Archive pour le Tag 'nationale'

Société et Démocratie : qui sont ces blancs-becs macronistes députés à l’Assemblée nationale

Société et Démocratie : qui sont ces blancs-becs macronistes députés à l’Assemblée nationale

À l’occasion des débats sur les chaînes d’information et d’une façon générale sur les médias, on voit débarquer des représentants du courant macroniste actuellement députés à l’Assemblée nationale. La plupart sont complètement inconnus et le resteront sans doute puisque très peu seront réélus à la prochaine échéance électorale. Beaucoup sont très jeunes et sortent en fait directement des instituts d’études politiques recrutés sur Internet par Macron.

Il y a quelque chose de pathétique à écouter leur argumentation. Bref des perroquets complètement ignorants des réalités et même des textes qui prêchent en reprenant bêtement le discours officiel. Il faut dire qu’une chèvre aurait été élue à leur place. Juridiquement, leur élection n’est pas en cause mais politiquement ces jeunes blancs-becs n’ont aucune légitimité. Ce sont des courtisans qui n’ont aucune expérience de l’engagement collectif et qui parlent de ce qu’ils ignorent avec une incompétence crasse et une totale illégitimité démocratique.

Il serait temps d’exiger des candidats députés un minimum d’expérience démocratique et politique pour éviter que la plus haute assemblée ne ressemble à une école maternelle.

Le problème c’est que Macron lui-même fait la preuve en permanence de son immaturité politique en ajoutant des contradictions à ses renoncements et à ses promesses ésotériques. Et par mimétisme pathétique, les jeunes députés reprennent le refrain infantile de Macron.

Démocratie : qui sont ces blancs-becs macronistes députés à l’Assemblée nationale

Démocratie : qui sont ces blancs-becs macronistes députés à l’Assemblée nationale

À l’occasion des débats sur les chaînes d’information et d’une façon générale sur les médias, on voit débarquer des représentants du courant macroniste actuellement députés à l’Assemblée nationale. La plupart sont complètement inconnus et le resteront sans doute puisque très peu seront réélus à la prochaine échéance électorale. Beaucoup sont très jeunes et sortent en fait directement des instituts d’études politiques recrutées sur Internet par Macron.

Il y a quelque chose de pathétique à écouter leur argumentation. Bref des perroquets complètement ignorants des réalités et même des textes qui prêchent en reprenant bêtement le discours officiel. Il faut dire qu’une chèvre aurait été élue à leur place. Juridiquement, leur élection n’est pas en cause mais politiquement ces jeunes blancs-becs n’ont aucune légitimité. Ce sont des courtisans qui n’ont aucune expérience de l’engagement collectif et qui parlent de ce qu’ils ignorent avec une incompétence crasse et une totale illégitimité démocratique.

Il serait temps d’exiger des candidats députés un minimum d’expérience démocratique et politique pour éviter que la plus haute assemblée ne ressemble à une école maternelle.

Le problème c’est que Macron lui-même fait la preuve en permanence de son immaturité politique en ajoutant des contradictions à ses renoncements et à ses promesses ésotériques. Et par mimétisme pathétique, les jeunes députés reprennent le refrain infantile de Macron.

Obésité : une urgence de prévention nationale

Obésité : une urgence de prévention nationale

Face à l’évolution de la prévalence de l’obésité en France, la Coalition Obésité appelle les pouvoirs publics à renforcer la prévention et la prise en charge globale de cette maladie.
(JDD))

La Coalition Obésité rassemble des associations de patients, des professionnels de la santé, des organisations de lutte contre la précarité alimentaire ou encore un think tank. Voici leur tribune : « L’obésité est plus que jamais un enjeu sanitaire, sociétal et économique dans notre pays. Les chiffres le démontrent. Le nombre de personnes adultes atteintes de cette pathologie a doublé en deux décennies, passant de 8,5 % en 1997 à 17 % en 2020, soit plus de 8,5 millions de personnes souffrant d’obésité en France.

Outre l’impact sociétal, une récente étude du cabinet Asterès, dirigé par l’économiste Nicolas Bouzou, met notamment en évidence l’impact économique considérable que représente l’obésité en France : « 8,4 milliards d’euros par an pour l’assurance maladie, 1,3 milliard d’euros par an pour les organismes complémentaires d’assurance maladie (OCAM) et 900 millions d’euros par an pour les entreprises. »

Déjà en 1997, l’OMS précisait que « l’obésité est une maladie multifactorielle complexe » relevant bien des maladies chroniques. En France, le Sénat rappelait à juste titre, dans son rapport publié en juin 2022, le caractère pandémique du surpoids et de l’obésité, qui figurent parmi les premières comorbidités associées au virus responsable de la Covid-19.
La France doit faire de l’obésité une priorité de ses futures politiques de santé. Cette reconnaissance est capitale car elle nous invite à repenser la perception que nous nous faisons, individuellement comme collectivement, des personnes qui en souffrent.
L’obésité doit devenir une grande cause nationale en 2024

À l’approche de la Journée mondiale de l’obésité, alors que les estimations prévoient que plus d’un Français sur quatre pourrait souffrir d’obésité en 2030, nous appelons à la mobilisation de toutes les énergies, celles des professionnels de santé, des chercheurs, des associations de patients et des pouvoirs publics, pour mieux prévenir, mieux soigner et mieux prendre en charge l’obésité dans son intégralité, allant de ses causes à ses complications.

