Archive pour le Tag 'Municipales'

Page 3 sur 11

Premier tour des municipales : Macron tire le parapluie du comité scientifique

Premier tour des municipales : Macron tire le parapluie du comité scientifique

 

Il y a quelque chose de surréaliste dans les propos de Macron qui tente de justifier l’irresponsable décision d’organiser le premier tour des élections municipales. Pour cela,  il tire le parapluie du comité scientifique

«Si le Conseil scientifique m’avait dit que les maintenir mettrait la santé des Français en danger, je ne les aurais pas maintenus», révèle Emmanuel Macron dans le Point  à propos des élections municipales. 

Et bizarrement le comité scientifique dès le lendemain des élections présidentielles aurait conseillé un confinement généralisé. La vérité c’est qu’il y a longtemps que le comité scientifique, composée pour une grande part de chapeaux  à plumes, est instrumentalisé par le pouvoir politique pour cacher ses hésitations et ses contradictions.

La décision ou non d’organiser des élections ne relève pas de la responsabilité d’un comité scientifique surtout à quelques jours près.

«Si le Conseil scientifique m’avait dit que les maintenir mettrait la santé des Français en danger, je ne les aurais pas maintenues. J’assume totalement la décision. Si le Conseil scientifique nous éclaire par des avis, il y a tout au long de cette crise un ordre politique et un ordre scientifique. Les choix politiques sont faits par le pouvoir démocratique», affirme-t-il. Le problème ,c’est que Macon ne saurait représenter le pouvoir démocratique. Juridiquement sa représentativité ne peut être discuté mais politiquement il est depuis longtemps très minoritaire dans le pays et ne peut donc se référer à ce pseudo pouvoir démocratique. Et d’ajouter en toute mauvaise foi que les Français contaminés ce jour-là l’ont été davantage dans les bars que dans les bureaux de vote ! Un curieux argumentaire, pas très élégant en plus !

Elections municipales: maintenant en mars 2021 ?

Elections municipales: maintenant en  mars 2021 ?

Une situation de plus en plus ubuesque avec le report des élections municipales envisagés maintenant en mars 2021. Le Président de la République en serait partisan. Mais un report d’un an du scrutin poserait un problème logistique supplémentaire, car les élections départementales et régionales doivent déjà se tenir à cette période.  Il y a encore quelque temps il avait été émis l’hypothèse d’une élection au mois d’octobre.

Rien ne dit cependant que les conditions épidémiques seront remplies pour permettre des déplacements massifs dans les urnes. Une autre hypothèse vraisemblable serait d’annuler le premier tour des élections municipales qui a été complètement faussé par le taux d’abstention.

 

En moyenne,  les élections municipales connaissent toujours un taux de participation assez exceptionnel qui tourne autour de 70 %. Cette fois on a péniblement atteint 45 %. La baisse de participation varie selon la taille des agglomérations et leur situation géographique. Dans certaines grandes villes la participation a seulement été de 30 %. En cause évidemment, le discours complètement contradictoire des pouvoirs publics et en particulier du Premier ministre. Ce dernier le même jour à invité au confinement maximal et demandé en même temps à la population de se rendre aussi massivement dans les urnes transformées en chambres de contamination.

Les élections ont constitué une sorte d’accélérateur de la propagation du virus. Le premier tour avait donc été complètement faussé. En outre, certaines populations ont été empêchées  de voter dans les EHPAD , bouclés tardivement ne laissant même pas le cas le temps de donner des procurations . Environ 700 000 personnes ont été concernées. L’autre raison qui justifierait l’annulation des résultats du premier tour et le caractère surréaliste d’un second tour organisé six mois après le premier tour voir même davantage. En effet l’environnement socio économique aura alors totalement changé.

On peut imaginer que la situation économique se sera gravement détériorée entraînant une masse de défaillances d’entreprises et une augmentation record du chômage. Certains parlent d’un taux de chômage de 20 % après la crise sanitaire. Les conséquences sociales seront aussi terribles, elles nécessiteront une rigueur et une solidarité qui risquent  de modifier les rapports de force. Il y a évidemment longtemps que le conseil constitutionnel, dont on se demande exactement à quoi il sert, aurait dû se saisir de cette question et dès le lendemains premiers tour. Dans certaines localités et petits villages certains ont été élus avec seulement 25 % des inscrits, ce qui met fortement en cause la légitimité juridique mais surtout politique de cette élection.

La responsabilité du Premier ministre dans ce domaine est immense sur le plan politique mais aussi sanitaire. Non seulement le premier ministre a pris des risques inconsidérés en matière de propagation du virus mais il va créer aussi une grave crise politique quand le Coronavirus sera maîtrisé. Si le second tour des élections ne peut avoir lieu en juin , il est probable que les résultats municipaux du premier tour seront considérées comme caducs.

 

Municipales : l’appel de maires et de candidats pour annuler le premier tour des élections

Municipales : l’appel de maires et de candidats pour annuler le premier tour des élections

50 maires et candidats signent une tribune initiée par Renaud George, le maire (LREM) de Saint-Germain-au-Mont-d’Or (Rhône) et directeur de campagne de Gérard Collomb. Ils estiment qu’il faut revoter partout. Y compris dans les communes où une liste a dépassé les 50% le 15 mars dernier. «Que s’est-il passé le 15 mars dernier ? Un vol, tout simplement!», assurent ces élus, dont beaucoup ont été battus dès le premier tour. «Cette abstention aura marqué le scrutin car elle n’était pas libre. C’était une abstention  »contrainte »», plaident-ils.

Un avis que ne partage pas le premier ministre. Edouard Philippe a ouvert jeudi la porte à un nouveau scrutin en octobre dans les seules communes où était nécessaire un second tour.

 

Des élections municipales en octobre 2020 ou en mars 2021 ?

Des élections municipales en octobre 2020 ou en mars 2021 ?

La possibilité d’élections organisées au mois de juin, comme l’avait évoqué Edouard Philippe à la mi-mars, semble maintenant  écartée. « Il n’y a rien d’acté sur les municipales. L’évidence, c’est qu’elles n’auront pas lieu en juin », a déclaré à France Télévisions Olivier Faure, premier secrétaire du PS, à l’issue de la réunion. « On ne sait pas ce que sera l’évolution de la crise sanitaire et il faut accepter que toutes nos décisions puissent être remises en cause. Donc, pour les municipales, [ce ne sera] pas juin, ce n’est pas jouable », a abondé Patrick Mignola, président du groupe MoDem à l’Assemblée.

Les dates d’octobre 2020 et de mars 2021 ont toutefois été avancées, sans convaincre tous les participants. « J’ai le sentiment que l’exécutif table sur octobre, avec toutes les réserves d’usage dans la période », a précisé Patrick Mignola. « En octobre, personne n’aura la tête aux municipales. On sera en train de redémarrer le pays et on aura besoin de municipalités stables, a toutefois estimé Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, après la réunion. Autant adosser ces élections aux départementales et aux régionales de 2021. Ce ne sera pas la première fois que des maires exercent 7 ans. »

Coronavirus : des municipales au mois d’octobre !

Coronavirus : des  municipales au mois d’octobre !

 

 

 

Après la préparation et les carences du plan de lutte contre le Coronavirus, le gouvernement s’apprête à commettre une énorme bavure démocratique en n’envisageant un report des élections pour le deuxième tour des municipales en octobre. Il est clair qu’un second tour organisé six mois après le premier n’a plus le même sens politique. Il sera forcément influencé par l’environnement sanitaire mais aussi économique et social. Il n’y avait évidemment aucune urgence à organiser l’élection municipale le 16 mars sauf pour le Premier ministre qui d’une certaine manière a commis un acte criminel en appelant à la concentration des électeurs dans les bureaux de vote le jour même il a cité confinement.

Notons que l’abstention record discrédite la légitimité démocratique du premier tour;  certain maires ont pu être élus ainsi avec 25 % des voix ! Le taux d’abstention a été record : 55 %. En outre certaines populations ont été empêché de voter comme dans les EHPAD brutalement fermés et dans les résidents n’ont pu donner de procurations. Le président a évoqué cette hypothèse lors du Conseil des ministres ce mercredi.  Il serait temps que le conseil constitutionnel s’il veut servir à quelque chose se saisisse de cette affaire ridicule au plan politique et démocratique. L’évidence devrait condamner à l’annulation pure et simple du premier tour avec un report en fin d’année voir en 2021 en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. On se souvient qu’Édouard Philippe avait instrumentalisé le conseil scientifique pour autoriser l’organisation du premier tour de ces élections municipales. Il s’apprêterait à recommencer cette manipulation

Elections municipales: une annulation inévitable du premier tour ?

Elections municipales: une annulation inévitable du premier tour ?

 

Côté majorité, on a engagé la bataille pour un report des listes au second tour des municipales. L’objectif est de tenter de trouver des alliances afin de limiter la catastrophe électorale d’en marche  et de ses alliés. Raisonnablement, on ne voit pas comment ces élections pourraient se dérouler en mai et même en juin. L’hypothèse très fragile serait de déplacer le second tour à la rentrée. Rien ne dit cependant que les conditions épidémiques seront remplies pour permettre des déplacements massifs dans les urnes. Une autre hypothèse vraisemblable serait d’annuler le premier tour des élections municipales qui a été complètement faussé par le taux d’abstention.

 

En moyenne,  les élections municipales connaissent toujours un taux de participation assez exceptionnel qui tourne autour de 70 %. Cette fois on a péniblement atteint 45 %. La baisse de participation varie selon la taille des agglomérations et leur situation géographique. Dans certaines grandes villes la participation a seulement été de 30 %. En cause évidemment, le discours complètement contradictoire des pouvoirs publics et en particulier du Premier ministre. Ce dernier le même jour à invité au confinement maximal et demandé en même temps à la population de se rendre aussi massivement dans les urnes transformées en chambres de contamination.

Les élections ont constitué une sorte d’accélérateur de la propagation du virus. Le premier tour avait donc été complètement faussé. En outre, certaines populations ont été empêchées  de voter dans les EHPAD , bouclés tardivement ne laissant même pas le cas le temps de donner des procurations . Environ 700 000 personnes ont été concernées. L’autre raison qui justifierait l’annulation des résultats du premier tour et le caractère surréaliste d’un second tour organisé six mois après le premier tour voir même davantage. En effet l’environnement socio économique aura alors totalement changé.

On peut imaginer que la situation économique se sera gravement détériorée entraînant une masse de défaillances d’entreprises et une augmentation record du chômage. Certains parlent d’un taux de chômage de 20 % après la crise sanitaire. Les conséquences sociales seront aussi terribles, elles nécessiteront une rigueur et une solidarité qui risquent  de modifier les rapports de force. Il y a évidemment longtemps que le conseil constitutionnel, dont on se demande exactement à quoi il sert, aurait dû se saisir de cette question et dès le lendemains premiers tour. Dans certaines localités et petits villages certains ont été élus avec seulement 25 % des inscrits, ce qui met fortement en cause la légitimité juridique mais surtout politique de cette élection.

La responsabilité du Premier ministre dans ce domaine est immense sur le plan politique mais aussi sanitaire. Non seulement le premier ministre a pris des risques inconsidérés en matière de propagation du virus mais il va créer aussi une grave crise politique quand le Coronavirus sera maîtrisé. Si le second tour des élections ne peut avoir lieu en juin , il est probable que les résultats municipaux du premier tour seront considérées comme caducs.

 

 

 

 

Plainte contre le Premier Ministre à propos du maintien des municipales

Plainte contre le Premier Ministre à propos du maintien des municipales

 

Plusieurs candidats et militants de la liste LR aux municipales dans les 15e et 16e arrondissement de Marseille, dont plusieurs ont contracté le Covid-19, déposent plainte contre le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur, lundi, via leur avocat Me Nabil Boudi.

« A l’issue du premier tour et les jours suivants, détaille Me Nabil Boudi dans l’argumentaire de la plainte qui sera déposée auprès de la Cour de justice de la République lundi, un certain nombre de plaignants ont été testés positifs au Covid-19 les 16 et 17 mars, ce qui signifie qu’ils ont probablement été contaminés le 15 mars. » L’avocat porte la plainte de militants et de candidats LR aux municipales dans les 15e et 16e arrondissements de Marseille. Parmi eux, plusieurs étaient assesseurs de bureaux de vote.

L’une des plaignantes, Nadia Bouhezza, 50 ans, testée positive, a été hospitalisée. Elle se trouve depuis chez elle, toujours sous étroite surveillance hospitalière. Pour ceux dont le test s’est révélé négatif, l’avocat invoque un « préjudice d’anxiété ».

Les plaignants reprochent à Edouard Philippe et à Christophe Castaner une « entrave intentionnelle aux mesures d’assistance », en maintenant le premier tour des municipales en dépit de l’épidémie et alors même que les écoles devaient fermer le lendemain.

L’objectif de cette procédure, informe Me Boudi, est d’une part « l’ouverture d’une enquête aux fins de déterminer si le gouvernement a été défaillant ou pas » et d’autre part, « déterminer si le fait d’avoir maintenu cette élection peut être qualifié de faute pénale ».

Coronavirus et municipales : des contaminations chez les assesseurs

Coronavirus et municipales : des contaminations chez les assesseurs

Comme c’était prévisible on découvre que des assesseurs ont sans doute été contaminé lors du premier tour des élections municipales maintenues de façon irresponsable par le Premier ministre. Ces assesseurs ont pu être contaminés par des électeurs. De la même manière, ces électeurs ont pu contaminer d’autres personnes. Ainsi ces bureaux de vote ont été transformés en sorte de chambres de contamination massives sur tout le territoire . Heureusement , les Français ont largement douté de la pertinence de cette mesure comte tenu du fait que les municipales apparaissaient assez secondaires par rapport à l’enjeu sanitaire. Ainsi ces élections ont connu une participation historiquement très faible rendant par ailleurs caduque  la légitimité de nombre d’élus. Cela d’autant plus que dans les grandes villes, la plupart des scrutins imposeront un deuxième tour dans des contextes économiques, sociaux et politiques complètement différents vont encore fausser le vote. Plusieurs cas de contamination ont été identifiés au cours de ce premier tour. À Billom (Puy-de-Dôme), le maire, Jean-Michel Charlat, a annoncé à l’AFP qu’une femme de 62 ans est hospitalisée au CHU de Clermont-Ferrand. Testée positive, les médecins ne peuvent assurer que sa contamination remonte au jour du scrutin. Mais elle a pu contaminer des électeurs.

