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L’Europe ne changera de politique que si l’Allemagne coule

L’Europe ne changera de politique que si l’Allemagne coule

Car c’est sans doute le plus grand paradoxe de l’Europe mais il faut que le moteur de L’Europe-l’ Allemagne-tombe en panne –pour enfin changer de stratégie économique en Europe ; tant que les choses vont bien , rien ne changera en matière de stratégie monétaire et budgétaire notamment ; L’Allemagne ne pense surtout qu’à elle-même et elle ne permettra une modification de la politique européenne que lorsqu’elle sera touchée. Ce pourrait être pour bientôt. Car comme le montre l’indice ZEW, le monde n’est pas en forme en ce moment. Or l’Allemagne compte surtout sur son commerce extérieur avec ce monde. Le parti communiste chinois est en train de revoir sa copie sur son modèle de croissance, la Russie n’est pas au mieux, le Brésil sombre…Quant aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ils semblent avoir repris le rythme d’une croissance acceptable qui ne nécessiterait pas de nouveaux plans de relance nourris au stéroïdes. Au mois de juin, la production industrielle allemande s’est ainsi tassée de 4.3% par rapport au même mois de l’année dernière. Les exportations ne progressent plus depuis bientôt deux ans. La demande adressée à l’Allemagne de la part des pays émergents se tasse. Dans de telles conditions, aller chercher la croissance en dehors de ses frontières devient un exercice périlleux. Une situation qui devrait être regardée attentivement par l’ensemble des membres de la zone euro qui souhaitent calquer leur modèle sur une vision mercantiliste. Et pour pallier cette situation, pas la peine de compter sur la demande européenne. Celle-ci a été mise au piquet par la Banque centrale européenne. Ce que l’Europe est en train d’accomplir aujourd’hui correspond à une volonté d’appauvrissement de son marché intérieur afin d’essayer de gagner une plus grande part de croissance extérieure dont elle ne maîtrise rien. Elle lâche la proie pour l’ombre au prix d’un chômage record. Le risque est d’autant plus important pour la zone euro aujourd’hui que les chiffres de l’inflation sont faibles. Car tout choc extérieur propulserait alors la zone euro dans les bras de la déflation.

 

Immobilier : une chute des taux qui ne change rien

Immobilier : une chute des taux qui ne change rien

 

En dépit de la chute des taux c’est toujours la déprime dans l’immobilier aussi bien dans le neuf que dans l’ancien. En cause évidemment le manque de solvabilité de beaucoup de primo accédants ; rappelons que pour un bien d’une valeur moyenne de 220 000 euros, il faudra environ 4500 euros de revenus mensuels pour assurer les remboursements moyens en cas de crédit. Autant dire une chiffre difficile à atteindre pour nombre de manages qui attendent à juste titre de nouvelles baisses de prix. Les taux d’intérêt des crédits immobiliers accordés aux particuliers sont tombés à 2,70% en moyenne en juillet, poursuivant un mouvement de baisse inédit depuis les années 1940, selon les données mensuelles de l’observatoire Crédit Logement / CSA. En juillet, les taux des prêts du secteur concurrentiel, hors assurance et coût des sûretés, ont atteint 2,70% en moyenne, avec 2,67% pour l’accession dans le neuf et 2,70% pour l’accession dans l’ancien. L’observatoire a de nouveau souligné, comme pour les mois de mai et juin, le caractère inédit de ce mouvement baissier depuis les années 1940, tant dans l’ampleur que dans le temps. Depuis le début de l’année, les taux ont marqué une chute globale de 38 points de base (0,38 point), touchant tous les marchés d’une façon similaire: celui du neuf (2,67% contre 3,08% en décembre), de l’ancien (2,69% contre 3,08% en décembre) et des travaux (2,73% contre 3,12% en décembre). L’attractivité des taux variables a continué à diminuer, avec seulement 3,1% des prêts contre 6,4% en 2013. «La baisse des taux constatés depuis janvier rend ces formules nettement moins intéressantes pour les emprunteurs qu’au début des années 2010», souligne le communiqué. En juillet, la durée moyenne des prêts a légèrement diminué à 204 mois contre 206 en juin, stagnant à un niveau bas depuis plus d’un an du fait de la panne de la primo-accession des ménages jeunes ou modestes. Le coût des prêts reste quant à lui élevé à 3,82 années, «dans un contexte de stagnation des revenus des ménages», selon le document, et le niveau d’apport personnel s’est redressé à la fin juillet (+2,5% sur un an, contre -5,5% en 2013).