Nous pensons que, face à une maladie aussi multifactorielle, l’action publique est primordiale et doit s’intensifier. La feuille de route nationale « Prise en charge de l’obésité 2019-2022 » avait fait un constat lucide de l’ampleur de la situation en France. Mais malheureusement, face à un manque de suivi des actions et de moyens, nous faisons le bilan aujourd’hui que beaucoup reste à faire pour que les personnes en situation d’obésité soient prises en charge de façon holistique. Soyons à la hauteur de l’enjeu et développons de nouvelles politiques publiques ambitieuses et adaptées.
L’obésité doit devenir une grande cause nationale en 2024.

Ensemble, nous devons faire reconnaître l’obésité comme une maladie chronique, en mettant le curseur sur l’information et la prévention.
Ensemble, nous appelons à une prise en charge globale et transversale de l’obésité qui doit, dans ses formes les plus sévères (IMC ≥35kg/m²), être reconnue comme affection de longue durée (ALD). Cela permettra d’ouvrir droit à une prise en charge de l’ensemble des dépenses de soins par la Sécurité sociale. En tant que maladie chronique, l’obésité doit être traitée par les différents moyens adaptés, aux différents stades de la pathologie.

Cette demande est attendue par les patients, qui cumulent bien souvent les difficultés économiques, sociales mais aussi les discriminations.
Ensemble, nous appelons à la création d’une délégation interministérielle à la lutte contre l’obésité, afin de coordonner et renforcer l’efficacité des actions, qui mobilisent de nombreuses expertises pour prévenir et traiter cette maladie dans toutes ses dimensions : santé, agriculture, sport, environnement, éducation…
À l’heure du concept de « One health » ou « Une seule santé », faisons de la lutte contre l’obésité un exemple de réussite d’une véritable politique de santé publique. »

Les signataires, membres de la Coalition obésité
• Muriel Coupaye, présidente de l’Association française d’études et de recherches sur l’obésité (AFERO)
• Anne-Sophie Joly, présidente du Collectif national des associations d’obèses (CNAO)
• Didier Bazzocchi, vice-président du Think tank CRAPS
• Laurence Champier, directrice générale de la Fédération française des banques alimentaires (FFBA)
• Jean-Philippe Ursulet, directeur général de la Ligue nationale contre l’obésité
• Étienne Tichit, directeur général de Novo Nordisk France
• Vincent Frering, président de la Société française et francophone de chirurgie de l’obésité et des maladies métaboliques (SOFFCOMM)

Retraites: Pas de vote de l’Assemblée nationale sur les 64 ans

Retraites: Pas de vote de l’Assemblée nationale sur les 64 ans !

Finalement sur l’une des principales dispositions de la réforme des retraites à savoir l’âge de départ à 64 ans l’Assemblée nationale n’aura pu voter faute de temps. Du coup, la réforme sera maintenant examinée par le Sénat.

Vendredi, à minuit, heure butoir, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a prononcé la fin des débats, contraints dans le temps par la procédure législative choisie par l’exécutif. Y rester alors encore plus de 7000 amendements à examiner !

« Nous arrivons désormais au terme des débats (…) C’est donc dans le respect de la Constitution que nos débats doivent désormais prendre fin. (…) Mesdames et Messieurs les députés insoumis, vous m’avez insulté quinze jours mais personne n’a craqué, et nous sommes là, devant vous, pour la réforme », a déclaré en fin de séance le ministre du Travail, Olivier Dussopt.

Peu avant 22 heures, il restait encore un peu plus de 7 000 amendements à examiner sur le projet de loi.

« Le gouvernement passe en force en utilisant l’article 47-1 de la Constitution. Il refuse de poursuivre les débats », a fustigé la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot. Dans la soirée, le groupe écologiste a dénoncé auprès de l’AFP « un raté stratégique » de La France insoumise sur l’examen de la réforme, illustrant des divergences au sein de la coalition de gauche. Jeudi soir, Jean-Luc Mélenchon avait jugé « incompréhensible » le retrait d’amendements à gauche et appelé les députés à ne pas se « précipiter » vers l’article 7.

« Nous donnons une image déplorable de la démocratie », a regretté Charles de Courson (groupe indépendant Liot). « Notre texte va partir au Sénat sans que la représentation nationale n’ait voté (…). Nous risquons un sujet d’inconstitutionnalité, la sincérité des débats est en cause », a également déclaré le député Les Républicains Aurélien Pradié, demandant vendredi soir des précisions sur le dispositif des « carrières longues ». Vendredi soir, les débats ont entre autre buté sur ce dispositif et le nombre d’années, 43 ou 44, que vont devoir cotiser les personnes concernées. Des députés ont fustigé le flou du gouvernement sur cette question.

Au début de la semaine du 13 mars, sept députés et sept sénateurs se réuniront pour tenter de trouver un accord sur les principales mesures de la réforme, le principe usuel des commissions mixtes paritaires. En cas d’accord, le texte devra encore être adopté définitivement par l’Assemblée nationale et le Sénat.

Cirque à Assemblée nationale: aussi « con » que l’émission d’Hanouna ( Laurent Berger, CFDT)

Assemblée nationale: aussi « con » que l’émission d’Hanouna ( Laurent berger)

Faire aussi nul que l’émission d’Hanouna sur C8 ( destinée aux beaufs NDLR),c’est ce que fait l’Assemblée nationale estime Laurent Berger de la CFDT. La faute sans doute aux deux parties qui s’opposent de manière caricaturale à savoir la majorité d’une part et les insoumis d’autre part. En cause sans doute, le profil de nombreux de députés de ces deux camps composés essentiellement de crétins d’après Jean-François Kahn sur LCI dimanche soir. Cela vaut d’ailleurs aussi pour certains complètement dépassés et qui pourtant président les débats.

