Archive pour le Tag 'Moscovici'

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Moscovici »: »l’Euro peut-être trop fort à certains égards » ; un euphémisme ?

Moscovici »: »l’Euro  peut-être trop fort à certains égards«  ; un euphémisme ?

Il ne faut surtout pas fâcher l’Europe (surtout l’Allemagne)  du coup même l’expression publique est adoucie voire surréaliste en pleine guerre des monnaies. « L’euro est stable, l’euro est fort, peut-être d’ailleurs trop fort à certains égards », a déclaré M. Moscovici sur France 2, en rappelant que l’on s’interrogeait sur l’avenir de la monnaie unique il y a un an.  Alors que la Chine, le Japon et les Etats Unis se sont lancé dans la guerre des monnaies, l’Europe elle refuse de peser sur les taux de change, résultat l’euro monte, la compétitivité se dégrade, la croissance s’écroule. L’euro a encore progressé face au dollar vendredi, évoluant au-dessus du seuil de 1,36 dollar après avoir atteint dans la journée 1,3711 dollar, son plus haut niveau depuis mi-novembre 2011, en raison d’un regain d’optimisme sur les perspectives de l’économie en zone euro.  La monnaie unique a également augmenté face à la devise nippone et touché 126,97 yens, son plus haut niveau depuis fin avril 2010. Pour le gouvernement français, cette hausse devient préoccupante car une monnaie trop forte pèse sur les exportations. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a ainsi fait part de son inquiétude mercredi, en jugeant que « l’euro est trop haut par rapport à ce que l’économie européenne, pas seulement française, est en droit d’attendre ».  Nous sommes attentifs à cette question », qui « fait l’objet de toute l’attention du président de la République, du Premier ministre et du gouvernement français », a-t-il déclaré, en assurant qu’ »une hausse de 10 centimes d’euro, c’est 1 milliard de chiffre d’affaires en moins pour EADS », le géant européen de l’aéronautique.  Interrogée au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, la patronne du Medef, Laurence Parisot, a elle aussi jugé que la monnaie unique était « dans une phase un peu élevée », tout en soulignant que c’était « aussi le signe de nouvelles positives (car) beaucoup considèrent que la crise de l’euro est quasi terminée ».   »Je préfèrerais pour certains secteurs en particulier qu’il (l’euro) soit un peu plus bas et on peut espérer que le gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, s’exprime sur le sujet. C’est à lui, par des propos qu’il pourrait trouver pertinents, de donner un signal qui permettrait de rééquilibrer les choses », a estimé Mme Parisot.  Interrogé enfin sur le niveau élevé du chômage en France, M. Moscovici a assuré qu’il tablait sur une inversion de sa courbe d’ici à la fin de l’année à la faveur d’une amélioration de la conjoncture en France et dans le monde.   »On ne peut pas se résigner à l’idée que le chômage augmente sans arrêt », a-t-il déclaré. « Je pense que 2013 va être une année (…) avec une reprise progressive vers la fin de l’année », et donc « je crois que nous pouvons, encore une fois nous ferons tout, pour que la courbe du chômage s’inverse d’ici à la fin de l’année 2013″, a-t-il insisté.  Le ministre de l’Economie a enfin réaffirmé les prévisions gouvernementales de croissance du Produit intérieur brut (PIB) français, attendue à 0,8% en 2013, tout en soulignant que «  »s’il faut s’adapter, on s’adaptera ».

 

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Moscovici : 0.8% de croissance ou la foi du charbonnier ?

Moscovici : 0.8% de croissance ou la foi du charbonnier ?

 

En réaffirmant un objectif de 0.8% de croissance, Moscovici démontre une belle foi dans la politique du gouvernement. Plus exactement, il retarde le plus possible la réadaptation de l’objectif qui le contraindra de décider économies et/ou impôts supplémentaires. La France maintient sa prévision de croissance pour 2013 à 0,8% du produit intérieur brut (PIB), a réaffirmé dimanche Pierre Moscovici, qui n’exclut pas de l’ »adapter ». Prié de dire sur France 2 s’il confirmait ces prévisions, alors que des économistes prévoient une croissance nulle en France en 2013, le ministre de l’Economie et des Finances a répondu : « Je les maintiens ». « On aura des discussions là dessus. La Commission européenne, dans trois semaines – ce sera le 22 février – sortira les siennes. On débattra, on confrontera. S’il faut adapter, on adaptera. Mais moi, j’ai confiance en l’économie française », a ajouté Pierre Moscovici.