Etats-Unis : l’emploi ne repart pas encore

Etats-Unis : l’emploi ne repart pas encore

Alors que la croissance s’est améliorée au second trimestre  (+2% maintenant escomptée pour le Pib en 2014), la reprise de l’emploi n’est pas encore là et le chômage stagne. . L’économie américaine a continué de créer des emplois en juillet, mais à un rythme plus faible que prévu. Il s’est créé 209.000 emplois en juillet, selon les données publiées ce vendredi 1er août, par le département du Travail, alors que les analystes tablaient dans leur prévision médiane sur 220.000 nouveaux emplois. Le taux de chômage, lui, s’est établi à 6,2% contre 6,1% en juin. Ces chiffres sont en partie compensés par des révisions à la hausse des créations d’emplois en mai et juin (15.000 de plus au total). Ainsi au moins de juin, les nouvelles embauches auront frôlé la barre des 300.000 (298.000).  Le nombre de chômeurs s’établit à 9,7 millions en juillet, sans différence marquante par rapport à juin. Sur l’année, le nombre de chômeurs s’est réduit de 1,7 million. Il y a un an, le taux de chômage était encore de 7,3%. Sur les 146,4 millions de personnes qui travaillent, 7,5 millions n’ont que des emplois partiels alors qu’elles souhaiteraient travailler plus, selon l’enquête.

 

Foot: L’OM ne jouera plus à Marseille !

Foot: L’OM ne jouera plus à Marseille !

Un stade tout neuf à Marseille mais l’OM ne veut pas y jouer : loyer trop cher, 10 millions par an. Qui aurait cru qu’ils iraient jusque-là? L’Olympique de Marseille renonce au Vélodrome. En tout cas pour le premier match que le club était censé jouer à domicile, le 17 août, contre Montpellier. L’OM préfère le jouer à l’extérieur, à La Mosson, le stade montpelliérain, alors que cette rencontre devait avoir lieu à domicile pour le club phocéen.  La raison: hors de question pour les dirigeants de payer le montant demandé pour le loyer du stade: 8 millions d’euros par an. C’est cinq fois plus que ce que le club payait jusqu’à maintenant. « L’OM ne paiera jamais ce que réclame la mairie », peut-on lire sur le communiqué publié sur le site du club. Le bras de fer continue donc. D’un côté, la mairie juge que le Vélodrome flambant neuf (qui aurait dû être inauguré à l’occasion du match contre Montpellier) va permettre au club d’augmenter nettement ses recettes. De l’autre, la direction de l’Olympique de Marseille, avec un sens de la mesure bien local, crie que faire un tel chèque, c’est signer son arrêt de mort.

 

Les WC ne sont pas une corbeille à papier !

Les WC ne sont pas une corbeille à papier !