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a donc déploré dimanche le « spectacle lamentable » donné à l’Assemblée nationale lors des débats sur le projet gouvernemental de réforme des retraites, estimant que l’ »obstruction » parlementaire menée notamment par les députés de La France Insoumise (LFI) ne servait pas les intérêts des opposants au texte.

Interrogé dans l’émission « Le Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro », le dirigeant syndical a regretté que la multitude d’amendements déposés par le groupe LFI menace d’empêcher tout débat à l’Assemblée nationale sur l’article 7 de la réforme, le plus contesté car prévoyant un report de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite. « C’est un spectacle lamentable qui n’a rien à voir avec la dignité du mouvement de la rue », a dit Laurent Berger, au lendemain d’une quatrième journée de manifestations à travers la France. « Parfois j’ai eu l’impression (…) que c’était le plateau d’un célèbre soi-disant animateur tellement c’était médiocre, c’était n’importe quoi. On aurait dit le plateau d’Hanouna », a-t-il ajouté, en référence à l’émission « Touche pas à mon poste » de Cyril Hanouna sur C8.

« Je crois que ce qui se passe à l’Assemblée nationale ne sert pas (…) ce qu’on est en train de faire dans la rue », a poursuivi Laurent Berger, souhaitant qu’ »a minima l’article 7 soit en débat à l’Assemblée nationale ». « L’obstruction, je ne pense pas que ce soit une bonne solution (…), c’est une connerie. » Evoquant un « moment exceptionnel de mobilisation du monde du travail dans sa grande diversité », le secrétaire général de la CFDT a en outre exhorté Emmanuel Macron et le gouvernement à ne « pas rester sourds » à la contestation contre le projet de réforme des retraites sous peine de provoquer un « ressentiment énorme ». « Ce qui se passe est inédit dans notre pays (…) On ne peut pas rester sourd à ça. Le gouvernement et le chef de l’Etat ne peuvent pas rester sourds à cette mobilisation », a dit Laurent Berger. « Si on s’obstine, le ressentiment dans le monde du travail, dans la société, sera énorme et personne n’y gagnera. » « Ne pas écouter (…) ce serait une erreur (…) ce serait une faute démocratique qui pourrait avoir de multiples conséquences », a-t-il insisté.

EDF : l’Assemblée nationale vote contre le démantèlement contre l’avis du gouvernement

EDF : l’Assemblée nationale vote contre le démantèlement contre l’avis du gouvernement

À l’occasion d’une discussion concernant le ‘bouclier tarifaire TPE (très petites entreprises) spécifique » pour aider les boulangers et autres artisans à faire face à leur facture d’électricité, les députés de l’opposition ont voté un texte contre le démantèlement d’EDF et cela contre l’avis du gouvernement.

Faute d’effectifs suffisants, les représentants de la majorité de l’assemblée nationale ont quitté la salle et l’amendement présenté par un socialiste a été adopté.

Le pouvoir était contre en raison de la charge financière pour l’Etat, estimée à 18 milliards d’euros par le ministre de l’Industrie Roland Lescure. Des arguments contestés par le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI) et le rapporteur Philippe Brun (PS).

En cause aussi dans cette affaire la problématique de la régulation de l’électricité. C’est un effet depuis la libéralisation du secteur que nombre d’intermédiaires parasites ,ont provoqué l’envolée des prix pour les entreprises ( des prix qui parfois ont progressé de 50 % voire de 100 %). Notons que les particuliers, eux et les très petites entreprises, bénéficient de tarifs réglementés et de hausse limitée à 15 % par exemple en 2023.

Suspensions de séance et rappels au règlement se sont multipliés. A la reprise de l’une d’elles, Aurore Bergé a annoncé que la majorité présidentielle ne participerait plus aux débats. Les députés macronistes ont donc quitté l’hémicycle, laissant la voie libre à une adoption du texte. Le texte de Philippe Brun veut une « nationalisation réelle » d’EDF et empêcher tout risque de « démembrement ». En commission, il avait fait adopter son texte par une coalition de députés de l’opposition, y compris de droite.

La proposition de loi est examinée au moment où l’Etat tente déjà de mener à bien une offre publique d’achat (OPA) destinée à renationaliser le géant de l’électricité. Bercy a fait valoir mercredi que l’Etat détenait « 95,82% du capital », le reste de l’opération étant suspendu à une décision de la Cour d’appel de Paris sur le recours de certains actionnaires minoritaires. L’audience est prévue le 23 mars et la décision doit être rendue au plus tard le 2 mai.

Pour Philippe Brun, l’OPA laisse la possibilité de « démanteler » le groupe, soupçonnant l’exécutif de ne pas avoir renoncé à un projet controversé de restructuration impliquant la séparation des activités nucléaires, hydroélectriques et renouvelables.

Éducation nationale :Le ministre reconnaît l’extrême faiblesse du niveau de l’école

Éducation nationale :Le ministre reconnaît l’extrême faiblesse du niveau de l’école

Jusque-là le ministre de l’éducation nationale s’est fait très discret. Cette fois, il sort un peu du bois pour annoncer des « exigences » qui en fait ressemblent davantage à des recommandations qu’à des orientations fermes.

