Archive pour le Tag 'nationaliser'

Nationaliser provisoirement Veolia et Suez

Nationaliser provisoirement Veolia et Suez

 

Il est clair que les fantasmes de bricolage capitalistique engagés par le patron de Veolia portent un grave préjudice à toutes la filière française non seulement sur les marchés en France mais aussi internationaux. Comment en effet faire confiance à des entreprises françaises si demain elles se voient contraintes de liquider une partie de leurs activités à des fonds plus ou moins spéculatifs qui ne connaissent pas grand-chose à l’activité.

L’enjeu de la bataille actuelle va bien au-delà de l’avenir de Veolia et de Suez, il concerne la politique de gestion de l’eau et de services associés. Jusque-là,  le gouvernement a tergiversé en demandant que les deux sociétés discutent et parviennent à une solution commune. Une perspective rejetée régulièrement par Veolia.

Du coup, se pose la question de savoir s’il ne conviendrait pas de procéder rapidement à la nationalisation du secteur de l’eau fondamentalement une ressource d’intérêt général vital qui ne peut être abandonné aux humeurs d’apprentis sorciers en mécano capitalistique. Cette nationalisation provisoire pourrait aussi être l’occasion d’une redéfinition du statut de l’eau menacée par le climat et la pollution. En même temps on pourrait redéfinir les modes de régulation.

 

Nationaliser Veolia ?

  • Nationaliser Veolia ?
  • La question peut se poser dans la mesure où il est démontré que l’État n’a aucun pouvoir en dépit des actions qu’il possède dans les différentes entreprises concernées (34 % chez Engie, 34 % chez Suez via Engie, et 5 % chez Veolia).
  • Le problème est simple, Veolia sera en situation hégémonique avec le rachat de Suez. Il pourra encore mieux qu’aujourd’hui imposer ses conditions notamment tarifaires à des collectivités locales le plus souvent désarmées face au géant Veolia. Rappelons que Veolia comme Suez  d’ailleurs se sont surtout développées grâce aux énormes bénéfices réalisés sur l’eau dont les prix se sont envolés de 50 à 100 % par rapport à la tarification des anciennes régies.( Les prix au mètre cube varient de trois à sept euros).
  • Ce regroupement est évidemment une très mauvaise nouvelle pour les collectivités locales qui devront payer le prix fort à Veolia pour les services assurés. Puisque la concurrence n’est plus assurée la question d’une nationalisation peut se poser dans l’intérêt général .
  • Veolia a donc annoncé l’acquisition auprès d’Engie de sa part de 29,9% au capital de Suez après le feu vert de son conseil d’administration et a confirmé son intention de lancer une offre sur le solde du capital de son rival français.
  • “Conformément aux engagements pris, Veolia confirme son intention de déposer une offre publique d’acquisition volontaire sur le solde du capital de Suez afin de parachever le rapprochement des deux entreprises”, dit le groupe dans un communiqué.

Faut-il nationaliser Veolia ?

Faut-il nationaliser Veolia ?

 

La question peut se poser dans la mesure où il est démontré que l’État n’a aucun pouvoir en dépit des actions qu’il possède dans les différentes entreprises concernées (34 % chez Engie, 34 % chez Suez via Engie, et 5 % chez Veolia).

Le problème est simple, Veolia sera en situation hégémonique avec le rachat de Suez. Il pourra encore mieux qu’aujourd’hui imposer ses conditions notamment tarifaires à des collectivités locales le plus souvent désarmées face au géant Veolia. Rappelons que Veolia comme Suez  d’ailleurs se sont surtout développées grâce aux énormes bénéfices réalisés sur l’eau dont les prix se sont envolés de 50 à 100 % par rapport à la tarification des anciennes régies.

Ce regroupement est évidemment une très mauvaise nouvelle pour les collectivités locales qui devront payer le prix fort à Veolia pour les services assurés. Puisque la concurrence n’est plus assurée la question d’une nationalisation peut se poser dans l’intérêt général .

Veolia a donc annoncé lundi l’acquisition auprès d’Engie de sa part de 29,9% au capital de Suez après le feu vert de son conseil d’administration et a confirmé son intention de lancer une offre sur le solde du capital de son rival français.

“Conformément aux engagements pris, Veolia confirme son intention de déposer une offre publique d’acquisition volontaire sur le solde du capital de Suez afin de parachever le rapprochement des deux entreprises”, dit le groupe dans un communiqué.

Faut-il nationaliser Vivendi ?

Faut-il nationaliser Vivendi ?

 

Comme d’habitude Bolloré s’est assis sur l’intérêt national en provoquant même les autorités avec sa décision d’augmenter les dividendes de 20 %. Une manière aussi de soutenir artificiellement le cours de Vivendi. Il se pourrait en effet que cette décision provocatrice soit aussi destinée à dissimuler une certaine  fragilité structurelle. Vivendi progressivement s’est en effet reconvertie dans des activités immatérielles notamment les médias, la musique et la pub. Des secteurs qui ne sont pas absolument indispensables à la vie des ménages. Or après la crise sanitaire, on pourrait connaître une crise économique sans précédent caractérisée par une énorme vague de défaillances et un chômage qui pourrait faire passer le taux de 8 % à 20 %. Globalement, il y aura nécessairement une baisse moyenne du pouvoir d’achat et les consommateurs vont sans doute procéder à une restructuration de leur consommation. Parmi ces consommations, pourraient être concernées  des activités immatérielles et assez secondaires comme celles de Vivendi.  En attendant, le pouvoir serait bien avisé de sanctionner une entreprise aussi peu citoyenne qui se comporte d’ailleurs en France comme Bolloré  se comporte en Afrique.

 

Parisot : « scandaleuse » la menace de nationaliser Florange mais pas les licenciements !

Parisot : « scandaleuse » la menace de nationaliser Florange mais pas les licenciements !

Le Medef montre son rai visage par la vois de Parisot qui considère qu’il est scandaleux de nationaliser Florange. D’autant que cette éventuelle nationalisation ne serait que temporaire. La vérité c’est que le Medef prend peur ; le Medef  n’est évidemment pas le représentant du patronat mais des intérêts financiers de groupes internationaux y compris Mittal. En clair puisque que pour l’instant, il ne peut y avoir de repreneur du fat de l’opposition de Mittal, le MEDEF approuve les licenciements de Florange qui eux ne sont pas scandaleux.  La menace brandie par le gouvernement de nationaliser le site sidérurgique d’ArcelorMittal à Florange (Moselle) « est tout simplement et purement scandaleuse », a estimé jeudi la présidente du Medef, Laurence Parisot, sur RTL. « Il faut raison garder », a affirmé Mme Parisot qui a ajouté: « je ne doute pas que le président de la République soit beaucoup plus raisonnable que le ministre (Arnaud) Montebourg » qui a proposé cette nationalisation pour sauver les hauts-fourneaux de Florange dont le géant de l’acier veut se débarrasser.

 




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