Archive pour le Tag 'national'

Pour un nouveau service national citoyen

Pour un nouveau service national citoyen

 Alors que le projet de loi de finances 2025 se précise pour faire face aux défis économiques, plusieurs dispositifs comme le SNU sont aujourd’hui dans le viseur du gouvernement. L’un d’eux pourrait être supprimé dans le cadre de ce budget, à l’initiative de Laurent Lafon, président de la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication, et avec le soutien possible d’Éric Jeansannetas, prêt à déposer un amendement. Ce dispositif ne fait plus l’unanimité, et beaucoup questionnent son efficacité. Face à cette situation, la création d’un nouveau service national citoyen devient un impératif. (Un papier intéressant mais cependant qui fait l’impasse sur le caractère obligatoire de ce service, son rôle de brassage social et de défense des valeurs du pays NDLR).


Collectif (*)

Les commissions des finances du Sénat et de l’Assemblée nationale ont toutes deux voté pour la suppression du projet de Service national universel expérimenté depuis 2018. Le gouvernement quant à lui ne semble pas complètement décidé, mais confirme l’impossibilité de généraliser le projet, notamment pour des raisons budgétaires.

Nous proposons de refondre le projet de SNU en un parcours citoyen, comprenant d’une part une Éducation morale et civique (EMC) et une Éducation à la Défense revisitées et renforcées tout au long du parcours scolaire, avec éventuellement une ou deux semaines dédiées, au collège, à ces questions. Et d’autre part le développement du Service civique, qui propose aux jeunes, entre 16 et 25 ans, de consacrer 6 à 12 mois de leur vie à servir l’intérêt général, tout en gagnant en expérience et compétences. Car nous le savons tous, même si nous en avions les moyens, ce n’est pas en proposant aux 800 000 jeunes d’une classe d’âge un séjour éducatif de 12 jours que nous changerons en profondeur et durablement la relation de nos jeunes avec notre pays et ferons naître la « société de l’engagement » que nous appelons tous de nos vœux.

Créé en 2010 justement pour donner une suite civile et volontaire au service national suspendu en 1996, le Service civique a aujourd’hui largement fait ses preuves : plus de 800 000 jeunes mobilisés depuis sa création, 150 000 sur la seule année 2024. Des jeunes qui s’engagent sur la durée, 8 mois en moyenne, auprès des services publics et des associations pour contribuer à relever les défis sociaux et environnementaux auxquels notre pays doit faire face. Des jeunes de tous milieux sociaux, décrocheurs scolaires comme diplômés du supérieur, des jeunes à l’image des jeunesses de France, à qui l’on confie de vraies missions utiles au pays, et à qui l’on propose une véritable expérience d’engagement sur le terrain, indemnisée, accompagnée. Avec un impact éprouvé : plus de 70% trouvent un emploi ou repartent en formation qualifiante après leur service, beaucoup deviennent ensuite bénévoles, ou s’engagent dans les métiers du lien, et les structures qui les accueillent sont satisfaites à plus de 90% du soutien que ces jeunes leur apportent.

Certes le service civique est à améliorer, notamment pour promouvoir, voire généraliser les missions collectives, qui permettent l’expérience de mixité ; l’indemnité versée aux jeunes qui est, sur certains territoires, insuffisante ; ou encore le contrôle des missions qui leur sont confiées, pour qu’elles viennent bien soutenir le travail des professionnels salariés et non les remplacer. Mais le Service civique, s’il est enfin promu et valorisé massivement dans toutes les sphères de la société, et notamment dans les établissements d’enseignement secondaire et supérieur, peut devenir une étape naturelle dans le parcours de vie de tous nos jeunes, adaptée aux enjeux du 21e siècle et aux aspirations et besoins de notre jeunesse.

Aussi, Madame la Présidente de l’Assemblée nationale, Monsieur le Président du Sénat, Mesdames les Présidentes et Messieurs les Présidents de groupes parlementaires, nous vous invitons à insister pour que notre pays ne continue pas à investir l’argent qu’il n’a pas dans un « service national » au rapport coût/bénéfice contestable, et à ressortir la « proposition de loi visant à renforcer le Service Civique » qui avait été votée à l’unanimité au Sénat au printemps dernier…

Ainsi nous respecterons à la fois la voix de la société civile et celle de notre démocratie représentative, en renonçant à un dispositif trop coûteux et non généralisable, et en consolidant un dispositif inscrit au code du service national, ayant fait ses preuves, et qui ne demande qu’à être développé pour qu’un jour, tous nos jeunes puissent vivre une « année de césure citoyenne », au service des autres, d’eux-mêmes… et de la cohésion de notre pays.

