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ÉMEUTES: « L’ÉTAT EST BEAUCOUP TROP MOU ET FAIBLE » propos du rappeur Booba

ÉMEUTES: « L’ÉTAT EST BEAUCOUP TROP MOU ET FAIBLE » propos du rappeur Booba

Interrogé sur les émeutes survenues en France après la mort de Nahel, le rappeur Booba juge l’Etat « beaucoup trop mou et faible » et regrette que les jeunes n’aient « pas peur de la police » dans un entretien publié dimanche par les journaux du groupe Ebra.

Le chanteur de 46 ans, qualifie de « triste bavure » la mort du jeune Nahel, tué fin juin par un policier à Nanterre. « Bien sûr que c’était choquant. Le policier n’était visiblement pas en danger de mort », souligne Booba.

« Quant aux émeutes, je trouve surtout que la police, le système judiciaro-carcéral, et plus globalement l’État, ne se font pas respecter », poursuit-il. « Les jeunes n’ont pas peur de la police, l’État est beaucoup trop mou et faible ».

Le natif des Hauts-de-Seine ajoute qu’à son avis « les peines de prison sont trop légères et surtout rarement appliquées, les policiers sont discrédités ».

Le rappeur, qui vit à Miami, estime qu’aux États-Unis « c’est loin d’être parfait mais tu ne défies pas la police à la bagarre ».

« Ils se sont défoulés », dit-il à propos des émeutiers. « Ils savent très bien que ça ne résoudra rien, c’est histoire d’exister ».

Le cynisme de Poutine face au ventre mou de l’Europe

Le cynisme de Poutine face au ventre mou de l’Europe

 

 

 

Un édito du monde souligne la véritable gifle qu’a reçue l’Europe quand son représentant diplomatique était présent à Moscou. C’est le moment précis qu’a choisi Poutine pour expulser des ambassadeurs de l’Europe. Le signe sans doute que Poutine ne craint guère les réactions du ventre mou de l’Europe à la fois désunie vis-à-vis de la Russie et peut déterminée.

 

 

Formé à l’école soviétique, le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, est un vieux routier de la diplomatie. Il prépare volontiers ses collègues de pays amis en visite officielle à Moscou à la conférence de presse conjointe. Vendredi 5 février, M. Lavrov n’a pas eu ces égards pour Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), et pour cause : la conférence de presse était une embuscade. La première question, posée par un collaborateur de l’agence officielle Sputnik, visait à conduire l’ex-ministre espagnol à condamner les sanctions américaines contre Cuba.

M. Borrell n’a pas su éviter le piège. Mais il y avait pire, et il l’ignorait encore. C’est par les réseaux sociaux qu’il a appris, à la fin de ses entretiens avec le ministre russe, l’expulsion de trois diplomates européens en poste en Russie, un Allemand, un Polonais et un Suédois, accusés d’avoir violé leurs obligations diplomatiques en assistant à des manifestations de soutien à l’opposant Alexeï Navalny. Des accusations « sans fondement », a commenté M. Borrell dimanche soir dans un compte rendu de sa visite sur son blog. Il a demandé à M. Lavrov de revenir sur cette décision ; ce dernier a refusé.

A ce niveau-là, ce n’est plus un camouflet, c’est une gifle. Une humiliation pour l’ancien ministre espagnol des affaires étrangères mais aussi, à travers lui, l’expression d’un mépris total pour sa fonction, dont la faiblesse est ici soulignée, et un geste de défi à l’égard de l’Union européenne.

En allant se jeter dans la gueule du loup à un moment d’extrême tension politique en Russie, Josep Borrell a sous-estimé le cynisme du régime de Vladimir Poutine et surestimé sa capacité à y faire face. Avant son départ de Bruxelles, il avait fait valoir aux sceptiques les vertus du dialogue : « Lorsque les choses vont mal, il faut s’engager », assurait-il lors d’une conférence à la fondation Robert-Schuman.

Le haut représentant pour la politique extérieure de l’UE voulait explorer les possibilités de progrès dans les relations entre l’UE et la Russie, pour en faire part au sommet européen prévu en mars sur ce sujet. Il pensait pouvoir à la fois afficher la fermeté sur le sort réservé à Alexeï Navalny et aux milliers de manifestants arrêtés et parler de coopérations possibles sur le climat, l’Arctique ou le nucléaire iranien. A la décharge de M. Borrell, peu d’Etats membres de l’UE – ni Paris ni Berlin – s’étaient opposés à ce voyage.