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Renault: après Montebourg, Moscovici souhaite la baisse du salaire de Carlos Ghosn

Renault: après Montebourg, Moscovici souhaite la baisse du salaire de Carlos Ghosn

Sans doute la conséquence des sacrifices  demandés aux salariés de Renault et des menaces de fermetures de sites ; Moscovici se prononce aussi pour la réduction du salaire du patron de Renault. Après Arnaud Montebourg, c’est au tour de Pierre Moscovici d’appeler le PDG de Renault, Carlos Ghosn, à faire un effort sur son salaire. D’après le ministre de l’Economie, la période difficile que traverse le constructeur automobile devrait le pousser à faire un geste. « L’Etat actionnaire aussi est attentif à la rémunération du premier dirigeant, M. Ghosn« , a déclaré Pierre Moscovici sur France Info, ce lundi 28 janvier. « Quand il a été proposé une certaine rémunération lors du dernier conseil, c’était en décembre, l’Etat actionnaire a voté contre. » « Quand une entreprise rencontre de telles difficultés, il faut en effet qu’il y ait cet effort de décence qui soit fait, et j’appelle à ce qu’il le soit« , a-t-il ajouté. Une opinion d’ailleurs partagée par 74% des internautes de Bfmbusiness.com, selon un sondage effectué ce week-end: Carlos Ghosn a touché sur l’exercice écoulé près de 13 millions d’euros, dont 9,92 millions chez Nissan et 2,79 millions chez Renault.  La semaine dernière, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait estimé qu’il ne serait « pas absurde » de demander un effort à Carlos Ghosn sur ce sujet. L’Etat est le principal actionnaire du groupe avec 15% du capital. Renault reprend mardi 29 janvier les négociations pour améliorer la compétitivité de ses usines françaises. Il propose notamment aux syndicats un gel des salaires cette année et des hausses limitées en 2014 et 2015.

 

 

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La France n’est pas en faillite, selon Moscovici

La France n’est pas en faillite, selon Moscovici

Pour Sapin et Fillon la France est en faillite, pas pour Moscovici ou Juppé. . Argument de Moscovici, la preuve : on peut emprunter à des taux bas (à peu près comme l’inflation officielle à long terme). En fait avec un endettement de près de 90% du PIB (soit selon les calculs de 30 à 40 000 euros par français), la situation n’est pas brillante ; elle serait même catastrophique s’il ne s’agissait pas d’un Etat dont la garantie est en fait la croissance  de  l’impôt mais qui lui aussi a des limites puisqu’il tue la compétitivité et l’emploi.  Donc pas vraimenet en faillite mais dans un cercle très vicieux. La France est un pays crédible et solvable, a affirmé lundi le ministre de l’Economie Pierre Moscovici, tentant de dissiper les craintes suscitées par les déclarations de son homologue du Travail Michel Sapin, disant que le pays était « totalement en faillite ».   »C’est une image. C’est pour dire que c’est compliqué, c’est dur, que le redressement des finances publiques est un impératif et ce n’est pas simple », a tenté d’expliquer M. Moscovici sur la radio France Info.  Pour le ministre, son collègue reprenait tout simplement dimanche une phrase de l’ancien Premier ministre de droite François Fillon prononcée en septembre 2007, disant qu’il était à la tête d’un « Etat totalement en faillite ».   »Ce qu’il signifiait par là c’était que la situation des finances publiques était préoccupante. Si elle était préoccupante en 2007-2008, elle est plus préoccupante aujourd’hui puisqu’ils ont accumulé 600 milliards d’euros de dette publique, mais le terme n’est pas tout à fait approprié parce que la France est un pays qui n’a pas besoin de fermer les services publics de manière massive ».  Après l’explication, M. Moscovici s’est voulu rassurant.  La France est un pays vraiment solvable, la France est un pays vraiment crédible, la France est un pays qui entame son redressement », a vanté le ministre prenant pour exemple la confiance des marchés à l’encontre de la dette française.  La France « est un pays qui a un crédit sur les marchés: nous empruntons aujourd’hui à 2,2% (à long terme), soixante points de base (0,6 point de pourcentage) de plus que l’Allemagne, alors qu’il y a un an c’était cent quarante points de base. Et donc nous avons considérablement amélioré notre image ».

