurs sont morts du fait des conditions de travail), il est envisagé d’organiser les jeux panasiatiques d’hiver en 2023 en Arabie Saoudite.

Une véritable folie évidemment qui coûtera des fortunes pour le gaspillage d’eau et d’énergie.

On pourrait même envisager un énorme business de transport de neige d’Europe par exemple en Arabie Saoudite et même un échange entre pétrole et neige !

À moins que la neige ne provienne de Russie puisque l’Arabie Saoudite s’est rangée du côté de l’OPEP plus avec la Russie pour réduire considérablement la production de pétrole.

On objectera qu’il est assez normal que les grandes manifestations sportives internationales puissent se dérouler dans d’autres pays que les anciennes puissances économiques. Certes, mais de telles conditions économiques, énergétiques et environnementales voire sociales sont totalement condamnables. Il est vrai que lors des jeux d’hiver de Pékin la neige était déjà pratiquement totalement artificielle !

On voit bien là les limites des rencontres écologiques type Cop 21 et suivantes avec de grandes déclarations mais dans la pratique des contradictions invraisemblables

Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Après l’anachronisme de la décision d’organiser la coupe du monde de football au Qatar ( ou par parenthèse (à 6000 travailleurs sont morts du fait des conditions de travail) il est envisagé d’organiser les jeux panasiatiques d’hiver en 2023 en Arabie Saoudite.

Une véritable folie évidemment qui coûtera des fortunes pour le gaspillage d’eau et d’énergie.

On pourrait même envisager un énorme business de transport de neige d’Europe par exemple en Arabie Saoudite et même un échange entre pétrole et neige !

À moins que la neige ne provienne de Russie puisque l’Arabie Saoudite s’est rangée du côté de l’OPEP plus avec la Russie pour réduire considérablement la production de pétrole.

On objectera qu’il est assez normal que les grandes manifestations sportives internationales puissent se dérouler dans d’autres pays que les anciennes puissances économiques. Certes mais de telles conditions économiques, énergétiques et environnementales voire sociales sont totalement condamnables. Il est vrai que lors des jeux d’hiver de Pékin la neige était déjà pratiquement totalement artificielle.

On voit bien là les limites des rencontres écologiques type Cop 21 et suivantes avec de grandes déclarations mais dans la pratique des contradictions invraisemblables

Environnement- JO Pékin 2022 : uniquement de la neige artificielle

Environnement- JO Pékin 2022 : uniquement de la neige artificielle

 

Décidément les JO d’hiver de Pékin en 2022 sont frappés de malédiction. Il y a évidemment toujours l’environnement démocratique particulièrement désastreux et les atteintes y compris violentes aux libertés individuelles et collectives.

Du coup plusieurs délégations seront absentes.

Il y a aussi un environnement sanitaire assez trouble puisqu’on ne connaît pas exactement où la Chine en est avec le variant omicron. On sait seulement que des villes entières ont été confinées.

Enfin sur le plan environnemental c’est purement catastrophique puisque la totalité de la neige qui recouvrira les pistes sera artificielle et va donc exiger une consommation d’énergie considérable .

À quelques jours de l’ouverture des JO, les montagnes restent donc désespérément brunes, et simplement zébrées par des lignes blanches, pistes où se dérouleront les épreuves durant la quinzaine. Et les chances de voir une pellicule immaculée recouvrir ces espaces mécanisées (inaugurés en 2019) sont quasiment nuls même si quelques chutes sont annoncées dimanche dans cette région enveloppée dans un froid glacial.

Pourquoi pas un comité de défense POUR……NEIGE-et VERGLAS

Pourquoi pas un comité de défense POUR……NEIGE-et VERGLAS

 

Il est clair que Macron a trouvé la martingale pour s’affranchir du fonctionnement démocratique habituel grâce à la création des comités de défense. On peut comprendre un comité de défense concernant le terrorisme car il s’agit de la défense du territoire et des Français. Par contre,  la sémantique choisie à propos de la crise sanitaire paraît particulièrement excessive. Pourquoi en effet un comité de défense concernant le Coronavirus. Pourquoi déclarer qu’on est en situation de guerre quand visiblement non seulement la sémantique est mal choisie mais qu’en plus on ne dispose pas des moyens de cette guerre. Pire , la guerre est dirigée par des responsables qui n’ont aucune idée de ce qu’est une guerre et un service militaire.