Mais, pour dialoguer, il faut être deux. Et le message qu’a confirmé le pouvoir russe au cours de cette désastreuse visite, c’est qu’il n’a aucunement l’intention de dialoguer avec l’UE. Pour ceux qui en doutaient encore, les choses ont le mérite d’être claires.

Cette clarification pourrait, finalement, se révéler salutaire. Le chef de la diplomatie européenne a dressé lucidement dimanche soir un constat d’échec de son expérience : cette visite l’a convaincu que la Russie s’est « progressivement déconnectée de l’Europe » et qu’elle « voit dans les valeurs démocratiques une menace existentielle ». Sa priorité stratégique, de toute évidence, n’est pas l’Europe, mais la Chine. L’UE, conclut-il, « devra en tirer les conséquences » et « procéder, unie, avec détermination ».

Unité et détermination : les deux font défaut à l’UE à propos de la Russie. Après une telle leçon, elles sont pourtant plus nécessaires que jamais. Sur la question des nouvelles sanctions, comme sur celle d’un tournant stratégique dans les relations entre l’Europe et la Russie.

Crédit immobilier : un peu de mou dans les conditions d’accès

Crédit immobilier : un peu de mou dans les conditions d’accès

 

La durée maximum d’endettement passerait désormais de 25 à 27 ans, et le taux maximum d’endettement serait porté à 35% contre 33% précédemment. En revanche, ces règles qui n’étaient jusqu’alors que des recommandations devraient désormais être suivies obligatoirement par les banques. Concernant le volume de dérogation à ces règles (la marge d’appréciation laissée aux banques), il passera de 15% à 20% de l’ensemble

cet assouplissement devrait satisfaire les professionnels de l’immobilier, qui n’ont cessé ces derniers mois de mettre la pression sur les responsables pour les enjoindre de revoir leur copie, les règles bridant selon eux le secteur immobilier.

Croissance septembre : coup de mou en France et en Europe

Croissance septembre : coup de mou  en France et en Europe

 

 

Comme on pouvait s’y attendre la reprise n’est pas du tout au rendez-vous en septembre contrairement aux attentes exprimées en août. Heureusement, le secteur manufacturier se porte mieux et progresse même légèrement du fait d’un phénomène de rattrapage qui existe beaucoup moins dans nombre de services. En cause sans doute dans cette détérioration,  la crainte et les conséquences d’une résurgence du virus. Pour le mois de septembre, l’indice composite global – qui combine l’activité des services et celle du secteur manufacturier – s’est lui aussi replié à 48,5, contre 51,6 en août. Une valeur inférieure à 50 signalant ainsi une contraction de l’activité.

« Ce recul de l’activité globale a résulté de la détérioration de la conjoncture dans le secteur des services, la recrudescence du nombre de cas de Covid-19 ayant en effet entraîné une forte baisse de l’activité chez les prestataires de services », explique le cabinet Markit dans un communiqué.

L’enquête IHS Markit montre également que l’activité du secteur privé de la zone euro a ralenti en septembre pour se maintenir d’extrême justesse en territoire de croissance. L’indice composite est tombé à 50,4 le mois dernier, contre 51,9 en août, pour se rapprocher dangereusement du seuil de 50 qui sépare la contraction de la croissance.

 

 

Les services, qui représentent les deux tiers du produit intérieur brut (PIB) de l’union monétaire, ont encore pesé avec un indice tombé à 48,0 contre 50,05 en août. Cet indice des services est néanmoins légèrement supérieur à une première estimation à 47,6. « Avec une économie de la zone euro quasiment à l’arrêt en septembre, les chances d’un nouveau repli au quatrième trimestre ont clairement augmenté », commente Chris Williamson, chef économiste d’IHS Markit.

Union européenne : du mou dans le budget pour plaire aux Etats rigoureux

Union européenne : du mou  dans le budget pour plaire aux Etats rigoureux

 

Le président du Conseil européen Charles Michel a été contraint de se montrer un tout petit peu plus rigoureux dans les prévisions budgétaires européennes. Il a ainsi réduit un peu le montant de l’enveloppe de l’arbre de 1000 milliards sur sept ans auxquels il faut ajouter 750 milliards dont les deux tiers prendront des formes de subventions et un tiers des formes de prêts afin de relancer des économies affectées par la crise sanitaire. Des propositions globales au départ très contestées  par les états rigoureux du nord  qui considérait que l’union européenne est beaucoup trop laxiste d’autant qu’elle n’assortit pas ses subventions et ces prêts de mesures plus rigoureuses de gestion pour les pays bénéficiaires.