 

 

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Croissance molle: Moscovici critique l’Allemagne

Croissance molle: Moscovici critique l’Allemagne

Moscovici, en termes diplomatiques, critique l’Allemagne et son manque d’engagement pour relancer la croissance en Europe. En même temps, il critique de fait la politique européenne qui refuse de s’engager dans la guerre des monnaies. Du coup au moins à court et moyen terme l’Europe risque de cumuler récession et euro fort ; il est clair cependant que l’Allemagne ne bougera pas tant qu’elle ne sera pas significativement affectée surtout dans la perspective des prochaines échéances électorales. Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a appelé samedi l’Allemagne à adopter une politique de croissance, estimant qu’elle n’avait « rien à gagner » d’une récession dans la zone euro. « L’Allemagne, avec ses excédents, (…) n’a rien à gagner de la récession en zone euro et (…) peut utiliser ses marges de manœuvre pour soutenir la demande intérieure », a déclaré M. Moscovici dans un discours prononcé à Montbéliard (Doubs) et transmis à l’AFP.  Faisant de la relance « le grand sujet » du premier semestre 2013, le ministre français a souligné qu’il fallait « nourrir le désir d’Europe chez les citoyens avec des résultats économiques ».  Selon lui, il faudra donc que la France et l’Allemagne discutent avec un « juste équilibre à trouver entre la poursuite des efforts structurels à moyen terme et le soutien de la croissance à court terme ».   »Je ne veux pas d’une croissance molle pour la zone euro à la sortie de la crise, alors que les Etats-Unis ou le Japon rebondissent plus vigoureusement. Et c’est cela, je crois, qui doit mobiliser tous les efforts, toutes les énergies de la relation franco-allemande », a-t-il ajouté.  Ce discours a été prononcé à l’occasion du 50e anniversaire du Traité de l’Elysée entre la France et l’Allemagne. L’homologue allemand de M. Moscovici, Wolfgang Schaüble, devait initialement y assister mais il avait annulé sa venue en raison d’une grippe ( diplomatique ?).

 

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Moscovici : le Livret A ne baissera pas d’un point. Mais de combien ?

Moscovici : le Livret A ne baissera pas d’un point. Mais de combien ?

Le taux du placement préféré des Français, revu au moins deux fois par an, le 1er février et le 1er août, est calculé soit en intégrant à la fois les taux des prêts entre banques (marché interbancaire) et l’inflation (hors tabac), soit en ne retenant que la seule inflation, la solution qui offre le meilleur taux étant retenue.  Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, n’a pas caché son intention de faire appliquer strictement la formule qui, dans ce cas, devrait se baser sur l’inflation. Avec une hausse des prix à la consommation attendue à 1,1% en décembre, le taux du Livret pourrait donc, selon les économistes, tomber à 1,25% contre 2,25% actuellement.  Interrogé sur cette éventualité, M. Moscovici a assuré: « Si on conclut que c’est l’inflation plus 0,25 (point) au moins, non ce ne sera pas un point, je peux le dire ».   »C’est une rumeur », a-t-il insisté, ajoutant qu’il n’avait « aucun élément » en ce sens de la part du gouverneur de la Banque de France.  Le ministre de l’Economie a reconnu que le processus de décision pour fixer le taux du Livret A était « avant tout technique ». « Mais la politique a son mot à dire », a-t-il assuré.  M. Noyer « fait des propositions, c’est le gouvernement ensuite — en l’occurence le ministre des Finances — qui décide en fonction de ces propositions », a poursuivi M. Moscovici, soulignant qu’il pouvait « y avoir des ajustements compte tenu des circonstances exceptionnelles ».   »Ce qui va me déterminer moi, c’est deux choses: c’est premièrement faire en sorte que les épargnants soient protégés de la progression de l’inflation, et deuxièmement qu’on puisse aussi financer le logement social », a-t-il insisté.  Le chiffre de l’inflation pour décembre est attendu jeudi, alimentant les spéculations sur les conséquences pour le Livret A, dont les revenus servent au financement de logements sociaux. Le placement, très populaire dans l’Hexagone, avait profité à plein du premier relèvement de son plafond en octobre, de 15.300 à 19.125 euros, pour amasser 7,35 milliards d’euros supplémentaires en un seul mois. Ce plafond a de nouveau été relevé au 1er janvier et est désormais fixé à 22.950 euros.