_______

*Co-signataires

Marie Trellu-Kane, Présidente fondatrice d’Unis-Cité
Claire Thoury, Présidente du Mouvement Associatif
Maelle Nizan, Présidente de la FAGE
Mathieu Adenot, Président d’ANIMAFAC
Hélène Lacassagne, Présidente de la Ligue de l’Enseignement

Social : François Hommeril, leader syndical national et nouveau chômeur !

Social :  François Hommeril, leader syndical national  et nouveau chômeur

 Il a été l’une des chevilles ouvrières de la bataille pour la sauvegarde des emplois de l’usine savoyarde de Niche Fused Alumina. A 63 ans, le patron de la CFE-CGC, François Hommeril, ingénieur de formation, fait partie des 51 salariés dont se sépare Alteo. Mandat syndical ou non, il fait l’objet d’une procédure de licenciement dont il dénonce la brutalité dans La Tribune.  »Etre délégué syndical n’empêche pas d’être licencié économique, mais rend la procédure un peu plus longue », affirme le président national de la CFE-CGC, François Hommeril, qui s’apprête désormais à s’inscrire comme demandeur d’emploi. 

Ce mardi, vous annonciez faire partie des 51 salariés dont se sépare le groupe Alteo, suite à la reprise du fabricant de corindon Niche Fused Alumina. Comment est-ce possible ?

François Hommeril – Je n’ai pas signé pour un départ volontaire. Mais à partir du moment où j’étais le seul représentant de ma catégorie professionnelle (ingénieur procédé, ndlr), ce n’était pas vraiment une surprise de constater que je ne faisais pas partie des 119 salariés conservés par Alteo. Dès l’instant où nous n’avons plus eu, autour de la table, qu’un seul repreneur, et que l’option de Concord qui songeait à reprendre l’ensemble des effectifs a été écartée, nous avons engagé deux cycles de discussions avec Alteo pour essayer de discuter sur les effectifs qui pourraient être repris.

La Tribune – Même après avoir été élu en 2016 à la tête de la CFE-CGC, vous aviez continué à faire partie des équipes de l’usine de La Bâthie (Savoie) et vous aviez été à ce titre, l’un des chefs de file des négociations du côté des syndicats, lors de la reprise d’Alteo : votre intervention a-t-elle permis de faire monter le dossier sur la scène nationale ?

François Hommeril – Je me suis beaucoup impliqué, à titre personnel, sur les emplois liés à la fabrication. Il est toujours compliqué de parler pour soi quand on est représentant syndical. Mais au final, il était clair que si le tribunal accordait le dossier à Alteo, je ne serai pas repris. Pour moi, ils ne se sont pas posé de questions. J’avais déjà un mandat syndical, et je faisais partie d’une catégorie dont j’étais le représentant unique. D’ailleurs, la plupart des cadres ont été débarqués par la direction, ils n’ont gardé qu’un seul ingénieur.

Vous étiez pourtant l’un des représentants syndicaux de l’usine : cette décision est-elle légale?

François Hommeril – Dans le Code du travail, il s’agit surtout d’une question de procédure. Etre délégué syndical n’empêche pas d’être licencié économique, mais rend la procédure un peu plus longue. Mes responsabilités syndicales leur auront d’ailleurs été très utiles, car je suis beaucoup intervenu pour appuyer le dossier lorsqu’on m’a demandé d’activer certains leviers, jusqu’aux plus hauts échelons de l’Etat, pour permettre au dossier d’Alteo d’aboutir.

Ma priorité était bien entendu de soutenir le dossier : cependant, jamais les représentants d’Alteo, avec lesquels j’étais en contact, n’en ont profité pour m’informer sur ce qu’ils comptaient faire de mon poste. Un SMS ou un message oral, ça n’aurait pas été compliqué.

Comment l’avez-vous appris ? Songez-vous à contester cette procédure ?