 

Pas étonnant dans ces conditions qu’on bâtisse des stratégies sans prendre en compte la logistique. Or  la logistique et le support privilégié de l’efficacité d’une armée. À défaut d’action,  le gouvernement se gave de mots et accessoirement met entre parenthèses les institutions démocratiques puisque rien ne doit être mis sur la place publique quant aux discussions et aux décisions des comités de défense.

Pourquoi ne pas prolonger le ridicule en créant aussi un comité de défense neige et verglas pour éviter de nouveaux dérapages des pouvoirs publics. Attention là aussi il faudra penser à la logistique notamment au sel……  et surtout au sable plus respectueux de l’environnement.

Réchauffement climatique : l’économie de la neige en danger

Réchauffement climatique : l’économie de la neige en danger

 

Le phénomène n’est pas nouveau, il y a déjà des dizaines d’années que l’enneigement se fait plus en plus rare à basse et même moyenne altitude. Cette année, le phénomène s’amplifie compte tenu des températures exceptionnellement douces, les plus douces depuis le début des relevé, c’est-à-dire vers 1900. En janvier, environ 170 stations de ski ont fermé, soit un peu plus d’une sur quatre. Un phénomène à l’effet boule de neige, qui se répercute sur une grande partie du marché du ski. Pour résumer cette année pour skier , il faut aller entre 1300 et 400 m dans les Alpes trouver de la neige, au moins 1800 m dans les Pyrénées. La neige se fait rare dans les Vosges et le Massif central. Ce phénomène structurel affecte évidemment l’économie des stations qui tentent bien sûr de proposer d’autres activités mais qui ne compensent  pas celles du ski traditionnel.

En trente ans, l’enneigement a diminué de 30 % dans les Alpes. Pour ne rien arranger, la pluie se substitue de plus en plus au manteau blanc en basse et moyenne montagnes. La limite pluie-neige, qui était autrefois à 1.200 mètres, remonte en effet à 1.500 mètres.

La hausse des températures n’est pas seulement un signe alarmant du réchauffement climatique, elle a également des conséquences économiques sur le marché du ski. Comme nombre de stations manquent de neige de façon chronique, beaucoup de pistes de basse et moyenne montagne ferment, comme celle de Céüze, dans les Hautes-Alpes. La Cour des Comptes estime que, pour être rentable, une station de ski doit être ouverte au minimum 100 jours dans la saison, typiquement du 1er décembre au 15 avril. Pour skier, il faut donc aller toujours plus haut, dans les stations de haute montagne.

Haute montagne ou non, le secteur du ski fait face à plusieurs défis. Car ce sport devient de plus en plus élitiste. À cause de ces températures élevées, les stations doivent, par exemple, investir dans de la neige artificielle pour garantir un bon domaine skiable. C’est indispensable. Pour ceux qui ne sont pas équipés, la saison est irrattrapable.

Macron : comme la Ste Vierge de Lourdes… en boule de neige !

Macron : comme la Ste Vierge de Lourdes… en boule de neige !

Comme les Ste vierge qu’on vend à Lourdes, Macron est lui aussi enfermé dais une boule de neige qui se vend comme des petits pains au Touquet où li possède uen résidence secondaire. C’est finalement une sorte de déification du président jupitérien. Un phénomène assez symbolique d’un président plus proche de l’olympe que des préoccupations concrètes de nombre de Français. Le pire c’est que l’objet se vend, ce qui témoigne évidemment du bon goût des acheteurs. D’autres gadgets sont aussi à l’effigie du président ; le commerçant qui diffuse ces produits présidentiels estime cependant qu’il ne veut pas manquer de respect au président et que par exemple il ne vendra jamais de slip Macron ! Comme il indique à Franceinfo.