Moscovici : « 2013, une année très difficile », Ah bon tu crois ?

Moscovici : « 2013, une année très difficile », Ah bon tu crois ?

A défaut de stratégie cohérente, Moscovici faiat preuve de lucidité : «  l’année 2013 sera difficile ». Grande nouvelle, on ne s’en serait pas douté En plus il annonce que la croissance sera de 0.8%, ça ce n’est pas sûr, on sera plus roche de la récession. Bref des propos qui n’apprennent rien mais qui ont le mérite de montrer le caractère insipide de la ligne de ce gouvernement (interview JDD°), perdu comme beaucoup d’autres en Europe. Pour résumer on prend le pouvoir mais après on ne sait pas trop quoi en faire.

La santé de l’économie française se dégrade, comme le montrent les indicateurs de conjoncture. La production industrielle recule, le chômage grimpe. Croyez-vous toujours au retour de la croissance l’an prochain?
Il faut dire la vérité aux ­Français, il ne faut pas la cacher. Pour le monde, l’Europe, la France, 2013 sera une année de croissance faible. Nous savons que ce sera encore une année très difficile. Nous faisons néanmoins tout pour obtenir une inversion de la courbe du chômage fin 2013, nous espérons une reprise économique à ce moment-là, nous travaillons pour être prêts à en recueillir les fruits.

La présidente du Medef, Laurence Parisot, estime que la France est en récession…
La fin d’année 2012 est particulièrement difficile mais je n’ai pas la même analyse que Laurence Parisot, avec qui je travaille par ailleurs dans un bon état d’esprit. En l’occurrence, j’ai davantage confiance qu’elle dans les entreprises françaises. Je vois surtout que nous sommes en train de redresser le pays, ses finances publiques, ses perspectives productives. Il faut sortir de la logique opposant optimistes et pessimistes, entreprises et gouvernement. Nous mettons en place des mesures d’intérêt national, d’une ampleur sans précédent. L’engagement commun des entreprises, des salariés, de l’État, des collectivités locales et de la Sécurité sociale en fera le succès.

Vous confirmez la prévision de croissance à 0,8?% en 2013 et un déficit réduit à 3?% du PIB?
Le consensus des économistes a reculé depuis plusieurs mois, mais certains d’entre eux nous donnent encore 0,9?%. En vérité je mets au défi quiconque de prévoir le résultat à 0,5 point près. Cela dit, la prévision du gouvernement qui a été réalisée en septembre est volontariste, mais nous pouvons encore l’atteindre à trois conditions. D’abord, la levée des incertitudes dans la zone euro. Sur ce plan, nous avons obtenu trois résultats décisifs en six mois avec le pacte de croissance, le sauvetage de la Grèce et la supervision bancaire. Le ralentissement de notre partenaire allemand est en revanche une source d’inquiétude. Ensuite, il faut que nous soyons capables d’encourager l’investissement en France et de doper notre compétitivité. C’est ce que nous faisons avec le pacte de compétitivité d’emploi et de croissance. Enfin, il est nécessaire que la consommation reste soutenue, et c’est la raison pour laquelle les efforts demandés aux Français sont répartis dans un souci de justice. Si ces trois conditions sont réunies, nous pouvons atteindre notre prévision de croissance, avant une véritable reprise en 2014. C’est le sens et le but de notre politique économique. Et je maintiens notre objectif de réduction du déficit? le désendettement est un impératif pour notre pays.

