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Inflation bientôt négative en zone euro (Jens Weidmann)

 

Inflation bientôt négative en zone euro (Jens Weidmann)

Le débat sur l’inflation du risque de renaître en Europe d’autant que cette question est au cœur de la politique monétaire notamment de la BCE. Une inflation actuellement voisine de zéro et qui pourrait même devenir négative. Cela découlant directement du décalage de l’offre par rapport à la demande. Le caractère négatif de l’inflation n’inquiète toutefois pas le gouverneur de la banque centrale allemande qui la prévoit pour les mois à venir. En fait l’Allemagne a toujours été hantée par une inflation excessive et ne peut donc adhérer à des moyens de soutien qui pourrait la faire repartir à la hausse de manière trop significative. L’inflation en zone euro va donc vraisemblablement repasser bientôt en territoire négatif, a prévenu jeudi le président de la Bundesbank allemande, qui ne voit pas pour autant de menace de déflation et reste critique de l’action de la BCE. « La prévision d’inflation (pour la zone euro) va devoir être revue en sensible baisse », a déclaré Jens Weidmann, gouverneur de la banque centrale allemande, dans un discours à Bonn (ouest), publié sur le site de l’institution. L’indice des prix à la consommation « pourrait au printemps s’établir provisoirement en territoire négatif. Nous ne devons pas nous laisser hypnotiser par le taux d’inflation, comme le lapin par le serpent », a-t-il plaidé, et « la politique monétaire devrait passer outre ces fluctuations de court terme, dictées par les prix du pétrole ». Si effectivement on ne peut constater le tassement de la hausse des prix lié en particulier à la baisse de ceux des matières premières, il convient cependant de relativiser l’ampleur de la baisse des prix. En effet les prix retenus concernent essentiellement la consommation des ménages. Or du fait de la crise ces ménages ont tendance à modifier la structure de leur consommation ; en clair, ils compensent  l’augmentation des dépenses contraintes par une réduction des dépenses ajustables. Dans la réalité, les prix retenus ne baissent pas autant qu’on le dit. Du coup la mesure de la croissance elle-même se trouve un peu faussé par ce déflateur sous-évalué. En clair la croissance est encore moins importante qu’elle ne paraît dans les chiffres officiels.

Zone euro : bientôt une inflation négative ?

Zone euro : bientôt une inflation négative ?

 

L’inflation pourrait devenir négative dans les prochains mois, ce qui a incite la BCE à revoir ses prévisions d’inflation. La Banque centrale a en effet abaissé ses prévisions d’inflation et de croissance en zone euro pour 2015, 2016 et 2017, évoquant la faiblesse des prix du pétrole, la baisse de la demande mondiale et les inquiétudes sur les émergents. La BCE table désormais sur une hausse des prix de 0,1% en 2015, 1,1% en 2016 et 1,7% en 2017, contre +0,3%, +1,5% et +1,8% respectivement jusqu’à présent, et sur une croissance de 1,4% cette année -contre 1,5% attendu précédemment-, de 1,7% en 2016 (contre 1,9%) et 1,8% en 2017 (contre 2%), a annoncé son président Mario Draghi. Des risques pèsent sur ces nouvelles prévisions, a-t-il ajouté. « Nous pourrions voir des (chiffres) d’inflation négatifs dans les mois à venir », mais ce seront essentiellement « des effets temporaires liés au prix du pétrole », a déclaré M. Draghi.  Le président a par ailleurs assuré qu’il n’y avait « pas spécialement de limites » aux possibilités de l’institution d’en faire plus en matière de politique monétaire, et assuré être prêt et disposé à plus.  « Il n’y a pas spécialement de limites dans la capacité qu’a la BCE à augmenter la voilure de sa politique monétaire », a assuré M. Draghi, soulignant « la volonté d’agir, l’état de préparation pour agir et la capacité à agir » du conseil des gouverneurs. Il a notamment rappelé la « flexibilité » du programme de rachats de dette de la BCE, qui pourra être prolongé au-delà de septembre 2016 « si nécessaire ».

