Archive pour le Tag 'Moscovici'

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Moscovici : la politique du ni-ni

Moscovici : la politique du ni-ni

 

« Il n’est pas question de relâcher en quoi que ce soit l’effort de réduction des dépenses », a déclaré le ministre de l’Economie Pierre Moscovici dans un entretien à l’AFP. « Il n’y aura pas de surajustement structurel, pas de plan d’austérité, pas d’objectif impérieux de satisfaire à un chiffre », a-t-il poursuivi. « Le sérieux budgétaire oui, l’austérité non », a-t-il dit.  La Commission européenne a annoncé vendredi qu’elle octroyait à la France un délai de deux ans pour atteindre son objectif de ramener ses déficits publics sous les 3%, ce que Paris a salué comme un « changement de doctrine », une évolution « fondamentale » en faveur de la croissance, mais qui n’a pas été très bien perçue par les conservateurs et les libéraux au pouvoir en Allemagne.   »Nous sommes en train d’inventer un nouveau chemin entre réduction des déficits et croissance, cela nous donne le temps de mettre nos réformes à l’oeuvre », a estimé le ministre français.  A Berlin, si le gouvernement allemand, traditionnel défenseur de la rigueur budgétaire, est resté neutre, plusieurs hommes politiques de la coalition au pouvoir n’ont pas apprécié la décision bruxelloise. « C’est le mauvais signal. Je ne constate pas que la France entreprenne des réformes. Allonger le délai, c’est simplement dire, continuez comme cela », a déclaré à l’hebdomadaire Focus Michael Stübgen, responsable des questions européennes du groupe parlementaire conservateur (CDU et son parti frère bavarois CSU).  Pour le ministre français de l’Economie, ces réactions sont compréhensibles: « ils ont subi un recul idéologique », a-t-il dit.  Mais « ce qui compte, c’est que le gouvernement allemand ait une approche pragmatique, et nous traitons avec le gouvernement allemand », a-t-il ajouté.  Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a d’ailleurs défendu le choix de la Commission, rappelant que « le Pacte de stabilité (…) permet une certaine flexibilité » dans un entretien à paraître dans l’édition dominicale du quotidien Bild .  Ce délai donné par Bruxelles à la France pour aller chercher quelques précieux points de croissance a aussi suscité une petite mise en garde de la Banque centrale européenne (BCE) contre un éventuel relâchement en Europe.   »Bien sûr, il faut une stratégie de retour à la croissance collective », a déclaré sur France Inter un membre de son directoire, le Français Benoît Coeuré. Mais « ce n’est pas en créant de nouvelles dettes qu’on va résoudre le problème de la croissance en Europe ». Si l’effort français « s’atténue », obtenir le délai « n’aurait pas servi à grand chose ».  Il faut respecter deux principes selon lui: « continuer à réduire les déficits », peut-être à différents rythmes selon les pays, et les réduire « d’une manière qui ramène la croissance ».  La France a à coeur de rassurer ses partenaires à la veille d’une importante manifestation contre l’austérité organisée à Paris par l’extrême-gauche qui entend réaliser une démonstration de force, la veille du premier anniversaire de l’accession à l’Elysée de François Hollande, président à la peine.   »C’est une manifestation de gauche sous un gouvernement de gauche, contre une politique sociale libérale et pour changer les institutions », résumait vendredi son principal promoteur, Jean-Luc Mélenchon pour qui « à 100.000 (manifestants) c’est un triomphe », et alors qu’un certain mécontentement face à l’austérité parcourt le sud de l’Europe. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a défendu la chancelière allemande Angela Merkel face aux critiques venant de ces pays.   »Ce qui se passe en France ou au Portugal, ce n’est pas la faute de Mme Merkel ou de l’Allemagne. Chacun devrait balayer devant sa porte », a dit M. Barroso dans un entretien à paraître dimanche.

