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Rachel-khan et Médine: le racisme –n-est-pas-négociable

Rachel-khan et Médine: le racisme –n-est-pas-négociable


L’essayiste, visée par un tweet jugé antisémite du rappeur Médine, qu’elle avait moqué sur le réseau social, réagit dans « le Monde » à la polémique suscitée par le chanteur, qui a été invité ce week-end aux universités d’été de La France insoumise et d’Europe Ecologie-Les Verts.

A 47 ans, Rachel Khan a eu plusieurs vies. Juriste de formation, passée par le cabinet du socialiste Jean-Paul Huchon à la région Ile-de-France, dont elle était conseillère à la culture, puis codirectrice de La Place, le centre culturel hip-hop de la Ville de Paris, l’essayiste et désormais actrice a ensuite rallié La République en marche. Critiquant sur le réseau social X (anciennement Twitter) l’invitation faite par Les Verts ce week-end au rappeur havrais Médine, elle – dont la mère, juive, a échappé aux camps de la mort et le père est originaire de Gambie – s’est attiré les foudres du chanteur avec un message qui a provoqué le scandale. Culture du clash, poids des mots, rôle des artistes : l’intéressée sort pour la première fois du silence.

Le tweet « ResKHANpée » du rappeur Médine détournant votre nom de famille a suscité une polémique toute la semaine, pourtant on ne vous a pas entendue. Pourquoi ?
J’étais membre du jury du Festival du cinéma francophone d’Angoulême et je ne voulais pas que le débat politique vienne parasiter cet événement culturel. J’ai laissé les autres prendre la parole pour moi. Je suis contente de voir les réactions qui ont traversé la sphère politique pour rappeler les valeurs de la République, jusqu’au sein même des Verts, qui sont ma famille d’origine. Médine est un multirécidiviste de paroles de haine. Il fait ses excuses et à chaque fois, il revient avec un nouveau truc : la quenelle, les attaques homophobes et antisémites, la laïcité, et maintenant cette attaque sur mon nom. Il y a des mots qui sont des délits, ce n’est pas négociable.


Vous considérez qu’il n’a pas fait d’excuses ?

Il m’a attaquée de façon personnelle sur mon parcours, mes idées. Et s’excuse de manière générale. Il dit : oui, j’ai pu heurter des gens. Quand on est artiste – c’est ce que disait Camus – on est embarqué dans les galères de son temps, mais on a une responsabilité. On avait les Simone Signoret, les Yves Montand, un patrimoine français avec des gens, des artistes qui s’étaient éperdument engagés. En tant qu’artiste, Médine a le sens des mots. « Crucifions les laïcards comme à Golgotha », chante-t-il. Pour la philosophe Hannah Arendt, le mot est le début de l’action. J’ai mal à cette gauche qui ne défend plus les principes républicains qui sont les siens.

Nucléaire et Allemagne : c’est non négociable pour la France

Nucléaire Et Allemagne : c’est non négociable pour la France

Une nouvelle fois la France à travers la voix du ministre de l’économie a tenu à rappeler qu’elle n’entend pas suivre l’exemple catastrophique de l’Allemagne en matière d’énergie. L’Allemagne a en effet fait le choix malheureux de faire reposer sa politique sur le gaz et en l’habillant par le développement des énergies renouvelables pour faire plaisir aux écolos. Un bilan catastrophique pour la puissante industrie d’outre-Rhin. À l’inverse la France avait fait le choix du nucléaire avant que Macon ne le mette entre parenthèses avec en particulier la fermeture de Fessenheim puis en se ravisant pour décider la construction de 14 EPR et de SMR.

Le nucléaire français est donc «une ligne rouge absolue» qui ne «sera jamais négociable», a déclaré jeudi le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire lors d’un colloque, sur fond de désaccords franco-allemands sur le rôle de l’atome dans la nouvelle stratégie énergétique européenne. «Le nucléaire est une ligne rouge absolue pour la France et la France ne renoncera à aucun de ces avantages compétitifs liés à l’énergie nucléaire», a déclaré jeudi le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, en clôture du colloque annuel de l’Union française de l’électricité.

«Le nucléaire est un avantage économique, c’est aussi une part de notre identité industrielle. C’est ce que nous sommes comme nation, c’est ce que nous sommes comme économie et ce que ce que nous sommes, comme peuple innovant et créatif», a-t-il plaidé.

