Archive pour le Tag 'mouillé'

Crise ukrainienne et croissance française : une évaluation au doigt mouillé de l’INSEE

Crise ukrainienne et croissance française : une évaluation au doigt mouillé de l’INSEE

 

La bataille des instituts proches du gouvernement est lancée pour minimiser les conséquences économiques de la crise ukrainienne notamment en matière d’inflation et de croissance. Ainsi c’est au doigt mouillé que l’INSEE, après la Banque de France, s’efforce de convaincre que les conséquences seront assez faibles pour la France et même plus faibles que pour la plupart des autres pays européens. Ainsi initialement le gouvernement avait retenu une prévision de croissance de 4 %. L’INSEE considère que la guerre en Ukraine va abaisser la croissance d’un pour cent.L’enjeu évidemment est de convaincre du contrôle de l’inflation afin de ne pas provoquer un réajustement des revenus, des salaires et autres pensions.

L’Insee maintient ainsi sa prévision d’une croissance de 0,3% du PIB au premier trimestre, malgré le choc de guerre en Ukraine et la hausse des prix. En février, le glissement sur un an des prix à la consommation a atteint 3,6%. «Il aurait été de l’ordre de 5% sans le ‘‘bouclier tarifaire’’ sur les tarifs réglementés de vente du gaz et de l’électricité», précise l’institut statistique. En mars, dans un scénario où le pétrole se stabiliserait autour de 125 dollars le baril, l’inflation dépasserait 4% sur un an, l’explosion des prix de l’énergie expliquant la moitié de la hausse. D’avril à juin, elle pourrait culminer à 4,5%.

L’inflation rogne le pouvoir d’achat des ménages qui baisserait de 1,4% au premier trimestre, mais cela ne provoquera qu’un un recul de 0,5% de la consommation selon l’institut !

Les enquêtes de conjoncture, réalisées entre le 25 février et le 14 mars, dévoilent cependant une baisse de 20 points des soldes d’opinion des patrons sur les perspectives générales et personnelles d’activité dans l’industrie, particulièrement marqué dans le secteur du transport.

La croissance sera, bien sûr, affectée par la guerre en Ukraine. «Si les prix des importations d’énergie se maintiennent au niveau de début mars, un tel renchérissement des matières premières affecterait le PIB français d’environ un point en 2022», a détaillé Olivier Simon, chef de la division synthèse conjoncturelle de l’Insee. Le gouvernement table toujours sur une croissance de 4%. La Banque de France s’est avancée dimanche sur un chiffre de progression du PIB de 2,8% sur l’année, dans un scénario où les prix resteraient durablement élevés.

 

La crise sanitaire : un coût au doigt mouillé de 160 milliards

La crise sanitaire : un coût au doigt mouillé de 160 milliards

Le ministre des comptes publics Olivier Dussopt, dont il faut rappeler qu’il a été élu sur une liste PS et que sitôt élu il a rejoint Macron fait encore dans l’approximation en matière de coût de la crise sanitaire. Jusque-là le chiffre officiel visant à quantifier les conséquences de la crise sanitaire tournait autour de 200 milliards.

Mais sans doute pour montrer que le gouvernement n’oublie pas les impératifs de gestion, le ministre des comptes publics précises que cette somme est ramenée à 160 milliards. Un chiffre tout à fait approximatif en effet car il n’y a pas que les dépenses budgétaires à prendre en compte mais aussi toutes les conséquences sur d’autres comptes sociaux comme par exemple celui de l’indemnisation du chômage, celui de la sécurité sociale ou des retraites complémentaires. Sans parler des dépenses à venir concernant un chômage qui malheureusement n’est pas près de retrouver ses niveaux de fin 2019. Olivier Dussopt  précise toutefois que ce chiffre n’est pas définitif.

En janvier, le ministère de l’Economie avait indiqué que l’Etat avait engagé sur son seul périmètre (hors collectivités et sécurité sociale) près de 42 milliards d’euros de dépenses d’urgence en 2020, dont 17,8 milliards pour le chômage partiel (une partie étant financée par l’Unedic), 12 milliards pour le fonds de solidarité, 4 milliards pour financer les exonérations de cotisations sociales et 8 milliards de soutien aux entreprises publiques. A cela s’ajoute un manque à gagner de 37,1 milliards d’euros de recettes fiscales (TVA, impôt sur les sociétés, etc.) par rapport aux prévisions valables avant la crise.

Dans le champ de la sécurité sociale, il faut compter les dépenses exceptionnelles liées à la pandémie (masques, tests, arrêts de travail) ou encore les pertes de recettes de cotisations sociales par rapport à une situation économique normale.

