Archive pour le Tag 'Myriam'

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Myriam El Khomri se plante sur les CDD, pas grave !

Myriam El Khomri se plante sur les CDD, pas grave !

 

C’est  l’avis de l’intelligentsia médiatique. Oui elle s’est trompée mais il ne fauta pas lui faire de procès d’incompétence. Une sorte de solidarité du camp de l’ignorance. Car la plupart des « experts » de la télé ou journalistes sont auusi ignorants qu’elle. Du coup l’approximation et l’ignorance des réalités est légitimée pour substituer un langage pseudo scientifique qui n’est que du baratin  bureaucratique et –ou ésotérique. Du bla-bla médiatique pour meubler le néant, pour faire du bruit.  Combien de fois le CDD peut-il être renouvelé demande le journaliste Jean Jacques Bourdin de RTL : «Je ne pourrais pas vous le dire», a-t-elle lâché, passablement désorientée. Car relancée à de multiples reprises, la locataire de Bercy a d’abord répondu: «Trois fois». Avant de se corriger: «Jusqu’à trois ans». Mais voyant qu’elle ne réussissait pas à convaincre son interlocuteur, celle-ci s’est ensuite lancée dans une explication pour le moins embrouillée et maladroite: «Un CDI peut être requa… Un CDD peut être requalifié en CD… Un CD… Pardon. Un CDD peut être requalifié en CDI quand justement le cadre du recours au CDD n’a pas été requis. Un monologue pour le moins confus, et d’autant plus embarrassant pour la ministre que la réforme du CDD a été annoncée par Manuel Valls, il y a quelques mois à peine. «C’est une mesure gouvernementale, de votre gouvernement!», a alors asséné Jean-Jacques Bourdin, devant une ministre acquiesçant de la tête sans ne savoir quoi répondre. «C’est possible, oui. J’ai dit trois fois et j’ai bien senti…», a-t-elle finalement tenté de plaisanter, dans un rire visiblement forcé. Interrogé sur BFMTV à la sortie du conseil des ministres, Myriam El Khomri a tenté de se justifier. «La question n’est pas: “Est-ce que j’ai appris le code du travail par cœur?” (…) Il a autant de formes de CDD qu’il y a de dérogations possibles», a-t-elle expliqué. «Jean-Jacques Bourdin avait préparé son coup, il voulait son buzz, il a eu son buzz. Moi, je suis sereine», a-t-elle affirmé toujours auusi confuse sur la nature et les modalités de gestion du CDD.

 

Myriam El Khomri : la « légitimité du terrain » !!!

Myriam El Khomri : la  »légitimité du terrain » !!!

Complètement décomplexée la nouvelle ministre du travail considère que si elle n’est pas un poids-lourd de la politique par contre qu’elle a la légitimité du terrain. Une confusion sémantique significative chez les oligarques qui confondent le terrain et le parti politique dans lequel ils font carrière. En effet l’intéressé n’a pratiquement jamais travaillé et n’a labouré que le terrain politique dès son plus jeune âge. On pourrait objecter que cette légitimité est obtenue par le suffrage universel lors des élections. Mais on sait bien que ce suffrage universel n’est accessible qu’à ceux  qui acceptent  la logique d’appareil, tout autre candidat ayant peu de chances d’être élu. Comme la plupart de ses collègues politiciens professionnels, la nouvelle ministre a débuté comme conseiller de politique pour passer du statut de conseiller à celui de candidat et d’élus brefs le parcours imposé dans l’oligarchie. Le vrai terrain, c’est évidemment l’expérience dans le domaine économique et social et non la promotion à l’intérieur d’un parti politique dont la plupart des responsables n’ont qu’une relation approximative avec les réalités voir même avec les compétences théoriques. Myriam El Khomri défend donc  sa  »légitimité qui vient du terrain ». Myriam El Khomri, qui a été nommée à la surprise générale à ce poste mercredi, veut faire démentir cette assertion. « Le ministère du Travail ne sera pas celui des statistiques mensuels et des commentaires », a-t-elle assuré jeudi matin sur RTL à l’occasion de sa première interview dans le cadre de ses nouvelles fonctions. La benjamine du gouvernement a résumé ses deux défis pour la fin du quinquennat : « réduire » – et non plus « inverser la courbe » – le chômage et réformer le Code du travail. Elle a rappelé avoir une feuille de route fixée par François Hollande et Manuel Valls où l’objectif est de « réformer en donnant des droits et en trouvant des moyens pour avoir une meilleure efficacité économique ». Afin d’y parvenir, Myriam El Khomri compte miser sur « des capacités d’écoute et de dialogue ». Concernant le Code du travail, la ministre confirme que « le chantier est en cours ». « Cela concerne l’ensemble des Français, il faut poser les enjeux » et fixer « les atouts » de la France. La grande conférence sociale, prévue en octobre, sera l’occasion d’appliquer ces résolutions. À ses détracteurs qui soulignent sa nomination surprise, Myriam El Khomri répond : « Je ne suis pas un poids lourd, mais j’ai une légitimité qui vient du terrain. » Et c’est justement ce qui, selon elle, fait sa force :  »Ma combativité me permettra d’ouvrir le capot, de mettre les mains dans le cambouis et d’avancer. » Ben voyons !