 

Moscovici pourrait sauter lors du remaniement de juin

Moscovici pourrait sauter lors du remaniement de juin

 

Moscovici soutient pour le moins avec mollesse les orientations contradictoires du gouvernement, il pourrait le payer lors du remaniement incontournable de juin (on parle de Sapin pour le remplacer). La décision de bloquer le rachat de Dailymotion, filiale d’Orange, par Yahoo! a été prise « en relation avec Pierre Moscovici », a affirmé jeudi le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg  « Nous ne pensons pas que ce soit une bonne opération d’abandonner Dailymotion entre les mains d’une société, Yahoo!, dont la santé est parfois vacillante et qui de surcroît risque de dévorer, faire disparaître Dailymotion », a-t-il ajouté à la sortie du Conseil des ministres.  Mais ces propos ont été rapidement démentis par le ministre de l’Economie en personne  « Ce n’est pas un dossier dans lequel j’ai été particulièrement impliqué », a déclaré Pierre Moscovici à la presse, sans plus de commentaire. La question est d’autant plus sensible que la décision de bloquer le rachat de Dailymotion, illustration de l’interventionnisme de l’Etat dans la sphère économique chère à M. Montebourg, a été critiquée à mots couverts jeudi par le patron de France Télécom lui-même. Pour Christian Estrosi, ce comportement est symptomatique d’un « gouvernement de pieds nikelés ».  Le couac de jeudi est parfaitement assumé. Pierre Moscovici veut désormais qu’on « le respecte », lâche un de ses proches. Car le ministre de l’Economie traverse une passe difficile. Insulté par Jean-Luc Mélenchon et ses amis, affaibli par l’affaire Cahuzac dans laquelle il a été accusé d’avoir couvert son collègue, et Bercy considéré désormais par les proches de François Hollande comme le chantier prioritaire du remaniement, Moscovici sait son poste menacé.  

Dailymotion : Moscovici contredit Montebourg

Dailymotion : Moscovici contredit Montebourg

La décision de s’opposer au projet de rachat du site français de vidéos en ligne Dailymotion par le groupe américain Yahoo a bel et bien été prise par « le gouvernement » et non par lui seul, a répété le ministre du Redressement productif interrogé jeudi après-midi par France 2. Il répondait ainsi au démenti du ministre de l’Economie Pierre Moscovici qui assurait ne pas avoir été impliqué dans cette décision, contrairement à ce que Arnaud Montebourg avait une première fois affirmé à la sortie du Conseil des ministres. « Nous ne pensons pas que ce soit une bonne opération d’abandonner Dailymotion entre les mains d’une société, Yahoo!, dont la santé est parfois vacillante et qui de surcroît risque de dévorer, faire disparaître Dailymotion », indique le ministre à la sortie du Conseil des ministres.  Ce n’est pas un dossier dans lequel j’ai été particulièrement impliqué, contrairement à ce que j’ai pu lire ici ou là », avait affirmé un peu plus tôt dans la journée Pierre Moscovici, lors d’une conférence de presse. « Je n’ai pas eu tous les éléments en ma possession. » A la question de savoir s’il avait été informé par Arnaud Montebourg, il a répondu : « Nous avons eu une conversation à ce sujet mais qui est restée extrêmement générale, il n’y a pas eu de réunion, de décision conjointe sur ce dossier ». Dans l’entourage d’Arnaud Montebourg, on assure avoir travaillé avec le cabinet de Pierre Moscovici. « Il n’a peut être pas travaillé toutes les pièces », persifle un conseiller.  A Matignon, on souhaite rester en retrait : « on ne va pas jouer les surgés de cour de récré » persifle un conseiller, avant d’ajouter : « leur histoire de couple, on n’en a rien à faire ! » Reste que, sur le fond, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a assuré que la position défendue par le ministre du Redressement productif était celle du gouvernement, ce qu’a confirmé l’entourage du Premier ministre. « La position qu’a défendu Arnaud Montebourg est celle du gouvernement », a-t-elle dit lors du compte rendu du conseil des ministres. « Il est absolument naturel que l’Etat défendre les intérêts de ses entreprises (…) L’enjeu était d’éviter la disparition de Dailymotion ».Au milieu de ce couac du gouvernement, le patron de France Télécom-Orange, Stéphane Richard, semble, lui s’être fait une raison. Dans un premier temps, il a regretté l’échec des négociations avec Yahoo!, qu’il considérait comme un potentiel allié de poids pour « le développement de Dailymotion hors d’Europe ». Dans une interview au journal Les Echos, il a tenu a réaffirmer l’indépendance de son groupe. « Dailymotion est une filiale d’Orange et non de l’État. C’est le groupe, sa direction et son conseil d’administration qui gèrent ce dossier », a-t-il déclaré. « J’avais pourtant refusé que Yahoo! dispose d’une option pour acheter la totalité du capital de Dailymotion, et nous étions sur le point de trouver un arrangement », a déploré le patron de France Télécom. Jeudi soir, il s’est toutefois rangé aux côtés de l’Etat. « Yahoo! n’était pas le bon choix pour Dailymotion, c’est ça le constat qu’on peut faire aujourd’hui », a-t-il affirmé dans un entretien à France 2. « Maintenant, nous allons repartir à la recherche d’un bon partenaire. Le PDG de France Télécom-Orange évoque « beaucoup d’autres possibilités » « du côté des grands acteurs de l’Internet » ou des groupes spécialisés dans « le numérique » et « les contenus ».