En effet le propos du ministre de l’éducation nationale n’est pas nouveau. Il ne fait que rabâcher ce qui est connu à savoir le manque de niveau du primaire pour entrer en secondaire, la crise du recrutement. Quant à l’exigence de l’égalité des chances c’est évidemment un slogan qui ne pourra pas être résolu tant qu’une masse d’élèves en retard des connaissances de base viendront abaisser le niveau général dans le collège unique.

Bref pas vraiment une révolution, pas même une évolution juste des mots surtout quand on prévoit d’appliquer ce qu’on qualifie de nouvelles orientations à partir du 1er janvier. Pap Ndiaye,Le ministre de l’éducation nationale, reconnaît les difficultés « concernent la crise du recrutement des professeurs » mais aussi « le niveau des élèves, dont les comparaisons internationales révèlent les lacunes préoccupantes. il Regrette que près « d’un Français sur deux ne fasse pas confiance à l’institution scolaire », le ministre évoque « la défiance générale, marquée par la montée en puissance du secteur privé et par le scepticisme exprimé d’une partie des parents ».

Le ministre a donc annoncé trois types de mesures pour 2023 . D’abord concernant les enseignements fondamentaux du CM1 à la 6e pour « faciliter le passage de l’école primaire au collège ». Ensuite
Pour faciliter « l’égalité des chances ». La troisième et dernière exigence portée par le gouvernement stipule une amélioration du fonctionnement de l’école, aussi bien dans le système de recrutement des enseignants, que dans les conditions d’accueil des élèves. Pour répondre à ses problématiques, le ministre de l’Éducation a indiqué qu’un « changement structurel » allait avoir lieu afin que les professeurs puissent notamment « mieux accompagner chaque élève ». Enfin, Pap Ndiaye a conclu sa tribune par le rappel d’un principe essentiel dans le système éducatif français : la laïcité. Un énième rappel sans beaucoup d’effet !

Energie et Assemblée nationale: vents contraires pour les éoliennes

Energie et Assemblée nationale: vents contraires pour les éoliennes


Paradoxalement, la gauche ( communistes exceptés) qui soutenait sans réserve le développement des éoliennes mesure soudain l’impact de ces moulins à vent sur la biodiversité et sur les paysages.

Encore un effort et elle pourra aussi découvrir l’immense arnaque énergétique et économique d’installations qui nous sont imposées par l’Allemagne et l’Europe. Une Allemagne jouant sur deux tableaux, le tableau politique avec des éoliennes pour récupérer les voix écolos, le tableau économique avec l’utilisation massive et à bon marché du gaz russe.

Malheureusement le changement complet géostratégique n’a encore pas été intégré par l »Europe et par la gauche française qui il faut le rappeler est à l’origine du déclin du nucléaire en France. Une gauche complètement irresponsable qui a même envisagé la suppression totale du nucléaire. Résultat final, la France qui exportait de l’électricité en importe aujourd’hui notamment d’Allemagne ou l’électricité est produite grâce au charbon et au gaz.

Les députés Nupes se sont donc opposés aux dérogations demandées par l’exécutif, au motif que des parcs éoliens et solaires pourraient nuire à la biodiversité.

En effet, lors de l’examen en commission, les députés écologistes ont rejeté en bloc, aux côtés des Républicains (LR) et du Rassemblement national (RN), un dispositif central pour accélérer les procédures avant qu’un parc éolien ou solaire ne sorte de terre, pourtant approuvé par les sénateurs. Initialement, l’idée du gouvernement était d’affirmer que les projets d’installations d’énergie renouvelable répondent par principe à une « raison impérative d’intérêt public majeur » (RIPM) du fait de l’urgence climatique. Une manière de limiter la possibilité d’intenter des recours juridiques, et, surtout, de faciliter la demande de dérogation d’atteinte aux espèces protégées, en vertu de l’importance que revêt ledit projet. De fait, aujourd’hui, les énergéticiens doivent demander ce « label », et ne peuvent l’obtenir qu’après un long travail administratif.

Assemblée nationale: vents contraires pour les éoliennes

Assemblée nationale: vents contraires pour les éoliennes

Paradoxalement, la gauche ( communistes exceptés) qui soutenait sans réserve le développement des éoliennes mesure soudain l’impact de ces moulins à vent sur la biodiversité et sur les paysages.

Encore un effort et elle pourra aussi découvrir l’immense arnaque énergétique et économique d’installations qui nous sont imposées par l’Allemagne et l’Europe. Une Allemagne jouant sur deux tableaux, le tableau politique avec des éoliennes pour récupérer les voix écolos, le tableau économique avec l’utilisation massive et à bon marché du gaz russe.

Malheureusement le changement complet géostratégique n’a encore pas été intégré par l »Europe et par la gauche française qui il faut le rappeler est à l’origine du déclin du nucléaire en France. Une gauche complètement irresponsable qui a même envisagé la suppression totale du nucléaire. Résultat final, la France qui exportait de l’électricité en importe aujourd’hui notamment d’Allemagne ou l’électricité est produite grâce au charbon et au gaz.

Les députés Nupes se sont donc opposés aux dérogations demandées par l’exécutif, au motif que des parcs éoliens et solaires pourraient nuire à la biodiversité.