Alors que la Commission envisageait fin mai un budget commun de 1.100 milliards d’euros sur sept ans, le président du Conseil européen propose désormais un montant de 1.074 milliards et un fonds de 750 milliards, avec deux tiers de subventions et un tiers de prêts, pour relancer des économies durement touchées par la crise sanitaire.

La révision à la baisse du budget de l’UE vise à convaincre certains Etats du Nord, à commencer par les Pays-Bas, de valider le fonds de relance de 750 milliards d’euros envisagé en supplément pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire.

Ces Etats du Nord, dits “frugaux” par comparaison avec les pays du Sud très endettés, ont défendu l’idée d’un budget réduit et de réformes économiques comme condition d’accès aux fonds du plan de relance.

La proposition budgétaire est connue dans le jargon bruxellois comme la “boîte de négociation”, un ensemble complexe de chiffres couvrant les dépenses dans des domaines allant du soutien à l’agriculture au développement régional, à la recherche et aux bourses scolaires.

Il s’agit du point de départ des négociations auxquelles se livreront les dirigeants de l’UE lors de leur sommet des 17 et 18 juillet.

Retraites: du mou dans le calendrier ? (Premier ministre)

Retraites: du mou dans le calendrier ?

Le Premier ministre à l’issue du conseil des ministres a commencé à esquisser ‘l’étroit chemin de crête qui permettrait trouver un compromis entre une application immédiate de la réforme des retraites en 2025 ou un renvoi vers 2070 avec la clause du grand-père.  En clair, le Premier ministre semble ouvert à des accommodements concernant le calendrier mais pas sur les principes .

Le rapport de Jean-Paul Delevoye fixait  à partir de la génération née en 1963, âgée de 62 ans en 2025. Or le Premier ministre envisage de reporter l’application de la réforme à partir de la génération de 1970, ceux qui auront 65 ans en 2035. (Mieux vaut sans doute prendre ce chiffre de 65 ans qui risque d’être le nouveau critère d’ici 2035.  NDLR).

Ce n’est sans doute pas un hasard si le gouvernement a décidé d’annoncer des orientations vers le décembre 10 décembre. Cela lui permettra de procéder à une évaluation de la mobilisation et d’en tenir compte pour assouplir éventuellement le calendrier de la réforme. “L’universalité oui, la brutalité non, chacun doit être respecté”, a souligné le chef du gouvernement.

Edouard Philippe se veut néanmoins inflexible sur la disparition des régimes spéciaux au nom de l’équité, alors qu’Emmanuel Macron a critiqué à mots couverts une mobilisation corporatiste le 5 décembre. Le système de retraites fondé en 1945 “sur des solidarités corporatistes” a contribué, selon le Premier ministre, “à la création d’injustices, de complexité, de défiance”. “Nous allons mettre un terme aux régimes spéciaux”, a-t-il réaffirmé.

Edouard Philippe a précisé avoir demandé aux dirigeants des grandes entreprises publiques affiliées aux régimes spéciaux – RATP et SNCF au premier chef – “de poursuivre le dialogue dans leurs instances.” Les “mécanismes de transition” vers le futur régime “doivent être équitables entre les régimes – on ne peut pas répondre à des demandes catégorielles en pénalisant les autres -“, mais “on peut prendre en compte l’histoire des entreprises publiques et de leur système de retraite”, a expliqué le Premier ministre.

Le gouvernement sera en revanche plus souple sur le calendrier d’application de la réforme, que le rapport de Jean-Paul Delevoye fixe à partir de la génération née en 1963, âgée de 62 ans en 2025. Face à l’hostilité des syndicats, dont la CGT et Force ouvrière, le chef de l’Etat avait avancé la piste de la “clause du grand-père” pour limiter la réforme aux seuls nouveaux entrants sur le marché du travail à partir de 2025.

Edouard Philippe écarte cette option mais se dit prêt à moduler pour trouver “le bon curseur”.

