Valls: « le PS peut mourir « ….tant mieux !
Le PS peut mourir adit Valls, tant mieux car le PS en réalité n’a jamais été un parti de gauche mais d’apparatchiks plutôt à droite. Pas un drame non plus si c’est la gauche qui meurt car le clivage gauche-droite est devenu complètement obsolète. C’est en fait un alibi pour permettre l’alternance entre des partis qui appliquent à peu prés la même politique et qui se couchent en fait devant les technocrates qui eux mêmes n’y entendent rien ( sauf la voix des multinationales). La justice, la cohésion sociale, la solidarité, la démocratie sont des mots devenus vides de sens lorsqu’ils sont confrontés aux réalités socio culturelles et économiques. Hollande par plus que Valls ne savent ce que signifie réellement les valeurs dites de gauche, ce sont des apparatchiks qui ont pour seule ambition la conquête du pouvoir dont ils ne savent pas quoi faire ensuite. Valls peut faire ce qu’il veut Marine Lepen sera au second tour en 2017, c’est la seule chose qui inquiète Valls : la question du pouvoir ! Car Marine Le pen ne sera pas élus bien étendu et c’est heureux mai c’est le candidat de droite qui bénéficiera du reflex républicain. Le Premier ministre, Manuel Valls, a donc sonné l’alerte générale, trois ans avant la présidentielle, devant le conseil national du Parti socialiste. Il a averti qu’il existait un « risque de voir Marine Le Pen au second tour » en 2017. « Notre pays peut se défaire et se donner à Marine Le Pen », a ajouté samedi le Premier ministre selon un texte distribué à la presse. Selon lui, « nous pourrions basculer (…) dans une ère dans laquelle le risque de voir Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle existe. Une ère dans laquelle un des grands partis républicains et cette fois sans que cela soit une surprise… peut être absent de ce grand rendez-vous électoral. Et si rien n’est fait, ce peut être la droite, ce peut être nous, par conséquent une ère dans laquelle la gauche peut aussi disparaître ». Prévenant que « oui la gauche peut mourir » et qu’il n’existe « pas d’alternative à gauche », l’échec électoral du PS ne renforçant pas « la gauche de la gauche », Manuel Valls a estimé : « Nous sentons bien que nous sommes arrivés au bout de quelque chose, au bout peut être même d’un cycle historique pour notre parti. » « La gauche n’a jamais été aussi faible dans l’histoire de la Ve République », a-t-il également affirmé. Face à ce constat le chef de l’Etat a jugé que « la gauche doit être capable de se dépasser ». « Nous devons nous réinventer. Et nous réinventer dans un contexte particulier : l’exercice du pouvoir, faute de ne l’avoir pas fait dans l’opposition », selon lui. Manuel Valls a également envisagé samedi des baisses d’impôts pour les ménages : « Il nous faudra explorer d’autres chemins, sans tabou. Je pense à la baisse de la fiscalité des ménages et notamment des classes moyennes. Car je l’ai dit, les impôts sont trop lourds. Mais nous ne pourrons nous engager dans cette voie que si nous avons réduit la dépense publique », a prévenu le Premier ministre