Notons qu’il n’y a pas si longtemps–sans doute pour améliorer son image d’ancien socialiste–le ministre des comptes publics avait déclaré qu’il faudrait rapidement mettre fin ax quoi qu’il en coûte. Désavoué d’une certaine manière par le gouvernement, il déclare maintenant que compte tenu de la situation sanitaire que «nous ne pouvons pas répondre à cette question de la date de fin du quoi qu’il en coûte». . Dussopt a nettement amendé son propos et indiqué qu’il faudra en sortir progressivement à mesure que la crise s’estompe. Bref un changement de direction qui caractérise ce transfert du parti socialiste

Brésil: nette hausse du taux directeur de la Banque

La facture des Gilets jaunes : 0.1% du PIB ou l’évaluation économique au doigt mouillé !

La facture des Gilets jaunes : 0.1% du PIB ou l’évaluation économique au doigt mouillé !

 

 

D’après un rapport parlementaire, la facture des gilets jaunes représenterait 0,1 point du PIB. Une évaluation tout à fait fantaisiste qui permet évidemment de condamner un peu plus ce mouvement. Cette évaluation paraît d’autant plus curieuse que parallèlement nombres d’experts ont expliqué que précisément les 17 milliards accordés suite au mouvement des gilets jaunes ont permis de soutenir la consommation et ont rendu possible le sauvetage de la croissance en France qui pourrait atteindre entre 1,2 et 1,4% ( moyenne de 1 % dans la zone euro et au plus 0,5 % de l’Allemagne). Bien entendu,  il est difficile de soutenir que les perturbations, violences et destructions du mouvement des gilets jaunes puissent constituer un atout économique notamment pour le commerce de centre-ville où se sont déroulés des manifestations. Observons cependant que les installations détruites sont assurées et qu’elles seront remboursées. Reste évidemment le manque à gagner du fait de la fermeture des magasins. Encore une fois et surtout ces destructions sont à condamnable et ont d’ailleurs largement participé au discrédit du mouvement des gilets jaunes. Autant le Sénat est capable de sortir régulièrement des études approfondies autant celles de l’assemblée nationale paressent souvent superficielles  voire fantaisiste. D’abord il y a ce chiffre de 01 %. À ce niveau de précision mieux vaut ne pas indiquer de chiffre. Se pose surtout comme à chaque fois un problème méthodologique. Il faudrait en effet une période sans gilet jaune au même moment pour comparer avec la situation observée. Ce qui n’est évidemment pas possible. En outre il y a évidemment des reports et des décalages dans le temps, dans l’espace et dans les modalités des processus de vente. Une dernière précision pour les députés apprentis économistes, il y a paradoxalement des destructions, regrettables sans doute mais qui participent à l’augmentation de la croissance comme par exemple les accidents automobiles qui génèrent de l’activité dans les garages et même dans la construction.

Flynn, l’ancien conseiller, mouille Trump

Flynn, l’ancien conseiller, mouille Trump

 

Ça commence à sentir le roussi pour Trump.  D‘après ABC News, Flynn,  l‘ancien général poussé à la démission en février dernier après avoir dissimulé le contenu de ses discussions avec l‘ambassadeur russe à Washington a promis de “coopérer pleinement” avec les enquêteurs et serait même prêt à témoigner que Donald Trump “lui a donné instruction d‘entrer en contact avec les Russes”. Dans un communiqué, la Maison blanche souligne pour sa part que ses mensonges au FBI sont comparables à ses fausses déclarations à des responsables de l‘administration américaine et que son plaider coupable n‘implique que lui. “Rien dans son plaider coupable ni dans les charges (retenues contre lui) n‘implique quelqu‘un d‘autre que M. Flynn”, souligne Ty Cobb, conseiller juridique de la Maison blanche. En plaidant coupable, poursuit-il, l‘ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump “ouvre la voie à une conclusion prompte et raisonnable” de l‘enquête menée par le procureur spécial Robert Mueller. Les procureurs ont déclaré que Flynn s’était entretenu de ses conversations avec l‘ambassadeur Sergueï Kisliak avec de hauts responsables de l’équipe de transition mise en place par Trump entre son élection et son investiture, le 20 janvier dernier. Ils évoquent aussi un contact avec un “haut responsable” de l’équipe de transition à Mar-a-Lago, la résidence que Trump possède en Floride pour discuter du message à faire passer à l‘ambassadeur russe. Les procureurs parlent également d‘instruction donnée à Flynn par un “très haut membre” de l’équipe de transition avant un vote au Conseil de sécurité de l‘Onu en décembre 2016. Selon NBC, citant deux personnes informées du dossier, Jared Kushner, le gendre et conseiller de Trump, a demandé à Michael Flynn qui faisait partie de l’équipe du président-élu de contacter des responsables russes autour du 22 décembre concernant une résolution de l‘Onu visant Israël. Flynn  est une figure centrale de l‘enquête dirigée par le procureur spécial Robert Mueller sur les soupçons d‘ingérence russe dans la campagne présidentielle américaine et de collusion entre des membres de l’équipe Trump et Moscou. Après Paul Manafort, qui dirigea brièvement l’équipe de campagne de Trump, il est son second proche conseiller à être inculpé dans l‘enquête russe qui pollue le mandat du 45e président des Etats-Unis depuis le premier jour. Deux autres anciens conseillers ont également été inculpés, Rick Gates, associé de Manafort, et George Papadopoulos, un avocat spécialiste des questions internationales liées à l’énergie. Dans une déclaration diffusée par ses avocats, Michael Flynn explique qu‘il a décidé de plaider coupable et de coopérer avec les enquêteurs “dans l‘intérêt de (s)a famille et de (s)on pays”. Il ajoute qu‘il lui a été “douloureux d‘endurer les fausses accusations de ‘trahison’ et autres actes outrageants” au cours des mois écoulés mais reconnaît que les actes sur lesquels il a plaidé coupable étaient “mauvais”.