“J’entends ceux qui estiment qu’à cinq ans de la retraite (…) le changement de système pourrait être déstabilisant et ils ont raison. De l’autre, j’entends ceux qui disent que la fameuse clause dite du ‘grand-père’, qui n’appliquerait la réforme qu’aux nouveaux entrants sur le marché du travail, ne serait pas assez ambitieuse (…) et ils n’ont pas tort.”

“Les personnes qui sont à dix, à quinze ans de leur départ à la retraite? Pour ma part, du moment qu’on construit un système universel, je suis ouvert à la discussion”, a-t-il avancé. Pressé par la CFDT de ne pas céder à une logique purement “paramétrique”, Edouard Philippe a estimé que la réforme ne pourrait se faire “sur du déficit”. Il a indiqué qu’une “place déterminante” serait accordée aux partenaires sociaux dans la gouvernance du futur système.

Selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), le besoin de financement du régime de retraites s’établirait entre 0,3% et 0,7% du PIB en 2025, soit 7,9 à 17,2 milliards d’euros.

Marchés : S’attendre à un coup de mou sur les marchés

Marchés : S’attendre à un coup de mou sur les marchés

 

Il faut sans doute s’attendre cette semaine à un coup de mou sur les marchés financiers avec aussi des mouvements de yo-yo qui témoignent des incertitudes concernant en particulier l’année 2020. En cause, le très net tassement de la croissance mondiale illustré par le ralentissement de la croissance économique en Chine au troisième trimestre, tombée à un plus de bas de près de 30 ans, dans le contexte du conflit commercial avec les Etats-Unis qui pèse de plus en plus sur la deuxième économie du monde. En France, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) tablait sur une croissance de 1,5% en France en 2019. Elle devrait finalement s’élever à 1,3% cette année et la prévision en 2019 est aussi de 1.3 (sans doute déjà un peu optimiste compte tenu de l’environnement international).  

 

Pour l’année en cours, la croissance française devrait se maintenir mais à un bas niveau (+0.3% pour le PIB au troisième trimestre). Il y a des inquiétudes pour l’avenir de l’industrie et les carnets de commande se tassent. En clair,  il se prépare une année 2019 encore moins bonne qu’en 2018 (autour de 1.2% pour la croissance du PIB cette année).  Selon le dernier bulletin de la Banque de France publié mercredi 9 octobre, le produit intérieur brut (PIB) tricolore progresserait de 0,3% au cours du troisième trimestre. L’institution bancaire n’a pas révisé ses prévisions par rapport à sa précédente estimation et ces chiffres sont relativement conformes à ceux de l’Insee qui table sur une croissance à 1,3% pour 2019.

Les inquiétudes sur le Brexit nourrissent le pessimisme surtout après l’échec de Johnson devant la chambre des communes de samedi.

En effet, cet accord a encore de grandes chances d’être retoqué par le Parlement britannique.

Autre facteur négatif pour la tendance: les résultats d’entreprises. Plusieurs grands noms européens ont lancé des avertissements sur leurs résultats à commencer par Renault, qui a fini lors de la dernière cotation en queue de peloton du Stoxx 600 (-11,48%). Le constructeur français a annoncé que ses ventes annuelles allaient se contracter et que sa marge serait plus basse que prévu dans l’automobile en raison de difficultés sur certains marchés dans un contexte général défavorable pour le secteur.

Dans son sillage, l’indice Stoxx de l’automobile a perdu 1,71%, la plus forte baisse sectorielle en Europe. Le géant français de l’agroalimentaire Danone a lâché 8,42% après des résultats trimestriels inférieurs aux attentes et une révision des prévisions de croissance du chiffre d’affaires pour 2019. Thales a souffert aussi (-5,44%) après avoir abaissé son objectif de croissance organique 2019 et Fnac Darty a chuté de 14,02% au lendemain de la publication de résultats trimestriels inférieurs aux attentes des analystes.

Les cours pétroliers repartent à la baisse, pénalisés par les inquiétudes sur la croissance économique en Chine, le plus important pays importateur de brut. Le Brent de mer du Nord perd 0,47% à 59,63 dollars et le brut léger américain (WTI) recule sous 54 dollars.

Brexit dur, mou ou nouveau délai ?

Brexit dur, mou ou nouveau délai ?