En effet, lors de l’examen en commission, les députés écologistes ont rejeté en bloc, aux côtés des Républicains (LR) et du Rassemblement national (RN), un dispositif central pour accélérer les procédures avant qu’un parc éolien ou solaire ne sorte de terre, pourtant approuvé par les sénateurs. Initialement, l’idée du gouvernement était d’affirmer que les projets d’installations d’énergie renouvelable répondent par principe à une « raison impérative d’intérêt public majeur » (RIPM) du fait de l’urgence climatique. Une manière de limiter la possibilité d’intenter des recours juridiques, et, surtout, de faciliter la demande de dérogation d’atteinte aux espèces protégées, en vertu de l’importance que revêt ledit projet. De fait, aujourd’hui, les énergéticiens doivent demander ce « label », et ne peuvent l’obtenir qu’après un long travail administratif.

Microsoft et Google exclus de l’Éducation nationale

Microsoft et Google exclus de l’Éducation nationale

Suite à une question parlementaire déposée par le député (Modem) Philippe Latombe, ardent défenseur de la souveraineté numérique française, le ministère de l’Éducation nationale s’est prononcé contre l’utilisation de Microsoft et de Google dans les écoles, collèges et lycées.

Invoquant le respect du RGPD, mais aussi de la doctrine « cloud au centre » de l’État ou encore l’arrêt dit Schrems 2 prononcé en 2020 par la Cour de justice européenne (CJUE), « le ministère a demandé d’arrêter tout déploiement ou extension de la solution de Microsoft ainsi que celle de Google », a répondu Pap N’Diaye, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

Le ministère de l’Éducation nationale estime que les solutions Office 365 de Microsoft (dont Word, Excel, Power Point…) et celles de Google Workplace ne sont pas conformes aux exigences européennes sur la protection des données et à la doctrine « cloud au centre » de l’État . Il demande aux écoles, collèges et lycées « d’arrêter tout déploiement ou extension » des solutions des deux géants américains, déjà très déployées. Ravies, les alternatives françaises se positionnent pour prendre le relais.

Education nationale : la baisse dramatique de niveau, pourquoi

Education nationale : la baisse dramatique de niveau, pourquoi ?

«Ne nous racontons pas d’histoire : le niveau des élèves baisse parce que celui des enseignants baisse. Dès lors, comment pourraient-ils propager une exigence qu’ils n’incarnent plus ?», dénonce le député LR du Rhône, Alexandre Portier

• Le gouvernement a tranché : ni le budget de l’enseignement scolaire, ni celui de l’enseignement supérieur et la recherche ne seront examinés par les députés. Le 49.3 a rayé d’un trait de plume le débat sur les premier et quatrième postes budgétaires de l’Etat. Au total, plus de 100 milliards d’euros de crédits. Comment comprendre qu’on ne puisse plus parler de l’avenir de nos enfants à l’Assemblée nationale ? Sur la forme comme sur le fond, l’éducation est une fois de plus la grande sacrifiée.

• L’arrachage à la Pyrrhus du budget 2023 ne marque rien d’autre que la victoire des technos et des comptables. L’argumentaire n’est plus réduit qu’à un point : la hausse du budget. Mais depuis quand l’enseignement se résume-t-il à un budget ? Peut-on parler du budget sans parler d’abord du projet ?

• Oui, le budget 2023 prévoit une hausse des salaires des enseignants. C’est bien, et c’est juste : il n’est pas acceptable que ceux qui forment les futures générations commencent leur carrière à 1450 euros net après un Bac+5. C’était pourtant le cas de celui qui venait d’avoir un CAPES. L’effort et le travail doivent payer. Et l’on doit d’abord l’assumer dans le cœur même de la méritocratie républicaine : l’Ecole.

• Problème : la revalorisation « inconditionnelle » promise par le candidat Macron ne sera pas tenue, et pas maintenant. Les hausses n’entreront en vigueur qu’à la rentrée 2023. Nous sommes loin des 2 000 euros net annoncés. Loin du « choc d’attractivité » annoncé par le ministre Pap Ndiaye. La douche est froide, très froide, trop froide pour réchauffer le cœur de troupes qui en ont pourtant bien besoin.

• Car on n’arrêtera pas l’hémorragie avec des pansements. 4 000 postes sur 27 000 étaient non pourvus à l’issue des concours 2022. Nos cerveaux fuient l’enseignement. La France découvre en cette rentrée que le ministère recrute désormais en catastrophe par « job dating ». Inquiets, les parents voient leurs enfants confiés à des contractuels « formés » en quatre jours – une impréparation que regrettent les contractuels eux-mêmes. Stupéfaits, les enseignants écoutent un recteur d’académie expliquer au ministre prioriser l’affectation des contractuels (non formés et qui ont parfois échoué au concours) pour les fidéliser au détriment des titulaires (sélectionnés et formés). C’est le monde à l’envers.

• Etagère. A le faire une fois, on peut – sans fierté – sauver une rentrée. A le faire durant cinq ans, on saccage de fond en comble le recrutement même de l’Education nationale. Pendant ce temps, le niveau baisse. Années après années, le classement PISA confirme cette tendance : l’Ecole est devenue incapable d’assurer la transmission des savoirs fondamentaux, et ne parvient pas à remédier à l’effondrement de la maîtrise de notre propre langue : un tiers des élèves maîtrise mal la lecture et l’écriture à la fin du CM2. Le rapport Villani a été sagement posé sur une étagère : en mathématiques, on assiste ces dernières années aux errements incompréhensibles sur leur suppression puis leur retour en Terminale.