 

Croissance- Moscovici : « prévision 2013 de 0,8%, haut de fourchette » ou dos de la cuillère ?

Croissance- Moscovici : « prévision 2013 de 0,8%, haut de fourchette » ou dos de la cuillère ?

 0.8% pour la croissance en France « haut de fourchette » maintenant pour Moscovici, qui n’y va pas avec le dos de la cuillère au moment ou on annonce la récession en zone euro en 2013. Le ministre de l’Economie a réaffirmé jeudi la prévision du gouvernement d’une croissance de 0,8% pour 2013 en France, tout en admettant qu’il s’agissait du « haut d’une fourchette réaliste » et que le résultat pourrait être moindre.   »Je dirais que c’est le haut d’une fourchette réaliste, cela peut être un peu moins », a déclaré le ministre en expliquant à des lycéens la politique économique du gouvernement lors de la remise du Prix du livre d’économie 2012 à Bercy.   »Je pense qu’aujourd’hui il est impossible de connaître à 0,5 point près ce que sera la perspective de croissance l’an prochain. 0,8% c’est un potentiel que la France peut aisément atteindre dès lors que la zone euro voit sa situation se stabiliser, que nous dopons l’investissement et que nous soutenons la consommation », a ensuite précisé le ministre à l’AFP.   »Or la politique que nous suivons dans ces trois dimensions va dans ce sens-là », a-t-il assuré.  Le gouvernement a fondé son budget pour l’an prochain et son objectif de réduction du déficit public à 3% du PIB fin 2013 sur cette prévision de croissance jugée trop optimiste par nombre d’économistes.  Selon les nouvelles prévisions de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la croissance devrait être de seulement 0,3% en 2013 en France. Le Fonds monétaire international (FMI) s’attend lui à ce que le PIB de la France progresse de 0,4% en 2013. Des prévisions qui seront comme d’habitude revues à la baisse.

 

Moscovici découvre que la Chine est omniprésente en Afrique !

Moscovici découvre que la Chine est omniprésente en Afrique !

 

Moscovici vient de faire une grande découverte : le recul de l’influence de la France en Afrique et son remplacement par la Chine. Il y a longtemps que la France ne pèse plus grand-chose sur le continent africain d’abord parce que l politique de coopération est complètement inefficace (ambassades repliées sur elles mêmes, ONG qui souvent confondent tourisme et coopération, absence de contenu à la politique de codéveloppement, recentrage de la politique internationale sur l’Europe et l’Asie) Des discours certes pendant que la chine mène de actions concrètes. Actions souvent favorisée par la corruption et l’indifférence à l’égard des questions de démocratie.  Les entreprises françaises doivent passer à l’offensive pour endiguer l’influence grandissante de la Chine sur les marchés africains de plus en plus compétitifs, a cependant estimé samedi le ministre des Finances, Pierre Moscovici. Si la France, ancienne puissance coloniale, conserve des liens privilégiés avec de nombreux pays du continent, elle est de plus en plus concurrencée par la multiplication des investissements des entreprises chinoises. « Il est évident que la Chine est de plus en plus présente en Afrique. Les entreprises françaises qui en ont les moyens doivent passer à l’offensive », a déclaré Pierre Moscovici à la presse lors d’une visite en Côte d’Ivoire. « Elles doivent être présentes sur le terrain. Elles doivent se battre », a ajouté le ministre des Finances. Il a insisté sur la nécessité pour les entreprises françaises de conquérir des marchés notamment en Afrique sub-saharienne, région, a-t-il dit, dont le taux de croissance de 5,5% en 2012 est le deuxième plus important après celui de l’Asie. « Le phénomène nouveau est que la croissance africaine a le potentiel de stimuler la croissance en France. Nous devons être présents », a-t-il poursuivi. Les échanges commerciaux de la Chine avec l’Afrique ont dépassé 166 milliards de dollars (128 milliards d’euros) en 2011, selon des statistiques chinoises tandis que les exportations africaines, principalement des matières premières nécessaires à l’industrie, s’élevaient à 93,2 milliards de dollars contre 5,6 milliards au cours de la décennie écoulée. En juillet, Pékin a offert à plusieurs pays africains des prêts de 20 milliards de dollars sur trois ans, soit le double du montant proposé sur les trois années précédentes.