L’accès à un vaccin non négociable : la réaction française relève de la démagogie

  • L’accès à un vaccin non négociable :  la réaction française relève de la démagogie

La réaction française affirmant que l’accès à un vaccin contre le Coronavirus est non négociable relève purement et simplement de la démagogie . La plupart des traitements et des vaccins sont en effet soumis aux règles du marché organisé par les grandes firmes pharmaceutiques. Quelques progrès être fait pour  rendre plus accessible certaines thérapies (variole, sida etc.) reste cependant que les traitements sont soumis aux règles du marché. De toute manière, il n’existe que cinq ou six grandes firmes internationales capables de commercialiser à grande échelle traitements et vaccins ( et une cinquantaine d’usines capables de les produire dans le monde). Les pressions exercées sur Sanofi qui avait laissé entendre que le marché américain serait servi en priorité ne sert pas à grand-chose. D’abord Sanofi n’est pas vraiment une entreprise française, la majorité des capitaux ( comme ceux du CAC 40) appartient des investisseurs étrangers. Deuxièmement, Sanofi réalise un chiffre d’affaires aux États-Unis au moins cinq supérieur à celui de l’Europe. Dernière observation, les industries pharmaceutiques  se battent déjà sur les conditions de diffusion d’un vaccin alors que celui-ci est encore loin d’exister.

Certains le promettent pour fin 2020, d’autres pensent que la date de 2021 est plus raisonnable et l’OMS a même laissé entendre qu’on pourrait même ne jamais trouver de vaccin. La querelle engagée d’une part entre les industries pharmaceutiques, d’autre repart avec des gouvernements revêt donc un caractère assez surréaliste. Si l’on voulait réellement rendre un accès égalitaire aux traitement et vaccins fondamentaux, il conviendrait de remettre en cause la totalité  fonctionnement du marché des produits pharmaceutiques sachant que pour la plupart des consortiums internationaux sont indispensables pour disposer de la force de frappe tant en matière de recherche que de fabrication et de diffusion. Le concept de bien commun mondial concernant les thérapies évoquées par le premier ministre est illusoire en l’état actuel des conditions d’échanges.. La stratégie des grandes industries pharmaceutiques consiste à obtenir le maximum de subventions publiques sans contrepartie. Avec ses subventions et les investissements d’origine privée, les grandes industries agissent comme n’importe quelle autre entreprise ,  à savoir tirer maximum de profit et satisfaire les actionnaires

Dans une interview publiée mercredi par l’agence Bloomberg, Paul Hudson, directeur général du laboratoire français, a déclaré que les Etats-Unis seraient prioritaires dans la fourniture d’un éventuel vaccin. “Le gouvernement américain a le droit de prendre les plus grandes précommandes car il s’est investi dans la prise de risque” liée à la recherche et au développement de ce vaccin, a-t-il dit selon Bloomberg.

Cette déclaration a suscité l’émoi, notamment en France où le Premier ministre, Edouard Philippe, a indiqué sur Twitter que les vaccins qui seront trouvés contre le COVID-19 relèveront d’un “bien public mondial”. “L’égal accès de tous au vaccin n’est pas négociable”, a-t-il ajouté. “Je viens de le rappeler à Serge Weinberg qui préside Sanofi, cette grande entreprise profondément française. Il m’a donné toutes les assurances nécessaires quant à la distribution en France d’un éventuel vaccin Sanofi.”

Emmanuel Macron s’est quant à lui “ému” des déclarations de Paul Hudson, a fait savoir l’Elysée. Le chef de l’Etat recevra mardi à l’Elysée le directeur général de Sanofi, a par la suite annoncé la présidence de la République.

Interrogé dans la soirée sur France 2, Serge Weinberg a assuré que les propos de Paul Hudson avaient été déformés et que les Etats-Unis ne seraient prioritaires que pour un éventuel vaccin fabriqué dans les usines de Sanofi sur le territoire américain. “Je vais être extrêmement clair: il n’y aura aucune avance particulière d’aucun pays”, a dit le président de Sanofi, en assurant que la priorité accordée aux Etats-Unis concernerait uniquement “nos usines américaines, en aucun cas (…) nos usines françaises et européennes”.

“Nous mettons tout en œuvre (…) pour que l’ensemble des pays, pas uniquement les Etats-Unis, (…) soient servis en même temps”, a-t-il ajouté, en soulignant que les capacités de production de Sanofi étaient “beaucoup plus importantes en dehors des Etats-Unis qu’aux Etats-Unis”.

Interrogé sur l’éventuelle gratuité d’un tel vaccin en tant que bien commun, Serge Weinberg a répondu qu’il s’agissait d’un sujet “compliqué” en raison des investissements nécessaires mais qu’un éventuel vaccin, dont il envisage la production à partir de fin 2020 ou début 2021, serait “extrêmement accessible”.