• « Le niveau des élèves baisse parce que celui des enseignants baisse. Dès lors, comment pourraient-ils propager une exigence qu’ils n’incarnent plus ? »

• Alors, ne nous racontons pas d’histoire : le niveau des élèves baisse parce que celui des enseignants baisse. Dès lors, comment pourraient-ils propager une exigence qu’ils n’incarnent plus ? Il ne s’agit pas que de rémunération, mais d’abord de reconnaissance : les enseignants vivent depuis plusieurs décennies un déclassement social : seuls 4% d’entre eux estiment leur métier valorisé par la société. Un quart doute de la voie professionnelle qu’ils ont choisie. Avant de parler chiffres, il nous faut parler humain.

• Car l’Ecole n’est pas une grande garderie. Elle n’a pas vocation à se soumettre aux pressions extérieures ni à se plier en quatre pour répondre aux desiderata de chacun. L’Ecole, ce n’est pas « venez comme vous êtes ». Comment former efficacement et avec exigence, et comment transmettre nos valeurs républicaines dans une Ecole laissée au bon vouloir de chacun ?
• L’Ecole n’est rien sans l’autorité de l’enseignant, autorité trop souvent bafouée par les élèves, trop souvent remise en cause par les parents, trop peu souvent soutenue par la hiérarchie. « Un problème ? Pas de vague », dénonçait déjà le député Patrick Hetzel en 2018. Isolés dans leur pratique, peu d’enseignants croient encore au soutien de l’institution en cas de difficulté. D’où le délit d’entrave à la fonction d’enseignant salutairement inscrit dans la loi en 2021 sous l’impulsion de notre collègue Annie Genevard : il faut maintenant que l’Etat la fasse respecter et sanctionne les manquements.

• Malaise. La loi de 2004 sur l’interdiction du voile est aujourd’hui battue en brèche sur le Net par des influenceurs islamistes qui expliquent aux jeunes filles comment la contourner. Ce n’est pas un fantasme : à l’extérieur, nombre de filles se voilent dès les grilles de l’établissement franchies. A l’intérieur, les abayas s’installent dans le paysage. Qui peut croire qu’un simple référent en charge de la laïcité par académie peut répondre à la solitude d’enseignants confrontés à des familles pour lesquelles le port d’une tenue manifestant clairement l’appartenance religieuse de l’élève n’est pas négociable ?

• L’Ecole n’a pas le choix, la République doit repasser à l’offensive. Parce qu’il est difficile de prévoir le sens que les individus vont attribuer à un vêtement, et qu’il y aurait aussi d’ailleurs long à dire sur le raccourcissement progressif d’un certain nombre de tenues, l’uniforme est la voie la plus efficace pour lutter aussi bien contre les influences consuméristes que religieuses qui conflictualisent inutilement l’Ecole. C’est tout le sens de la proposition de loi aujourd’hui déposée par notre collègue Eric Ciotti.

• « Le 49.3 ne masquera pas le plus troublant, à savoir que le projet de l’Education nationale est devenu illisible. Sport, valeurs de la République, inclusion, égalité filles-garçons, lutte contre le harcèlement scolaire ou le fondamentalisme, etc., l’Ecole fait assurément un peu de tout, mais le fait-elle bien ? »

• Dans l’indifférence, les conditions de travail se dégradent rapidement. Signe du malaise, les démissions des enseignants stagiaires ont été multipliées par quatre en 8 ans. Pourtant, le gouvernement a balayé nos amendements visant à rendre la visite médicale obligatoire tous les trois ans pour les jeunes enseignants de moins de 30 ans, tout comme pour les plus de 50 ans, période où peuvent apparaître de nouveaux problèmes de santé liés à l’usure. Les enseignants ne voient souvent le médecin du travail qu’une fois dans leur carrière : comment dans ce cas déceler et prévenir l’isolement d’enseignants fragilisés ?

• Quid des infirmiers et des assistants de service social dont le malaise est profond ? Quid des 130 000 AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) contraints d’évoluer dans des situations de précarité indignes ? 4000 nouveaux postes sont annoncés, mais les chiffres de prise en charge des enfants masquent des réalités de terrain moins réjouissantes. A 800 euros par mois, les AESH sont de plus en plus mutualisés, en charge de plusieurs enfants, et parfois à cheval sur plusieurs établissements. Fruit d’un consensus transpartisan et adopté contre l’avis du gouvernement, notre amendement visant à garantir une prise en charge de tous les frais de déplacements des AESH a malheureusement lui aussi été effacé du budget retenu par le gouvernement lors du 49.3.
• Systèmique. Ce n’est pas la seule chose que le 49.3 dissimulera. Il masquera le plus troublant, à savoir que le projet de l’Education nationale est devenu illisible. Sport, valeurs de la République, inclusion, égalité filles-garçons, lutte contre le harcèlement scolaire ou le fondamentalisme, etc., l’Ecole fait assurément un peu de tout, mais le fait-elle bien ? Est-ce aux enseignants, aux professeurs des écoles, aux directeurs, de porter tous ces projets, de se substituer aux parents défaillants, de répondre à tous les maux de la société, lessivant des hommes et des femmes qui ne retrouvent plus le sens de leur métier ?