Goldman Sachs mouillée dans la déréglementation financière de Trump

Goldman Sachs mouillée  dans la déréglementation financière de Trump

 

On soupçonne la banque Goldman Sachs d’être mouillée vis-à-vis de l’intention du nouveau président de la république des États-Unis de mettre en place une dérégulation financière profitable aux établissements financiers concernés. En gros,  de faire sauter les règles prudentielles pour donner davantage de liberté aux banques créant peut-être ainsi les conditions d’une crise semblable à celle de 2008. Du coup,  deux membres du Sénat américain ont demandé par écrit au PDG de l’influente banque d’affaires Goldman Sachs de s’expliquer sur l’implication éventuelle de salariés de son groupe dans la rédaction de certains des décrets présidentiels signés par Donald Trump sur la réglementation bancaire et financière. Dans leur lettre, datée du 9 février et rendue publique vendredi, les élues démocrates Elizabeth Warren et Tammy Baldwin demandent à Lloyd Blankfein des précisions sur les activités de « lobbying » de la banque liées à la remise en question de la loi Dodd-Frank et de la règle fiduciaire sur le conseil en investissement. Blankfein est également prié de détailler les profits que pourrait réaliser Goldman Sachs si ces réformes entraient en vigueur. « Nous n’avons joué aucun rôle dans la rédaction d’un quelconque décret présidentiel », a déclaré vendredi un porte-parole de la banque. En décembre, Donald Trump a nommé Gary Cohn, ancien président et directeur général adjoint de Goldman Sachs, à la tête du Conseil économique national de la Maison blanche, une instance chargée de coordonner la politique économique fédérale. La semaine dernière, le président a ordonné par décret un réexamen des règles d’encadrement des activités bancaires entrées en vigueur depuis la crise financière de 2008, s’attirant des critiques du camp démocrate, qui lui reproche de défendre les intérêts de Wall Street. « Les décrets présidentiels publiés par le président Trump vendredi de la semaine dernière nous conduisent à nous demander à quel point les conseils de Cohn à Trump sont bons pour Wall Street mais mauvais pour les Américains », écrivent les deux sénatrices. « Goldman Sachs serait un important bénéficiaire de ces efforts de dérégulation du secteur financier. » Outre Gary Cohn, Donald Trump a choisi un autre ancien de Goldman Sachs, Steven Mnuchin, comme secrétaire au Trésor. Dans leur lettre, Elizabeth Warren et Tammy Baldwin demandent que leur soient transmis tous les échanges entre des salariés de la banque et Cohn, Mnuchin, Jay Clayton, pressentie pour prendre la présidence de la SEC, le gendarme des marchés américains, ou encore Steve Bannon, « stratège en chef » de la Maison blanche.

Burkini : Hollande ne mouille pas le maillot

Burkini : Hollande ne mouille pas le maillot

Alors que la polémique monte y compris au sein de la gauche François Hollande et intervenu sur le sujet du burkini pour ne pas dire grand-chose. Plus exactement pour dire tout et son contraire. Une manière comme d’habitude de ne pas se mouiller. En déplacement à La Celle Saint-Cloud (Yvelines) pour une rencontre avec des dirigeants sociaux-démocrates européens, jeudi 25 août, François Hollande s’est exprimé sur le débat polémique concernant les interdictions de porter le burkini sur de nombreuses plages françaises. Selon le chef de l’État, la « vie en commun » constitue un « grand enjeu » en France mais « suppose aussi que chacun se conforme aux règles et qu’il n’y ait ni provocation ni stigmatisation« . Face à la presse, le président a également regretté la « montée des populistes ». Cette intervention de François Hollande survient quelques heures après les propos contradictoires de plusieurs membres du gouvernement. « Je suis contre le burkini« , a notamment déclaré Najat-Vallaud Belkacem, tandis que Marisol Touraine a tenu à souligner que « la laïcité n’est pas le refus de la religion« . Les deux ministres ont été rapidement désavouées par Manuel Valls, en première ligne pour défendre les arrêtés anti-burkini : « Ces arrêtés ont été pris au nom même de l’ordre public. (…) Et le burkini, oui, encore une fois, c’est l’asservissement de la femme« . Saisi par la Ligue des droits de l’homme et le Collectif contre l’islamophobie en France, le Conseil d’État doit se prononcer vendredi 26 août (15h) sur la légalité de ces arrêtés municipaux controversés. La décision de la plus haute juridiction administrative de France établira ainsi une jurisprudence qui sera suivie de près par toutes les communes balnéaires.