 

Myriam El Khomri, ministre du travail : inconnue, apparatchik et sans compétence

Myriam El Khomri,  ministre du travail : inconnue, apparatchik et sans compétence

 

C’est évidemment une nomination surprise et qui d’une certaine manière surprend et désarçonne y compris au sein du PS. On attendait en effet à ce poste un responsable chevronné, au lieu de cela Hollande a nommé une responsable à-peu-près inconnue. Certes elle occupait  un poste ministériel à la ville mais on sait depuis longtemps que ce poste est un gadget. On attendait aussi surtout une personnalité connaissant bien le marché du travail or  l’intéresseé est un pur produit de l’oligarchie du partis socialiste, elle n’a pratiquement jamais travaillé et des 20 ans a fait carrière au sein du parti. Or ce poste est relativement stratégique pour deux raisons. La première ce que l’emploi constitue le principal problème économique et social du pays, la seconde c’est que Hollande a fondé la légitimité d’une éventuelle nouvelle candidature sur l’inversion de la courbe du chômage. En outre des dossiers très importants devront être géré par la nouvelle ministre du travail notamment la réforme du code du travail et l’équilibre des régimes de retraite. Autant de dossiers très complexes qui exigent une connaissance approfondie tant dans le domaine économique que dans le domaine social. On aurait pu imaginer que Hollande nommerait à ce poste un responsable ayant une expérience dans l’entreprise. Au lieu de cela on a choisi une pure apparatchik. D’une certaine manière c’est un peu le drame du parti socialiste et de ce gouvernement pour l’essentiel composé d’oligarques qui cumulent deux  insuffisance majeure à savoir un manque de connaissances  théoriques  en socio- économie et une quasi ignorance  des réalités concrètes. Finalement un gouvernement à l’image de hollande.  C’est donc  une inconnue du grand public, mais une protégée de François Hollande et Manuel Valls, qui hérite du ministère du Travail : Myriam El Khomri, 37 ans, aura la lourde tâche de mener la lutte contre le chômage dont le chef de l’Etat a fait l’une des conditions de sa candidature en 2017. L’ex-secrétaire d’Etat à la Ville succède à François Rebsamen. Une nomination surprise qui consacre une ascension fulgurante pour cette élue parisienne, née à Rabat d’une mère bretonne, enseignante, et d’un père marocain, commerçant. Née quelques mois après la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem, également d’origine marocaine, elle est la benjamine du gouvernement. « C’est la génération Macron-Vallaud-Belkacem » !!!! se félicite-t-on à Matignon. La jeune femme, a entamé sa carrière comme stagiaire au ministère de la Ville de Claude Bartolone en 2001, après des études de droit public. Elle se rapproche d’Anne Hidalgo, alors maire du XVIIIe arrondissement de Paris, qui l’enrôle. Bertrand Delanoë lui a confié ensuite la Protection de l’enfance puis la Sécurité, la Politique de la ville et l’intégration en qualité d’adjointe. Myriam El Khomri avait ensuite rejoint l’équipe d’Anne Hidalgo dont elle fut l’une des porte-parole durant la campagne des municipales de 2014. Bref le profil typique de ces politiciens qui font carrière sans vrai connaissance théorique en matière économique et sociale et sans vrai expérience de l’entreprise et du milieu du travail.

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