Archive pour le Tag 'moyens ?'

Page 3 sur 3

Moyens de paiement:vers la fin des billets ?

Vers la fin des billets ?

Ce pourrait être assez rapidement la fin des billets d’après Nicolas Huss, directeur général  de Visa Europe. Pour preuve le développement du paiement par cartes bancaires. Un développement facilité par la croissance des paiements en ligne ou des paiements sans contact. Il faut aussi ajouter que le ministère des finances souhaite vivement que le paiement par carte soit généralisé à toutes les transactions commerciales y compris pour les petits montants. Moins pour faciliter la vie des Français que pour permettre un légitime contrôle fiscal des transactions commerciales marchandes. Le directeur de Visa Europe sous-estime cependant l’impact de la venue de nouveaux opérateurs en particulier des opérateurs de mobiles. L’enjeu c’est de s’approprier la formidable trésorerie de 400 milliards laissés sur les comptes courants. Des opérateurs qui pourraient bousculer sérieusement le secteur bancaire traditionnel voire en menacer l’existence. (Interview d Nicolas Huss, son directeur général Visa Europe  dans Challenge)

Alors que la consommation peine à repartir en Europe, Visa continue de voir son activité croître à grande vitesse. Comment expliquer ce paradoxe?

Nous sommes en train de nous diriger vers un monde sans « cash », ce qui bénéficie à Visa. Un exemple significatif, même si la situation est particulière: en Grèce, au moment où l’on montrait les images des queues devant les banques pour retirer du liquide, la population basculait massivement vers les cartes bancaires. Le nombre de cartes Visa distribuées pendant le seul été 2015 équivaut au chiffre de l’ensemble de l’année 2014.

Plus globalement, désormais, plus de 1 euro sur 5,70 euros est dépensé par carte Visa en Europe. En France, cette proportion est même de 1 euro pour 4 euros dépensés. Concrètement, 6,35 milliards de paiements réalisés par cartes Visa en France l’an passé, soit une hausse de 10%. Et nous avons encore des marges de progression, puisque la moitié des chèques utilisés en Europe le sont en réalité en France.

Pourquoi cette hausse des paiements électronique s’est-elle accélérée en 2015?

L’année passée a été une année charnière, pour de multiples raisons. C’est d’abord le début du décollage du paiement sans contact - qui se confirme comme un sérieux concurrent des espèces dans les achats de petits montants. En France, la barre des 100 millions de transactions a été atteinte, avec un milliard d’euros de dépense, entre juin 2014 et juin 2015. Et depuis le mouvement s’est encore accéléré. Sur les douze mois de 2015, on dénombre 135 millions de transactions. L’arrivée du paiement par mobile s’ajoute à ce phénomène: il représente 6% des transactions en France. Enfin, même si cet élément est moins visible, nos infrastructures ont évolué: nous nous appuyons sur des architectures plus ouvertes, des plateformes qui peuvent accueillir aisément de nouvelles solutions et intégrer par exemple les solutions des fintechs.

De nouveaux acteurs se pressent effectivement sur ce marché dynamique des moyens de paiement, depuis Apple jusqu’aux plus jeunes start-up. Comment faites-vous face à cette concurrence ?

Plutôt qu’une concurrence frontale avec ces nouveaux acteurs, il s’agit d’un jeu de concurrence/coopération. Les nouveaux entrants sur le paiement, même lorsqu’ils ont la taille d’Apple, ont parfaitement conscience du coût et du temps qu’il leur faudrait pour mettre en place un système comme le nôtre. Visa a été disponible à 100% de ses capacités depuis plus de 100 mois sans interruption. Et notre capacité à sécuriser les transactions n’est plus à démontrer. Nous avons donc un mutuel intérêt à coopérer avec les nouveaux entrants. Nous le faisons d’ailleurs par exemple avec ApplePay au Royaume-Uni. Et de nombreuses fintechs viennent aussi à notre rencontre de leur propre chef.

Cop 21:un texte à la française ambitieux dans les mots, douteux sur les moyens

Cop 21:un  texte à la française ambitieux dans les mots,  douteux sur les moyens

 

 