 

Des deux côtés de la Manche, on affirme haut et fort que les négociations doivent s’accélérer et que le choix est maintenant entre un accord entre la Grande-Bretagne et l’union européenne ou pas d’accord du tout. Le plus vraisemblable c’est qu’il faudra un nouveau délai sur certains points en litige. Sans entrer dans le détail les divergences portent surtout sur la question de l’Irlande mais encore plus fondamentalement sur la philosophie européenne. Londres veut liberté commerciale pour les échanges, donc sans droits de douane mais n’accepte pas les contraintes juridiques européennes et refuse la liberté de circulation des personnes. Au-delà des questions de fond,  il y a aussi des problèmes de forme. La première ministre britannique doit montrer qu’elle a négocié un Brexit dur pour ne pas s’attirer les foudres des opposants dans son propre parti. Mêmes obligations pour l’union européenne qui doit afficher sa fermeté pour maintenir une cohésion européenne un peu mal en point actuellement. Il se pourrait donc qu’on accorde de nouveau délai sur les points durs de la négociation de sorte que personne ne perde la face. Un délai qui par ailleurs pourrait permettre d’influencer la donne politique en Grande-Bretagne et qui par ailleurs constituerait un statu quo au sein de l’union européenne dans une période où l’Europe est fortement attaquée en particulier par le président des États-Unis mais aussi par Poutine. Pour des raisons différentes ni Poutine, ni Trump ne souhaitent une Europe forte économiquement et encore moins politiquement et militairement.

 

 

 

Japon: rebond après le coup de mou

Japon: rebond après le coup de mou

Une reprise en avril juin mais surtout à signaler le ralentissement des exportations qui témoigne du tassement de l’économie mondiale. Sur la période d’avril à juin, le PIB du Japon a progressé de 0,5% par rapport au trimestre précédent, tiré par la consommation des ménages (+0,7%), selon des données préliminaires publiées vendredi par le gouvernement nippon. Les économistes interrogés par l’agence Bloomberg s’attendaient à une hausse de 0,3%. La consommation, qui s’était contractée entre janvier et mars, a retrouvé un peu de vigueur mais les économistes restent sceptiques pour les mois à venir. Le commerce extérieur a joué de façon négative en raison d’un ralentissement des exportations, traditionnel moteur principal de la croissance japonaise. Les produits japonais (automobiles en premier lieu) sont sous la menace de hausse de taxes par le président américain Donald Trump qui a pris un virage protectionniste.
Des discussions se sont ouvertes jeudi à Washington entre le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, et le ministre japonais de l’Economie, Toshimitsu Motegi. Tokyo espère dissuader son allié de le sanctionner. En rythme annualisé, c’est-à-dire si l’évolution du deuxième trimestre se poursuivait sur une année entière, le PIB ressort en augmentation de 1,9%.
La troisième économie du monde est dans une phase plutôt positive même si elle n’a pas retrouvé la vigueur espérée par le Premier ministre Shinzo Abe, au pouvoir

Trump : grande gueule et ventre mou en Russie

Trump : grande gueule et ventre mou en Russie

 

La visite de Trump à été particulièrement critiqué aux Etats-Unis. Pour tout dire, on se demande bien ce qu’est allé faire Trump en Russie. On pourraiat même penser qu’il est allé chercher une bénédiction internationale. Celui qui n’a pas pris de pincettes pour critiquer ses alliés de l’OTAN ou encore Theresa May à complètement shunté les questions sensibles relatives aux ingérences russes. Des ingérences  y compris aux Etats-Unis lors de la camapgne électorale. En fait,  c’est à demander si effectivement Trump n’a pas en effet bénéficié de la campagne de désinformation de la Russie lors de cette campagne. Une affaire à suivre qui fait l’objet dune enquête ‘un procureur spécial. De novelles révélations sont attendue pour savoir si Trump était personnellement impliqué dans cette aide de Poutine. Après les protestations sur la mollesse manifestée par Trump devant Poutine, nombre de voix se sont élevées aux Etats Unis y compris dans le parti de Trump. Du coup, comme souvent Trump a fait machine arrière.  Donald Trump s’est employé mardi à faire retomber la tempête suscitée par sa conférence de presse de lundi au sommet d’Helsinki, au cours de laquelle il n’avait pas demandé à Vladimir Poutine des comptes sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2016 et avait pris pour argent comptant le démenti du président russe. Donald Trump a assuré mardi, plus de 24 heures après la conférence de presse en question, que sa langue avait fourchée. “J’ai dit le mot ‘serait’ au lieu de ‘ne serait pas’”, a assuré le président à la presse à la Maison blanche. “La phrase aurait dû être: ‘Je ne vois pas de raison pour laquelle ce ne serait pas la Russie” (qui se serait immiscée dans l’élection américaine), a dit Trump mardi.

