Archive pour le Tag 'nationalistes'

Élections européennes : montée des partis nationalistes

Élections européennes : montée des partis nationalistes

Recul des partis traditionnels , monté des nationalistes et relative défaite des écolos marquent le résultat de l’élection européenne.

À droite, le groupe du Parti populaire européen, auquel appartient les Républicains français, devrait rester le plus important, avec 189 élus selon les projections du Parlement européen, en légère hausse par rapport à la mandature précédente.
La droite nationaliste et l’extrême droite sont divisées entre les groupes des Conservateurs et réformistes européens (ECR) et Identité et démocratie, qui obtiennent respectivement 72 et 58 sièges, contre 68 et 59 jusqu’ici.

La gauche, à l’inverse, décroche, même si les sociaux-démocrates devraient rester la deuxième force du Parlement de Strasbourg, avec 135 élus. De son côté, le groupe écologiste chute, passant de 72 eurodéputés lors de la mandature sortante à 53 tandis que le groupe de la gauche, où siège la France insoumise, en obtient 35.

 

Jusqu’alors, aucun parti politique ne détenait la majorité absolue au sein du Parlement européen, qui comptait jusqu’ici 705 eurodéputés.

Conclusion, le jeu des alliances sera un peu plus complexe que précédemment avec sans doute notamment des unions de circonstances.

Pologne : Défaite des nationalistes populistes du pouvoir

Pologne : Défaite des nationalistes populistes du pouvoir

Avec la défaite des nationalistes populistes actuellement au pouvoir, une nouvelle ère s’ouvre en Pologne notamment en matière de démocratie et de libertés. Compte tenu du poids important de la Pologne dans l’union économique, c’est aussi un rééquilibrage de l’Europe en faveur d’une plus grande union.

Au pouvoir depuis 2015, le parti Droit et Justice (PiS) a perdu ce dimanche les élections législatives polonaises. Selon les sondages à la sortie des urnes, les trois partis d’opposition centriste pro-européenne, la Coalition citoyenne (KO) de Donald Tusk, les chrétiens-démocrates de la Troisième voie et la Gauche, ont remporté 248 sièges sur 460 au parlement et arrachent ainsi la majorité, battant les populistes nationalistes au pouvoir (212 sièges pour le PiS) et l’extrême droite réunis. Pour Donald Tusk, le chef de file de l’opposition, c’est la « la fin du règne du PiS. »

« La Pologne a gagné, la démocratie a gagné, nous les avons chassés du pouvoir (…) c’est la fin de cette mauvaise période, c’est la fin du règne du PiS », a-t-il déclaré immédiatement après la publication des sondages.

C’est aussi l’espérance d’un redressement de l’économie. En effet, Le taux d’inflation reste élevé en Pologne, l’UE prévoyant 11,4% sur 2023, tandis que la croissance sera faible, à +0,5% du PIB.

État et le réseau de médias régionaux contrôlé par le géant de l’énergie Orlen ont amplifié ces attaques.

En termes de politique étrangère, une nouvelle victoire du PiS aurait aggravé les tensions et fait de la Pologne un partenaire encore plus imprévisible au sein de l’UE. Le gouvernement actuel reste en effet à couteaux tirés avec Bruxelles depuis des années, principalement en raison des réformes judiciaires considérées comme une atteinte à la démocratie et à l’État de droit, mais aussi en raison des restrictions à la liberté des médias et aux droits des migrants. Ses relations avec l’Ukraine sont également fragiles, même si la Pologne a été jusqu’à présent l’un des principaux soutiens de Kiev envahi par la Russie.