 

Les WC ne sont pas une corbeille à papier , il ne faut donc pas inciter à y jeter n’importe quoi même si c’est biodégradable comme le carton de PQ qui sert à enrouler le papier .  Finalemenet une observation de bon sens mais il aura fallu que la Mairie de paris et « Que  Choisir »  s’en mêle  , Cela fait maintenant trois ans que Lotus a lancé son «produit révolutionnaire»: un rouleau de papier toilette en ouate de cellulose «biodégradable» qui peut être jeté dans les poubelles recyclables, dans un compost ou directement dans la cuvette des toilettes. Cela fait donc trois ans que les ménages qui en sont équipés ne se disputent plus à cause du tube en carton non jeté dans la poubelle. Mais c’est aussi au bout de trois ans que la valeur écologique du produit est aujourd’hui remise en cause. C’est dans un courrier envoyé à Lotus la semaine dernière que l’adjoint PS chargé de la propreté à la Mairie de Paris, Mao Peninou remet en cause le papier toilette de Lotus. Il estime en effet que ce tube, jeté dans la cuvette des toilettes, représente une «charge supplémentaire» pour le réseau francilien d’assainissement de l’eau «alors qu’il serait préférable qu’il soit recyclé dans la poubelle de tri ou composté» et ajoute, «même si le rouleau se décompose, il vient salir l’eau, provoque des dépôts et vient encrasser nos usines de traitement d’eau». Contactée par Le Figaro, la Mairie de Paris détaille, «ce n’est pas le produit en lui-même qui nous pose problème, c’est la publicité qu’il y a autour. On ne souhaite pas que le groupe communique et encourage à jeter des déchets dans la cuvette des toilettes. Ce n’est pas une poubelle et ces tubes ajoutent une masse de déchets supplémentaires» affirme-t-elle. Ces critiques font écho à une étude publiée par Que Choisir dans son numéro de juin sur les lingettes et produits biodégradables. Le tube de la marque au nénuphar y est clairement défini comme une double «absurdité écologique» auquel il faut préférer les rouleaux classiques en carton qui «peuvent partir, eux, dans la poubelle de tri sélectif pour être recyclés». Et c’est sur ce point là que la Mairie de Paris souhaite d’ailleurs insister, «Il est clairement plus intéressant de jeter les rouleaux dans les bacs jaunes de tri car, dans les toilettes, cela engendre du papier supplémentaire qui vient renforcer la masse de déchets», masse qu’a pu constater l’adjoint chargé de la propreté qui «s’est déplacé dans les usines d’assainissement et a directement constaté le problème».

 

Mondial foot 2014 : Suarez ne jouera pas avec une muselière

Mondial foot  2014 : Suarez ne jouera pas avec une muselière

 

 

Pour écourter la durée de la sanction, certains avaient imaginé imposer une muselière à Suarez pour l’empêcher de morde les joueurs. Mais La Fifa a rejeté les appels de la Fédération uruguayenne de football et de Luis Suarez, qui contestaient les sanctions infligées pour avoir à nouveau  mordu un joueur lors de la Coupe du monde au Brésil. La peine infligée au joueur uruguayen Luis Suarez pour avoir mordu un joueur lors de la Coupe du monde 2014 ne sera pas allégée. Il devra bien respecter ses neuf matches de suspension en sélection et quatre mois d’interdiction de toute activité liée au football. Les appels de la Fédération uruguayenne de football et de Luis Suarez lui-même ont été rejetés, a annoncé la Fifa ce jeudi 10 juillet.  La Fifa a précisé que la Fédération uruguayenne et le joueur pouvaient tout de même tenter un recours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne. Luis Suarez ne peut donc pas s’entraîner avec son club, Liverpool, pendant cette période. Il peut seulement être transféré dans un autre club et passer une visite médicale préalable à ce mouvement. Des discussions seraient d’ailleurs engagées entre Liverpool et Barcelone à ce sujet, ont indiqué certains médias début juillet. L’incident avait eu lieu le 24 juin à Natal. Les images télé avaient montré Suarez venir dans le dos du défenseur Giorgio Chiellini et le mordre à une épaule. Le joueur avait nié dans un premier temps, y compris devant la Fifa au moment de présenter sa défense. Puis l’Uruguayen, une fois lourdement sanctionné, avait fini par reconnaître sur sa page Facebook :  »Il est certain que mon confrère Giorgio Chiellini a subi dans son duel avec moi les effets physiques d’une morsure ». L’affaire avait suscité de nombreuses réactions indignées dans le monde mais Suarez avait bénéficié de nombreux soutiens dans son pays, dont celui du président de la République José Mujica. Le chef de l’Etat avait notamment taxé la Fifa de « bande de vieux fils de putes ». José Mujica, qui avait dit auparavant n’avoir vu Suarez « mordre personne », a aussi qualifié de « fasciste » la sanction infligée au joueur. Giorgio Chiellini avait réagi aux excuses de l’attaquant de Liverpool en assurant que l’affaire faisait partie du passé. « Tout est oublié. J’espère que la Fifa réduira ta suspension », avait écrit l’Italien, qui avait déjà jugé « excessive » la punition de Suarez.