On peut se réjouir de cet accord sur le  climat qui pose clairement la problématique du réchauffement climatique et qui acte la nécessité d’agir. On se montrera plus dubitatif voire critique quant aux objectifs qui paraissent assez illusoires. L’ambition de contrôler la température à 2° constitue déjà une perspective très difficile à atteindre ; quand à la perspective des 1,5°, c’est tout à fait utopique car cela supposerait d’abandonner très rapidement toutes les énergies fossiles. On observera surtout que le document final est marqué par grand volontarisme mais reste très théorique dans la mesure où les moyens n’ont pas été clairement définis. Contrairement à ce qu’affirme Hollande ou Fabius le projet d’accord n’est nullement juridiquement contraignant puisqu’il ne prévoit aucune disposition prévoyant de façon précise les modalités de contrôle ; en outre et surtout aucun dispositif juridique de sanction n’est prévu. Pour résumer la communauté internationale prend conscience de l’enjeu du réchauffement climatique provoqué par les émissions polluantes mais chaque pays se fera ce qu’il voudra ou pourra. Les appréciations de famille Fabius de ce point de vue paraissent un peu excessive : « Nous sommes parvenus, c’est ma conviction profonde, à un accord ambitieux et équilibré qui reflète les positions des parties », a. « Le projet d’accord proposé est (…) juste, durable, dynamique (…) et juridiquement contraignant. »Cet accord  fixe pour objectif de contenir l’augmentation de la température moyenne de la planète « bien en deçà de 2°C et de s’efforcer de limiter cette augmentation à 1,5°C. »Le texte « tient compte sur chaque sujet des responsabilités différenciées des pays, de leurs capacités respectives à la lumière des circonstances nationales », a ajouté Laurent Fabius. Il prévoit la soumission ou l’actualisation tous les cinq ans de contributions nationales en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), responsables du réchauffement de la planète. La révision de ces contributions ne pourra se faire qu’à la hausse. L’accord prévoit que les 100 milliards de dollars par an d’aide aux pays en développement promis en 2009 par les pays développés pour 2020, année d’entrée en vigueur de l’accord, devront être un « plancher » pour l’après-2020. « Un nouvel objectif chiffré devra être défini au plus tard d’ici 2025″, a précisé Laurent Fabius. Mais finalement l’accord se révèle très flou sur les questions financières, les le objectifs à long terme, traitement différencié des pays selon leur niveau de développement, le processus de révision des engagements nationaux. Bref un texte à la française ambitieux dans la forme mais mollassonne sur le fond. Mais un accord qui était aussi indispensable pour Hollande à fin de donner un minimum de légitimité à sa candidature de 2017 ; Ceci expliquant aussi cela.

Lutte contre le terrorisme : des moyens dérisoires

Lutte contre le terrorisme : des moyens dérisoires

 

C’est en substance ce que dit le juge Benichou, juge au pôle anti-terroriste. En fait on fait la guerre au terrorisme avec les moyens de temps de paix ; pas d’articulation entre la police et la justice et des moyens dérisoires .  Seul le judiciaire a le pouvoir d’arrestation et de perquisition et de rentrer dans un côté plus coercitif de l’enquête« , explique David Benichou, juge d’instruction au pôle antiterroriste du TGI de Paris. Selon lui, la France souffre d’un manque de coopération entre renseignement et judiciaire. « Cette affaire est peut-être de nouveau l’occasion de repenser l’articulation entre le judiciaire et le renseignement. On discute au Parlement d’une loi sur les moyens d’enquête du renseignement. Il faut réfléchir aussi à l’articulation renseignement/judiciaire. Comment on passe de l’un à l’autre ? Qui le décide ? Selon quels critères ? », s’interroge-t-il. Il poursuit : « En tant que magistrat, je remarque que les renseignements ont beaucoup de moyens techniques et légaux mais de peu de moyens d’action. Le judiciaire a déjà des moyens légaux mais peu de moyens. Il faut mener une réflexion plus générale sur la mutualisation des moyens »

 

Pacte- contreparties : obligation de résultats ou de moyens ?

Pacte- contreparties : obligation de résultats ou de moyens ?

 

En fait c’est le flou le plus complet quant à la nature des contreparties du pacte de responsabilité. Et pour cause, l’idée du pacte a été inventée à la va vite pour occuper le plus vite possible l’espace médiatique et masquer l’échec de l’inversion du chômage. En fait il y a une énorme confusion entre obligations de moyens et obligations de résultats. Les entreprises peuvent par exemple s’engager sur les investissements, la productivité, la formation, la qualité du dialogue sociale mais pas sur les embauches . De effectifs qui ne peuvent être adaptés qu’après amélioration de la compétitivité (et non avant) et surtout après amélioration du carnet de commandes. Pour faire « gauche » Ayrault a tapé sur la table, il veut des contreparties mais pédale évidemment dans la semoule quant à leurs natures.    »Des engagements concrets doivent être pris ». Le Premier ministre veut que ça avance, et vite. L’annonce par François Hollande de la suppression des cotisations familiales versées par les entreprises, pour un montant total d’environ 30 milliards d’euros, doit avoir une suite. « Nous considérons que des engagements concrets doivent être pris au nom des entreprises en contrepartie des efforts que va consentir la collectivité nationale pour favoriser leur compétitivité et financer des allègements par des réductions de la dépense publique », a-t-il ainsi expliqué dans une déclaration à Matignon. « Je vais adresser dans les tout prochains jours aux partenaires sociaux une lettre en leur demandant de se concerter et de me faire part de leurs propositions de méthode et d’objectifs sur les contreparties au plus tard » début mars, a indiqué Jean-Marc Ayrault, pour qui « l’enjeu est la mobilisation de toutes les forces vives du pays». Lors de ses vœux au patronat et aux syndicats, mardi 21 janvier, François Hollande avaient déjà listé les contreparties attendues, ajoutant qu’elles seront « peu nombreuses ». L’objectif est triple : le « nombre de créations d’emploi, prioritairement pour les jeunes et les seniors », la « qualité des emplois » et la demande aux entreprises d’« investir davantage en France et relocaliser autant qu’il est possible leurs activités sur le territoire national ». Jean-Marc Ayrault a répété au mot près les ambitions présidentielles : « Parmi ces contreparties, je vois trois objectifs: les créations d’emplois, la qualité des emplois et l’investissement en France », a-t-il détaillé.

 

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol