Archive pour le Tag '(Muselier)'

Muselier, en attente sans doute d’un portefeuille, rejoint  » Renaissance »

Comme d’autres, Renaud Muselier entretient avec les convictions politiques des relations assez confuses et molles. Jusque-là il appartenait au parti des « Républicains » mais s’était prononcé à plusieurs reprises pour Emmanuel Macron.

Comme d’autres encore, l’intéressé rejoint le parti au pouvoir dans l’espérance sans doute d’un Marocain. Pourtant ceux qui observent bien la politique en Provence Côte d’Azur ne lui reconnaissent pas une grande compétence et un grand charisme.Il n’est pas interdit de penser que Muselier pourrait encore changer ultérieurement après la fin du mandat de Macron pour rejoindre par exemple le parti d’Édouard Philippe. Bref, comme disait Edgar ce n’est pas la girouette qui tourne mais le vent !

«Je rejoindrai début décembre le parti Renaissance», a-t-il déclaré à l’AFP, ajoutant qu’il ferait partie du bureau exécutif de cette formation. «Je m’étais donné le temps de prendre une décision d’ici la fin de l’année sur un positionnement national», a poursuivi M. Muselier, en assurant qu’il ne se «retrouve pas dans les propos des trois candidats» à la présidence des Républicains.
À lire aussiRenaud Muselier: «L’avenir de la droite passe par le rassemblement et l’addition».

En octobre, Renaud Muselier avait dénoncé «une course vers l’extrême droite» de son ancien parti LR et avait critiqué ouvertement le candidat à la présidence du parti Éric Ciotti, soutenant qu’il avait instauré un «système politique de pressions et de menaces» dans les Alpes-Maritimes. «Le mot traître a un nouveau synonyme : Muselier. Les dictionnaires l’intégreront très prochainement. Méprisable et ridicule…», a d’ailleurs tweeté mardi M. Ciotti, en réaction à la décision de M. Muselier.

Région PACA: Mariani en tête suivi de près par Renaud Muselier

Région PACA: Mariani en tête suivi de près  par Renaud Muselier

Pas vraiment de surprise Mariani arrive en tête. L’interrogation est surtout de savoir quelle sera l’attitude de la liste de gauche qui promet de se maintenir.

Sans surprise, Thierry Mariani, le candidat du Rassemblement National, arrive en tête du premier tour avec 35,7% des voix selon les premières estimations mais avec une avance bien moins importante que ce que laissait percevoir les différents sondages, sur son principal adversaire, Renaud Muselier. Le président LR sortant du conseil régional cumule en effet 33,5% des suffrages ce qui met l’écart entre les deux hommes à 2,2 points . Avec 17,1% des voix, le candidat de la gauche, Jean-Laurent Felizia fait office d’arbitre… ou pas

Le feuilleton des régionales en PACA : la fédération LR des Alpes-Maritimes ne soutient pas Muselier

Le feuilleton des régionales en PACA : la fédération LR des Alpes-Maritimes ne soutient pas Muselier

 

 

 

 

Un imbroglio supplémentaire dans le feuilleton des régionales en PACA avec le retrait du soutien de la fédération LR des Alpes-Maritimes à Muselier. Une situation très confuse puisque la liste Muselier à l’appui des organes centraux des républicains qui critiquent quand même l’initiative. De son côté,  la république en marche a annoncé qu’elle ne présentait plus de liste en son nom. Tandis que des responsables locaux comme la fédération LR des Alpes-Maritimes, dirigée par le député Éric Ciotti, considèrent que la liste Muselier est une liste de Macron. Sans parler du maire de Nice et de Toulon qui ont démissionné à la suite de cette affaire du parti républicain. «Nous avons, malgré les engagements qui avaient été pris devant la commission nationale d’investiture, constaté que Renaud Muselier avait passé un accord politique avec le pouvoir macronien», estiment les Républicains des Alpes-Maritimes dans une motion adoptée par 84% des membres du comité départemental du parti, selon un communiqué.

Régionales Paca: retour à la liste commune de Muselier

Régionales Paca: retour à la liste commune de Muselier

Retour à la liste commune de Muselier aux élections régionales de Paca. Avec évidemment des membres du parti républicain mais aussi des membres de la république en marche.

 

Pour tenter de rassurer, Muselier explique qu’il n’y aura  pas de ministre ou de député sur la liste commune. Le feuilleton n’est sans doute pas terminé mais on voit difficilement maintenant la république en marche présenter sa propre liste. Il en est de même pour une liste au nom officiel du parti républicain.

 

Toutes ces ambiguïtés semblent avoir profité au rassemblement national et à Mariani dont les sondages prévoient qu’ils gagneraient les élections dans tous les cas de figure.

Crise sanitaire : «Il faut un message d’espoir  » (Muselier)

Crise sanitaire : «Il faut un message d’espoir  » (Muselier)

 

 

Renaud Muselier,  Président LR de la Région Sud, Renaud Muselier et de l’association Régions de France, souhaite un message d’espoir et notamment un calendrier plus clair dans la gestion de la crise sanitaire (interview dans l’Opinion)

Deux semaines après la mise en place du deuxième confinement, un conseil de défense sanitaire se tient ce jeudi, suivi d’une conférence de presse de Jean Castex. Demandez-vous des aménagements ?