Telecom : Orange ne veut pas de Bouygues

Telecom : Orange ne veut pas de Bouygues

Encore une mauvaise nouvelle pour Bouygues qui a bien du mal à exister dans un marché à quarte opérateurs. Après son échec sur SFR, Bouygues vient d’essuyer le refus d’Orange pour son rachat. Bouygues Telecom ne sera pas racheté par Orange. Ce mercredi 2 juillet, le groupe dirigé par Stéphane Richard s’est fendu d’un communiqué pour indiquer ne plus vouloir acquérir d’opérateurs télécoms. « Orange a exploré les possibilités de participer à une opération de consolidation du marché français des télécoms, et juge que les conditions que le groupe avait fixées ne sont pas réunies aujourd’hui pour y donner suite », explique ainsi la société. Or, Orange avait des vues sur la filiale Telecom du groupe de Martin Bouygues. Le 16 mai dernier, Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie avait confirmé sur BFMTV « des discussions » entre les deux opérateurs télécoms.  Puis le 28 mai dernier, Stéphane Richard avait déclaré sur BFM Business que « nous pensons qu’il n’y aura pas de chemin de retour à la croissance et à l’investissement dont nous avons besoin dans ce secteur tant que l’on restera dans un paysage à quatre opérateurs ». « Si Orange peut jouer un rôle positif et si cela est dans l’intérêt [de l'entreprise, ndlr], bien sûr que nous le ferons », avait-il ajouté. Bouygues Telecom, en difficulté depuis son échec face à Numericable dans le dossier SFR, avait également ouvert des négociations avec Iliad (Free), négociations qui n’avaient pas abouti. Le 11 juin dernier, le groupe avait annoncé l’échec de ces discussions et avait présenté un plan « pour faire un Bouygues Telecom qui vit durablement à quatre », avec une réduction des effectifs de 17% soit 1.516 postes.

« La France ne parvient pas à se réformer »(Attali)

« La France ne parvient pas à se réformer »(Attali)

Il a raison Attali, la France est impossible à reformer du fait des corporatismes, des rentiers mais aussi (il oublie, normal il en faiat partie) du fait de l’oligarchie en place. Visiteur du soir de Nicolas Sarkozy et François Hollande, Jacques Attali a multiplié les rapports pour libérer la France de ses blocages. Interrogé par le JDD, alors que huit organisations patronales adressent un appel au gouvernement, l’économiste dénonce l’attitude des entreprises : « Nos entreprises sont aussi conservatrices que l’État, les syndicats, les régions et les autres détenteurs de rente. Trop d’entre eux s’accrochent encore à leurs rentes. Depuis trente ans, ce repli a énormément abîmé la marque de la France. » Jacques Attali est aussi sévère envers la classe politique : « La France ne parvient pas à se réformer parce que notre pays est une juxtaposition de corporatismes et de rentiers. C’est dans son ADN : elle a choisi la terre et le foncier. » « Parce que la réforme territoriale va supprimer certaines instances locales porteuses de mandats, les sénateurs, gauche et droite confondues, vont tout faire pour la torpiller », commente-t-il à propos du report, au Sénat, de la réforme territoriale.

