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Politique-Multiples crises en France : Il faudra au moins une vingtaine d’années pour redresser le pays

Politique-Multiples crises en France : Il faudra au moins une vingtaine d’années pour redresser le pays

La France encore récemment une des plus grandes puissances mondiales ne cesse de s’enfoncer sur tous les plans : économique, social, sociétal et même sur le plan de la sécurité. La dégradation est catastrophique et un redressement forcément structurel exigerait sans doute une période d’au moins une vingtaine d’années. 

La France est passée du statut de grande puissance à celui de très moyenne voire de pays instable. Tous les indicateurs sont au rouge. Il y a d’abord la situation économique et financière. Faute de compétitivité depuis longtemps et de manque de productivité globale ( trop faible taux d’emploi en France rapporté à l’ensemble des actifs potentiels) mais aussi du fait de la mise en place précipitée des 35 heures. Deux éléments qui ont plombé la compétitivité et en particulier celle de l’industrie délocalisée à l’extérieur.

En dépit du taux exceptionnel de prélèvements obligatoires( impôts globaux), la France cumule paradoxalement deux faiblesses ,d’une part un déficit chronique , une dette abyssale ( 50 000 € par habitant soient 3200 milliards) , d’autre part un taux de prélèvement obligatoire de près de 50 %. Une fiscalité qui tue aussi la compétitivité.

Et curieusement , ce n’est qu’il y a que quelques jours ou quelques semaines que les instituts, organismes et autres institutions découvrent l’ampleur d’une catastrophe qui a commencé il y a 40 ans environ. En cause, le mammouth de l’État (et des collectivités locales) devenu complètement incontrôlable ou la logique de dépenses se déroule en dépit de tous les discours de gestion plus saine. Et là aussi paradoxalement la qualité des services publics a plutôt tendance à se dégrader( sécurité, santé ou encore éducation par exemple).

Le sentiment général est que ce pays n’est plus géré depuis longtemps ce dont convient même le président de la république qui essaye maintenant de sermonner les hauts fonctionnaires; Évidemment deux fois trop nombreux ( un directeur, deux adjoints, des sous-directeurs et des chefs de bureau en pagaille, sans parler les troupes de base qui augmentent chaque année; de 50 000 encore en 2023 et 70 000 en 2024 ! ) Et pas forcément bon endroit.

Mais au-delà des aspects quantitatifs il y a surtout le sentiment que le concept d’autorité est complètement bafoué partout dans l’espace public, services publics et autres. Dans l’école, dans la rue et même dans la sphère privée( quand la plupart des plaintes sont enterrées). Exemple significatif: la France qui est en train de devenir une plaque tournante internationale de la drogue. Toutes les villes mêmes les plus petites sont affectées par ce cancer qui s’accompagne en plus de règlements de comptes, de violences et de morts.

Le dernier aspect concerne celui du sentiment d’insécurité vis-à-vis d’un islamisme rampant qui met en cause la laïcité. L’extrémisme religieux veut progressivement prendre le pas sur ce qui fait la spécificité de la France : ses valeurs républicaines, sa liberté et sa démocratie. Bref, un discours politique qui a 1000 ans de retard mais qui s’ancre dans des populations velléitaires et incultes. Bref, Dieu pour remplacer la science, le progrès et la démocratie comme en Afghanistan, en Iran et autre pays d’obédience musulmane extrémiste.

La France a un sérieux besoin de recentrage social et économique mais aussi sociétal sinon le pays s’orientera vers l’appauvrissement, la violence et le chaos.

Et les discours actuels du monde politique ne sont pas à la hauteur des enjeux.

Causes de la Crise Agricole : des facteurs multiples

Causes de la Crise Agricole : des facteurs multiples

 

Pour l’ancienne responsable de la FNSEA, Christiane Lambert il y a des facteurs multiples qui peuvent expliquer la crise agricole (dans la Tribune)

 

CHRISTIANE LAMBERT – Les éléments déclencheurs, ce sont souvent des décisions nationales, ou des conséquences locales du changement climatique : en Allemagne, des taxes sur le carburant et le machinisme ; en France, des restrictions phytosanitaires particulièrement dures ; en Irlande et aux Pays-Bas, la volonté gouvernementale de réduire les cheptels bovins ; en Italie et en Grèce, les inondations ; en Espagne, la sécheresse.. Mais dans l’ensemble de l’Union européenne, depuis le Green Deal [le Pacte vert, proposé par la Commission européenne en 2019], les agriculteurs subissent la « méthode Timmermans » [du nom du premier vice-président de la Commission de l'époque], très descendante et donneuse d’ordres. On assiste à un empilement réglementaire : l’UE a voté une quinzaine de textes qui imposent de nouvelles contraintes aux agriculteurs. Cela vient s’ajouter aux conséquences de la crise sanitaire du Covid et puis de la guerre en Ukraine : les hausses des coûts de production et la perturbation des flux commerciaux, avec des pays comme la Roumanie et la Pologne inondés de blé ukrainien et d’autres, dans l’hémisphère Sud, confrontés à des famines qui engendrent des déplacements des populations vers le Nord. On est face à une déstabilisation complète, et les décideurs européens continuent d’avancer comme si de rien n’était ? L’agriculture est malade, et on continue à lui administrer des obligations supplémentaires ? C’est incompréhensible. La Commission européenne n’écoute pas les agriculteurs. Et c’est à cause de cette accumulation de mauvaises décisions que la colère explose.