Zone euro : L’inflation négative

 

Zone euro : L’inflation négative

Mauvaise nouvelle pour la croissance de l’Euripe avec une inflation devenue négative en septembre ; Logiquement l’objectif de la BCE était de ramener cette inflation à 2%. Cela traduit un net tassement de l’activité. L’offre étant en surcapacité par rapport à la demande, la pression s’exerce sur les prix. C’est à peu près le même phénomène en France. De l’inflation négative à la déflation (donc avec baisse de la croissance) il n’ya qu’un pas qui pourrait bien être franchi. En fait toutes les révisions qui prévoyaient une reprise assez nette en 2016 devront être recalculées. L’OCDE et le FMI ont d’ailleurs revu à la baisse leurs perspectives et ils devront encore les revoir. L’inflation en rythme annuel est donc redevenue négative en septembre pour la première fois depuis le mois de mars, en raison d’une forte baisse des prix de l’énergie, selon des chiffres définitifs publiés vendredi par Eurostat. Ces statistiques devraient maintenir la pression sur la Banque centrale européenne pour qu’elle augmente son programme de rachats d’actifs. Eurostat a annoncé que les prix à la consommation dans les 19 pays partageant la monnaie unique avaient reculé de 0,1% sur un an le mois dernier, confirmant ainsi sa première estimation. Par rapport au mois d’août, ces prix ont augmenté de 0,2%. En excluant les éléments volatils que sont l’énergie et les produits alimentaires non transformés, les prix à la consommation sont en hausse de 0,8% sur un an et de 0,4% sur un mois.

Zone euro : l’inflation négative traduit l’indigence de la croissance

Zone euro : l’inflation négative traduit l’indigence de la croissance  

La banque centrale avait déjà récemment abaissé sa perspective de croissance de 1,5 à, quatre en raison en particulier d’une inflation très faible attendue à plus de 0 % en 2015. Mais cette inflation est passée dans le rouge en septembre et se situe à -01 % sur un an. Ce qui témoigne d’une part de l’atonie de la croissance passée, d’autre part ce qui mécaniquement va peser sur le volume d’activité en francs constants. En clair on devrait encore réviser à la baisse la perspective de croissance. La Banque centrale a en effet  abaissé  ses prévisions d’inflation et de croissance en zone euro pour 2015, 2016 et 2017, évoquant la faiblesse des prix du pétrole, la baisse de la demande mondiale et les inquiétudes sur les émergents.   ». L’inflation en zone euro est passée en territoire négatif pour la première fois en six mois, ce qui augmente la pression pesant sur la Banque centrale européenne afin qu’elle muscle son programme de rachat d’actifs pour réveiller les prix. Les prix à la consommation dans l’union monétaire ont baissé de 0,1% sur un an en septembre, montre la première estimation publiée mercredi par Eurostat. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une stabilité des prix après une hausse de 0,1% en rythme annuel en août. Le principal facteur expliquant le repli de septembre est une forte baisse, de 8,9%, des prix de l’énergie après -7,2% en août. Les prix des produits alimentaires non-transformés, eux, ont au contraire augmenté de 2,7% par rapport à septembre 2014. En excluant ces deux composantes volatiles, l’inflation de base ressort à 0,9% sur un an en septembre, comme le mois précédent.

Inflation : négative en janvier !!