Malgré les propositions  »parfois farfelues » de ses fournisseurs, Jean-Marc Monteuuis connaît les limites à ne pas dépasser. « Ce n’est pas demain que je proposerai un slip Macron. J’ai même refusé de vendre une tirelire Macron, j’avais peur que ce soit mal interprété.»

Disparition de la neige en France d’ici la fin du siècle ?

Disparition de la  neige en France d’ici la fin du siècle ?

 

D’ici la fin du siècle la neige pourrait disparaitre en France.  Dans les plaines, elle  se fait de plus en plus rare mais même en montagne,  elle risque d’être menacée dans nombre de stations.  Si les grandes stations se trouvent à une altitude suffisante pour espérer avoir de la neige pendant la saison par contre  nombre de petites et moyennes stations situées à moins de 1500 m pourrait voir leur enneigement très réduit voire même disparaître en dessous de 1200 m d’ici la fin du siècle. Une Nouvelle étude scientifique confirme qu’il va neiger de moins en moins en raison du réchauffement climatique. « Si nous ne faisons rien, on peut s’attendre à avoir à peu près 70% d’enneigement en moins à la fin du siècle », a expliqué lundi 20 février, sur franceinfo, Mathias Bavay, chercheur, scientifique au sein de l’institut WSL, qui a réalisé l’étude. Cela signifierait que  »la saison de ski sur neige naturelle commencerait beaucoup plus tard, et finirait beaucoup plus tôt », anticipe-t-il.

 

: Peut-on sauver les stations de ski ?

Mathias Bavay : Si nous ne faisons rien, on peut s’attendre à avoir à peu près 70% d’enneigement en moins à la fin du siècle. Une telle réduction signifie un recours plus grand à la neige artificielle. Un quart des stations sont en-dessous de 1 200 mètres. Ces stations-là n’auraient sans doute plus d’enneigement permanent pendant l’hiver.

Que va entraîner ce déneigement ?

Cela aura un impact sur le tourisme hivernal pour toutes ces stations qui n’auraient plus d’enneigement correct. La saison de ski sur neige naturelle commencerait beaucoup plus tard, et finirait beaucoup plus tôt. Cela aura aussi des conséquences sur l’écologie. Il y aura des répercussions au niveau du lit des rivières et donc sur l’irrigation et la production électrique. En début de saison, la neige pourrait être remplacée par de la pluie.

Est-il trop tard ?

Aujourd’hui, on a un réchauffement, au niveau global, qui est d’un degré, mais il y a une amplification dans les régions alpines. Cela veut dire que dans les Alpes, le réchauffement est de 1,8 degré. Un réchauffement global de deux degrés serait équivalent à quatre degrés dans les Alpes. Ces deux degrés sont les objectifs qui ont été discutés à la COP 15 et je ne sais pas si on peut les tenir.

Fin de la neige dans nombre de stations d’ici la fin du siècle

Fin  de la neige dans nombre de stations d’ici la fin du siècle

Si les grandes stations se trouvent à une altitude suffisante pour espérer avoir de la neige pendant la saison par contre  nombre de petites et moyennes stations situées à moins de 1500 m pourrait voir leur enneigement très réduit voire même disparaître en dessous de 1200 m d’ici la fin du siècle. Une Nouvelle étude scientifique confirme qu’il va neiger de moins en moins en raison du réchauffement climatique. « Si nous ne faisons rien, on peut s’attendre à avoir à peu près 70% d’enneigement en moins à la fin du siècle », a expliqué lundi 20 février, sur franceinfo, Mathias Bavay, chercheur, scientifique au sein de l’institut WSL, qui a réalisé l’étude. Cela signifierait que  »la saison de ski sur neige naturelle commencerait beaucoup plus tard, et finirait beaucoup plus tôt », anticipe-t-il.

 

: Peut-on sauver les stations de ski ?

Mathias Bavay : Si nous ne faisons rien, on peut s’attendre à avoir à peu près 70% d’enneigement en moins à la fin du siècle. Une telle réduction signifie un recours plus grand à la neige artificielle. Un quart des stations sont en-dessous de 1 200 mètres. Ces stations-là n’auraient sans doute plus d’enneigement permanent pendant l’hiver.