Macron : oui à la Corse, non aux nationalistes

Macron : oui à la Corse, non aux nationalistes

C’est en quelque sorte ce qu’a répondu Macon aux dirigeants nationalistes face à des revendications de souveraineté masquant mal des intentions d’indépendance. Il n’y aura pas de statut de résident, évidemment non conforme au droit français et européen, pas de co officialité de la langue corse, pas d’amnistie pour les prisonniers dits politiques et surtout pas d’autonomie financière plus généralement d’autonomie législative. La fermeté de Macron ne devrait pourtant pas surprendre des nationalistes qui ont joué à l’apprenti sorcier en se faisant élire sur des promesses irréalisables. D’une certaine façon,  les nationalistes en choisissant une stratégie extrémiste mélange de gauchisme, de nationalisme et de corporatisme géographique ont commis une grave erreur politique. Ils se sont conduits comme des gauchistes corpo type Sud,  comme des irresponsables. Ce n’est pas Macon qui n’est pas à la hauteur des enjeux mais des élus aux jérémiades infantiles et contradictoires permanentes. Exemple quand ils font semblant d’adopter une attitude très conciliante et cinq minutes après reviennent à la provocation (Talamoni  par exemple qui n’assiste pas aux cérémonies officielles ou qui ne reconnaît pas Macron comme président). La Corse est une « spécificité dans la République » mais en aucun cas en dehors de la République. Tel est le message martelé par Emmanuel Macron mercredi, au deuxième jour de son déplacement sur l’île. Dans un discours de plus d’une heure, à Bastia, le chef de l’Etat a répondu aux dirigeants nationalistes, issus des élections de décembre et qui attendent de Paris une réponse favorable à plusieurs de leurs revendications.  »Dire que la Corse est au cœur de la République, ce n’est pas faire l’éloge de l’uniformité », « demeurer dans le giron de la République, ce n’est pas perdre son âme ni son identité », « l’identité corse ne doit pas être un ferment de division », a ainsi enchaîné le Président.  Une réponse plutôt ferme aux aspirations autonomistes, qui intervient à l’issue d’une visite sous tension : le bras de fer à distance entre l’exécutif et les dirigeants de l’île a rythmé la préparation de ce déplacement. Un peu plus tôt, mardi, les principaux dirigeants nationalistes corses avaient même marqué leur mécontentement en boycottant un déjeuner avec le Président. Devant eux, Emmanuel Macron leur a rappelé leurs responsabilités – ils sont à la tête d’une nouvelle collectivité déjà largement dotée de compétences propres, a-t-il fait savoir.

Corse : la victoire des nationalistes interroge le centralisme français

Corse : la victoire des nationalistes interroge le centralisme français

 

Le score obtenu par les nationalistes en Corse  interroge le centralisme français. Certes on pourrait considérer que la Corse constitue un cas un peu particulier mais ce serait faire l’impasse sur les aspirations régionalistes. Pas des inspirations réclamant l’indépendance mais l’envie de constituer une entité économique sociale et culturelle face  d’une part à l’hyper centralisme étatique mais aussi face à la toute-puissance de l’Europe. De ce point de vue, là régionalisation réalisée en France demeure encore très virtuelle. Certes on a donné des responsabilités, des financements mais nos régions ne constituent pas de réel identité économique politique et sociale susceptible de rivaliser avec les régions espagnoles  ou encore allemandes. Les élections vont sans doute contraindre les pouvoirs publics à accepter un statut permettant à la Corse de disposer d’une plus large autonomie mais ce serait sans doute une erreur de considérer que les autres régions doivent être élues exclues d’une véritable décentralisation. Les nationalistes corses Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni ont donc remporté dimanche une victoire électorale leur donnant les clés de la future collectivité territoriale unique, un triomphe dont ils ont appelé le gouvernement « à prendre la mesure » en ouvrant des négociations sur les dossiers qu’ils défendent. « Paris a aujourd’hui à prendre la mesure de ce qui se passe en Corse », a réagi la tête de la liste Pè a Corsica (Pour la Corse), l’autonomiste Gilles Simeoni, après le scrutin, marqué par le score historique des nationalistes (56,5% des suffrages) et aussi par un fort taux d’abstention (47,5%). Le Premier ministre Edouard Philippe lui a répondu quelques heures plus tard, en l’appelant pour lui adresser des « félicitations républicaines » et en se disant prêt à le recevoir à Paris « dès l’installation de la nouvelle collectivité », a-t-on déclaré à l’AFP dans l’entourage du chef du gouvernement.

Après la mort de Clément Méric, dissolution des Jeunesses nationalistes

Après la mort de Clément Méric,  dissolution des Jeunesses nationalistes

Jean-Marc Ayrault a demandé samedi au ministre de l’Intérieur Manuel Valls « d’engager immédiatement » une procédure en vue de la dissolution du groupuscule d’extrême droite Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) après la mort de Clément Méric, a annoncé Matignon Le Premier ministre « a également demandé au ministre de l’Intérieur de poursuivre l’examen des conditions dans lesquelles d’autres associations ou groupements de fait pourraient faire l’objet de la même procédure », poursuivent ses services dans un communiqué.




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