Moscovici : impossible d’agir sur le prix du carburant

Moscovici : impossible d’agir sur le prix du carburant

Hollande avait annoncé pendant sa campagne d’abord un blocage des prix, ensuite une formule te TIIPP flottante afin que l’Etat ne profite pas des augmentations des cours du pétrole pour accroitre la fiscalité (TVA°). Finalement après des mesures sans grand effet (dues surtout à la baisse des cours), le gouvernement décide d’abandonner cette promesse de Hollande. Impossible d’agir sur les prix du carburant : c’est la triste conclusion que le gouvernement a tiré mercredi. En annonçant la fin de ses – maigres – d’aides, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici se résigne à l’impuissance. Alors que François Hollande avait annoncé un blocage des prix pour protéger le pouvoir d’achat des Français, le principe de réalité s’est imposé. Fin août, le gouvernement avait baissé de 3 centimes par litre les taxes sur l’essence et demandé aux pétroliers d’en faire autant. L’aide des distributeurs n’aura pas duré longtemps. « On ne s’était engagé à rien, confiait récemment Christian Roux, président du comité professionnel de la distribution de carburant Dès début octobre, les grandes surfaces et les compagnies ont stoppé leur remise de 2 centimes ». Au final, un automobiliste moyen qui consomme 1.000 litres de carburant par an, n’aura économisé que 4 euros en septembre et 2,5 euros en octobre et novembre grâce aux mesures gouvernementales. L’Etat ne pouvait pas continuer à financer cette mesure très politique. Au total, elle lui aura coûté 450 millions d’euros, selon Pierre Moscovici. Les mesures transitoires de remontée des taxes, annoncées mercredi midi, pèseront pour 60 millions d’euros supplémentaires. Ces mesures sont « un succès, a expliqué le ministre, car les prix sont aujourd’hui 15 centimes plus bas pour un litre d’essence et de 9 centimes par litre de gazole ». Mais c’est surtout la forte baisse des cours de l’or noir qui explique ce net recul. Le pétrole est passé de près de 100 dollars l’été dernier à 85 dollars ces jours-ci. Heureusement pour les finances publiques, le marché pétrolier l’a aidé.

 

Taxe foncière des entreprises: Moscovici promet de limiter les dégâts

Taxe  foncière des entreprises: Moscovici promet de limiter les dégâts

« Le gouvernement va tenter de réparer les dégâts qui ont été causés par la précédente réforme », « faite sous l’ancienne majorité de droite, a affirmé Moscovici  devant le Congrès des maires de France. Il a indiqué que « dans les prochains jours », le gouvernement proposera « une solution pour atténuer le problème » et « qui pourrait trouver sa place par amendement dans le projet de loi de finances rectificative » qui sera examiné par le Parlement avant la fin de l’année.  Il s’agirait, a précisé le ministre, « de neutraliser une partie des effets de la hausse pour les contribuables et, notamment, les collectivités volontaires pourraient, par délibération d’ici à la fin de l’année, remettre une partie de la hausse minimale décidée en 2012″.  Pierre Moscovici a aussi indiqué que « des consignes de souplesse ont d’ores et déjà été données aux services locaux pour accorder des délais de paiement aux contribuables qui sont en difficulté ».  De nombreuses sociétés viennent de constater en recevant leur avis d’imposition une explosion de la CFE, qui, depuis 2010, avec la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, a remplacé la taxe professionnelle.  Le bureau de l’Association des maires de France (AMF) a demandé de son côté que « le dispositif » de la CFE « soit aménagé afin de garantir, à l’avenir et de manière pérenne, une imposition des entreprises adaptée à leur capacité contributive ».  Au passage, M. Moscovici a estimé que si la suppression de la taxe professionnelle « a probablement été plutôt bénéficiaire » à l’économie dans son ensemble, « pour les collectivités locales, il en va très différemment ». « Dans un territoire comme le mien », le bassin d’emploi de Montbéliard (Doubs), « la suppression de la taxe professionnelle a conduit à diviser par deux les investissements », a-t-il dit.  Le ministre a assuré les maires « à quel point le gouvernement est sensible à (leurs) problèmes de financement ». « Je ferai en sorte que vous puissiez non seulement boucler vos budgets pour 2012, mais financer vos actions pour l’avenir, les investissements des collectivités locales étant tellement précieux », a-t-il dit.  Le locataire de Bercy s’est dit décidé à « aller vite » pour faciliter la création de l’Agence de financement des investissements des collectivités locales (AFIL), et « disponible pour mettre en place le véhicule législatif » indispensable.  Réclamée depuis un an et demi avec une lourde insistance par les élus, afin de pouvoir emprunter pour leurs investissements aux taux du marché financier, ce projet a longtemps fait l’objet d’une sourde hostilité de Bercy. Ce sont les collectivités locales, et non l’Etat, qui apporteront leur garantie financière au projet