Trump a ajouté qu’il avait entièrement confiance dans les agences de renseignement américaines et qu’il acceptait leurs conclusions, à savoir qu’il y avait eu ingérence de la Russie. Donald Trump, qui a eu de nombreuses occasions de contester publiquement Poutine à Helsinki, a salué lors de la conférence de presse le démenti ferme apporté par Poutine à une éventuelle ingérence russe. Trump a affirmé que l’information sur ces ingérences lui avait été fournie par le chef de la CIA, mais qu’il n’avait aucune raison de la croire. “Le président Poutine a été extrêmement ferme et affirmatif dans son démenti aujourd’hui”, avait ajouté Donald Trump. Le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a déclaré mardi que le Sénat pourrait envisager de nouvelles sanctions contre la Russie, et il a mis en garde Moscou contre toute ingérence dans les élections de mi-mandat en novembre. S’adressant à la presse au lendemain de la conférence de presse de Trump à Helsinki, Mitch McConnell a assuré que les Etats-Unis soutenaient l’Otan et que les pays de l’Union européenne étaient des amis des Etats-Unis, ce qui, a-t-il ajouté, n’est pas le cas de la Russie. Il faisait écho à de récentes déclarations de Donald Trump qui a présenté l’Union européenne comme un ennemi des Etats-Unis sur le plan commercial.

Theresa May lâche du mou pour obtenir le soutien du parlement

Theresa May  lâche du mou pour obtenir le soutien du parlement

Theresa qui dispose d’une majorité plus que fragile au parlement a bien été encore contrainte d’accepter des amendements notamment des partisans du Brexit dur pour faire passer son projet de négociation avec l’UE ; Des amendements parfois assez contradictoires mais la première Ministre a arraché un mandat pour négocier étant entendu que le feuilleton est loin d’être terminé et que les délais de mise en œuvre du Brexit pourraient bien être rallongés La Première ministre britannique a obtenu lundi le feu vert de la Chambre des Communes à son projet sur les futures relations douanières avec l’Union européenne, après avoir cédé aux pressions des partisans d’un “Brexit dur” au sein du Parti conservateur, auquel elle appartient. En accédant à leurs revendications, Theresa May a révélé sa fragilité au parlement, où les deux ailes du Parti conservateur ne se sont pas ménagées, signe des divisions qui freinent les négociations avec l’UE pour parvenir à un accord avant la date butoir de la fin mars 2019. La Première ministre a promis de s’en tenir à son plan, qui prévoit de conserver des liens économiques étroits avec les “27”, mais, avant même qu’il ait été soumis à Bruxelles, il a été décrié par les deux ailes des Tories. Une ancienne ministre europhile l’a qualifié de “pire des mondes”, alors que les eurosceptiques le jugent trop accommodant envers l’UE.

Lundi, les seconds ont tenté d’obtenir un durcissement du projet de loi sur les relations douanières, mais, plutôt que de les affronter et d’alimenter les tensions, le gouvernement a donc accepté les quatre amendements qu’ils ont présentés.

Vers un Brexit mou ?

Vers un Brexit mou ?

 

 