À Châtillon-sur-Loire (Loiret), le maire, Emmanuel Rat, est dans un état préoccupant. Ses symptômes sont apparus au lendemain du premier tour lors duquel il a tenu un bureau de vote et participé au dépouillement. Sans oublier tous ces candidats et élus contaminés, notamment à Marseille (Martine Vassal, Yvon Berland, Valérie Boyer…) qui étaient sur le pont le jour du scrutin. D’autres cas sont signalés. Mais comment comprend le discours d’un premier ministre qui en même temps à recommander le confinement et l’appel au rassemblement pour le même jour.

Maintien du premier tour des municipales: c’était criminel

Maintien du premier tour des municipales: c’était criminel

 

 

À juste titre, un médecin généraliste dénonce sur Europe 1 le caractère criminel de la décision du Premier ministre d’avoir organisé le premier tour des élections municipales. Un acte totalement irresponsable d’après lui dans la mesure où le rassemblement des électeurs à transformé les bureaux de vote en salle de contamination;  cela , en pleine explosion du nombre de cas de coronavirus.

 

Alors que l’épidémie gagnait du terrain la semaine précédant l’

élection, avec plus de 700 cas par jour en moyenne, le gouvernement a décidé de ne pas reporter le scrutin, s’appuyant sur les recommandations du Conseil scientifique.  »C’est irresponsable », s’emporte Bertrand Legrand. « On voit que le nombre de personnes atteintes ne fait qu’augmenter. Ces élections ont été une catastrophe en termes épidémiologiques, c’est criminel de les avoir maintenues. »

 

Une semaine plus tard, les élections municipales paraissent bien loin face aux 860 morts que dénombre la France lundi soir. « Vous entendez très peu la colère des médecins, parce qu’on a autre chose à faire et qu’on est là pour soigner nos patients », poursuit Bertrand Legrand.

Le praticien nordiste évoque la pénurie d’équipements, qui rend son travail de plus en plus compliqué : « Le fait de ne pas avoir de masques, j’ai eu une dotation de 50 masques et une entreprise du BTP m’a livré cinq combinaisons pour que je puisse aller faire les soins palliatifs à domicile… On est dans un pays qui ne respecte même pas le simple fait que le médecin puisse donner les derniers soins à domicile. C’est vraiment honteux », dénonce-t-il. « Les patients qu’on n’hospitalisera pas, on ne peut même plus rentrer chez eux si on n’a pas de combinaisons. Je me retrouve avec un patient, c’est sa mère de 80 ans qui s’occupe de lui, il en a 50, les deux vont être contaminés. Vous n’imaginez même pas. »

«Municipales 2020: un scrutin infecté qu’il faut annuler

«Municipales 2020: un scrutin infecté  qu’il faut annuler

Il faut annuler le premier tour des élections municipales selon un collectif de juristes et d’avocats qui s’expriment dans une tribune de l’OPINION.

 

 

« L’annulation totale du premier tour des élections municipales serait, au nom de la démocratie représentative, la plus belle des réponses de notre société et la plus responsable face aux crises à venir. La démocratie ne peut réellement exister que si l’élection est entourée de toutes les garanties nécessaires. Reporter le second tour est une bonne chose. Mais ne nous satisfaisons pas d’une demi-mesure !

La raison du maintien du vote est politique

Une semaine avant le premier tour, la droite appelait le Président à prendre la mesure de l’enjeu du scrutin. « Emmanuel Macron ne pourra pas enjamber le résultat des municipales », tonnait Gérard Larcher dans les colonnes du Figaro. Le président du Sénat croyait alors rappeler l’évidence : les élections rythment la vie démocratique, impossible d’y échapper.

La semaine suivante, la totalité des Italiens sont renvoyés chez eux jusqu’à nouvel ordre. La France ferme tous les lieux publics non-indispensables à la vie du pays. Le coronavirus désintègre les certitudes. La veille du scrutin, six présidentes et présidents de région appellent au report des élections. Ce qui semblait immuable commence à s’effriter. Et pour achever le tout, quatre jours après l’élection, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, affirmait « n’avoir jamais été consulté pour le maintien du premier tour ».