François Hommeril – J’ai simplement vu que j’étais sur la liste des postes qui n’étaient pas repris. Pour la suite, je ne sais pas. J’ai déjà bien du travail avec mon mandat confédéral qui doit durer encore 20 mois (jusqu’en 2026, ndlr).

Pour le moment, je suis donc allé chercher mon recommandé comme tout le monde, et nous avons une réunion prévue avec le CSE le 20 novembre prochain. Nous avons également reçu une proposition de rendez-vous avec l’inspecteur du travail pour un échange préalable.

Je pense que cet échange devrait être proposé aux deux autres élus concernés, qui ont exprimé leur volonté de quitter l’entreprise. Même si je suis habitué à ce type de dossier, quand il arrive ce moment où l’on te dit : « maintenant, tu n’es plus chez toi, vas t’en», ça reste difficile.

 Le repreneur aurait déjà dénoncé l’ensemble des accords syndicaux et levé le CSE de ses fonctions, en l’attente de nouvelles élections du personnel.  Que pensez-vous de la situation ?

François Hommeril – Il est clair que le groupe Alteo n’a absolument pas l’attitude sociale qu’il prétendait avoir. Ils ne développent aucune intelligence sociale. La situation mérite d’être éclaircie.

Politique -Ciotti, le  » déserteur » des Républicains qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Politique -Ciotti, le  » déserteur » des Républicains  qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national. Mieux, Il serait maintenant pressenti pour être le ministre de la défense du RN !

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

Ciotti, le  » déserteur » des Républicains qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Ciotti, le  » déserteur » des Républicains  qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national. Mieux, Il serait maintenant pressenti pour être le ministre de la défense du RN !

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

Les moins diplômés votent Rassemblement national

 Les ouvriers votent RN, les cadres NFP et Ensemble

D’ après une étude de BFM,  les sondés n’ayant pas le baccalauréat indiquent à 49% avoir placé le bulletin d’un candidat soutenu par le Rassemblement national dans l’urne. Ensemble obtient la deuxième place, à égalité avec le Nouveau Front populaire (17%).

Le Rassemblement national reste en tête chez les sondés ayant comme dernier diplôme le baccalauréat (38%) et un niveau Bac+2 (32%). Dans ces deux catégories, la gauche est deuxième (26 et 28%) et le camp présidentiel distancé (19 et 22%).

Seuls les personnes ayant obtenu un niveau licence (bac +3) ont plus voté pour le Nouveau Front populaire (37%), loin devant le RN et et Ensemble (22%).

 

 

Ciotti, le  » déserteur des Républicains » qui s’est dispensé du service national

Politique- Ciotti, le  » déserteur » des Républicains  qui s’est dispensé du service national

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

Politique- Ciotti, le  » déserteur » des Républicains qui s’est dispensé du service national

Politique- Ciotti, le  » déserteur » des Républicains  qui s’est dispensé du service national

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

Ciotti, le  » déserteur des républicains  » qui s’est dispensé du service national

Ciotti, le  » déserteur des républicains  » qui s’est dispensé du service national

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac16,17.

Politique- Ciotti, le  » déserteur » qui s’est dispensé du service national

Politique- Ciotti, le  » déserteur » qui s’est dispensé du service national

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

Politique- Ciotti, le  » déserteur » qui s’est dispensé du service national

Politique- Ciotti, le  » déserteur » qui s’est dispensé du service national

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac16,17.

Européennes et Front National : pas un vote d’adhésion mais d’opposition

Européennes et Front National : pas un  vote d’adhésion mais d’opposition

Indiscutablement la grande surprise de ces Elections Européennes sera la percée du Front National. Plusieurs facteurs explicatifs à ce résultat assez exceptionnel pour l’extrême droite. D’abord sans doute le rejet à la fois politique mais aussi culturel du président de la république. Ce dernier est sa majorité ne sont plus audibles même lorsqu’il peuvent avoir raison. Ainsi par exemple lors du débat entre Attal et Bardella à peu près tous les experts ont conclu à la victoire du premier ministre. Par contre l’opinion à accordé ses faveurs majoritairement à Bardella. La preuve sans doute que la parole du pouvoir est complètement discréditée.