(Avec RTL)

Affaire Foot-Fifa : Platini mouillé ?

Affaire Foot-Fifa : Platini mouillé ?

L’affaire de la FIFA n’a pas fini d’éclabousser même peut être Platini qui il est vrai à « grandi » dans les pas de Blatter  à la FIFA puis à l’UEFA. Le scandale c’est surtout celui du statut d’une  simple association, type loi 1901, la FIFA, sans contrôle et qui brassait des millions que se partageaient les oligarques du foot. Il seraiat sans doute temps de supprimer purement et simplement la FIFA et de la remplacer par une institution officielle ( donc contrôlée).  La justice suisse reproche maintenant  à Blatter « un paiement déloyal » de 2 millions de francs suisses à Michel Platini, actuel président de l’UEFA, entré à la Fifa en 2002 et candidat à la succession de Blatter. Selon la justice, ce paiement au bénéfice de Michel Platini effectué en février 2011, a été fait « au préjudice de la Fifa, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002. Vendredi, des enquêteurs ont « auditionné Joseph Blatter en qualité de prévenu » et « en parallèle, Michel Platini a été entendu en qualité de personne appelée à donner des renseignements », a précisé le communiqué de la justice suisse. Blatter, président de la Fifa, depuis 1998, avait annoncé le 2 juin, cinq jours après sa réélection pour un 5e mandat, qu’il quitterait son poste lors d’un congrès électif convoqué le 26 février prochain. Michel Platini, membre du comité exécutif de la Fifa, fait figure de favoris pour lui succéder. Vendredi, la Fifa a annulé au dernier moment une conférence de presse de Sepp Blatter, où le président était attendu pour s’expliquer sur les soupçons pesant sur son secrétaire général, Jérôme Valcke, écarté la semaine dernière pour avoir selon la presse, bénéficié de la revente de billets au marché noir.  Une « procédure pénale » a été ouverte contre le président de la Fifa, Sepp Blatter pour « soupçon de gestion déloyale » et « abus de confiance », avec notamment un versement suspect de 2 millions de francs suisses à Michel Platini, a annoncé vendredi le ministère public suisse. Le Ministère suisse de la justice (MPC) soupçonne d’une part Blatter d’avoir signé « un contrat défavorable à la Fifa » avec l’Union caribéenne de football, dont Jack Warner était le président. D’autre part, selon le procureur suisse, il existe « un soupçon que, dans l’exécution de ce contrat, Joseph Blatter ait également agi de manière contraire aux intérêts de la Fifa, « en violation de ses devoirs de gestion ». Le bureau du président de la Fifa a été perquisitionné.

 