Il n’y avait pas plus de consensus que dans un dîner de famille à Noël. Les propos de l’ancienne ministre des Solidarités et de la santé Agnès Buzyn renforcent cette métaphore : « Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu. » Au-delà de la zizanie, le constitutionnaliste Dominique Rousseau nous éclaire. Selon lui, « la raison du maintien du premier tour des municipales est purement politique ».

« Le coronavirus supprime le principe d’égalité des conditions de vote, inscrit dans le code électoral »

S’asseoir sur la sincérité du vote, c’est s’asseoir sur la démocratie

Outre ce contexte de fléchettes politiques, devons-nous rappeler qu’il en va de sauver des vies, de protéger les plus fragiles ? Alors que l’heure était au confinement, comment avons-nous pu, dans notre démocratie, laisser se tenir ce scrutin qui doit rassembler le plus de citoyennes et de citoyens ? Comment pouvions-nous penser que ce scrutin se déroulerait dans les meilleures conditions, alors que nous « sommes en guerre » ?

L’abstention record en a été le juge. Nice : 71,4 %, Marseille : 67,45 %, Montpellier : 66,6 %. Et cela pose de nombreux problèmes pour la suite. Les notions d’égalité et de liberté forment avec le secret du vote, ce qu’on appelle en droit la sincérité du scrutin. Pour le Conseil Constitutionnel, ces principes sont « si importants qu’ils font l’objet, dans la plupart des démocraties respectueuses de l’Etat de droit d’une consécration constitutionnelle ».

Autrement dit, s’asseoir sur la sincérité du vote, c’est s’asseoir sur la constitution et donc avec elle, la démocratie. Premièrement, le coronavirus supprime le principe d’égalité des conditions de vote, inscrit dans le code électoral. En se rendant dans leurs bureaux de votes, les plus fragiles et vulnérables s’exposaient à un risque sanitaire accru comparé aux autres.

Deuxièmement, le principe de liberté du vote, fondé sur la libre expression éclairée de l’opinion du peuple, semble également fortement détérioré par la pandémie. C’est en tout cas qu’a révélé un sondage Ifop pour Charles.co du 6 mars dernier. A la question : « Est-ce que les risques de transmission du coronavirus peuvent vous inciter à ne pas vous rendre dans un bureau de vote pour voter aux prochaines élections municipales ? », 16 % des sondés ont répondu « oui, certainement », et 12 % « oui, probablement ». Dès lors, 28 % « des électeurs sont susceptibles de ne pas se rendre à leur bureau de vote par crainte des risques de contamination ».

Enfin, le principe de sincérité du scrutin impose également que les deux tours soient connectés. Emmanuel Macron a annoncé lundi 16 mars le report du second tour des élections municipales. Or, dissocier les deux tours est contraire à l’esprit de ce scrutin de proximité. Didier Maus, spécialiste des questions de droit constitutionnel, nous l’expliquait simplement : « L’élection municipale est indissociable, elle forme un tout. »

Mieux vaut prévenir que guérir

Ce que cette mascarade révèle, c’est l’impréparation de notre société à garantir les moyens de notre démocratie en cas de crise. L’adage commun n’aurait-il pas été plus précieux que des jeux politiciens : mieux vaut prévenir que guérir. Maintenir la sincérité du scrutin est essentiel pour ne pas nourrir la défiance démocratique et l’atmosphère d’illégitimité de nos représentants et représentantes. Cette sincérité se mesure de manière collective à travers le corps électoral. En effet, plus le corps de suffrages exprimés diminue, plus la représentativité des élus se réduit. Ainsi, la forte abstention affaiblit les fondements mêmes de notre démocratie représentative. Une crise qui se retrouve dans la profondeur du corps républicain, dans les abîmes de son fonctionnement.

Par Joakim Le Menestrel, étudiant à Paris Dauphine et Sciences Po Grenoble, Mourad Zouine, avocate au barreau de Lyon, Edouard Raffin, avocat au barreau de Lyon et enseignant à l’Université Lyon 3, Sarah Just, avocate au barreau de Lyon, Sofia Soula Michal, avocate au barreau de Lyon et Damien Brahimi, avocat au barreau de Grenoble. »

Listes aux municipales: la macronie veut reporter la date pour atténuer la catastrophe électorale

Listes  aux municipales: la macronie  veut reporter la date pour atténuer la catastrophe électorale

 

 

 

Normalement les nouvelles listes électorales pour le second tour devaient être déposées fins mars mais la macronie y est en train de manœuvrer pour faire reporter ce dépôt en juin. L’idée est de profiter d’une certaine unité nationale retrouvée à l’occasion du Coronavirus pour bricoler  des alliances qui masqueraient la catastrophe électorale de la république en marche .