 

C’est donc davantage par rejet de la majorité actuelle que les voix se reportent de façon aussi massive sur le Front National. En fait, un vote d’opposition et même de toutes les oppositions avec toutes les contradictions que cela comporte. Par ailleurs, les élections européennes sont  l’occasion d’un défoulement traditionnel puisque cela ne remet pas en cause les déséquilibres politiques en France, en tout cas dans l’immédiat. L’autre facteur explicatif est surtout le grand silence de Marine Le Pen qui gagne des voix quand elle s’abstient de parler alors qu’à l’inverse Macon ne cesse de multiplier les bavardages inutiles, les changements de position et les incohérences. Le silence est le meilleur atout du programme politique de Marine Le Pen. Pour preuve elle va tout faire pour refuser le débat avec Macron.

Sur la tendance après les européennes et sauf changements brutaux des équilibres politiques, le Front National devrait continuer de progresser. Il pourrait devenir majoritaire à l’occasion des élections des députés. Marine Le Pen  ne sera pas forcément élue présidente de la république mais elle maîtrisera le pouvoir grâce à ses députés.

Un autre facteur explicatif majeur pour comprendre la montée du Front National, c’est la dégradation générale de l’autorité dans nombre de domaines sociétaux ; aussi la montée inquiétante d’une immigration non maîtrisée et de la violence. C’est sans doute sur ce terrain qu’est surtout attendu le front national. Pour le reste compte tenu des contradictions de son programme, il y a fort à parier que le Front National sera contraint comme en Italie de revoir sa copie à moins de créer le chaos dans le pays

Référendum national pour la Nouvelle-Calédonie : encore une initiative irresponsable de Macron

Référendum national pour la Nouvelle-Calédonie : encore une initiative irresponsable de Macron

 

Une nouvelle fois le président de la république prend une initiative irresponsable vis-à-vis de la Nouvelle-Calédonie en menaçant en réalité d’un référendum national. C’est évidemment en plus en contradiction avec le souhait de trouver un accord local comme le prévoient les accords de Nouméa.

La première provocation de Macron a été de bousculer le calendrier électoral et de  modifier plus rapidement que prévu l’évolution du collège électoral. Ce référendum national maintenant constitue en fait une sorte de chantage qui va encore compliquer un peu plus une situation déjà difficile

Le président de la République s’est dit prêt à soumettre au référendum national la réforme contestée, notamment si les élus locaux échouaient à s’accorder entre eux, dans un entretien au Parisien.
Emmanuel Macron s’est dit prêt à soumettre au référendum national la réforme contestée du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, notamment si les élus locaux échouaient à s’accorder sur le sujet, dans un entretien au Parisien paru samedi 25 mai. «Je peux aller à tout moment au référendum» sur cette réforme déjà adoptée par le Sénat puis l’Assemblée, a fait valoir Emmanuel Macron, qui avait déjà effleuré l’hypothèse jeudi, de Nouméa. Il s’agit d’une simple «lecture de la Constitution», non pas d’«une intention», a précisé dimanche Emmanuel Macron, en marge d’une visite d’État en Allemagne.

De toute évidence le message de Macon est brouillé du fait de son en même temps permanent qui hésite entre fermeté et dialogue. Dernier exemple la levée sans doute prématuré de l’État d’urgence

«Ils m’ont tous donné l’engagement de reprendre la discussion globale», a indiqué Emmanuel Macron, estimant qu’«on ne pourra pas dire que je n’ai pas donné le maximum pour donner toutes ses chances à la paix». Le chef de l’État avait ainsi ouvert la porte à un vote des Calédoniens sur un potentiel accord né des discussions entre élus locaux. Avec l’espoir de faire baisser la tension qui restait toujours vive samedi. «Même si on arrive à la fin des violences, il faudra revivre ensemble. C’est ça le plus dur», est convenu le chef de l’État.

Nouvelle-Calédonie : un référendum national ?

Nouvelle-Calédonie : un référendum national ?

Faute d’accord local Macron a déclaré qu’il envisageait éventuellement un référendum national. 

Après un vote dans les mêmes termes des deux chambres, le président peut en effet choisir, pour entériner une réforme constitutionnelle, de convoquer un référendum ou bien le Congrès, c’est-à-dire la réunion des députés et sénateurs à Versailles. C’est cette dernière option qui était jusque-là privilégiée, alors que les parlementaires devaient entériner ce dégel du corps électoral avant la «fin juin», avait indiqué mi-mai Emmanuel Macron.