Christine Lagarde (FMI) ne se mouille pas concernant la situation de la France

Christine Lagarde (FMI) ne se mouille pas concernant la situation de la France

Parler pour ne rien dire c’est l’exercice auquel s’est adonnée Christine Lagarde sur France 2 pour parler de la situation de la France. Concernant la croissance elle indique que le PIB pourra évoluer entre 1 et 2 %, une fourchette d’abord optimiste et suffisamment large pour ne pas se tromper. Elle adresse ensuite un satisfecit à la loi Macron 1 tout en souhaitant rapidement d’autres lois. Une manière de souligner l’insuffisance de la première loi et la nécessité d’engager des réformes structurelles. Comme le FMI, Christine Lagarde est assez réticente aux trop fortes restrictions budgétaires aussi tente-t-elle de faire le grand écart entre la politique de rigueur de l’union européenne et la politique de relance souhaitée par le FMI. Elle emploie la formule ambiguë de « discipline budgétaire intelligente pour la  croissance » qui manque sérieusement de contenu Christine Lagarde se montre  toujours d’une prudence de Sioux dans ses interventions. Une modération, uen prudence et uen posture pseudo technocratique qui la rendent très populaire car elle ne remet jamais rien en cause. Comme disait Alain Minc sa qualité première c’est surtout devient lire les communiqués du  Trésor, maintenant ce sont ceux du FMI et avec quel accent  Anglais !  La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a donc  jugé dimanche la France « sur la bonne voie », dans une interview diffusée par France 2, mais elle a engagé le gouvernement actuel à poursuivre les réformes. Christine Lagarde prédit une croissance économique française supérieure à 1%, conformément aux prévisions du FMI en mai pour 2015, mais inférieure à 2%. L’ancienne ministre des Finances de Nicolas Sarkozy a apporté au passage ses encouragements au ministre de l’Economie de François Hollande, Emmanuel Macron, dont elle a salué la loi pour l’activité et la croissance. »Dès lors qu’elle envisage des réformes en profondeur, dès lors qu’elle fait preuve de discipline budgétaire intelligente, c’est-à-dire centrée sur la croissance, je pense que (la France) est sur la bonne voie », a déclaré Christine Lagarde. « Mais il faut que ces réformes soient mises en œuvre et de manière courageuse, rapide. J’ai été ravie de voir un Macron 1″, a-t-elle poursuivi en faisant allusion à la loi en question. « J’espère qu’il y aura un Macron 2, un Macron 3, etc. La vie économique française a besoin de ce vent de réformes, de cette impulsion de réformes, et ça ne peut pas s’arrêter à Macron 1. » Pour la patronne du FMI, il faut « approfondir, aller plus loin, décrasser, simplifier ». Interrogée sur les prévisions de croissance du FMI concernant la France, elle a répondu : « On va réviser notre plan général de prévisions pour l’ensemble des pays. On sera au-delà de 1%, sans aucun doute, je ne pense pas qu’on soit à 2%. »

Université du PS : Valls mouille sa chemise !

Université du PS : Valls mouille sa chemise !

 

Au sens propre comme au sens figuré Valls à mouillé sa chemise. Le premier ministre, Manuel Valls a fini en sueur son allocution lors de son discours de clôture de l’université d’été du PS. Rouge comme un coq, la chemise complètement trempée,  il a terminé cette épreuve à la manière d’un marathon. Il faut convenir que l’exercice n’était pas facile. Il s’agissait en effet de faire le grand écart entre la politique du gouvernement et les positions plutôt sceptiques de certains militants. En faite entre une ligne sociale libérale et une ligne socialiste orthodoxe. Témoin lorsque il a annoncé la réforme du code de travail.   »Il faut revoir en profondeur la manière même de concevoir notre réglementation » en matière de travail a dit Manuel Valls. « Nous devons donner plus de latitude aux employeurs, aux salariés et à leurs représentants pour décider eux-mêmes de leur politique de formation, d’organisation du travail, d’insertion des jeunes par des négociations au plus près de leurs besoins. Ce sera plus de souplesse pour les entreprises et, grâce à un dialogue social redynamisé, des droits – à la formation, à la prise en compte de la pénibilité – mieux assurés pour les salariés« . Mais pas question pour autant « de revenir sur la durée légale du temps de travail (…) Ce qui m’intéresse, ce n’est pas le passé (…) mais l’avenir. » Par contre il a davantage rassemblé quand il a parlé des migrants. Le Premier ministre a notamment comparé l’attitude du gouvernement allemand qui « combat l’extrême droite » et celle « d’une grand partie de la droite française » qui court derrière le Front national.

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Nouvelle affaire Balkany, la villa du Maroc saisi, le cabinet d’avocats de Sarkozy mouillé.

Nouvelle affaire Balkany, la villa du Maroc saisi, le cabinet d’avocats  de Sarkozy mouillé.

 