 

France-Honduras : une victoire mais dont on ne peut pas tirer de conclusion

France-Honduras : une victoire mais dont on ne peut pas tirer de conclusion

 

L’équipe de France a gagné 3-0 mais il est prématuré d’en tirer des conclusions car  l’adversaire était vraiment très faible. En plus réduit à 10 après un penalty. On aurait pu souhaiter davantage de rythme et un plus grand réalisme devant le but notamment lors des coups francs et des corners. Karim Benzema a confirmé sa bonne forme actuelle, après des soucis pré-Mondial aux adducteurs. Deux buts dont une frappe de mule sous la transversale, de bons appels et une grosse activité : les Bleus disposent d’un buteur d’exception, une nécessité à l’heure d’aborder une grande compétition. L’ancien Lyonnais rejoint Neymar, van Persie et Robben en tête du classement des buteurs. Un sacré club fermé. Difficile de juger la défense qui n’a pratiquement pas été sollicitée. Devant la Suisse, il faudra sans mettre davantage de rythme et concrétiser davantage les occasions près du but. Une confirmation, la place indiscutable de Valbuena, un des rares à pouvoir créer des décalages et donner du rythme. Tous les autres joueurs ont exécuté une bonne prestation mais rappelons-le devant un adversaire techniquement très faible, athlétiquement moins costaud. Ce qi n’a pas empêché le Honduras de distribuer avec générosité quelques bons coups tordus qui auraient pu être dangereux pour l’intégrité physique des bleus. A souligner pour une fois une grande qualité d’arbitrage qui a su calmer l’ardeur excessive du Honduras. Enfin l’utilisation de la vidéo pour vérifier si le ballon est entré dans le but a été favorable à l’équipe de France. On se demande bien pourquoi Platini est contre cette utilisation !

 

Productivité : on ne bosse plus assez en France

Productivité : on ne bosse plus assez en France

 

 

Jusque là c’était un sujet tabou, il ne fallait pas remettre en cause la civilisation des loisirs très développée en France. Exemple, 13 jours de congés en mai en moyenne avec les ponts. Las facteurs explicatifs de la crise française sont nombreux mais parmi eux, un élément essentiel : le manque de travail des salariés. Autrement dit la valeur travail qui fout le camp surtout depuis les 35 heures. Dans les faits aujourd’hui on travaille deux fois moins qu’il y a une cinquantaine d’années. Evidemment les gauchos diront bêtement, il ne faut pas faire travailler davantage puisqu’il y a déjà du chômage, partageons la misère. C’est évidemment l’inverse qui est pertinent car c’est le travail (en quantité et en qualité)  qui crée la richesse, c’est à dire la croissance et l’emploi  En effet depuis quarante ans, la France décroche en termes de richesse par habitant au regard des autres pays développés. En particulier quand on la compare aux États-Unis, à l’Allemagne et au nord de l’Europe. Alors qu’elle caracolait dans le groupe de tête en 1975, elle est reléguée aujourd’hui sous la moyenne des pays développés. Dans une note publiée hier, le Trésor identifie un principal facteur: la baisse de la productivité qui s’est accentuée depuis vingt ans. «Depuis le milieu des années 1990, les gains de productivité horaire en France ne suffisent plus à compenser le recul des heures travaillées et la moindre productivité par tête explique l’essentiel du déficit de croissance» du PIB par habitant, analyse-t-il. Pour ne rien arranger, les seniors ont continué à partir plus tôt à la retraite que dans les autres pays et le chômage hexagonal s’est maintenu à un niveau élevé. D’autres facteurs ont également joué en défaveur de la France. Sa population en âge de travailler (les 15-65 ans) a été moins importante que dans les autres pays ces quarante dernières années. Toutefois, cet inconvénient se transformera en avantage d’ici à 2030, quand les moins de 15 ans, plus nombreux en France qu’en Allemagne, arriveront sur le marché du travail. Cela ne suffira pas à redresser la barre. Le Trésor préconise donc de conserver plus longtemps les seniors en emploi, de diminuer le chômage structurel et de «soutenir les gains de productivité horaire». Il défend donc le pacte de responsabilité qui, estime-t-il, réduira le coût du travail.