Réagissant auparavant à la polémique, Paul Hudson s’est pour sa part déclaré jeudi convaincu que des progrès seraient accomplis dans la recherche d’un vaccin en collaboration avec la France, l’Allemagne et l’Europe, qu’il a néanmoins appelées à renforcer leurs capacités.

“Je fais campagne depuis des mois pour que l’Europe se prépare à affronter le COVID 19 (…) à renforcer ses capacités, à nous assurer que nous sommes prêts”, a-t-il déclaré, se disant désolé que ses remarques aient soulevé une telle polémique mais jugeant le débat nécessaire. “Ce que j’essaie de dire partout où je vais, c’est que les Etats-Unis ont la BARDA (l’Autorité américaine de recherche et de développement en biologie médicale avancée, NDLR), un organisme prenant de l’avance sur ces choses et qui collabore en amont avec le secteur pour s’assurer que tout soit prêt et que les capacités nécessaires sont renforcées”, a-t-il ajouté. Sanofi travaille actuellement à deux programmes de développement d’un vaccin contre le COVID-19, dont l’un en partenariat avec le britannique GlaxoSmithKline qui bénéficie du soutien financier de la BARDA, qui est rattachée au département américain de la Santé.

D’après un document consulté par Reuters, la Commission européenne réfléchit à mobiliser un fonds d’urgence de 2,4 milliards d’euros pour renforcer la capacité des laboratoires pharmaceutiques en Europe afin d’éviter que le bloc ne se retrouve démuni lorsqu’un vaccin contre le coronavirus aura été trouvé.

L’accès à un vaccin non négociable : la réaction française relève de la démagogie

L’accès à un vaccin non négociable :  la réaction française relève de la démagogie

La réaction française affirmant que l’accès à un vaccin contre le Coronavirus est non négociable relève purement et simplement de la démagogie . La plupart des traitements et des vaccins sont en effet soumis aux règles du marché organisé par les grandes firmes pharmaceutiques. Quelques progrès être fait pour  rendre plus accessible certaines thérapies (variole, sida etc.) reste cependant que les traitements sont soumis aux règles du marché. De toute manière, il n’existe que cinq ou six grandes firmes internationales capables de commercialiser à grande échelle traitements et vaccins ( et une cinquantaine d’usines capables de les produire dans le monde). Les pressions exercées sur Sanofi qui avait laissé entendre que le marché américain serait servi en priorité ne sert pas à grand-chose. D’abord Sanofi n’est pas vraiment une entreprise française, la majorité des capitaux ( comme ceux du CAC 40) appartient des investisseurs étrangers. Deuxièmement, Sanofi réalise un chiffre d’affaires aux États-Unis au moins cinq supérieur à celui de l’Europe. Dernière observation, les industries pharmaceutiques  se battent déjà sur les conditions de diffusion d’un vaccin alors que celui-ci est encore loin d’exister. Certains le promettent pour fin 2020, d’autres pensent que la date de 2021 est plus raisonnable et l’OMS a même laissé entendre qu’on pourrait même ne jamais trouver de vaccin. La querelle engagée d’une part entre les industries pharmaceutiques, d’autre repart avec des gouvernements revêt donc un caractère assez surréaliste. Si l’on voulait réellement rendre un accès égalitaire aux traitement et vaccins fondamentaux, il conviendrait de remettre en cause la totalité  fonctionnement du marché des produits pharmaceutiques sachant que pour la plupart des consortiums internationaux sont indispensables pour disposer de la force de frappe tant en matière de recherche que de fabrication et de diffusion. Le concept de bien commun mondial concernant les thérapies évoquées par le premier ministre est illusoire en l’état actuel des conditions d’échanges.. La stratégie des grandes industries pharmaceutiques consiste à obtenir le maximum de subventions publiques sans contrepartie. Avec ses subventions et les investissements d’origine privée, les grandes industries agissent comme n’importe quelle autre entreprise ,  à savoir tirer maximum de profit et satisfaire les actionnaires

Dans une interview publiée mercredi par l’agence Bloomberg, Paul Hudson, directeur général du laboratoire français, a déclaré que les Etats-Unis seraient prioritaires dans la fourniture d’un éventuel vaccin. “Le gouvernement américain a le droit de prendre les plus grandes précommandes car il s’est investi dans la prise de risque” liée à la recherche et au développement de ce vaccin, a-t-il dit selon Bloomberg.

