Élections européennes : montée des partis nationalistes
Recul des partis traditionnels , monté des nationalistes et relative défaite des écolos marquent le résultat de l’élection européenne.
À droite, le groupe du Parti populaire européen, auquel appartient les Républicains français, devrait rester le plus important, avec 189 élus selon les projections du Parlement européen, en légère hausse par rapport à la mandature précédente.
La droite nationaliste et l’extrême droite sont divisées entre les groupes des Conservateurs et réformistes européens (ECR) et Identité et démocratie, qui obtiennent respectivement 72 et 58 sièges, contre 68 et 59 jusqu’ici.
La gauche, à l’inverse, décroche, même si les sociaux-démocrates devraient rester la deuxième force du Parlement de Strasbourg, avec 135 élus. De son côté, le groupe écologiste chute, passant de 72 eurodéputés lors de la mandature sortante à 53 tandis que le groupe de la gauche, où siège la France insoumise, en obtient 35.
Jusqu’alors, aucun parti politique ne détenait la majorité absolue au sein du Parlement européen, qui comptait jusqu’ici 705 eurodéputés.
Conclusion, le jeu des alliances sera un peu plus complexe que précédemment avec sans doute notamment des unions de circonstances.