• Ce n’est pas le « fonds d’innovation pédagogique », énième saupoudrage de 500 millions d’euros pour développer des initiatives locales, qui pourra masquer l’effondrement systémique de l’Éducation nationale qui prive aujourd’hui des millions de jeunes Français de l’accès à la promotion sociale. Cette promesse est pourtant au cœur du pacte républicain. Au tournant du mois de novembre, le 49.3 est devenu le triste cache-misère de cet effondrement. Car oui, tous les problèmes ne se résolvent pas par les moyens matériels et financiers. Il faut d’abord un projet, une stratégie, un cap. Ce budget 2023 n’en a pas. D’où sans doute l’empressement du gouvernement à tenter de le cacher sans y parvenir.

• Alexandre Portier est député LR du Rhône. Membre du Conseil supérieur des programmes, il est professeur de philosophie, diplômé de l’ENS Ulm.
(dans l’Opinion)

Avenir du Ferroviaire : le gouvernement refuse le plan de soutien voté à l’Assemblée nationale

Avenir du Ferroviaire : le gouvernement refuse le plan de soutien voté à l’Assemblée nationale

Le gouvernement encore été pris au dépourvu avec le vote surprise de l’Assemblée nationale concernant un soutien supplémentaire au développement du ferroviaire. En toute fin de nuit ce dernier lundi, les députés ont adopté par 78 voix contre 54 un amendement prévoyant trois milliards d’euros supplémentaires pour le développement du rail en France. Un amendement qui n’avait pas le soutien de l’exécutif. De toute manière comme le gouvernement entend utiliser le 49–3, cet amendement sera rejeté.

Reste que le pouvoir est encore interrogé sur sa volonté réelle de transition écologique. Le train est en effet le seul mode alternatif écologique à la voiture pour les longues distances et certains trajets régionaux.

Le système ferroviaire souffre de toute évidence d’un manque d’adaptation liée aux insuffisances d’ investissements mais aussi à un manque de dynamisme et d’innovation de l’entreprise.S ans parler d’une gestion assez laxiste.

Le problème actuellement, c’est que ce pouvoir traite des modes de transport de manière isolée et n’aborde pas de façon globale la problématique intermodale des transports. Tout se résume essentiellement pour l’instant la substitution de la voiture électrique au moteur thermique. Une nécessité peut-être avec une généralisation possible mais pas avant 2050 et encore car d’ici là la filière hydrogène pourrait devenir opérationnelle. Or la question essentielle est surtout de développer des transports de substitution à l’automobile chaque fois que possible.

Défendu par le PS, LFI et LR, cet amendement a vocation à « investir » dans le train au moment où les rapports concernant le manque d’investissements dans le réseau ferroviaire se multiplient tout comme les appels du pied de la SNCF.

Cette adoption a provoqué les railleries de Clément Beaune, ministre des Transports. « Les milliards volent en escadrille (…) C’est magique, c’est gratuit, c’est Halloween, c’est le contribuable qui paye ».

Reste que le gouvernement aura la possibilité d’écarter cet amendement puisqu’il a l’intention d’actionner à nouveau le 49.3 pour faire adopter sans vote ce volet dépenses du budget de l’Etat.
Rappelons que le patron de la SNCF a chiffré le besoin d’investissement dans le ferroviaire à environ 100 milliards d’euros supplémentaires sur 15 ans afin de contribuer à la décarbonation des transports en doublant la part du train.

Dans une tribune publiée par Le Monde en juillet dernier et adressée à la Première ministre, Jean Rottner, président de la région Grand-est affichait clairement son inquiétude, estimant que sans « sursaut » financier, il faudra s’attendre à « des fermetures de lignes de plus en plus nombreuses ».

« Soyons clairs, le vieillissement du réseau entraînera très vite des fermetures de lignes de plus en plus nombreuses (…) La conséquence est simple: le système pousse à réduire les circulations et toute politique d’accroissement de l’offre est vouée à l’échec. J’en appelle à un sursaut pour sauver le ferroviaire français dont le modèle est à bout de souffle », s’inquiètait-t-il.

Ferroviaire : le gouvernement refuse le plan de soutien voté à l’Assemblée nationale

Ferroviaire : le gouvernement refuse le plan de soutien voté à l’Assemblée nationale

Le gouvernement encore été pris au dépourvu avec le vote surprise de l’Assemblée nationale concernant un soutien supplémentaire au développement du ferroviaire. En toute fin de nuit ce lundi, les députés ont adopté par 78 voix contre 54 un amendement prévoyant trois milliards d’euros supplémentaires pour le développement du rail en France. Un amendement qui n’avait pas le soutien de l’exécutif. De toute manière comme le gouvernement entend utiliser le 49–3, cet amendement sera rejeté.

Reste que le pouvoir est encore interrogé sur sa volonté réelle de transition écologique. Le train est en effet le seul mode alternatif écologique à la voiture pour les longues distances et certains trajets régionaux.

Le système ferroviaire souffre de toute évidence d’un manque d’adaptation liée aux insuffisances d’ investissements mais aussi à un manque de dynamisme et d’innovation de l’entreprise.

Le problème actuellement c’est que ce pouvoir traite des modes de transport de manière isolée et n’aborde pas de façon globale la problématique intermodale des transports. Tout se résume essentiellement pour l’instant la substitution de la voiture électrique au moteur thermique. Une nécessité peut-être avec une généralisation possible mais pas avant 2050 et encore car d’ici là la filière hydrogène pourrait devenir opérationnelle. Or la question essentielle est surtout de développer des transports de substitution à l’automobile chaque fois que possible.

