Archive pour le Tag 'Napoléon »'

Politique: Les 100 jours de Napoléon Macron: complétement illusoires

Politique: Les 100 jours de Napoléon Macron: complétement illusoires

par Françoise Fressoz, éditorialiste dans le Monde

Les marges de manœuvre du chef de l’Etat sont limitées par la décomposition du paysage politique, et le rebond, forcément modeste, ne passera que par la mise en concurrence des faiblesses de ses adversaires, estime, dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ».

Pour un anniversaire, quel festival ! Concert de casseroles devant les mairies à l’appel de La France insoumise, sondages plus calamiteux les uns que les autres. Au moment de souffler la première bougie de son second quinquennat, Emmanuel Macron renvoie l’image d’un monarque assiégé par la colère populaire et de ce fait incapable de susciter le moindre élan pour les quatre années à venir. A peine débutée, la séquence des cent jours, qu’il a lancée lundi 17 avril pour tenter de se désembourber de la réforme des retraites, suscite sarcasmes et ricanements : où est donc le tremplin capable de le refaire rebondir ?

Emmanuel Macron n’est pas le premier chef d’Etat à se retrouver acculé par une méprise avec l’opinion. Sans remonter très loin en arrière, Jacques Chirac s’était, à deux reprises, retrouvé dans la même posture, parvenant tant bien que mal à s’extirper de l’impasse.

La première fois, c’était en 1997, alors que la droite régnait en maître sur le pays. Elle contrôlait tout : l’Elysée, Matignon, l’Assemblée nationale, le Sénat et la plupart des exécutifs locaux. Tout pourtant était extraordinairement laborieux. Dix-huit mois plus tôt, la réforme des régimes spéciaux de retraite, couplée à celle de la Sécurité sociale, avait bloqué le pays sans que jamais les Français ne se désolidarisent des cheminots en grève. Alain Juppé, alors premier ministre, avait dû en rabattre sur son appétit réformateur sans vaincre pour autant la défiance populaire qui servait de moteur à la fronde de la majorité, déchirée entre chiraquiens et balladuriens.

La qualification à l’euro servait de toile de fond au drame : elle nécessitait de serrer les vis budgétaires, alors que Jacques Chirac avait promis pendant la campagne d’en finir avec « la fracture sociale ». Pour tenter de solder la méprise, il décida au printemps 1997 de dissoudre l’Assemblée nationale avec le résultat que l’on sait : au lieu de donner une majorité enfin docile à son premier ministre, l’opération aboutit à fournir les clés de Matignon à la gauche plurielle conduite par Lionel Jospin…..

Un risque que ne veut sans doute pas prendre Macron NDLR

Les 100 jours de Napoléon Macron: complétement illusoires

Les 100 jours de Napoléon Macron: complétement illusoires

par Françoise Fressoz, éditorialiste dans le Monde

Les marges de manœuvre du chef de l’Etat sont limitées par la décomposition du paysage politique, et le rebond, forcément modeste, ne passera que par la mise en concurrence des faiblesses de ses adversaires, estime, dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ».

Pour un anniversaire, quel festival ! Concert de casseroles devant les mairies à l’appel de La France insoumise, sondages plus calamiteux les uns que les autres. Au moment de souffler la première bougie de son second quinquennat, Emmanuel Macron renvoie l’image d’un monarque assiégé par la colère populaire et de ce fait incapable de susciter le moindre élan pour les quatre années à venir. A peine débutée, la séquence des cent jours, qu’il a lancée lundi 17 avril pour tenter de se désembourber de la réforme des retraites, suscite sarcasmes et ricanements : où est donc le tremplin capable de le refaire rebondir ?

Emmanuel Macron n’est pas le premier chef d’Etat à se retrouver acculé par une méprise avec l’opinion. Sans remonter très loin en arrière, Jacques Chirac s’était, à deux reprises, retrouvé dans la même posture, parvenant tant bien que mal à s’extirper de l’impasse.

La première fois, c’était en 1997, alors que la droite régnait en maître sur le pays. Elle contrôlait tout : l’Elysée, Matignon, l’Assemblée nationale, le Sénat et la plupart des exécutifs locaux. Tout pourtant était extraordinairement laborieux. Dix-huit mois plus tôt, la réforme des régimes spéciaux de retraite, couplée à celle de la Sécurité sociale, avait bloqué le pays sans que jamais les Français ne se désolidarisent des cheminots en grève. Alain Juppé, alors premier ministre, avait dû en rabattre sur son appétit réformateur sans vaincre pour autant la défiance populaire qui servait de moteur à la fronde de la majorité, déchirée entre chiraquiens et balladuriens.