Le Green Deal et les textes qui en découlent visent à promouvoir la transition écologique en agriculture. Vous n’en voulez donc pas ?

Nous ne refusons pas cette transition. Mais c’est très difficile de l’engager dans les conditions économiques actuelles, qui réduisent véritablement nos revenus et nous plongent dans l’inconnu face à la fermeture de certains marchés et à l’augmentation des importations. En plus, nous devons pouvoir produire l’alimentation nécessaire pour nourrir les Européens et les pays qui ont besoin de nos produits. Or sept études d’impact effectuées en dehors de l’UE montrent que le Green Deal fera baisser la production agricole européenne. L’Europe va donc devoir importer beaucoup plus de denrées, qui viendront de pays qui ne respectent pas nos standards et qui pèseront sur notre bilan carbone. Les prix payés par les consommateurs augmenteront, les agriculteurs ne tiendront pas face à la baisse de leurs revenus et disparaîtront. Cela affaiblira énormément l’alimentation et l’économie européennes. Nous voulons produire plus, mieux et avec moins d’impact sur l’environnement. Nous ne sommes pas contre les changements, mais pour qu’ils soient progressifs et raisonnés. Et on n’est pas antieuropéens, mais on veut une Europe qui prenne des décisions cohérentes.

Que demandez-vous concrètement ?

Nous insistons pour que toutes les décisions européennes soient fondées sur la science, ainsi que sur des études d’impact vérifiant leur compatibilité avec la souveraineté alimentaire. Elles ne peuvent pas reposer seulement sur des considérations environnementales. Nous demandons aussi l’adoption d’une nouvelle dérogation aux règles de la PAC sur les jachères, qui défendent la possibilité de produire sur 4 % de la surface agricole.

Un moratoire sur l’adoption de nouveaux textes jusqu’aux élections européennes pourrait-il calmer les esprits ?

Oui, bien sûr. Nous voudrions notamment que soit abandonné le règlement, insensé, sur la restauration de la nature, qui prévoit que 10 % des terres agricoles soient non productives. De même pour la directive sur les émissions industrielles, qui inclut l’agriculture et pénalise par exemple les élevages comptant 120 truies, alors qu’en France une exploitation moyenne en compte 200, et 400 en Allemagne ou aux Pays-Bas. Comment peut-on accepter de dire qu’une exploitation familiale dégage des émissions industrielles ?

La semaine prochaine, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lancera un « dialogue stratégique sur l’avenir de l’agriculture », impliquant l’ensemble des acteurs de l’agroalimentaire. Que comptez-vous lui dire ?

Cette volonté de dialogue est enfin la reconnaissance d’un problème de méthode. Nous allons lui demander d’écouter ceux qui font, et non pas seulement ceux qui parlent. C’est maintenant qu’il faut expliquer à la Commission européenne qu’elle va trop vite pour les agriculteurs. Le commissaire Timmermans a fait beaucoup de mal à l’Europe, mais il est parti, et il représente la minorité aujourd’hui dans son pays [les Pays-Bas]. ■

Crise Agricole : des facteurs multiples

Crise Agricole : des facteurs multiples

 

Pour l’ancienne responsable de la FNSEA, Christiane Lambert il y a des facteurs multiples qui peuvent expliquer la crise agricole (dans la Tribune)

 