Inflation : négative en janvier

Officiellement les prix ont baissé en janvier . La France est, en effet; entrée en janvier en territoire d’inflation négative , rejoignant une tendance à l’œuvre dans toute l’Europe. ceci étant la mesure  de l’inflation est largement obsolète compte tenu de l’évolution structurelle de la consommation des ménages.  Il est donc  encore prématuré de parler déjà d’une franche déflation.  L’indice des prix à la consommation a affiché en janvier une baisse de 0,4% par rapport au même mois de 2014, a annoncé jeudi l’Insee, précisant que la France n’avait pas connu d’inflation négative depuis octobre 2009.Cette évolution sur douze mois des prix d’un panier préselectionné de biens de consommation est plus communément connue sous le nom de « taux d’inflation ». De décembre à janvier, sur un mois donc, les prix ont flanché encore plus nettement, de 1%, selon les chiffres provisoires de l’Institut national de la statistique et des études économiques, qui attribue « pour l’essentiel » ce phénomène aux rabais des soldes d’hiver.  Les prix des produits manufacturés ont ainsi baissé en janvier de 1,4% sur un an et de 3,2% sur un mois. Autre facteur important de ralentissement de l’inflation: le recul des prix de l’énergie, observé sans discontinuer depuis six mois. Ces prix ont reculé en janvier de 7,1% sur un an et 2,1% sur un mois. La France a ainsi rejoint la liste toujours plus longue des pays européens qui voient les prix à la consommation flancher en variation annuelle, allant de l’Allemagne à certains pays du Sud aux prises depuis longtemps au phénomène, tels que la Grèce ou encore l’Espagne.  La zone euro dans son ensemble connaît depuis deux mois des taux d’inflation négatifs. Si cette inflation négative, au premier abord favorable aux consommateurs, devait se maintenir encore plusieurs mois, la France risquerait de glisser dans un phénomène pernicieux de déflation.  La déflation correspond à une période de baisse des prix ainsi que des salaires suffisamment prolongée pour retarder les achats des consommateurs et décourager les investissements des entreprises. Une fois installé, ce phénomène paralysant pour l’économie est difficile à déloger. Avec un seul mois d’inflation négative, la France n’est pas encore dans ce cas de figure, et un chiffre de l’Insee vient apaiser les inquiétudes. L’indicateur d’inflation dite « sous-jacente », très suivi des économistes parce que calculé sans tenir compte des biens les plus volatils (énergie notamment), et donc censé représenter la dynamique profonde de l’économie, a en effet légèrement augmenté en janvier, de 0,2% sur un an. Le problème c’est que la mesure de l’inflation est faussée.  l’ inflation est sous estimée ; en effet il y une  déformation de la structure de consommation dans les couches moyennes et modestes car les dépenses contraintes ne cessent de croitre alors que les dépenses ajustables stagnent ou diminuent. En théorie l’inflation stagne voire recule mais en pratique ,elle augmente pour les budgets qui consacrent la plus grande partie de leurs revenus aux dépenses contraintes. Du coup les salaires et pensions sont parquement bloqués, et cette situation nourrit un peu plus le pessimisme des ménages concernant  la consommation, les investissements et la croissance.

Note de la France : maintenue mais perspective négative (S&P)

Note de la France : maintenue mais perspective négative (S&P)

Note maintenue mais perspective négative du fait notamment du dérapage que prévoit S&P  pour le  déficit jusqu’en 2017. Standard and Poor’s a confirmé vendredi la note souveraine de la France à long terme à AA mais a révisé sa perspective de stable à négative. L’agence de notation avait dégradé la note française pour la dernière fois en novembre 2013, de AA+ à AA, en lui associant une perspective stable, et avait confirmé la note et la perspective en avril dernier. Le ministre des Finances, Michel Sapin, prend acte de la décision de S&P et « réaffirme la qualité de la signature de l’Etat français », lit-on dans un communiqué du ministère.  La révision de la perspective s’explique par le fait que la solidité de la reprise de l’économie française n’est pas garantie et que les finances publiques pourraient se détériorer au-delà de 2014, explique S&P dans un communiqué. La note de la France demeure soutenue par le haut revenu par tête, la productivité et la diversification de l’économie française ainsi que par la stabilité de son secteur financier, poursuit l’agence. S&P révise par ailleurs sa prévision de déficit public pour la France à 4,1% du produit intérieur brut (PIB) en moyenne sur la période 2014-2017, contre 3,2% précédemment.  L’agence prévoit pour l’économie française une croissance de 0,5% de PIB en 2014, 1,1% en 2015 et 1,5% en 2016-2017.

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