La qualification à l’euro servait de toile de fond au drame : elle nécessitait de serrer les vis budgétaires, alors que Jacques Chirac avait promis pendant la campagne d’en finir avec « la fracture sociale ». Pour tenter de solder la méprise, il décida au printemps 1997 de dissoudre l’Assemblée nationale avec le résultat que l’on sait : au lieu de donner une majorité enfin docile à son premier ministre, l’opération aboutit à fournir les clés de Matignon à la gauche plurielle conduite par Lionel Jospin…..

Un risque que ne veut sans doute pas prendre Macron NDLR

Rouen : près de 70 % pour le retour de lastatue de Napoléon

Rouen : près de 70 % pour le retour de la statue de Napoléon

 

Il est évident qu’en cette période de crise économique, démocratique et sanitaire la question de la statue de Napoléon à Rouen était comme considérée comme essentielle par le maire socialiste. On comprend mieux l’écroulement du parti socialiste et son décalage avec les préoccupations majeures des couches sociales populaires. Pourtant le maire a proposé le déboulonnage définitif de la statue de Napoléon. Il a cependant prie la précaution d’organiser un référendum. Un référendum dans les résultats sont sans appel 70 % des habitants de Rouen sont pour le retour de la statue de Napoléon. Bref la bérézina continue pour le parti socialiste.Dans une consultation citoyenne lancée par le maire PS Nicolas Mayer-Rossignol, 68% d’entre eux ont voté pour le retour de la statue sur son socle, où elle siégeait depuis 1865.

C’est une campagne victorieuse pour Napoléon. Après de multiples escarmouches entre la mairie, l’opposition, les historiens, la majestueuse statue équestre de l’Empereur, en restauration depuis plus d’un an, retrouvera bien sa place sur le parvis de l’Hôtel de ville de Rouen. Les Rouennais ont tranché: dans une consultation citoyenne lancée par le maire PS Nicolas Mayer-Rossignol, 68% d’entre eux ont voté pour le retour de la statue sur son socle, où elle siégeait depuis 1865.

«C’est un véritable camouflet pour le maire!, s’exclame Jonas Haddad, président des Républicains de Seine-Maritime. Remplacer la statue de Napoléon par celle de Gisèle Halimi, c’était l’une de ses premières annonces… Heureusement, les Rouennais ont fait preuve de bon sens. Ils n’ont pas voulu être les premiers à déboulonner une statue historique!» Même soulagement chez l’historien Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon: «Le résultat est sans appel, se satisfait-il. Belle nouvelle pour cette année du bicentenaire! Cela montre que quand on leur explique, les gens se mobilisent pour leur Histoire et leur patrimoine. Napoléon a été l’un des moteurs de la reprise économique de Rouen, il y est venu deux ou trois fois, et on attend avec impatience le retour de la statue sur son socle».

 

Macron commémore Napoléon mais pas la commune

Macron commémore Napoléon mais pas la commune 

 

Le chef de l’Etat a honoré la mémoire de Napoléon aux Invalides, mais pas les 150 ans de la Commune, ce « moment fondateur et populaire » de la République, déplore, dans une tribune au « Monde », Georges Sérignac, grand maître du Grand Orient de France.

 

Tribune. A Paris, le 28 mai 1871, au cimetière du Père-Lachaise, 147 fédérés furent exécutés de façon sommaire puis jetés dans une fosse commune. Dans les jours suivants, les versaillais y ensevelirent également les dépouilles des autres communards morts dans les quartiers voisins sous les balles d’un pouvoir assassin.

Chaque mois de mai depuis vingt-cinq ans, à l’initiative du Grand Orient de France (GODF), les francs-maçons célèbrent leur mémoire en se réunissant au mur des Fédérés, lieu de recueillement mais aussi d’espoir et d’exigence.


Si cette manifestation est le signe de notre combat pour la République, pour une société plus juste, plus fraternelle, elle est aussi une ode à la mémoire et au temps long, le temps de la perspective, le temps du souvenir et de la mise à distance.

Conclusion tragique de la « semaine sanglante », cette infamie reste emblématique de la violence dont est capable le pouvoir quand il n’a plus que la force des armes pour seul recours face à la remise en cause de l’ordre qu’il veut imposer. En écrasant par le fer et le feu cette insurrection révolutionnaire, Adolphe Thiers [président de la République, 1871-1873] et les versaillais, qui pensaient l’anéantir et la précipiter dans l’oubli, lui ont donné l’éternité et la force du mythe.

« La Commune, c’est aussi, l’égalité des salaires, le droit au divorce pour les femmes, les premières écoles primaires de filles. »

Par leur courage, mais également par leur action législatrice qui sera un déterminant républicain majeur malgré sa brièveté, les communards sont entrés en soixante-douze jours dans la mémoire collective.