CHRISTIANE LAMBERT – Les éléments déclencheurs, ce sont souvent des décisions nationales, ou des conséquences locales du changement climatique : en Allemagne, des taxes sur le carburant et le machinisme ; en France, des restrictions phytosanitaires particulièrement dures ; en Irlande et aux Pays-Bas, la volonté gouvernementale de réduire les cheptels bovins ; en Italie et en Grèce, les inondations ; en Espagne, la sécheresse.. Mais dans l’ensemble de l’Union européenne, depuis le Green Deal [le Pacte vert, proposé par la Commission européenne en 2019], les agriculteurs subissent la « méthode Timmermans » [du nom du premier vice-président de la Commission de l'époque], très descendante et donneuse d’ordres. On assiste à un empilement réglementaire : l’UE a voté une quinzaine de textes qui imposent de nouvelles contraintes aux agriculteurs. Cela vient s’ajouter aux conséquences de la crise sanitaire du Covid et puis de la guerre en Ukraine : les hausses des coûts de production et la perturbation des flux commerciaux, avec des pays comme la Roumanie et la Pologne inondés de blé ukrainien et d’autres, dans l’hémisphère Sud, confrontés à des famines qui engendrent des déplacements des populations vers le Nord. On est face à une déstabilisation complète, et les décideurs européens continuent d’avancer comme si de rien n’était ? L’agriculture est malade, et on continue à lui administrer des obligations supplémentaires ? C’est incompréhensible. La Commission européenne n’écoute pas les agriculteurs. Et c’est à cause de cette accumulation de mauvaises décisions que la colère explose.

Le Green Deal et les textes qui en découlent visent à promouvoir la transition écologique en agriculture. Vous n’en voulez donc pas ?

Nous ne refusons pas cette transition. Mais c’est très difficile de l’engager dans les conditions économiques actuelles, qui réduisent véritablement nos revenus et nous plongent dans l’inconnu face à la fermeture de certains marchés et à l’augmentation des importations. En plus, nous devons pouvoir produire l’alimentation nécessaire pour nourrir les Européens et les pays qui ont besoin de nos produits. Or sept études d’impact effectuées en dehors de l’UE montrent que le Green Deal fera baisser la production agricole européenne. L’Europe va donc devoir importer beaucoup plus de denrées, qui viendront de pays qui ne respectent pas nos standards et qui pèseront sur notre bilan carbone. Les prix payés par les consommateurs augmenteront, les agriculteurs ne tiendront pas face à la baisse de leurs revenus et disparaîtront. Cela affaiblira énormément l’alimentation et l’économie européennes. Nous voulons produire plus, mieux et avec moins d’impact sur l’environnement. Nous ne sommes pas contre les changements, mais pour qu’ils soient progressifs et raisonnés. Et on n’est pas antieuropéens, mais on veut une Europe qui prenne des décisions cohérentes.

Que demandez-vous concrètement ?

Nous insistons pour que toutes les décisions européennes soient fondées sur la science, ainsi que sur des études d’impact vérifiant leur compatibilité avec la souveraineté alimentaire. Elles ne peuvent pas reposer seulement sur des considérations environnementales. Nous demandons aussi l’adoption d’une nouvelle dérogation aux règles de la PAC sur les jachères, qui défendent la possibilité de produire sur 4 % de la surface agricole.

Un moratoire sur l’adoption de nouveaux textes jusqu’aux élections européennes pourrait-il calmer les esprits ?

Oui, bien sûr. Nous voudrions notamment que soit abandonné le règlement, insensé, sur la restauration de la nature, qui prévoit que 10 % des terres agricoles soient non productives. De même pour la directive sur les émissions industrielles, qui inclut l’agriculture et pénalise par exemple les élevages comptant 120 truies, alors qu’en France une exploitation moyenne en compte 200, et 400 en Allemagne ou aux Pays-Bas. Comment peut-on accepter de dire qu’une exploitation familiale dégage des émissions industrielles ?

La semaine prochaine, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lancera un « dialogue stratégique sur l’avenir de l’agriculture », impliquant l’ensemble des acteurs de l’agroalimentaire. Que comptez-vous lui dire ?

Cette volonté de dialogue est enfin la reconnaissance d’un problème de méthode. Nous allons lui demander d’écouter ceux qui font, et non pas seulement ceux qui parlent. C’est maintenant qu’il faut expliquer à la Commission européenne qu’elle va trop vite pour les agriculteurs. Le commissaire Timmermans a fait beaucoup de mal à l’Europe, mais il est parti, et il représente la minorité aujourd’hui dans son pays [les Pays-Bas]. ■

Drame Arras: Surtout la conséquence de multiples renoncements

Drame Arras: Surtout la conséquence de multiples renoncements

Comment comprendre que la France offre une cible privilégiée au plus débiles et au plus violents quand la société finalement a renoncé aux limites et valeurs qui permettent de fonctionner en paix et de façon harmonieuse.


Les responsabilités sont multiples. Il y a d’abord la responsabilité des familles avec des générations de parents qui se comportent comme des adolescents mal élevés. Il suffit par exemple seulement de voir le nombre de personnes incapables aujourd’hui quand il pénètre dans une pièce habitée par des tiers inconnus de dire bonjour ou merci. Ce laxisme moral a été transmis à leurs enfants ; des enfants tellement gâtés qu’il ne perçoivent plus du tout le prix de tous les gadgets dont ils sont comblés. Cela d’autant plus qu’en échange on leur demande rarement de s’impliquer dans le travail domestique. Une grande différence avec la société d’il y a au moins 50 ans ou enfants et ados devaient apporter une contribution de travail.

Le laxisme continue à l’école où tous les freins ont été lâchés sur le pédagogie, la discipline et même le contenu des programmes. Résultat ,c’est la pagaille dans nombre d’établissements où en fait pas grand-chose n’est enseigné et la France figure dans le bas des classements mondiaux de l’enseignement.

En outre, on a fait croire aux plus ignorants et au plus paresseux qu’il pourrait sans difficulté accéder aux études supérieures avec l’attribution quasi automatique du bac à tous. De 12 à 17 ans, la plupart se traînent lamentablement dans des filières bidons qui débouchent sur le chômage, la paresse et parfois la violence.

Résultat aussi la France manque cruellement d’ouvriers et de techniciens qualifiés. Par contre, on a formé des hordes de diplômés en sciences sociales et maintenant en environnement notamment. Des filières qui débouchent sur le chômage et qui viennent alimenter le recrutement des administrations.

Parallèlement de façon très large, on a supprimé le service militaire; un outil pourtant essentiel dans une stratégie de défense tellement les troupes au sol et l’infanterie en particulier sont nécessaires dans les conflits récents. Un service militaire qui permettait aussi un brassage social mais également de rappeler les valeurs républicaines et de discipline.

Dans le milieu du travail, c’est parfois un certain laxisme qui règne également. Le rapport au travail s’est distendu notamment depuis les 35 heures décidées imprudemment par des socialistes sans idée.

Enfin dans la société, c’est aussi le repli sur l’individualisme, l’indifférence vis-à-vis d’autrui et des valeurs collectives.

Évidemment ,il faut faire une mention particulière à l’égard des politiques qui pour la plupart ne sont animées que par le pouvoir et parfois la corruption. Souvent des m’as-tu-vu incompétents et sans courage. Du coup, c’est le système démocratique qui est en cause.

Bien entendu, ce n’est pas avec ce type d’analyse et de discours qu’on peut séduire l’électorat souvent plus sensible à la démagogie, au corporatisme et au renoncement.

Procédure contre la Pologne : un avertissement à multiples facettes

 Procédure contre la Pologne : un avertissement à multiples facettes

La Pologne vient d’être menacée par l’union économique d’une suspension de ses droits de vote au conseil européen. Une sanction qui n’aboutira sans doute pas mais qui constitue un avertissement à multiples facettes. La Pologne est d’abord accusée de ne pas respecter les valeurs européennes et la démocratie en mettant sa justice sous tutelle politique. Ensuite et peut-être surtout, la Pologne qui a bénéficié très largement des subsides de l’Europe ne se prive pas de faire son marché en dehors de l’union européenne pour le choix de ces grands investissements en particulier en matière militaire. La Pologne est aussi accusée notamment par Macron de faire de l’argument bas salaires un élément d’attractivité. Un aspect qu’avait dénoncé Macron avec la décision du transfert de Whirlpool en Pologne.  le dernier élément concerne la question migratoire puisque la Pologne se refuse à s’inscrire dans la politique européenne dans ce domaine. En clair elle refuse l’accueil des immigrés notamment d’origine musulmane- D’une certaine façon l’union européenne a saisi l’opportunité de la question judiciaire pour apporter un sérieux avertissement à cette Pologne qui comporte vis-à-vis de l’union européenne un peu comme la Grande-Bretagne avec un pied dedans lorsqu’elle en tire profit et un pied dehors quand il s’agit du respect des orientations européennes et de la solidarité de l’union. Encore une fois, il est peu vraisemblable que la Pologne sera privée de ses droits de vote mais il se pourrait bien que ces dérives se traduisent par des sanctions économiques lors des prochains arbitrages de l’union économique. Pour l’instant “La Commission a conclu aujourd‘hui qu‘il existe un risque clair de violation grave de l‘Etat de droit en Pologne”, dit la Commission dans un communiqué. “Les réformes judiciaires en Pologne signifient que la justice du pays est désormais sous le contrôle politique de la majorité au pouvoir. En absence d‘indépendance judiciaire, de graves questions sont soulevées quant à l‘application effective du droit européen”, poursuit l‘exécutif européen. Le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, a souligné que la constitutionnalité des lois en Pologne ne pouvait plus être garantie aujourd‘hui en Pologne. “La Commission ne conteste pas le droit de la Pologne à réformer son système judiciaire, mais elle doit le faire dans le respect de sa propre Constitution et du droit européen”, a-t-il souligné.




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