«Ils m’ont tous donné l’engagement de reprendre la discussion globale», a indiqué Emmanuel Macron, estimant qu’«on ne pourra pas dire que je n’ai pas donné le maximum pour donner toutes ses chances à la paix».

Rassemblement national: l’inconséquence

Rassemblement national: l’inconséquence

Le piège stratégique consiste à manier le double discours, sans logique. Peut-on prôner le sérieux budgétaire et promettre la retraite à 60 ans ? papier de  » l’Opinion »
Il y a ce fatalisme d’une élite hier vent debout et aujourd’hui résignée à l’idée d’une victoire en 2027. Il y a aussi cet ostracisme de l’establishment, désormais de plus en plus difficile à justifier et près de céder. Il y a enfin ces analyses répétitives sur le fait que crises, colères ou couacs finissent toujours par profiter au Rassemblement national. A moins de cent jours des européennes, le national-populisme de Marine Le Pen – donné en tête, avec 29 % – semble hypnotiser une partie de la France. Avec comme incarnation de la normalisation souriante, un Jordan Bardella maître dans l’art du selfie, à l’ère du narcissisme absolu.

Depuis les régionales de 2021, le RN se veut plus consensuel. Non qu’il ait renoncé à discréditer la caste dirigeante, à s’attaquer à ses boucs émissaire favoris – immigration, Europe. Non qu’il ait opéré un recentrage idéologique ou cherché une cohérence programmatique. Mais la respectabilité et la crédibilité dont il croit maintenant disposer lui permettent de moins instrumentaliser les passions tristes pour mieux accompagner des Français inquiets de perdre le contrôle de leur vie. Grâce à ce positionnement apaisé, Marine Le Pen peut s’adresser à son socle, les gens du peuple, quand Jordan Bardella parle à la droite.

Mais le scénario d’une alternance en douceur est une illusion. Une impasse économique. Un piège stratégique. Il consiste à manier le double discours, sans logique. Peut-on prôner le sérieux budgétaire et promettre la retraite à 60 ans ? Rejeter l’assistanat et refuser de conditionner l’accès au RSA ? Défendre les prix planchers au nom d’un étatisme supposé protecteur et ne pas les défendre car assimilés à une « trappe à pauvreté » ? Se dire contre les régimes spéciaux et ne pas voter leur suppression ? Etc. Le populisme permet, paraît-il, toutes les inepties. C’est à ça qu’on le reconnaît. Et c’est pour ça qu’on doit le dénoncer.

Sondage Élections Européennes : liste Macron plus de 10 points derrière le « rassemblement national »

Sondage Élections Européennes : liste Macron plus de 10 points derrière le « rassemblement national »

Selon le premier sondage de l’institut Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, la liste macroniste accuse plus de 10 points de retard sur celle du Rassemblement national (RN), donnée à 28,5 % des voix. Un cauchemar pour l’exécutif, qui sortirait démonétisé d’un tel rapport de force. En 2019, l’équipe conduite par Nathalie Loiseau a terminé la course avec 22,42 % des suffrages exprimés, derrière un Jordan Bardella à 23,34 %. Les dégâts avaient été limités.

La liste Bardella fait le plein avec 86 % des électeurs de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2022 . D’autre part, le RN attire un tiers des électeurs d’Éric Zemmour et un tiers des abstentionnistes. Le parti populiste domine également dans la plupart des catégories socioprofessionnelles : 28 % chez les CSP+ (contre 26 % pour les macronistes), 34 % chez les CSP- (contre 12 %), 24 % chez ceux qui bouclent leurs fins de mois sans se restreindre (contre 21 %), etc. « Ce sondage peut se lire comme un bilan de l’année politique 2023, note Bernard Sananès, président de l’institut Elabe. Le RN s’est installé dans le paysage et a élargi sa base. »

Socialistes, Insoumis et écolos sont au coude-à-coude dans ce sondage, suivis de loin par les communistes. Au total, le bloc de gauche représente 30,5 % des intentions de vote, soit 3 points de moins qu’en 2019. Annoncé comme la potentielle surprise du scrutin, Raphaël Glucksmann – leader du mouvement Place publique et tête d’affiche du PS au Parlement de Strasbourg – est pour l’instant crédité de 9,5 % des intentions de vote.

Marie Toussaint, tête de liste Les Écologistes, est à 8,5 % et Manon Aubry, celle de LFI, est à 7,5 %.

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