Ce n’est sans doute pas par hasard par ailleurs que Macron a abandonné tout ce qui caractérisait sa politique de réformes à savoir la réforme des retraites, la réforme de l’UNEDIC, la réforme des allocations logement pour se recentrer uniquement sur la gestion du Coronavirus. En quelque sorte, Macron s’est transformé en infirmier en chef de la France pour abandonner toutes ses velléités de transformation politique. Pas étonnant, sa politique économique et sociale été rejetée par 70 % de la population. Surtout les élections municipales ont constitué un avertissement terrible pour la majorité. Presque tous  les députés de la république en marche qui se sont présentées ont été balayées aux municipales se retrouvant souvent en quatrième, cinquième ,sixième position. En tout cas avec des scores complètement anecdotiques. Ces députés sortis de nulle part pourraient bien être condamné à y retourner en cas de nouvelles élections législatives.

Du coup la manœuvre politique vise à atténuer l’ampleur de la défaite en profitant d’un climat de l’opinion plus favorable à une certaine union dans le pays. Il y a en plus la menace du conseil d’État qui peut servir la république en marche à savoir l’annulation possible du premier tour la ou les conseils municipaux sont incomplets.

Le Conseil d’Etat a en effet côté jugé justifié, mercredi, le report du second tour avec conservation des résultats du premier. Il a toutefois précisé que « si la crise persiste » et rend impossible « l’organisation du second tour avant l’été », « il appartiendra aux pouvoirs publics de reprendre l’ensemble des opérations électorales » (premier et second tours) « dans les communes où les conseils municipaux sont incomplets », soit environ 5 000 communes.

 

Municipales: le fiasco démocratique continue

Municipales: le fiasco démocratique continue

 

 

Le pouvoir et le Premier ministre en particulier sont largement responsables du fiasco démocratique qui caractérise les élections municipales. Parmi les contradictions à relever, il faut surtout noter l’incitation  particulièrement contradictoire du Premier ministre à réduire la mobilité pour se protéger du Coronavirus et l’incitation à se rendre dans les urnes. Ce message complètement aberrant n’a pas été compris et le résultat est une abstention historique puisque moins d’un Français sur deux est allé voter. Bilan: la légitimité des maires élus au cours de ce premier tour est largement mise en cause sur le plan politique et juridique. On peut d’ailleurs imaginer qu’il y aura plusieurs recours devant le conseil constitutionnel du fait notamment que certaines populations ont été empêchées y compris physiquement ( dans les EHPAD par exemple de se rendre dans les bureaux de vote et de donner une procuration). S’ajoutent évidemment d’autres facteurs explicatifs à la faiblesse du nombre de votants comme le ras-le-bol général des Français vis-à-vis de la politique en général et de celle de Macron en particulier.

 

 Ce premier tour des élections municipales se révèle donc être un véritable fiasco démocratique. Pendant cinq ans inévitablement- si le conseil constitutionnel n’annule pas ce premier tour- Il sera reproché aux équipes municipales de n’être pas représentatives et de manquer de légitimité politique. Nombre de maires  en effet auront été élus avec autour de 25 % des inscrits. Un second tour dans trois ou six mois déconnectés de l’environnement économique, social et politique aura forcément une signification différente. Ce taux record d’abstention constitue aussi un sérieux avertissement pour Macron quand a ses chances pour 2022.

 

D’ailleurs lors de son allocution de lundi soir il a amorcé sa propre remise en cause y compris celles de ses principales réformes y compris celles des retraites et de l’Unedic. Il a notamment déclaré . « Agissons avec force mais retenons cela : le jour d’après, quand nous aurons gagné, ce ne sera pas un retour au jour d’avant. Nous serons plus forts moralement, nous aurons appris et je saurai aussi avec vous en tirer toutes les conséquences ». Pas vraiment un acte de contrition, ce n’est pas le genre du personnage, mais sans doute la prise en compte que le pays rejette à la fois sa politique et sa personnalité.

 

 

Buzyn dénonce la « mascarade » des municipales

Buzyn dénonce la « mascarade » des municipales

La plupart des politiques et des grands médias tombent à bras raccourcis sur l’ancienne ministre de la santé Agnès Buzyn pour avoir dénoncé la mascarade des municipales aussi pour avoir critiqué l’attentisme du gouvernement vis-à-vis de la crise du Coronavirus. Certes on pourra regretter cette espèce d’acte de contrition un peu tardif, de la même manière qu’on pourra aussi regretter qu’au-delà des enjeux,  ces révélations soient aussi  alimentées par l’énorme déception de l’intéressée d’avoir perdu son job  politique. Pas étonnant compte tenu de la typologie des responsables qui entourent Macron qui sont pour la plupart des arrivistes. L’amertume et les pleurs de l’ancienne ministre de la santé font écho à ceux  de Rugy lui aussi jeté en pâture à l’opinion publique et dont l’ascension politique s’est brutalement arrêtée.

