Archive pour le Tag 'nationalistes'

Macron : oui à la Corse, non aux nationalistes

Macron : oui à la Corse, non aux nationalistes

C’est en quelque sorte ce qu’a répondu Macon aux dirigeants nationalistes face à des revendications de souveraineté masquant mal des intentions d’indépendance. Il n’y aura pas de statut de résident, évidemment non conforme au droit français et européen, pas de co officialité de la langue corse, pas d’amnistie pour les prisonniers dits politiques et surtout pas d’autonomie financière plus généralement d’autonomie législative. La fermeté de Macron ne devrait pourtant pas surprendre des nationalistes qui ont joué à l’apprenti sorcier en se faisant élire sur des promesses irréalisables. D’une certaine façon,  les nationalistes en choisissant une stratégie extrémiste mélange de gauchisme, de nationalisme et de corporatisme géographique ont commis une grave erreur politique. Ils se sont conduits comme des gauchistes corpo type Sud,  comme des irresponsables. Ce n’est pas Macon qui n’est pas à la hauteur des enjeux mais des élus aux jérémiades infantiles et contradictoires permanentes. Exemple quand ils font semblant d’adopter une attitude très conciliante et cinq minutes après reviennent à la provocation (Talamoni  par exemple qui n’assiste pas aux cérémonies officielles ou qui ne reconnaît pas Macron comme président). La Corse est une « spécificité dans la République » mais en aucun cas en dehors de la République. Tel est le message martelé par Emmanuel Macron mercredi, au deuxième jour de son déplacement sur l’île. Dans un discours de plus d’une heure, à Bastia, le chef de l’Etat a répondu aux dirigeants nationalistes, issus des élections de décembre et qui attendent de Paris une réponse favorable à plusieurs de leurs revendications.  »Dire que la Corse est au cœur de la République, ce n’est pas faire l’éloge de l’uniformité », « demeurer dans le giron de la République, ce n’est pas perdre son âme ni son identité », « l’identité corse ne doit pas être un ferment de division », a ainsi enchaîné le Président.  Une réponse plutôt ferme aux aspirations autonomistes, qui intervient à l’issue d’une visite sous tension : le bras de fer à distance entre l’exécutif et les dirigeants de l’île a rythmé la préparation de ce déplacement. Un peu plus tôt, mardi, les principaux dirigeants nationalistes corses avaient même marqué leur mécontentement en boycottant un déjeuner avec le Président. Devant eux, Emmanuel Macron leur a rappelé leurs responsabilités – ils sont à la tête d’une nouvelle collectivité déjà largement dotée de compétences propres, a-t-il fait savoir.

Corse : la victoire des nationalistes interroge le centralisme français

Corse : la victoire des nationalistes interroge le centralisme français

 

Le score obtenu par les nationalistes en Corse  interroge le centralisme français. Certes on pourrait considérer que la Corse constitue un cas un peu particulier mais ce serait faire l’impasse sur les aspirations régionalistes. Pas des inspirations réclamant l’indépendance mais l’envie de constituer une entité économique sociale et culturelle face  d’une part à l’hyper centralisme étatique mais aussi face à la toute-puissance de l’Europe. De ce point de vue, là régionalisation réalisée en France demeure encore très virtuelle. Certes on a donné des responsabilités, des financements mais nos régions ne constituent pas de réel identité économique politique et sociale susceptible de rivaliser avec les régions espagnoles  ou encore allemandes. Les élections vont sans doute contraindre les pouvoirs publics à accepter un statut permettant à la Corse de disposer d’une plus large autonomie mais ce serait sans doute une erreur de considérer que les autres régions doivent être élues exclues d’une véritable décentralisation. Les nationalistes corses Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni ont donc remporté dimanche une victoire électorale leur donnant les clés de la future collectivité territoriale unique, un triomphe dont ils ont appelé le gouvernement « à prendre la mesure » en ouvrant des négociations sur les dossiers qu’ils défendent. « Paris a aujourd’hui à prendre la mesure de ce qui se passe en Corse », a réagi la tête de la liste Pè a Corsica (Pour la Corse), l’autonomiste Gilles Simeoni, après le scrutin, marqué par le score historique des nationalistes (56,5% des suffrages) et aussi par un fort taux d’abstention (47,5%). Le Premier ministre Edouard Philippe lui a répondu quelques heures plus tard, en l’appelant pour lui adresser des « félicitations républicaines » et en se disant prêt à le recevoir à Paris « dès l’installation de la nouvelle collectivité », a-t-on déclaré à l’AFP dans l’entourage du chef du gouvernement.

Après la mort de Clément Méric, dissolution des Jeunesses nationalistes

Après la mort de Clément Méric,  dissolution des Jeunesses nationalistes

Jean-Marc Ayrault a demandé samedi au ministre de l’Intérieur Manuel Valls « d’engager immédiatement » une procédure en vue de la dissolution du groupuscule d’extrême droite Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) après la mort de Clément Méric, a annoncé Matignon Le Premier ministre « a également demandé au ministre de l’Intérieur de poursuivre l’examen des conditions dans lesquelles d’autres associations ou groupements de fait pourraient faire l’objet de la même procédure », poursuivent ses services dans un communiqué.




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