Après la vente et la saisie de certains biens des Balkany c’est maintenant au tour de la luxueuse résidence marocaine d’être dans le collimateur de la justice. Cette affaire implique de très près le cabinet d’avocats auxquelles est associée Sarkozy. Ce cabinet est en effet mouillé dans le sulfureux montage juridique concernant la propriété de ce bien. L’origine des fonds destinés à financer le patrimoine des Balkany est aussi en cause ; en clair Balkany est accusée de corruption. On voit d’ailleurs mal comment les Balkany auraient pu acquérir un tel patrimoine sans rémunération occulte. Dès leur ont comprend mieux le soutien indéfectible de Sarkozy au Balkany et réciproquement. Après la vente de leur villa Pamplemousse sur l’île de Saint-Martin et la saisie de leur résidence du moulin de Giverny, c’est au tour de la villa « Dar Gyucy » d’être la cible des magistrats en charge de l’enquête. Selon les informations de Libération, la justice a saisi les titres porteurs de la société détenant le riad, dont le couple ne reconnait pas être propriétaire. Cette troisième saisie intervient à la fois en prévention avant une éventuelle confiscation, mais également afin d’empêcher tout transfert de propriété, car c’est bien sur ce point que les soupçons sont les plus forts. En effet, comme le révèle Libération, l’identification du réel propriétaire de la villa était sur le papier quasiment impossible.  Ces difficultés sont le résultat de montages financiers complexes menés pour le couple des Hauts-de-Seine. L’achat du riad aurait été effectué par une société offshore établie au Panama, dotée d’un mystérieux compte bancaire à Singapour. La situation aurait alors été éclaircie par Tracfin, la cellule du ministère des Finances et des Comptes publics chargée de la lutte contre le blanchiment d’argent. Le travail des enquêteurs de Bercy a ainsi abouti à la révélation d’un nom derrière ces structures opaques : Jean-Pierre Aubry. Cet homme de confiance des Balkany a notamment été nommé chef de cabinet de la mairie de Levallois-Perret, puis directeur général de la société d’aménagement urbain Semalrelp, dont le capital est majoritairement détenu par la ville. En 2009, Aubry aurait pris en charge le suivi des opérations visant à l’acquisition de la villa « Dar Gyucy », effectuant notamment un mystérieux déplacement à Genève qu’il justifiera par son goût pour « les cigares et les chocolats » suisses. La surprenante explication a laissé indifférents les juges d’instruction parisiens Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon, qui l’ont mis en examen pour « complicité de corruption passive » et « blanchiment de corruption », estimant qu’il n’était qu’un prête-nom pour le compte du couple. Si la villa Pamplemousse des Balkany avait été revendiquée, la situation est bien différente pour le lieu de villégiature marocain, dont Isabelle Balkany a nié avec conviction en être propriétaire devant les juges. « Cette maison ne nous appartient ni à moi ni à mon mari » aurait ainsi déclaré la première adjointe au maire de Levallois-Perret. L’acquisition suspectée du riad par le couple est en effet un « boulet », qui pourrait entraîner également Arnaud Claude, associé de Nicolas Sarkozy au sein du cabinet de l’ex-chef de l’État « Claude & Sarkozy ». L’avocat de la ville de Levallois, aurait ainsi conseillé Jean-Pierre Aubry dans l’élaboration du tortueux montage financier, moyennant de généreuses rétributions.

 

Affaire Tapie : Guéant mouillé ?

Affaire Tapie : Guéant mouillé ?

 

Le parquet de Paris demande aux magistrats de convoquer Claude Guéant pour un interrogatoire et de le mettre en examen du chef de « complicité (par instructions) de détournements de fonds publics commis par un particulier », a-t-on précisé. La justice cherche à savoir si Claude Guéant a favorisé l’arbitrage qui a soldé le litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais, lorsqu’il était secrétaire général de l’Elysée, en 2008. « En guise de consignes d’instructions, ce réquisitoire se borne à dire que finalement ce qui est reproché à Claude Guéant, c’est la surveillance et le suivi des phases de l’arbitrage, on est très loin d’une instruction, d’une consigne particulière », a dit son avocat, Philippe Bouchez el Ghozi, à Reuters. « Claude Guéant a toujours dit qu’effectivement il s’était informé de ce qu’il se passait parce qu’il était légitime que l’Etat soit informé d’une procédure qui pouvait impacter les finances publiques », a-t-il ajouté. Six personnes ont pour l’heure été mises en examen par les juges qui soupçonnent un « simulacre d’arbitrage » et s’interrogent notamment sur les liens entre Bernard Tapie et l’un des ex-juges du tribunal ad hoc, Pierre Estoup. L’arbitrage, qui avait accordé 404 millions d’euros à Bernard Tapie, a été annulé en février par la cour d’appel de Paris. L’homme d’affaires entend réclamer un peu plus d’un milliard d’euros lors d’un nouveau procès qui s’ouvrira fin septembre.

 

Bettencourt : la comptable persiste et mouille Sarkozy

Bettencourt : la comptable persiste et mouille Sarkozy

 

 