 

Apple ne paye pas d’impôt en Europe !

Apple ne paye pas d’impôt  en Europe !

 

Miracle de l’optimisation fiscale Apple ne paye  pas d’impôt en Europe.  La Commission européenne va donc ouvrir mercredi 11 juin une enquête officielle sur l’accord fiscal conclu entre la République d’Irlande et Apple, rapporte ce mardi 10 juin la télévision publique irlandaise, qui ne cite pas ses sources. L’autorité européenne de la concurrence avait annoncé l’année dernière qu’elle s’intéressait aux accords fiscaux conclus entre certaines sociétés et des pays de l’Union et qu’elle avait demandé des précisions entre autres à l’Irlande. Antoine Colombani, porte-parole de la Commission européenne pour les dossiers de concurrence, s’est refusé à tout commentaire concernant l’information de la RTE irlandaise. Le ministère irlandais des Finances a indiqué pour sa part qu’il n’avait pas été informé d’une quelconque enquête. Une commission d’enquête du Sénat américain avait auparavant révélé qu’Apple avait économisé des milliards de dollars d’impôts en déclarant que des filiales immatriculées dans la ville irlandaise de Cork n’avaient aucune résidence fiscale, donc n’étaient pas imposables.  La principale de ces filiales n’a pas payé d’impôt sur les sociétés pendant cinq ans alors qu’elle a encaissé 29,9 milliards de dollars (23,2 milliards d’euros) de dividendes d’autres filiales entre 2009 et 2012, l’équivalent de 30% des bénéfices nets réalisés par la firme à la pomme sur cette période, selon le rapport sénatorial américain. Apple aux Etats-Unis a conclu des accords avec ses filiales irlandaises pour leur concéder certains droits de propriété intellectuelle. Ces filiales pouvaient ainsi faire payer des droits de licence à d’autres sociétés du groupe et contribuaient ainsi à garantir que quasiment aucun impôt n’était déclaré dans des pays comme le Royaume-Uni ou la France. Cet accord irlandais d’Apple a permis au groupe de ramener le taux d’imposition effectif sur ses bénéfices non-américains à 3,7% l’an dernier, selon le rapport annuel du groupe. Apple a déclaré qu’il se conformait à la loi.

 

Déficits : Bruxelles ne croit pas aux réductions de la France

Déficits : Bruxelles ne croit pas aux réductions de la France

Bruxelles n’y croit pas mais en fin de règne la commission s’est contentée de faire les gros yeux à la France ; cela d’autant plus que plus grand monde ne soutient  cette austérité qui tue la croissance sans améliorer les déficits. Selon Bruxelles, la stratégie budgétaire n’est que « partiellement conforme aux exigences » du pacte de stabilité.  »Le niveau de détail des mesures d’assainissement budgétaire est insuffisant pour garantir de façon crédible la correction du déficit excessif pour 2015 au plus tard », estime ce lundi 2 juin la Commission européenne dans ses recommandations macroéconomiques. Bruxelles appuie ses conclusions sur « ses prévisions de déficit annoncées pour l’année prochaine (3,4% du PIB) et compte tenu d’un ajustement structurel sous-jacent qui est très loin d’atteindre le niveau recommandé par le Conseil ». La France s’est engagée à ramener son déficit public dans les clous européens, soit en-deçà de 3% du PIB, en 2015 et a obtenu pour cela un délai de deux ans. Pour y parvenir, le gouvernement français a mis sur la table un vaste programme d’économies de 50 milliards d’euro, avec pour mesure-clé le pacte de responsabilité proposé aux entreprises pour stimuler l’emploi. Il a depuis annoncé de nouvelles mesures d’économies se traduisant par un effort supplémentaire de 4 milliards d’euros en 2014. Mais « des risques pèsent sur les objectifs du gouvernement », souligne l’exécutif européen, pour qui « une partie des mesures supplémentaires pour 2014 annoncées dans le programme doit encore être adoptée et le montant des économies prévues pour 2015 est très ambitieux ». Bruxelles salue toutefois les réformes lancées par le gouvernement français, qui vont dans le « bon sens ». « Les autorités françaises ont annoncé, avant les élections européennes, un paquet de mesures structurelles importantes. Notre analyse montre que ces mesures vont clairement dans la bonne direction », a déclaré le président de la Commission, José Manuel Barroso, lors d’une conférence de presse. « Ces mesures sont dans l’intérêt de la France et des Français eux-mêmes », a-t-il ajouté, précisant qu’elles devaient être prises pour assurer la compétitivité du pays « dans un environnement international beaucoup plus exigeant ».

Euro trop fort : la BCE ne sait pas quoi faire

Euro trop fort : la BCE ne sait pas quoi faire

Confrontée à l’essoufflement de la croissance et à une inflation faible, la Banque centrale européenne (BCE) cherche à asseoir la récente baisse de l’euro mais cette ambition à double tranchant se heurte à la faiblesse de ses marges de manœuvre et à l’excédent extérieur de la zone euro. Depuis la dernière réunion de politique monétaire de la BCE, le 8 mai, et la préoccupation exprimée par son président Mario Draghi à propos de la vigueur de l’euro, celui-ci a perdu jusqu’à 2,5% de sa valeur pour revenir sous 1,3650 dollar à ses plus bas. Mais il peine depuis à se maintenir sous 1,37 dollar. « Si c’était simple de faire baisser le taux de change, on l’aurait déjà fait », relève un responsable monétaire de la zone euro.  La vigueur de la devise européenne contribue à la faiblesse jugée préoccupante de l’inflation en zone euro en déprimant les prix à l’importation. L’inflation ayant reculé plus vite que les taux d’intérêt nominaux, les taux réels augmentent, ce qui correspond à un durcissement de fait des conditions monétaires qui fragilise la reprise de la zone euro.  Signe de l’inquiétude ambiante, même la très orthodoxe Bundesbank, peu encline à commenter les mouvements de l’euro, a fait savoir cette semaine par la voix de son président Jens Weidmann que la BCE surveillait de près son niveau. « En plaidant pour une baisse de l’euro, Mario Draghi cherche à sauver la reprise européenne qui donne des signes inquiétants d’essoufflement et ce faisant l’euro, qui ne résisterait pas à une rechute de l’activité », prévient François Chevallier, économiste de la banque Leonardo.  Pour la BCE, il ne s’agit pas de soutenir la compétitivité de la zone euro ou de certains de ses pays par une dépréciation du change comme l’a réclamé le nouveau Premier ministre français Manuel Valls lors de son discours de politique générale puis lors de la présentation de son plan d’économies.

 

Montebourg découvre que les banques ne prêtent plus aux PME

Montebourg découvre que les banques ne prêtent plus aux PME

 

Il y a déjà plusieurs années que les banques ne font plus leur métier se contentant d’une part de récolter les dépôts , d’ autre part spéculer sur les marchés financiers. Les grandes entreprises, elles, s’adressent directement aux marchés sans passer par es banques quant aux PME, elles souffrent surtout de difficultés de trésorerie ; d’autant que la période de crise accentue les délais de paiement. Du coup Montebourg découvre la lune et il a appelé lundi les banques françaises à favoriser l’accès au crédit des petites et moyennes entreprises, en souhaitant que cette activité soit prise en compte pour fixer les rémunérations des dirigeants du secteur. A l’issue d’une réunion avec le comité exécutif de la Fédération bancaire française (FBF), le ministre « a demandé qu’un travail soit conduit entre ses services et la FBF pour aboutir à un engagement des établissements bancaires pour l’accès au crédit des PME et TPE et en particulier au crédit de trésorerie », explique un communiqué du ministère. Parmi les dirigeants reçus à Bercy lundi figuraient le directeur général de BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé, le président du directoire du groupe BPCE, François Pérol, et Rémy Weber, président du directoire de la Banque postale. Arnaud Montebourg « a rappelé à ses interlocuteurs l’insatisfaction exprimée par de nombreuses entreprises qui témoignent d’un accès beaucoup trop difficile au crédit », dit le communiqué, en citant une enquête de la Banque de France selon laquelle seules 60% environ des très petites entreprises ayant sollicité un crédit bancaire au premier trimestre l’ont obtenu. Le ministre « a enfin souhaité que les objectifs de développement du crédit aux PME ou TPE tiennent une place importante dans les plans stratégiques reflétant l’activité des banques, qui eux-mêmes déterminent les rémunérations variables des dirigeants d’établissements bancaires ». Le mois dernier, Arnaud Montebourg avait annoncé vouloir demander des explications aux dirigeants des banques sur l’augmentation de leurs rémunérations dans un contexte de crédit difficile pour les PME, évoquant des hausses « indécentes ».

Sondage- Réduction dimpôts ; les Français ne croient pas Valls

Sondage- Réduction dimpôts ; les Français ne croient pas Valls

 

 

Les formules très alambiquées de Valls sur les futurs  bénéficiaires des réductions d’impôts ne rassurent pas les français ; D’autant qu’il s’agit d’une grosse ficelle avant les européennes et que les vraies mesures ne sont pas encore connues. Seulement 40% des Français pensent que le gouvernement tiendra ses engagements en matière de réduction de la fiscalité, selon un sondage* IFOP à paraître dans Dimanche Ouest-France réalisé pour partie avant les nouvelles mesures annoncées vendredi par le premier ministre Manuel Valls. Selon ce sondage « 40% (des sondés) pensent que le gouvernement tiendra cet engagement » de réduction fiscale mais avec une grande disparité, à la fois selon les sympathies politiques ou le niveau de revenu. Chez les sympathisants socialistes, le niveau de crédibilité accordé à la parole gouvernementale est de 81%. Il est de 67% chez les sympathisants EELV, 51% au Front de Gauche, mais seulement de 24% chez les sympathisants de l’UMP et 18% chez ceux du FN. Si cette crédibilité « est très légèrement majoritaire parmi les plus hauts revenus (51% parmi les ménages gagnant plus de 4.000 euros par mois) », ce sont les foyers aux revenus plus modestes qui doutent davantage. Ils ne sont ainsi que 36% à y croire dans les foyers gagnant entre 1.200 et 2.000 euros, « et 38% pour ceux dont le foyer gagne entre 2.000 et 3.000 euros, soit précisément la tranche des personnes gagnant entre 1,2 et 1,3 fois le Smic ciblée par le premier ministre », relève l’institut de sondage. »Ainsi, cette annonce peine à convaincre les principaux concernés et pourrait alimenter le discours +anti-assistanat+ dans les tranches de revenus moyennes et supérieures qui constateraient que le gouvernement, après les avoir fortement mis à contribution, décide de faire un geste en direction d’une autre catégorie de la population », commente l’IFOP. Le scepticisme le plus important est atteint chez les jeunes de 18 à 24 ans qui sont seulement 27% à faire confiance au gouvernement pour tenir ses engagements, contre 48% des plus de 65 ans. L’IFOP relève cependant « une crédibilité nettement plus importante de la parole gouvernementale sur la question fiscale qu’à l’été 2012″ où 84% des personnes interrogées ne croyaient pas aux annonces fiscales du gouvernement Ayrault.

 

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