 

Europe : des ministres des finances fous !

Europe : des ministres des finances fous !

 

On s’en doutait mais cette fois c’est Moscovici qui le dit. » Il y a des ministres mabouls  en Europe ». Pas vraiment une accusation seulement un constat. La preuve l’état financier de la zone euro et en dépit de cela un entêtement pour imposer une austérité qui tue la croissance. Le ministre des Finances, Pierre Moscovici, a confié à Canal+ qu’il y avait « quelques mabouls » parmi ses collègues européens, dans un reportage diffusé dans l’émission « Dimanche + ». Dans ce reportage, une équipe de Canal+ suit le ministre à Bruxelles, où il participe à une réunion des ministres des Finances de la zone euro consacrée à la situation en Grèce. L’enjeu pour Pierre Moscovici est d’obtenir un délai de deux ans pour que ce pays réduise ses dettes. Avant la réunion, le ministre, qui s’entretient avec ses collaborateurs, pressent une longue discussion: « ça se présente moyen (…), on n’est pas sorti de l’auberge ». Cinq heures plus tard, fin de la réunion, les ministres se sont mis d’accord pour accorder le délai de deux ans. « Une bonne colère surjouée » Interrogé par Canal+, Pierre Moscovici confie qu’il a « dû s’énerver une fois ou deux contre un ministre, qu(‘il ne va) pas nommer, mais qui avait l’air de considérer qu’en Grèce rien ne se passait ». « Il y a quand même quelques mabouls dans la salle », a lâché le ministre français.

 

Moscovici : maintenant des « eurobills » ; ou comment faire payer l’Allemagne !

Moscovici : maintenant des « eurobills » ; ou comment faire payer l’Allemagne !

 

« Nous ne parlons plus d’euro-obligations. Je suis conscient qu’en Allemagne c’est une ligne rouge pour certains, dont le gouvernement actuel », a déclaré Pierre Moscovici lors d’une conférence au côté de son homologue allemand Wolfgang Schäuble. « Ce que je veux dire, c’est que nous devons traiter ensemble le problème de la dette et qu’elle doit être garantie par l’ensemble des dix-sept membres de la zone euro afin de mettre en commun certains instruments de financement à court terme des Etats pour construire la première étape vers une certaine forme de mutualisation de la dette », a déclaré Pierre Moscovici qui s’exprimait en anglais. La chancelière, critiquée en Allemagne pour le soutien apporté aux pays en difficulté de la zone euro, est résolument opposée aux euro-obligations. Pour Merkel, qui envisage de briguer un troisième mandat lors des élections prévues en septembre 2013, elles risqueraient de réduire la pression sur les pays qui doivent assainir leurs comptes publics. Les propos de Pierre Moscovici semblent se référer au projet d’ »Eurobills » qui remonte à la fin de l’année dernière et porte sur une mutualisation partielle à très court terme des dettes souveraines de la zone euro. Porté par deux économistes, dont l’un, Thomas Philippon, est conseiller économique au cabinet du ministre français, ce projet prévoit la mise en place d’une nouvelle agence de la dette pour la zone euro. La possibilité d’émettre des titres à très court ou court terme, de moins d’un an de maturité, garantis par les 17, serait soumise, selon ce projet, au respect des critères de déficit public et d’objectifs de politique économique fixés par l’UE. Peu après la présentation du projet, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Olli Rehn avait qualifié les « Eurobills » de première étape avant la mise en place d’ »obligations de stabilité ». L’opposition allemande a toutefois eu raison des velléités de discussions plus formelles autour de cette idée.