Claire Thibout confirme  et assure que Patrice de Maistre lui a demandé de retirer 150.000 euros destinés à l’ex-ministre Eric Woerth. Et elle assure ne lui en avoir donné que 50.000, faute de pouvoir effectuer un retrait plus important à la banque. « Il y a une chronologie étonnante, une proximité de dates avec des remises d’argent… », a lancé le président du tribunal correctionnel de Bordeaux Denis Roucou, à Patrice de Maistre, relevant une coïncidence entre sorties de liquidités, remises de fond et rendez-vous, entre les 17, 18 et 19 janvier 2007.  »A partir de ces rapprochements de dates, Mme Thibout a construit quelque chose pour me nuire », s’est défendu Patrice de Maistre, rétorquant que « c’est une pure invention depuis le début ». Entendue durant quatre heures trente par visioconférence depuis le TGI de Paris, visiblement tendue mais combative, l’ex-comptable de 56 ans a pourtant maintenu intégralement ses accusations. Oui, Patrice de Maistre lui a réclamé 150.000 euros, et quand elle lui a demandé pourquoi, il lui a répondu : « C’est pour remettre à Eric Woerth, je dois le voir, c’est pour la campagne de Nicolas Sarkozy ». Selon elle, l’argent a ensuite été remis, le 18 janvier, dans une enveloppe à Liliane Bettencourt, qui l’a remise à son tour à Patrice de Maistre, lors d’un rendez-vous des trois protagonistes chez sa patronne.  « Je sais ce que j’ai fait, je sais ce que je n’ai pas fait », a rétorqué Eric Woerth. « Je n’ai pas reçu d’argent liquide de M. de Maistre pour financer cette campagne ou quoi ce soit d’autre, lors de ces rendez-vous ou de tout autre rendez-vous », a répété le député UMP après avoir entendu le témoignage à charge de Mme Thibout, une fois la visioconférence interrompue. Eric Woerth a expliqué que ses rendez-vous avec Patrice de Maistre, membre du 1er cercle de donateurs de l’UMP, visait notamment à discuter de donateurs potentiels et de son réseau.

 

 

Dette grecque : Sapin ne se mouille pas !

Dette grecque  : Sapin ne se mouille pas !

 

Comme souvent Sapin utilise la langue e bois à propos de la dette grecque. Il a indiqué avec force (normal quand la position est molle !) que la dette Grecque ne pouvait être annulée. Traduction, pas d’annulation (pour faire plaisir aux Allemands) mais possibilité d’aménagement (traduction d’étalement et d’allégement). Le problème est de savoir combien ? En gros la France soutient la Grèce mais pas l’annulation de la dette. Une position mi chèvre mi-choux (pour ménager aussi les intérêts français 45 milliards dus par la Grèce à la France).  À quelques heures d’une rencontre avec son homologue grec, le ministre des Finances Michel Sapin a répété ce dimanche qu’il était ouvert à des discussions mais qu’une annulation de la dette grecque était à exclure. Invité du Supplément sur Canal +, le ministre a déclaré « on peut discuter, on peut reporter, on peut alléger mais on n’annule pas », alors que le nouveau gouvernement grec veut négocier avec ses créanciers pour alléger le fardeau de sa dette. « Cela me paraît légitime » de vouloir négocier, a-t-il néanmoins ajouté. Le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis est en France et doit rencontrer Michel Sapin aux alentours de 17h, ainsi que le ministre de l’Économie Emmanuel Macron. Il se rendra ensuite à Londres et Rome, mais n’a jusqu’ici pas prévu de passer par Berlin, la capitale la plus intransigeante face à Athènes.  Les premiers échanges avec ses partenaires européens ont été tendus. Le programme d’austérité mené en Grèce est « très mauvais pour toute l’Europe », a affirmé Yanis Varoufakis dans un entretien publié dimanche à l’hebdomadaire grec To Vima. « N’oublions pas que tout ceci n’est pas qu’une crise grecque. Nous avons l’Italie dont la dette n’est pas viable, la France qui sent le souffle de la déflation sur sa nuque, même l’Allemagne est entrée en déflation », dans une phase de baisse des prix, a déclaré le ministre. La Grèce supporte une dette publique de 315 milliards d’euros, soit l’équivalent d’environ 170% de son Produit intérieur brut (PIB). C’est en faisant campagne notamment sur une renégociation de cette dette que Syriza, le parti de gauche radicale du nouveau Premier ministre Alexis Tsipras, a remporté les élections législatives dimanche dernier.