Cette déclaration a suscité l’émoi, notamment en France où le Premier ministre, Edouard Philippe, a indiqué sur Twitter que les vaccins qui seront trouvés contre le COVID-19 relèveront d’un “bien public mondial”. “L’égal accès de tous au vaccin n’est pas négociable”, a-t-il ajouté. “Je viens de le rappeler à Serge Weinberg qui préside Sanofi, cette grande entreprise profondément française. Il m’a donné toutes les assurances nécessaires quant à la distribution en France d’un éventuel vaccin Sanofi.”

Emmanuel Macron s’est quant à lui “ému” des déclarations de Paul Hudson, a fait savoir l’Elysée. Le chef de l’Etat recevra mardi à l’Elysée le directeur général de Sanofi, a par la suite annoncé la présidence de la République.

Interrogé dans la soirée sur France 2, Serge Weinberg a assuré que les propos de Paul Hudson avaient été déformés et que les Etats-Unis ne seraient prioritaires que pour un éventuel vaccin fabriqué dans les usines de Sanofi sur le territoire américain. “Je vais être extrêmement clair: il n’y aura aucune avance particulière d’aucun pays”, a dit le président de Sanofi, en assurant que la priorité accordée aux Etats-Unis concernerait uniquement “nos usines américaines, en aucun cas (…) nos usines françaises et européennes”.

“Nous mettons tout en œuvre (…) pour que l’ensemble des pays, pas uniquement les Etats-Unis, (…) soient servis en même temps”, a-t-il ajouté, en soulignant que les capacités de production de Sanofi étaient “beaucoup plus importantes en dehors des Etats-Unis qu’aux Etats-Unis”.

Interrogé sur l’éventuelle gratuité d’un tel vaccin en tant que bien commun, Serge Weinberg a répondu qu’il s’agissait d’un sujet “compliqué” en raison des investissements nécessaires mais qu’un éventuel vaccin, dont il envisage la production à partir de fin 2020 ou début 2021, serait “extrêmement accessible”.

Réagissant auparavant à la polémique, Paul Hudson s’est pour sa part déclaré jeudi convaincu que des progrès seraient accomplis dans la recherche d’un vaccin en collaboration avec la France, l’Allemagne et l’Europe, qu’il a néanmoins appelées à renforcer leurs capacités.

“Je fais campagne depuis des mois pour que l’Europe se prépare à affronter le COVID 19 (…) à renforcer ses capacités, à nous assurer que nous sommes prêts”, a-t-il déclaré, se disant désolé que ses remarques aient soulevé une telle polémique mais jugeant le débat nécessaire.

“Ce que j’essaie de dire partout où je vais, c’est que les Etats-Unis ont la BARDA (l’Autorité américaine de recherche et de développement en biologie médicale avancée, NDLR), un organisme prenant de l’avance sur ces choses et qui collabore en amont avec le secteur pour s’assurer que tout soit prêt et que les capacités nécessaires sont renforcées”, a-t-il ajouté.

Sanofi travaille actuellement à deux programmes de développement d’un vaccin contre le COVID-19, dont l’un en partenariat avec le britannique GlaxoSmithKline qui bénéficie du soutien financier de la BARDA, qui est rattachée au département américain de la Santé.

D’après un document consulté par Reuters, la Commission européenne réfléchit à mobiliser un fonds d’urgence de 2,4 milliards d’euros pour renforcer la capacité des laboratoires pharmaceutiques en Europe afin d’éviter que le bloc ne se retrouve démuni lorsqu’un vaccin contre le coronavirus aura été trouvé.

Accord de Paris : non négociable (Macron)

Accord de Paris : non négociable (Macron)

 

Enrichi, oui, mais renégociable, non, c’est la réponse de Macron à Trump à l’ONU.  Depuis le 1er juin et la sortie avec fracas des Etats-Unis de cet accord obtenu après de longues tractations et considéré comme historique, la France s‘est engagée dans une contre-offensive diplomatique visant à s‘assurer de l’“irréversibilité” de ce texte. “Mon pays, devant cette assemblée, avait promis un accord universel, il a été obtenu et signé, dans cette salle”, a déclaré Emmanuel Macron à la tribune des Nations unies. “Cet accord ne sera pas renégocié. II nous lie. II nous rassemble.” “Le détricoter serait détruire un pacte qui n‘est pas seulement entre les Etats mais entre les générations”, a ajouté le chef de l‘Etat français. “II pourra être enrichi, de nouvelles contributions, de nouveaux apports mais nous ne reculerons pas.” “Je respecte la décision des Etats-Unis, la porte leur sera toujours ouverte. Mais nous continuerons (…) à mettre en oeuvre l‘accord de Paris”, a-t-il ajouté.




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