 

Moscovici- Secret bancaire : « une porte ouverte » ! Comme en 2009, qui pourrait se refermer !

Moscovici- Secret bancaire : « une porte ouverte » ! Comme en 2009, qui pourrait se refermer !  

Moscovici rêve à propos de la fraude fiscale en considérant qu’une porte a été ouverte. Il oublie que l’enjeu c’est de l’ordre 50 milliards par an en France et que les heureux bénéficiaires en France comme à l’étranger feront tout pour que, comme en 2009, on enterre le dossier. « Une porte a été ouverte vers la fin du secret bancaire, pas seulement entrouverte, c’est quelque chose d’extrêmement important », a déclaré M. Moscovici devant la presse, en marge de l’assemblée de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM).  Mais il faut maintenant que les avancées obtenues en matière de lutte contre les paradis fiscaux et l’évasion fiscale trouvent leur traduction au niveau international, en particulier au niveau du G20, a expliqué le ministre.  Les ministres des Finances des pays riches et émergents du G20 devaient se retrouver jeudi soir à Washington pour un dîner de travail, avant une autre réunion prévue vendredi matin afin de discuter entre autres des moyens de renforcer la lutte contre l’évasion fiscale.  Plusieurs pays européens, dont la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou la Pologne, se sont prononcés pour la mise en place d’un échange automatique d’informations fiscales.  La France, a expliqué M. Moscovici, souhaite aussi que le G20 adopte des normes internationales en matière de transparence pour éviter par exemple que des sociétés-écran, les trusts en droit anglo-saxon, empêchent de lutter efficacement contre l’évasion fiscale.   »Si nous sommes capables au sein du G20 d’avancer fortement dans ces deux directions, nous aurons fait œuvre extrêmement utile », a jugé le ministre.  Interrogé sur le coût de la fraude fiscale en France, qui pourrait représenter jusqu’à 50 milliards d’euros par an, le ministre n’a pas voulu confirmer ce chiffre mais a reconnu qu’elle représentait « plusieurs dizaines de milliards d’euros », « plutôt 35 milliards ».   »La lutte contre la fraude fiscale n’est pas seulement une question morale, c’est aussi une source très importante de revenus », a-t-il ajouté.  Revenant sur la nécessité de trouver un équilibre entre croissance et assainissement budgétaire, M. Moscovici s’est félicité du changement intervenu sur ce sujet depuis un an.   »Tout le monde comprend aujourd’hui qu’ajouter l’austérité à la récession serait une faute lourde », a-t-il assuré. Par rapport à l’an dernier, « les esprits ont beaucoup évolué, il n’y a pas aujourd’hui une Europe du sud et une Europe du nord, une Europe des laxistes et une Europe des vertueux », mais « une même volonté de définir un agenda commun pour la croissance », a-t-il encore affirmé.