Foot Luzenac : enfin un ministre qui se mouille

Foot Luzenac : enfin un ministre qui se mouille

C’est évidemment un scandale histoire du club de cette petite vile d’un peu moins  de 1000 habitants qui s’est largement qualifié pour jouer en 2ème division pro. Mais les « autorités » sportives s’y opposent d’abord pour des motifs financiers, puis pour des questions de sécurité ; deux prétexte puisque une enquêta a démontré la solidité du projet financier et que Luzenac voulait jouer à Toulouse sur le stade de rugby des anciens champions d’Europe (aux normes de sécurité pour le rugby européen mais pas pour le foot français de 2èeme division !!). Alors que le petit club de Luzenac a été interdit de jouer en Ligue 2, le secrétaire d’Etat aux Sports appelle à une réforme des voies de recours pour les clubs de football. Pour Thierry Braillard, la Ligue de football « empêche l’accession des amateurs au monde professionnel ».   »Aujourd’hui, Luzenac n’évolue ni en Ligue 2, ni en National. C’est une situation inacceptable qui ne doit pas durer« , déclare Thierry Braillard sur France Info. Le secrétaire d’Etat aux Sports aurait » aimé que le club évolue en Ligue 2, d’autant « Luzenac a fait les efforts financiers et d’infrastructures nécessaires« , mais « la décision n’appartient pas au ministre« . La Ligue de football professionnel a refusé début août l’accession du club en Ligue 2 en raison de l’absence de stade conforme aux normes réglementaires. « Il y a une hypocrisie de la Ligue qui empêche l’accession des amateurs au monde professionnel. Soit on reste dans une sorte de club fermé avec 18 clubs en Ligue 1 et accession parrainée, soit on continue à donner un intérêt sportif aux championnats« , dénonce Thierry Braillard.  Mais le sort de Luzenac n’est pas encore tout à fait joué. Le club ariégeois a saisi le Comité national olympique et la justice administrative pour tenter d’obtenir son accession en Ligue 2, même si le championnat a débuté depuis trois semaines. « Il y a une jurisprudence et des recours concernant les décisions sur les clubs qui sont d’un autre temps« , réagit le secrétaire d’Etat aux Sports.  Thierry Braillard veut ainsi réunir « toutes les ligues professionnelles, il va falloir se réunir et voir comment arriver à modifier tout cela. C’est insupportable d’attendre plusieurs mois avant de savoir si on a le droit d’accéder à un championnat ou pas« . Le secrétaire d’Etat aux Sports avance notamment la possibilité de « spécialiser une juridiction administrative chargée de ce type de contentieux« .

 

Affaire Armstrong : le labo mouillé

Affaire Armstrong : le labo mouillé

En attendant les aveux chocs de Lance Armstrong jeudi prochain, c’est son fossoyeur, le patron de l’USADA Travis Tygart, qui distille de petites bombinettes qui continuent d’ébranler un peu plus le monde du cyclisme. Quelques jours après avoir lâché que le Texan avait tenté en vain d’amadouer son agence avec quelques centaines de milliers de dollars au milieu des années 2000, Tygart a déclaré jeudi sur une chaine américaine que le laboratoire de Lausanne et son directeur Martial Saugy avaient aidé le leader de l’US Postal à contrer le test de l’EPO. « (Lors d’un dîner en 2010) il (Saugy) s’est assis à côté de moi et m’a dit : ‘‘Travis, il y a un échantillon de Lance Armstrong (du Tour de Suisse 2001, ndlr) qui indiquait qu’il utilisait de l’EPO’’. » Une information qui n’est pas nouvelle puisqu’elle figure dans le rapport de l’USADA (p. 52). Ce qui suit l’est plus, en revanche. « Il nous a aussi dit qu’il lui avait été ordonné par l’UCI de rencontrer Lance Armstrong et Johan Bruyneel (son manager à l’US Postal) pour leur expliquer la méthode de détection de l’EPO ! Alors je lui ai demandé : ‘‘Avez-vous donné à Armstrong et Bruyneel les clés pour déjouer les tests de détection de l’EPO ?’’ Et il a hoché la tête pour dire oui… Autant que je sache, c’est sans précédent ». Le rapport de l’USADA évoque la visite du coureur et de son manager au siège de l’UCI, le chèque controversé de 100 000$ offert à l’instance internationale, mais pas la participation du laboratoire à la protection du « Boss ». Joint par RMC Sport, le laboratoire de Lausanne n’a pas voulu commenter ces accusations invoquant le « devoir de réserve ». Toujours selon l’établissement, Saugy devrait néanmoins sortir de son silence très bientôt pour s’expliquer. Une conférence de presse aura ainsi lieu ce vendredi à 13h30. En attendant, comment expliquer qu’Armstrong ait pu se trouver dans le laboratoire suisse ? « Quand un sportif est positif, il peut demander une contre-expertise, et dans ce cas-là, on peut lui expliquer la méthode de détection », explique un expert habitué des procédures de lutte antidopage. Ce qui corroborerait l’hypothèse du test anormal à l’EPO sur le Tour de Suisse 2001. Plus gênant, le rôle d’exécutant de Saugy et de son établissement. Avec le docteur Michele Ferrari, qu’il consultait depuis 1998, ancien bras droit du non moins sulfureux Francesco Conconi, Armstrong était au fait des derniers développements de la lutte antidopage. Lorsque le laboratoire de Chatenay-Malabry a mis au point le test sanguin de l’EPO en 2000, Ferrari est passé aux transfusions sanguines. La collusion prétendue entre le clan Armstrong et le duo UCI-Laboratoire de Lausanne soulève le problème du statut des laboratoires. Un établissement financé en majorité par des commanditaires privés peut être amené à céder devant les pressions politiques. Un grand nombre des prélèvements UCI sont analysés à Lausanne. « Il faudrait mutualiser à l’échelon mondial la recherche et les analyses pour éviter les mauvaises surprises », suggère le professeur Michel Rieu, conseiller scientifique de l’AFLD

 




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