La Commune [18 mars-28 mai 1871] décréta la séparation de l’Eglise et de l’Etat, la suppression du budget des cultes, la laïcisation des services publics, et notamment des hôpitaux. Elle instaura les bases de l’école laïque, instituant la gratuité, le droit pour les filles à l’instruction laïque et à la formation professionnelle, créant les premières écoles primaires de filles. La Commune, c’est aussi l’égalité des salaires, le droit au divorce pour les femmes, l’égalité entre enfants légitimes et naturels, épouses et concubines, et l’abolition de la prostitution.

On lui connaît de nombreux autres projets, pionniers de notre République, tels l’abolition de la peine de mort, la révocabilité des élus, la gratuité de la justice, le développement de modèles de coopératives de production, la réduction de la journée de travail, la suppression des amendes patronales.

Macron se prend pour Louis XIV (Retailleau), non pour Napoléon !

Macron se prend pour Louis XIV (Retailleau), non pour Napoléon !

Dans une interview au JDD, Retailleau au, responsable des républicains reproches à Macron de se prendre Louis XIV. En faite Macron se prend sans doute davantage pour Napoléon qui a détourné les jeunes institutions démocratiques pour rétablir la monarchie. Ce qu’a fait Macron d’une certaine manière en balayant toutes les institutions intermédiaires et en les remplaçant par ses petits marquis. Les associations bien sûr mais aussi les partis politiques, les syndicats et même le Parlement. Tout procède de l’Élysée par ailleurs lieu exclusif de l’expression du monarque. La communication du gouvernement, du Parlement, du parti virtuel en marche est complètement cadenassée. Macron est en train de transformer la monarchie républicaine (déjà evidemment critiquable) en monarchie napoléonienne. Il finira sans doute comme Napoléon de manière pitoyable et même sans doute loin de la France tellement la colère des français risque de le poursuivre pendant des années et des années. On objectera que ce n’est pas le premier président de la république à décevoir les espérances de la France mais Macron, lui a établi un record en se faisant détester en si peu de temps. Bien sûr on lui reproche le contenu de cette politique injuste et inefficace mais peut-être encore davantage cette posture jupitérienne ridicule et ce mépris des classes moyennes et populaires. Sa posture, son discours condescendant et arrogant est devenu insupportable. Comme celui de ses petits marquis, ses courtisans élus députés qui doivent tout à Macron et répètent en boucle le catéchisme du monarque. Pour la plupart des petits marquis, carriéristes qui vienne de nulle part sans aucune légitimité ou expérience sociale. Bien entendu, ils ont été élus après avoir été recrutés directement par Macron mais une chèvre aurait aussi triomphé aux dernières élections législatives.

Quand on se prend pour Louis XIV, déclare retailler au, on peut s’attendre à des frondes. C’est aussi une protestation par procuration : les Français soutiennent les Gilets jaunes parce que Macron leur avait promis un nouveau monde, et ils voient que cette politique ne produit pas de résultats : pas d’augmentation du pouvoir d’achat, pas de baisse du chômage, toujours plus d’impôts, toujours plus de dépenses. » Il reproche à Macron « sa vision manichéenne » et parle d’une France des classes moyennes « piégée » et « trompée ». Le pire dans cette histoire qui finira mal c’est que Macron et ses petits marquis ne sera ne se rendent m^me pas compte de  leur outrecuidance et de la vanité de leur posture.

Réponse à Mélenchon : « Merkel plus fort que Napoléon » (Schäuble)

Réponse à Mélenchon : « Merkel plus fort que Napoléon » (Schäuble)

 

Si la presse allemande a répondu presque aussi vertement à Mélenchon qui demandait à Merkel  « de la fermer » à propos de la France, le  gouvernement allemand , lui a plutôt employé la manière  diplomatique avec humour. Témoin cette déclaration de Schäuble, le ministre des finances  « Merkel est plus fort que Napoléon », allusion à Sarkozy souvent représenté en empereur en Allemagne et qui a essuyé un refus pour sa rencontre avec Merkel. Un des plus ardents défenseurs de Merkel, le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, a donc  loué le style de gouvernement de la Chancelière, moins spectaculaire mais « bien plus efficace que Napoléon », a-t-il déclaré dans la Süddeutsche Zeitung. Pourquoi cette référence historique et visait-il quelqu’un dans le contexte actuel ? Nicolas Sarkozy, souvent croqué en Napoléon par les caricaturistes et dont le style est l’anti-modèle de la Chancelière ? Nul ne le sait. En tout cas, le nouvel homme fort de l’UMP, qui espérait pouvoir s’afficher à côté de Mme Merkel lors du congrès de la CDU et y prononcer un discours, a été prié ces derniers jours par Berlin de rester à la maison.




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