La négociation du Brexit  se révèle tellement complexe qu’on peut se demander si on ne s’oriente pas vers un Brexit  mou voir même peut-être son abandon. Premier signe, le pseudo accord entre l’union économique et le Royaume Uni sur le montant de la facture.  En principe,  l’accord a été conclu mais on ne connaît pas le montant exact et  la Première ministre, Theresa May, a  indiqué que cette facture ne serait réglée que si les négociations sur les relations commerciales lui apparaissaient satisfaisantes. Autant dire qu’on ne s’est pas mis d’accord sur grand-chose. Deuxième élément, la même Theresa May a aussi indiqué que la période de transition pourrait durer plus longtemps que prévu initialement. Au lieu de deux à trois ans cette période pourrait durer trois à cinq ans. D’ici là le paysage politique aura sans doute changé chez les Britanniques et il se pourrait même que les britanniques soient conviés à une nouvelle consultation concernant leur participation à l’union européenne. Troisième indication,  la décision de la banque d’Angleterre de ne mettre aucun réglementaire au maintien de banques étrangères et à leur installation au Royaume-Uni. (La réciproque n’est pas forcément assurée, pour l’instant !). La Banque d’Angleterre (BoE) a présenté mercredi des propositions pour permettre aux banques d’investissement européennes de fonctionner au Royaume-Uni sans avoir l’obligation d’y créer une filiale après le Brexit. « Les banques et assureurs de l’Espace économique européen pourront demander l’autorisation de fonctionner avec une succursale au Royaume-Uni », a expliqué la BoE dans un communiqué. Si la BoE met en place un tel système, les banques d’investissement européennes se verraient dispensées d’établir une filiale stricto-sensu au Royaume-Uni, un processus beaucoup plus lourd que le maintien d’une simple succursale. La création d’une filiale nécessite notamment l’affectation d’un capital propre et de respecter davantage de régulations – la Banque d’Angleterre exige ainsi de toute banque étrangère voulant assurer des opérations de banque de détail qu’elle crée une filiale au Royaume-Uni. La BoE a ouvert une consultation sur ce sujet jusqu’à la fin février. Elle rendra ses conclusions peu après. L’institut a néanmoins prévenu que cette approche était « fondée sur la présomption qu’il va continuer d’y avoir une forte coopération dans la supervision entre le Royaume-Uni et l’UE ».  L’enjeu est d’importance car le Royaume-Uni accueille 160 succursales de banques d’investissements étrangères, dont 77 de l’Espace économique européen (l’UE plus la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein), totalisant 4.000 milliards de livres d’actif (4.500 milliards d’euros), soit nettement plus que le PIB du pays.

APL et prêt à taux zéro: Macron lâche du mou

APL et prêt à taux zéro: Macron lâche du mou

Après le dérapage de la réduction de 5 euros des APL, Macron lâche du mou sur son plan logement.  D’abord, il n’est plus question de supprimer immédiatement le PTZ pour l’achat d’un logement neuf dans les zones les moins tendues de France, c’est-à-dire là où il n’y a pas de pénurie d’offre. La raison? La suppression de ces aides dans les zones B2 et C se traduirait par 50.000 acquisitions en moins par an. Le gouvernement devrait aussi reculer sur l’APL accession, qui sera finalement maintenue. Pourquoi? Abandonner cette aide à l’achat pour les ménages modestes aurait finalement coûté de l’argent à l’État, puisque ceux qui pouvaient en bénéficier se seraient tournés vers les APL locatives, beaucoup plus coûteuses.  Enfin, sur le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), l’exécutif ne voudrait plus exclure totalement les fenêtres, les portes et les vitrages du dispositif. Du coup, ces travaux devraient continuer à bénéficier au moins partiellement du CITE l’an prochain. Au final, recalibrer le plan logement devrait se traduire par de moindres économies budgétaires. On a coutume de dire qu’un PTZ coûte en moyenne 16.000 euros à l’État. Avec le recentrage du dispositif, même dans la fourchette basse on aurait perdu entre 35.000 et 40.000 PTZ et donc économisé autour de 600 millions d’euros. Quant au CITE, il aurait également pu générer plusieurs centaines de millions d’euros d’économies avec la réforme envisagée au départ. Dans le premier document budgétaire qui intégrait la suppression progressive des portes, fenêtres et vitrages de l’assiette d’éligibilité, Bercy évoquait une dépense de 875 millions d’euros pour le crédit d’impôt l’an prochain, soit environ deux fois moins que l’année précédente. Mais visiblement on n’irait pas aussi loin. D’ailleurs, le nouveau document budgétaire mis en ligne depuis deux jours tient compte de ce recalibrage sur le CITE. Pour 2018, ce ne sont curieusement plus 875 millions d’euros qui sont budgétés mais plus de 1,5 milliard d’euros.

Vers un brexit très mou ?

Vers  un brexit très  mou ?