De ce point de vue Macron n’a guère d’état d’âme, il se sert de ses courtisans quand il en a besoin et s’il le faut il les condamne à la déchéance. Ce fut le cas de Rudy qui occupait la très confortable place de président de l’assemblée nationale et auquel Macron a demandé–c’est-à-dire imposé- de prendre la gestion du portefeuille de l’écologie après le départ de Hulot. Il est clair que de Rudy a perdu beaucoup au change d’autant plus qu’il s’est pris les pieds dans le tapis des excès de  pouvoirs.

Même chose pour l’ancienne ministre de la santé; elle aussi confortablement installée dans un très grand ministère et dont Macron a demandé le sacrifice pour remplacer le sulfureux Griveaux. Condamnée par Macron, elle a été condamnée par le suffrage universel et maintenant par la morale politique des médias. Pourtant elle a parfaitement raison de dire que cette campagne électorale maintenue pour le premier tour des municipales aura été une vaste mascarade dont est responsable surtout le Premier ministre, copie conforme de Juppé en version plus cool mais en moins intelligente.

Le Premier ministre a torpillé l’élection municipale d’abord en décidant de les maintenir contre toutes les évidences. Ensuite, en préconisant  à la fois la mobilité des électeurs et l’immobilité des Français dans le même discours pour le même jour. Ce discours irresponsable méritera une condamnation historique et sans doute justifiera un changement de Premier ministre.

Agnès Buzyn a aussi dénoncé l’immobilisme du gouvernement indiquant notamment qu’elle avait attiré l’attention du gouvernement sur l’ampleur possible de l’épidémie dès le début de janvier mais qui n’en a pas été tenu compte.

Agnès Buzyn fait part ainsi des doutes qui l’ont assaillie au moment de remplacer au pied levé Benjamin Griveaux il y a un mois pour briguer la mairie de Paris, après l’abandon de ce dernier à la suite de la diffusion de vidéos à caractère sexuel. Emmanuel Macron était alors intervenu pour la convaincre.“Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu”, déclare Agnès Buzyn, qui a mené à Paris la première campagne politique de sa carrière.

Après avoir réuni 17,6% des voix, loin derrière la maire socialiste sortante Anne Hidalgo (29,3%) et la candidate Les Républicains Rachida Dati (22,7%), Agnès Buzyn a suspendu lundi sa campagne pour le second tour, qui a d’ailleurs été reporté sine die par le président de la République en raison de la pandémie qui oblige les Français à rester chez eux.“Depuis le début je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus”, déclare Agnès Buzyn au Monde. “On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. La dernière semaine a été un cauchemar. J’avais peur à chaque meeting. J’ai vécu cette campagne de manière dissociée.”

Dans un communiqué en forme de mise au point, Agnès Buzyn dit regretter la “tonalité” de l’article du Monde et explique avoir utilisé le terme “mascarade” pour désigner “le fait de débuter des discussions de fusions de listes électorales dans le contexte que l’on connaît.”

Sur France 2, le Premier ministre, Edouard Philippe, a confirmé dans la soirée qu’Agnès Buzyn avait effectivement alerté dès le mois de janvier sur le sérieux de l’épidémie en Chine et, a-t-il ajouté, c’est pour cela qu’un certain nombre de réunions ont été organisées dès le mois de janvier. Mais il a indiqué que les avis divergeaient alors sur ce que serait l’évolution de l’épidémie.

Quant au maintien du premier tour des élections municipales, dimanche dernier, le chef du gouvernement a déclaré que cette décision était “fondée sur des motifs scientifiques” et “parfaitement assumée”. Une argumentation très critiquable. D’abord parce que malheureusement les scientifiques eux-mêmes étaient très partagés et que certains chapeaux à plumes de la médecine se sont comportés en courtisans vis-à-vis du pouvoir. En plus, le fait d’indiquer que la décision est pleinement assumée n’ajoute pas la moindre pertinence à l’argumentation. Cette expression en l’occurrence ne veut  strictement rien dire.