Grèce: Moscovici craint une contagion à toute l’Europe

Grèce: Moscovici craint une contagion à toute l’Europe

allemand Wolfgang Schäuble, lundi à Berlin, les deux hommes ont promis en choeur de « tout faire pour garder la Grèce » dans la zone euro. « C’est un discours très positif de la part de Wolfgang Schäuble », s’est réjoui, dans l’avion le ramenant à Paris, le patron de Bercy, « satisfait » de son entretien.   »Chacun peut être inquiet pour la Grèce, et nous le sommes. Mais une sortie de la Grèce provoquerait une contagion de la crise dont l’ampleur n’est pas prévisible et peut-être pas maîtrisable », met-il en garde, pour mieux rejeter ce scénario.  Pour Pierre Moscovici, « il faut tout faire pour qu’il y ait, après les élections du 17 juin, un gouvernement grec favorable à la zone euro et qui s’engage à faire le nécessaire pour rester dans la zone euro ».  Comment, puisque, comme le reconnaît le ministre, ce sont in fine les Grecs qui trancheront par leur vote? « Il faut tout faire pour aider les forces pro-européennes et pro-euro en Grèce », en proposant notamment « des mesures pour relancer la croissance et redonner espoir aux Grecs », répond cet Européen « convaincu », assurant parler un « langage commun » avec le ministre allemand.   »Il faut retrouver l’espoir, or il n’y pas d’espoir en Europe sans croissance. » Voilà donc le thème phare du président François Hollande: la croissance. Sur ce sujet aussi, Pierre Moscovici est satisfait de sa première visite berlinoise.   »Il y a des compromis possibles » avec l’Allemagne, estime-t-il, énumérant les principales propositions du chef de l’Etat pour relancer l’activité en Europe: renforcement du capital de la Banque européenne d’investissement (BEI), mobilisation des fonds structurels inutilisés et création d’une taxe européenne sur les transactions financières.  Les deux premiers leviers pourraient particulièrement être utilisés pour des investissements ciblés et rapides en Grèce.  Mais même sur les emprunts communs européens pour financer des projets d’infrastructures, ou « project bonds », une ouverture semble possible à Berlin, juge-t-on côté français.  M. Moscovici reconnaît en revanche qu’il existe encore, pour l’instant, un « désaccord majeur » avec l’Allemagne sur les « eurobonds », cette mutualisation d’une part des dettes des Etats européens chère à François Hollande mais rejetée par la chancelière Angela Merkel.   »Pour nous c’est une idée forte, mais on ne peut pas l’imposer, on va en parler », dit le ministre avant d’ajouter: « nous y tenons ».  Au passage, il réitère la position de Paris: la France ne ratifiera pas le traité européen de discipline budgétaire tant qu’un « volet croissance » ne viendra pas le compléter.  Quelle forme juridique doit prendre ce « volet croissance »? « On parle d’abord de la substance, pour la forme on verra ensuite », répond-il.  Pierre Moscovici dit également avoir profité de l’occasion pour « dissiper » l’éventuelle « défiance qu’il pouvait y avoir en Allemagne vis-à-vis du nouveau gouvernement ».  Pour cela, il a exprimé un message clair: « J’ai donné l’assurance que nous tiendrons nos engagements budgétaires. Il ne fallait pas que les Allemands pensent que sur ce point nous pouvons être fantaisistes ou laxistes ».   »La France veut une relation d’amitié avec l’Allemagne: nous comprenons leur préoccupation sur la stabilité budgétaire, mais ils doivent comprendre notre préoccupation sur la croissance », conclut-il.

 

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