Je leur demande surtout de dessiner des perspectives et de porter un message d’espoir. Aujourd’hui, tout est anxiogène, infantilisant. On avance à tâtons dans un tunnel sans percevoir aucune lumière. Certains choix faits peuvent apparaître comme discutables. Le débat démocratique est parfois rejeté. L’injonction d’Olivier Véran aux députés dans l’Hémicycle a semaine dernière – « Sortez d’ici » – a renforcé chez certains le sentiment d’une « dictature sanitaire ». Cela entraîne un rejet des décisions par manque d’adhésion, même si les Français savent qu’il faut sauver des vies. Il est donc impératif de remettre de l’espoir. Je sais que le Premier ministre est capable de le faire. Il en a l’âme et l’humanité.

« Remettre de l’espoir », qu’est-ce que cela signifie ?

Cela veut dire fixer un calendrier précis des prochaines étapes, même s’il n’est pas suivi au jour près ; rappeler que Noël restera une fête et que l’on célébrera la nouvelle année, même si cela sera un peu différent ; préparer dès maintenant le déconfinement afin qu’un troisième confinement soit évité.

Que préconisez-vous pour ce futur déconfinement ?

Il faut que cette fois-ci des critères précis, qui ne changent pas en cours de route, soient fixés. Est-ce le taux d’incidence ou le taux de positivité, et ce, sur quelle population ? Le nombre de lits de réanimation ? Se base-t-on sur les chiffres des ARS ou des hôpitaux ? Mesure-t-on ces critères à l’échelle des grandes villes, des métropoles, des départements ? Si tout le monde est d’accord sur le thermomètre, il y aura moins de contestation. Je demande aussi que le conseil scientifique se taise et cesse d’angoisser les Français afin de forcer la main aux politiques. Certes, il faudra vivre avec le virus mais il faudra surtout le prendre de vitesse. Pour cela, nous disposons dans ma région du test des eaux usées, élaboré par les marins-pompiers de Marseille. C’est un outil très fiable qui permet de repérer une semaine à l’avance les futurs clusters quartier par quartier, Ehpad par Ehpad, immeuble par immeuble. Pour l’exploiter au mieux, on va créer le 20 novembre une centrale d’achats afin d’inonder la région d’un million de tests rapides.

La territorialisation, c’est-à-dire l’adaptation de la politique sanitaire à chaque territoire, a été un échec du premier déconfinement. On l’a vu en septembre à Marseille, où les élus locaux, dont vous-même, se sont opposés aux mesures préconisées par le gouvernement pour tenter d’enrayer la deuxième vague. Comment éviter que cela se reproduise ?

Cela n’a pas marché à Marseille parce que les décisions ont changé tout le temps ! Le préfet nous consultait sur certaines mesures et le gouvernement en décidait d’autres applicables une heure plus tard. Nous n’avons pas été irresponsables : nous avions proposé de limiter les mariages, les rassemblements, de fermer au-delà d’une certaine heure les plages… Les critères pour juger de la circulation du virus n’étaient pas les mêmes pour tous, donc certaines mesures ont pu paraître injustes, la maladie circulant davantage dans d’autres régions.

Faudra-t-il rouvrir les lycées normalement ?

Dès la fin du précédent confinement, j’avais proposé que les lycées soient immédiatement rouverts. Aujourd’hui, ils fonctionnent à peu près partout normalement et peu de problèmes sont à déplorer. Chaque région s’est adaptée aux choix pédagogiques qui ont été faits. Du gel, des masques, des protocoles ont été mis en place. A la région, j’ai recruté 200 personnes pour traiter les cas contacts. La jeune génération a besoin d’apprendre, de se lever le matin, d’avoir des perspectives d’avenir.

Comment les régions peuvent-elles davantage aider les commerces de proximité ?

Aujourd’hui 110 000 petits commerces, restaurants, entreprises de l’hôtellerie sont fermés dans ma région. Nous avons donc reconduit les mêmes dispositifs d’aides que lors du premier confinement. Au premier semestre, entre l’Etat et nous, cela avait représenté 760 millions d’euros. Nous avons aussi lancé une plate-forme sauvernoel.maregionsud.fr, où les cinq millions d’habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur peuvent trouver un annuaire complet afin d’acheter leurs cadeaux près de chez eux. Une aide pouvant aller de 2 000 à 5 000 euros a également été mise en place afin d’aider les commerçants à digitaliser leur activité.

Dans le rapport qu’il remettra vendredi au Premier ministre, Jean-Louis Debré devrait plaider pour le report des régionales de mars à juin. Approuverez-vous ?

Par nature, je me méfie dès que l’on touche au calendrier électoral. Je comprends que la question se pose. Comment faire campagne dans un tel contexte sanitaire, ne pas répéter le fiasco des municipales ? Mais pourquoi se précipiter pour répondre ? Passons Noël et les fêtes de fin d’année, voyons alors où nous en sommes de la situation sanitaire. Il sera temps de voir, mi-janvier, s’il est possible de voter en mars. Je m’en suis entretenu avec Jean-Louis Debré qui a échangé également avec d’autres présidents de région. Au sein de Régions de France en tout cas, nous n’accepterons pas des régionales reportées après juin.




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