Municipales: Un fiasco démocratique

 Municipales: Un fiasco démocratique

 

 

Le pouvoir et le Premier ministre en particulier sont largement responsables du fiasco démocratique qui caractérise les élections municipales. Parmi les contradictions à relever, il faut surtout noter l’incitation  particulièrement contradictoire du Premier ministre à réduire la mobilité pour se protéger du Coronavirus et l’incitation à se rendre dans les urnes. Ce message complètement aberrant n’a pas été compris et le résultat est une abstention historique puisque moins d’un Français sur deux est allé voter. Bilan la légitimité des maires élus au cours de ce premier tour est largement mise en cause sur le plan politique et juridique. On peut d’ailleurs imaginer qu’il y aura plusieurs recours devant le conseil constitutionnel du fait notamment que certaines populations ont été empêchées y compris physiquement ( dans les EHPAD par exemple de se rendre dans les bureaux de vote et de donner une procuration). S’ajoutent évidemment d’autres facteurs explicatifs à la faiblesse du nombre de votants comme le ras-le-bol général des Français vis-à-vis de la politique en général et de celle de Macron en particulier. Ce premier tour des élections municipales se révèle donc être un véritable fiasco démocratique. Pendant cinq ans inévitablement- si le conseil constitutionnel n’annule pas ce premier tour- Il sera reproché aux équipes municipales de n’être pas représentatives et de manquer de légitimité politique. Nombre de maires  en effet auront été élus avec autour de 25 % des inscrits. Un second tour dans trois ou six mois déconnectés de l’environnement économique, social et politique aura forcément une signification différente. Ce taux record d’abstention constitue aussi un sérieux avertissement pour Macron quand a ses chances pour 2022. D’ailleurs lors de son allocution de lundi soir il a amorcé sa propre remise en cause y compris celles de ses principales réformes y compris celles des retraites et de l’Unedic. Il a notamment déclaré . « Agissons avec force mais retenons cela : le jour d’après, quand nous aurons gagné, ce ne sera pas un retour au jour d’avant. Nous serons plus forts moralement, nous aurons appris et je saurai aussi avec vous en tirer toutes les conséquences ». Pas vraiment un acte de contrition, ce n’est pas le genre du personnage, mais sans doute la prise en compte que le pays rejette à la fois sa politique et sa personnalité.

 

 

Municipales : second tour encore plus ridicule ?

Municipales : second tour encore plus ridicule ?

 

De toute évidence, le pouvoir en place a montré toute son incohérence ridicule à l’occasion du premier tour des élections municipales. D’un côté, il n’a cessé de dramatiser la situation sanitaire et même de nourrir un sentiment de panique alors que depuis le but de la crise, sa gestion est surtout caractérisée par des contradictions incompréhensibles. Dernière contradiction, l’orientation vers un confinement et en même temps l’invitation à se rendre aux urnes. Un mot d’ordre complètement incompréhensible. Se pose la question de la légitimité des élections avec seulement 44 % de votants. Il faudra évidemment un second tour pour les candidats qui n’ont pas obtenu la majorité premier. Le problème, c’est que ce second tour pose évidemment des difficultés juridiques et politiques. Parmi celles-ci il faut signaler que la crise sanitaire risque de simplifier encore dimanche. L’abstention risque  d’être pire que celle du premier tour.

Dimanche, avant même l’ouverture des bureaux, Dominique Bussereau avait estimé que les chiffres de la participation allaient être le «juge de paix» pour le gouvernement. Alors qu’il avait été «solidaire» de la position de François Baroin favorable au maintien des élections municipales, le président de l’Assemblée des départements de France avait pris acte de l’évolution de la gestion de la crise, annoncée samedi soir par Edouard Philippe. «Sera-t-il en mesure de le maintenir en fonction de l’évolution de la situation sanitaire?», s’interrogeait alors l’ex-ministre, sans ignorer les nombreuses questions politiques et juridiques que susciterait inévitablement un report du second tour.

Dominique Bussereau était «solidaire» de la position de François Baroin concernant le maintien des élections municipales. Il considère, dimanche matin, qu’il n’est plus possible d’arrêter la machine. Mais au lendemain des nouvelles mesures annoncées par Edouard Philippe, le président de l’Assemblée des départements de France estime que le niveau de l’abstention dans les bureaux de vote au soir du premier tour sera le «juge de paix» pour le gouvernement.

«Bien évidemment, confie-t-il, il y a une dichotomie entre la gravité des mesures annoncées samedi soir par le premier ministre et le maintien des élections. Mais ce matin, les bureaux sont ouverts, il fait beau, l’abstention sera plus forte que prévu et la question qui se pose désormais au gouvernement est celle du second tour. Sera-t-il en mesure de le maintenir en fonction de l’évolution de la situation sanitaire ?»

 

Si plusieurs présidents de région se sont exprimés en faveur d’une annulation du scrutin, le président de l’ADF n’est pas en mesure de formuler une position générale au nom des présidents de collectivités départementales. «L’Assemblée des départements de France joue à fond le jeu des mesures sanitaires parce que nous sommes concernés, au premier chef, pour l’assistance aux personnes âgées, handicapées, mineurs non accompagnés etc. À ce jour, il n’y a pas de prise de position politique de l’ADF», précise Dominique Bussereau.

12345...11



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol