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Drogue – Plan narcotrafic: Surtout de l’anecdotique

Drogue – Plan narcotrafic: Surtout de l’anecdotique

On aura bien du mal à distinguer ce qu’il y a de réellement nouveau et de réellement déterminé dans le plan commun contre le narcotrafic détaillé par le ministre de l’intérieur et par le ministre de la justice à Marseille vendredi.

Pour résumer à outrance, on promet surtout une loi, ou plus exactement plusieurs mais en maintenant à chaque fois un certain flou sur leur contenu. Pas sûr qu’on soit par exemple bien décidé à punir les consommateurs de drogue ou encore les dealers de base.

Surtout il n’est pas certain qu’on dispose vraiment des moyens à la hauteur des enjeux. Les deux ministres ont d’ailleurs souligné le décalage stratégique entre les moyens des pouvoirs publics et ceux de la drogue..

Certes l’environnement juridique mérite d’être modifié mais si les pouvoirs publics ne disposent pas des moyens tant en matière de police que de justice et de sanction, peu de choses évolueront. Le ministre de l’intérieur a d’ailleurs évoqué les risques croissants de corruption au sein même des pouvoirs publics.

Sur la forme on a bien pu constater que les deux ministres ne manifestaient pas une grande mobilisation ni même une grande unité sur ce nouveau plan contre le narcotrafic. Cette intervention a vraisemblablement été justifiée par les récents événements violents ; Elle a sans doute été  demandée par le Premier ministre pour occuper le terrain médiatique.

Mais sur le terrain concret de l’action ce plan narcotrafic est complètement inadapté à l’ampleur et à la profondeur du cancer de la drogue. Au total un ensemble de mesures plus ou moins rafistolées, déjà évoquées mais rarement mises en œuvre sans parler des contradictions entre les dimensions policières, judiciaires et pénitentiaires.

Le ministre Didier Migaud a annoncé vouloir instaurer d’une part une « cellule de coordination nationale » pour lutter contre le « fléau » du narcotrafic. Elle sera « chargée de dresser un état de la menace, fixer une stratégie opérationnelle et de la mettre en oeuvre », a-t-il assuré.

En attendant de nouvelles lois, le ministre a annoncé vouloir instaurer un « parquet national » dédié là aussi à freiner le trafic de drogue. Ce dernier serait construit sur le même modèle que le parquet national antiterroriste et devrait permettre de centraliser toutes les affaires liées au trafic de drogue dans le même organe judiciaire.

Le gouvernement entend se montrer plus ferme avec les trafiquants mineurs. Pour cela, Didier Migaud a dit vouloir « assouplir » « l’excuse de minorité pour les plus de 16 ans » dans les « cas les plus graves ».

Il entend également rendre possible les comparutions immédiates pour les plus mineurs de plus de 16 ans impliqués dans une affaire de trafic de stupéfiants. Une nouvelle loi devra cependant être votée pour instaurer ces changements.

L’excuse de minorité est un principe qui remonte à une ordonnance de 1945, repris dans le code pénal, selon lequel un mineur doit être moins sévèrement puni qu’un majeur. Elle n’a été levée que deux fois par la justice depuis 1945, pour des crimes particulièrement graves.

Sur les trafiquants, le ministre entend « améliorer le régime de protection des repentis », ces anciens trafiquants de drogue. « Ce régime est à repenser en créant un statut de collaborateur de justice », notamment en « intégrant de nouvelles infractions » et en mettant en place des « niveaux de peine plus incitatifs ».

Le ministre de la Justice a dit sa volonté de faire juger les « crimes en bande organisée » liés notamment aux stupéfiants par des cours d’assises spéciales, composées uniquement de magistrats professionnels. Une façon de s’inspirer de ce qui est fait dans les affaires de terrorisme.

Les cours d’assises sont habituellement composées de jurés populaires. Objectif pour le ministre: « éloigner le risque de pression exercée sur les jurés en vue d’orienter la décision judiciaire finale » dans le cadre de ces affaires sensibles.

Politique-Plan narcotrafic: Surtout du réchauffé et de l’anecdotique

Politique-Plan narcotrafic: Surtout du réchauffé et de l’anecdotique

On aura bien du mal à distinguer ce qu’il y a de réellement nouveau et de réellement déterminé dans le plan commun contre le narcotrafic détaillé par le ministre de l’intérieur et par le ministre de la justice à Marseille vendredi.

Pour résumer à outrance, on promet surtout une loi  ou plus exactement plusieurs, mais en maintenant à chaque fois un certain flou sur leur contenu. Pas sûr qu’on soit par exemple bien décidé à punir les consommateurs de drogue ou encore les dealers de base.

Surtout il n’est pas certain qu’on dispose vraiment des moyens à la hauteur des enjeux. Les deux ministres ont d’ailleurs souligné le décalage stratégique entre les moyens des pouvoirs publics et ceux de la drogue..

Certes l’environnement juridique mérite d’être modifié mais si les pouvoirs publics ne disposent pas des moyens tant en matière de police que de justice et de sanction, peu de choses évolueront. Le ministre de l’intérieur a d’ailleurs évoqué les risques croissants de corruption au sein même des pouvoirs publics.

Sur la forme on a bien pu constater que les deux ministres ne manifestaient pas une grande mobilisation ni même une grande unité sur ce nouveau plan contre le narcotrafic. Cette intervention a  été justifiée par les récents événements violents ; Elle a sans doute été  demandée par le Premier ministre pour occuper le terrain médiatique.

Mais sur le terrain concret de l’action ce plan narcotrafic est complètement inadapté à l’ampleur et à la profondeur du cancer de la drogue. Au total un ensemble de mesures plus ou moins rafistolées, déjà évoquées mais rarement mises en œuvre sans parler des contradictions entre les dimensions policières, judiciaires et pénitentiaires.

Le ministre Didier Migaud a annoncé vouloir instaurer d’une part une « cellule de coordination nationale » pour lutter contre le « fléau » du narcotrafic. Elle sera « chargée de dresser un état de la menace, fixer une stratégie opérationnelle et de la mettre en oeuvre », a-t-il assuré.

En attendant de nouvelles lois, le ministre a annoncé vouloir instaurer un « parquet national » dédié là aussi à freiner le trafic de drogue. Ce dernier serait construit sur le même modèle que le parquet national antiterroriste et devrait permettre de centraliser toutes les affaires liées au trafic de drogue dans le même organe judiciaire.

Le gouvernement entend se montrer plus ferme avec les trafiquants mineurs. Pour cela, Didier Migaud a dit vouloir « assouplir » « l’excuse de minorité pour les plus de 16 ans » dans les « cas les plus graves ».

Il entend également rendre possible les comparutions immédiates pour les plus mineurs de plus de 16 ans impliqués dans une affaire de trafic de stupéfiants. Une nouvelle loi devra cependant être votée pour instaurer ces changements.

L’excuse de minorité est un principe qui remonte à une ordonnance de 1945, repris dans le code pénal, selon lequel un mineur doit être moins sévèrement puni qu’un majeur. Elle n’a été levée que deux fois par la justice depuis 1945, pour des crimes particulièrement graves.

Sur les trafiquants, le ministre entend « améliorer le régime de protection des repentis », ces anciens trafiquants de drogue. « Ce régime est à repenser en créant un statut de collaborateur de justice », notamment en « intégrant de nouvelles infractions » et en mettant en place des « niveaux de peine plus incitatifs ».

Le ministre de la Justice a dit sa volonté de faire juger les « crimes en bande organisée » liés notamment aux stupéfiants par des cours d’assises spéciales, composées uniquement de magistrats professionnels. Une façon de s’inspirer de ce qui est fait dans les affaires de terrorisme.

Les cours d’assises sont habituellement composées de jurés populaires. Objectif pour le ministre: « éloigner le risque de pression exercée sur les jurés en vue d’orienter la décision judiciaire finale » dans le cadre de ces affaires sensibles.

Plan narcotrafic: Surtout du réchauffé et de l’anecdotique

Plan narcotrafic: Surtout du réchauffé et de l’anecdotique

On aura bien du mal à distinguer ce qu’il y a de réellement nouveau et de réellement déterminé dans le plan commun contre le narcotrafic détaillé par le ministre de l’intérieur et par le ministre de la justice à Marseille vendredi.

Pour résumer à outrance, on promet surtout une loi os, ou plus exactement plusieurs mais en maintenant à chaque fois un certain flou sur leur contenu. Pas sûr qu’on soit par exemple bien décidé à punir les consommateurs de drogue ou encore les dealers de base.

Surtout il n’est pas certain qu’on dispose vraiment des moyens à la hauteur des enjeux. Les deux ministres ont d’ailleurs souligné le décalage stratégique entre les moyens des pouvoirs publics et ceux de la drogue..

Certes l’environnement juridique mérite d’être modifié mais si les pouvoirs publics ne disposent pas des moyens tant en matière de police que de justice et de sanction, peu de choses évolueront. Le ministre de l’intérieur a d’ailleurs évoqué les risques croissants de corruption au sein même des pouvoirs publics.

Sur la forme on a bien pu constater que les deux ministres ne manifestaient pas une grande mobilisation ni même une grande unité sur ce nouveau plan contre le narcotrafic. Cette intervention a sans doute été justifiée par les récents événements violents ; Elle a sans doute été  demandée par le Premier ministre pour occuper le terrain médiatique.

Mais sur le terrain concret de l’action ce plan narcotrafic est complètement inadapté à l’ampleur et à la profondeur du cancer de la drogue. Au total un ensemble de mesures plus ou moins rafistolées, déjà évoquées mais rarement mises en œuvre sans parler des contradictions entre les dimensions policières, judiciaires et pénitentiaires.

 

Le ministre Didier Migaud a annoncé vouloir instaurer d’une part une « cellule de coordination nationale » pour lutter contre le « fléau » du narcotrafic. Elle sera « chargée de dresser un état de la menace, fixer une stratégie opérationnelle et de la mettre en oeuvre », a-t-il assuré.

En attendant de nouvelles lois, le ministre a annoncé vouloir instaurer un « parquet national » dédié là aussi à freiner le trafic de drogue. Ce dernier serait construit sur le même modèle que le parquet national antiterroriste et devrait permettre de centraliser toutes les affaires liées au trafic de drogue dans le même organe judiciaire.

Le gouvernement entend se montrer plus ferme avec les trafiquants mineurs. Pour cela, Didier Migaud a dit vouloir « assouplir » « l’excuse de minorité pour les plus de 16 ans » dans les « cas les plus graves ».

Il entend également rendre possible les comparutions immédiates pour les plus mineurs de plus de 16 ans impliqués dans une affaire de trafic de stupéfiants. Une nouvelle loi devra cependant être votée pour instaurer ces changements.

L’excuse de minorité est un principe qui remonte à une ordonnance de 1945, repris dans le code pénal, selon lequel un mineur doit être moins sévèrement puni qu’un majeur. Elle n’a été levée que deux fois par la justice depuis 1945, pour des crimes particulièrement graves.

Sur les trafiquants, le ministre entend « améliorer le régime de protection des repentis », ces anciens trafiquants de drogue. « Ce régime est à repenser en créant un statut de collaborateur de justice », notamment en « intégrant de nouvelles infractions » et en mettant en place des « niveaux de peine plus incitatifs ».

Le ministre de la Justice a dit sa volonté de faire juger les « crimes en bande organisée » liés notamment aux stupéfiants par des cours d’assises spéciales, composées uniquement de magistrats professionnels. Une façon de s’inspirer de ce qui est fait dans les affaires de terrorisme.

Les cours d’assises sont habituellement composées de jurés populaires. Objectif pour le ministre: « éloigner le risque de pression exercée sur les jurés en vue d’orienter la décision judiciaire finale » dans le cadre de ces affaires sensibles.

Un plan contre le narcotrafic ?

Un plan contre le narcotrafic ?
Aujourd’hui le gouvernement devrait détailler à Marseille son plan contre le trafic de drogue. Compte tenu de la rapidité avec lequel cette action a été décidée on peut d’ores et déjà s’interroger sur son efficacité. C’est en effet là énième action contre le trafic de drogue qui s’est surtout caractérisée par des actions temporaires largement médiatisées mais sans résultat suivi réel.

Aujourd’hui le trafic de drogue est à la fois une économie et une forme d’organisation sociale et sociétale  qui impliquerait d’abord de comprendre son fonctionnement, d’identifier tous les facteurs explicatifs et ensuite seulement de construire un plan durable qui nécessiterait notamment la mobilisation d’une véritable armée pendant des mois et les années.