Il y avait la montre molle de Salvador Dali, on pourrait connaître un nouveau concept : le brexit très mou. C’est-à-dire le brexit  qui s’enlise dans des négociations interminables pour finalement revenir pratiquement au point de départ avec un habillage juridique présentable. Il faut d’abord rappeler que la première ministre Theresa May n’était pas au départ favorable au brexit, elle n’y a adhéré que par opportunité politique. Elle s’est fait ensuite l’apôtre d’un brexit  dur menaçant même de quitter l’union européenne  sans aucune compensation financière. Première observation les Britanniques commencent à observer les conséquences néfastes de l’éloignement de l’union européenne et ce n’est évidemment qu’un tout début. Deuxième observation Theresa May n’a pas la majorité nécessaire pour imposer un bras-de-fer avec l’union économique. Parmi les conservateurs eux-mêmes nombre de responsables souhaiteraient des accommodements. Enfin il n’est pas sûr que Theresa May demeure la première ministre. Un nombre d’interrogations qui jouent plutôt en faveur de l’union économique. Ceci étant,  il n’est pas certain non plus que certains Européens soient partisans d’un divorce total avec le Royaume-Uni. Du coup on pourrait avoir intérêt à laisser du temps au temps, bien au-delà de 2 ans,  laissant ainsi  traîner en longueur des négociations très complexes. Pas étonnant si on a déjà perdu un an pour entamer des discussions  En invoquant fin mars l’article 50 du Traité de Lisbonne, Theresa May a déclenché un compte à rebours de deux ans devant mener au Brexit. Mais l’issue de ces discussions n’a jamais paru aussi incertaine. «La date d’aujourd’hui marque le début d’un périple pour le Royaume-Uni et l’Union européenne», a déclaré David Davis, à l’issue de la première séance officielle de tractations historiques. «Cela va être long, mais le départ est prometteur», a-t-il assuré. L’Union européenne et le Royaume-Uni ont annoncé lundi la création de trois groupes de travail distincts (droits des citoyens, obligations financières et autres sujets liés au Brexit) et ont chacun réaffiché leurs priorités. Les Britanniques voulaient discuter dès le départ de leur «relation future» avec l’UE, notamment sur le plan commercial, un «partenariat fort et spécial» selon David Davis. Mais ils ont finalement accepté le tempo des Européens. D’ici à octobre, les discussions porteront prioritairement sur les droits des trois millions de ressortissants européens vivant en Grande-Bretagne et des Britanniques établis sur le continent, sur les obligations financières contractées par le Royaume-Uni (la «facture du Brexit», évaluée jusqu’à 100 milliards d’euros) et sur d’autres sujets liés au divorce. La question de l’Irlande du Nord, seul membre du Royaume-Uni qui aura une frontière physique commune avec un pays de l’UE – la République d’Irlande -, fera l’objet d’un dialogue séparé, selon un document sur «les termes de référence» convenus par les deux parties et communiqué lundi soir.

Sarkozy : appel mou pour Fillon

Sarkozy : appel  mou pour Fillon

Il aura fallu que l’entourage de Fillon insiste beaucoup obtenir un soutien de Nicolas Sarkozy lequel jusque-là a fait le service minimum. Il en sera de même pour Juppé encore plus réticent mais qui veut montrer son respect à l’égard des engagements pris lors des primaires. Pourtant certains proches de Juppé se sont clairement prononcés en faveur de Macron. Nicolas Sarkozy, qui ne cache pas en privé son dépit face aux démêlés judiciaires de François Fillon, désormais disqualifié pour le second tour dans l’ensemble des sondages, avait déjà apporté son soutien au candidat le 7 avril dans un message écrit sur Facebook et Twitter. Déjà le 7 avril, Nicolas Sarkozy déclarait que « François Fillon est le seul parmi les candidats à avoir l’expérience qui lui permettra d’incarner et de réussir l’alternance dont la France a tant besoin. » Il insiste mardi, dans une déclaration brève, voire minimale : « J’ai travaillé cinq ans avec François Fillon, il a été mon Premier ministre, je sais que nous pouvons lui faire confiance. » « Dimanche prochain, il faut se rassembler pour éviter cette maladie si fréquente à droite de la division », souligne-t-il sans doute avec l’arrière-pensée de reprendre en main les républicains en cas de défaite de Fillon. « L’intérêt de la France impose à chacun d’entre nous de voter sans états d’âme pour François Fillon. C’est ce que je ferai. Ce choix, c’est un choix de conviction. Dimanche prochain je vous demande de vous rassembler derrière François Fillon », conclut l’ancien président. Le candidat de la droite, qui se dit convaincu d’accéder au second tour de la présidentielle malgré une campagne entravée par ses ennuis judiciaires, attend avec impatience mercredi le soutien public d’Alain Juppé, héraut du centre-droit dont l’électorat s’est détourné pour partie du député de Paris, lors d’une visite à l’école 42 de Xavier Niel, à Paris.

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