Défendu par le PS, LFI et LR, cet amendement a vocation à « investir » dans le train au moment où les rapports concernant le manque d’investissements dans le réseau ferroviaire se multiplient tout comme les appels du pied de la SNCF.

Cette adoption a provoqué les railleries de Clément Beaune, ministre des Transports. « Les milliards volent en escadrille (…) C’est magique, c’est gratuit, c’est Halloween, c’est le contribuable qui paye ».
Reste que le gouvernement aura la possibilité d’écarter cet amendement puisqu’il a l’intention d’actionner à nouveau le 49.3 pour faire adopter sans vote ce volet dépenses du budget de l’Etat.
Rappelons que le patron de la SNCF a chiffré le besoin d’investissement dans le ferroviaire à environ 100 milliards d’euros supplémentaires sur 15 ans afin de contribuer à la décarbonation des transports en doublant la part du train.

Dans une tribune publiée par Le Monde en juillet dernier et adressée à la Première ministre, Jean Rottner, président de la région Grand-est affichait clairement son inquiétude, estimant que sans « sursaut » financier, il faudra s’attendre à « des fermetures de lignes de plus en plus nombreuses ».
« Soyons clairs, le vieillissement du réseau entraînera très vite des fermetures de lignes de plus en plus nombreuses (…) La conséquence est simple: le système pousse à réduire les circulations et toute politique d’accroissement de l’offre est vouée à l’échec. J’en appelle à un sursaut pour sauver le ferroviaire français dont le modèle est à bout de souffle », s’inquiètait-t-il.

L’Assemblée nationale a voté une nouvelle modulation des règles d’indemnisation.

L’Assemblée nationale a voté une nouvelle modulation des règles d’indemnisation.

Ce texte constitue la première étape du vaste projet de réforme du marché du travail qui, selon le gouvernement, doit mener vers le plein-emploi d’ici à 2027. Il prévoit notamment de changer les règles d’indemnisation pour en moduler la durée en fonction de l’état du marché du travail.

Le gouvernement a durci le texte en incorporant des dispositions sur les abandons de poste. Actuellement, les salariés qui quittent leur emploi sans préavis doivent ensuite être licenciés par leur employeur, ce qui leur permet de bénéficier des indemnités chômage. Les députés Ensemble citoyens (Renaissance, MoDem et Horizons) et LR, qui assurent à l’unisson s’appuyer sur des « retours de terrain » et des « témoignages d’employeurs », ont déposé des amendements communs, travaillés avec le gouvernement en amont, pour créer une « présomption de démission » qui bloquerait donc l’ouverture des droits.

Éducation nationale : une question de volonté politique

Éducation nationale : une question de volonté politique

 

Exemples à l’appui, l’historien de l’éducation Claude Lelièvre démontre, dans une tribune au « Monde », que sous la Vᵉ République, le ministre de l’éducation nationale, s’il le souhaite, est légitime pour orienter la politique dont il est chargé.

 

On s’interroge sur la possibilité d’action propre au nouveau ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse Pap Ndiaye, alors que s’exerce la forte présence du président de la République. L’histoire des politiques scolaires menées sous la Ve République montre que lorsque les circonstances s’y prêtent et que le ministre de l’éducation nationale en place en a l’ambition et la détermination, ce dernier peut mener une politique scolaire qui ne se résume pas – tant s’en faut – à l’exécution d’une politique définie et décidée à l’Elysée.

Oui, un ministre de l’éducation nationale a des marges d’action sous la VRépublique. Et cela dès l’origine, sous la présidence même de Charles de Gaulle. Par exemple, comme l’a montré l’historien Bruno Poucet, « assez rapidement – il est ministre depuis le 7 décembre 1963 –, Christian Fouchet marque sa distance avec les orientations gouvernementales, puisque, au rebours du président de la République et du chef de gouvernement Georges Pompidou, il promeut la nécessité d’un accroissement sensible du nombre des étudiants au cours des années à venir : 800 000 en 1970 contre 500 000 prévus au Plan » (Charles de Gaulle et la jeunesse, Plon, 2014). Or c’est précisément cet objectif qui s’est de fait réalisé.

 

Après la tourmente de mai-juin 1968, c’est le projet fort novateur d’Edgar Faure appelé à la tête du ministère de l’éducation nationale qui s’impose au général de Gaulle : « Le président de la République s’enquit de savoir où j’en étais parvenu ; j’avais mon dossier avec moi, et je fis lecture de mon texte ; il en approuva l’essentiel » (Ce que je crois, Grasset, 1971).

Pour la longue durée de la période où François Mitterrand a été président de la République, on peut s’appuyer sur la confidence qu’il a faite peu avant sa disparition à l’un de ses proches collaborateurs en la matière : « J’ai pris soin de nommer à la tête du ministère de l’éducation nationale trois politiques de premier plan, trois hommes d’Etat : Alain Savary, Jean-Pierre Chevènement et Lionel Jospin. Chacun d’entre eux a mené une politique différente. Mais aucune ne m’a vraiment convaincu. »

 

Parfois, le ministre de l’éducation nationale n’hésite pas à « faire de la résistance » par rapport à certaines orientations pourtant bien connues du chef de l’Etat. On peut citer par exemple Olivier Guichard. On le sait, Georges Pompidou était très hostile à la suppression par Edgar Faure de l’enseignement du latin en classe de sixième et de cinquième décidée en 1968, et il s’était prononcé publiquement pour son rétablissement.

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