 

Alors que la chronique des règlements de comptes ensanglante, jour après jour, la France sur fond de vendettas pour le marché de la drogue, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et le garde des Sceaux, Didier Migaud, se déplacent donc ce vendredi à Marseille pour tordre le cou à ce « fléau ». Pour y parvenir, le premier flic de France appelle à la « mobilisation générale », promettant aux narcotrafiquants la même « riposte républicaine » que celle réservée aux terroristes après les attentats de 2015.

 

Narcotrafic : 418 règlements de comptes

Narcotrafic : 418 règlements de comptes

Les règlements de comptes en France ont augmenté de 38% en 2023 par rapport à 2022, d’après Franceinfo.  Dans son recensement, la police judiciaire fait bien la distinction entre les meurtres, tentatives de meurtres entre délinquants et les règlements de comptes : ces derniers désignent des assassinats entre groupes criminels bien identifiés, au mode opératoire professionnel, dans le but d’affaiblir l’adversaire. En 2023, on en compte 85 contre 67 en 2022, soit 20% de plus.

Concernant les villes touchées par ce phénomène des règlements de comptes on retrouve Marseille. La cité phocéenne n’est pas la seule ville concernée par les assassinats entre criminels mais elle conserve tout de même une vraie particularité : le fait qu’il soit difficile de quantifier le phénomène, tellement il est important. La justice préfère donc désormais parler de « narchomicide », qui regroupe à la fois les règlements de comptes chez les têtes de réseau et les assassinats des petites mains comme les guetteurs. Le procureur de Marseille en dénombre 49 pour la seule année 2023.

Ailleurs en France, d’autres villes sont concernées par ces assassinats entre criminels : Nantes, Grenoble, Amiens, Dijon, Valence, Besançon, Lyon… La plupart des villes, moyennes ou grandes, sont désormais concernées par une sorte de « marseillisation », selon les mots de certains syndicats de policiers. Par exemple, en avril et mai dernier, quatre personnes ont été tuées lors de conflits entre des groupes criminels à Valence dans la Drôme. Dijon est également concerné avec deux meurtres en quatre jours cette semaine.

Fait nouveau, le fait que ces assassinats ne soient plus forcément l’apanage des criminels de haute volée. Les délinquants n’hésitent plus à tirer pour tuer ou encore pour terroriser le camp adverse. L’usage des armes, de plus en plus souvent de guerre, est décomplexé. L’an dernier, parmi les 8 000 armes saisies partout en France par la police, près de 300 étaient des armes de guerre.

Narcotrafic : un quart des individus arrêtés à Marseille sont étrangers en situation irrégulière

Narcotrafic : un quart des individus arrêtés à Marseille sont étrangers en situation irrégulière 

 

Encore une opération spectaculaire à Marseille visant le trafic de drogue. Une action déjà entreprise dans le passé et qui finit souvent en eau de boudin faute de moyens pour lui donner un caractère permanent.

Pour preuve, on a même arrêté des individus dont 25 % étaient étrangers en situation irrégulière. On peut évidemment se demander ce qu’ils font sur le territoire. Marseille, sorte de Chicago,  devient une place centrale de diffusion de la drogue dans la région et même dans toute la France. 50 morts ont été enregistrés en 2023 du fait de règlements de comptes entre bandes rivales.

Sur les 82 individus interpellés lundi à Marseille, presque un quart d’entre eux ne sont pas Français : 19 sont des étrangers en situation irrégulière dont sept sont sous OQTF. Quatre prévenus ont été placés au CRA de Marseille. Le coup de filet a aussi concerné le contrôle d’établissements suspects. 18 d’entre eux ont fait l’objet d’un contrôle des forces de l’ordre, pour deux infractions relevées et sept fermetures administratives.

Aux côtés des ministres de l’Intérieur Gérald Darmanin, de la Justice Éric Dupond-Moretti ainsi que de la secrétaire d’État à la Ville Sabrina Agresti-Roubache, Emmanuel Macron a déclaré qu’il «ne céderait pas à un discours de défaite», soulignant des moyens «inédits» par l’État français. «Le narcotrafic est un fléau mondial en progression. La drogue est notre ennemie», a-t-il ajouté. L’objectif est de rendre impossible la vie des trafiquants. »




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