Que va entraîner ce déneigement ?

Cela aura un impact sur le tourisme hivernal pour toutes ces stations qui n’auraient plus d’enneigement correct. La saison de ski sur neige naturelle commencerait beaucoup plus tard, et finirait beaucoup plus tôt. Cela aura aussi des conséquences sur l’écologie. Il y aura des répercussions au niveau du lit des rivières et donc sur l’irrigation et la production électrique. En début de saison, la neige pourrait être remplacée par de la pluie.

Est-il trop tard ?

Aujourd’hui, on a un réchauffement, au niveau global, qui est d’un degré, mais il y a une amplification dans les régions alpines. Cela veut dire que dans les Alpes, le réchauffement est de 1,8 degré. Un réchauffement global de deux degrés serait équivalent à quatre degrés dans les Alpes. Ces deux degrés sont les objectifs qui ont été discutés à la COP 15 et je ne sais pas si on peut les tenir.

Info urgente : il neige en hiver

Info urgente : il neige en hiver

 

Une info surprenante : il neige en hiver. La Une des grands  médias risque d’être consacrée à ce phénomène pas banal. La neige pourrait même atteindre 10 ou 15 cms dans certaines régions. On aura droit à des vidéos de chasse neige en action des photos,  des voitures ayant dérapé dans le fossé, des transports de bus paralysés et même des bonhommes de neige. ! Avec des témoignages de personnes dignes de foi qui pourront confirmer qu’il s’agit bien de flocons venus du ciel. Dans la même veine il faut s’attendre au cours du mois de février à une alerte du type : Il gèle en hiver !  En ces temps de disettes de   réelles infos intéressantes  de quoi meubler au moins la moitié des journaux télé de midi et du soir avec un petit poil de DSK et autres infos fondamentales).  Pour preuve ce qui suit   »La neige tient au sol. Elle peut être lourde et collante »  Dans son dernier bulletin d’alerte Météo France fait état d’une situation qui n’a rien d’alarmant mais qui va se poursuivre jusque mardi après-midi dans le Sud-Ouest « tout en se décalant vers les régions plus à l’est ». La couche de neige pourrait ainsi atteindre « entre 5 et 10 cm en général, entre 10 et 15 voire un peu plus sur le piémont Pyrénées et certains coteaux ». Les chutes de neige qui ont débuté tôt mardi matin en Aquitaine et dans le Sud-Gironde vont se décaler dans l’après-midi vers les départements du sud-est comme par exemple l’Hérault, l’Aude, le Var et donc la Drôme et l’Ardèche placés ce mardi matin en vigilance orange par les services de Météo France.  A 10h30 ce matin, il y avait donc seize départements placés en vigilance orange par Météo France : Andorre, Ariège, Aude, Bouches-du-Rhône, Gard, Haute-Garonne, Gers, Hérault, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Tarn, Tarn-et-Garonne, Var et Vaucluse. Mais certains départements limitrophes de la zone pourraient aussi être concernés par l’épisode neigeux dans une moindre mesure. Dans les Landes, l’alerte a été levée en milieu de matinée après que 10 cm de neige soient tombés sur le secteur d’Hagetmau comme le raconte France Bleu Gascogne.

Batho-Neige : « il faudra tirer les leçons »; surtout les apprendre !

Batho-Neige : « il faudra tirer les leçons »; surtout les apprendre !

 

Le gouvernement ne peut évidemment commander à la météo, il pourrait pour le moins  informer à temps. Il faudra un retour d’expérience dit la ministre de l’écologie, comme pour l’économie dans 5 ans ? Interrogée mercredi matin sur Europe 1, Delphine Batho s’est refusé à émettre des critiques après l’épisode neigeux du début de semaine, qui sème encore la pagaille dans le Nord du pays. « Je n’ai pas de remontrances à faire », a assuré la ministre de l’Ecologie. « Ce n’est pas la question du jour, parce que nous avons encore des personnes bloquées loin de chez elles ». Delphine Batho a toutefois prévenu qu’ »il faudra un retour d’expérience. Il faut toujours tirer des leçons. »




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