 

Les sages moins optimistes que Moscovici

Les sages moins optimistes que Moscovici

 

Le Haut conseil des finances publiques crée par la loi organique de 2012 vient, en effet, de rendre son verdict, ce mardi 16 avril, à propos des prévisions économiques gouvernementales. Et il doute des nouvelles hypothèses de celui-ci. Pierre Moscovici avait évoqué pour 2013 une croissance de 0,1% et avançait pour 2014 le chiffre de 1,2%, tout comme Bruxelles. Visiblement encore trop optimiste selon le Haut conseil. Les sages n’excluent pas un recul du PIB en 2013. Le Haut conseil reconnait toutefois qu’ »un certain nombre d’aléas pourraient cependant avoir un impact positif sur la prévision« .  Mais ce sont surtout les prévisions pour l’après 2014 qui interpellent le Haut conseil. Pierre Moscovici évoquait 2% en 2015 voici quelques jours.  « L’hypothèse de redressement de la croissance potentielle, sans être exagérement optimiste, est entourée d’un certain nombre de risques baissiers« , écrivent les sages. « La prévision effective de 2% dès 2015 paraît incertaine« , ajoutent-ils.  Désormais, le gouvernement -ou plus exactement Bercy- n’est plus habilité seul à déterminer les prévisions économiques qui sont ensuite votées à l’occasion du Budget. Il devra prendre l’avis du Haut conseil présidé par le premier président de la Cour des comptes, actuellement Didier Migaud. Ses avis ne sont que consultatifs mais ils doivent être obligatoirement transmis au Parlement. Et on ne voit pas un gouvernement ne pas les suivre. Outre quatre autres membres de la Cour des comptes, cinq économistes de renom en font partie : Michel Aglietta, Jean Pisani-Ferry, Mathilde Lemoine, Philippe Dessertine, Marguerite Bérard-Andrieu, ainsi que le patron de l’Insee, Jean-Luc Tavernier.

 

Patrimoine ministres : Moscovici n’a pas de voitures et Taubira 3 vélos

Patrimoine ministres : Moscovici n’a pas de voitures et Taubira 3 vélos

Dans l’inventaire à la Prévert des ministres, on constate que Moscovici n’a pas de voitures et que Taubira a 3 vélos. Le ministre des Finances se déplace donc à pieds  et a peu de biens à déclarer: il dispose d’un appartement à Montbéliard, d’une surface de 125 m2 et d’une valeur de 200 000 euros, selon les informations publiées lundi par le gouvernement.  Outre cet appartement, Pierre Moscovici déclare 17 368 euros de comptes titres et 7574,97 euros de contrat d’assurance vie. Ses trois comptes bancaires totalisent 13 700 euros. Le ministre déclare encore 30 000 euros de « biens mobiliers divers ».  Selon sa déclaration, Pierre Moscovici ne possède pas de véhicule.

Moscovici : pas d’austérité en plus en 2014 ; mais des impôts en plus !

Moscovici : pas d’austérité en plus en 2014 ; mais des impôts en plus !

Pas d’austérité en plus déclare Moscovici mais pourtant des impôts en augmentation ;puisque les prélèvements obligatoires passeront de 46.3% en 2012 à 46.5% en 2014 après 44.9 en 2012; M. Moscovici, qui doit présenter mercredi le programme de stabilité de la France pour 2013 en conseil des ministres, a défendu dimanche sa position en estimant qu’accélérer le rythme nécessiterait un tour de vis supplémentaire, un surcroît d’ »austérité » que le gouvernement récuse.   »Pour 2014″, le déficit de la France « sera sous 3% sans, pour certains, être les 2,5%, 2,7% dont ils rêvaient », a déclaré M. Moscovici sur BFMTV, dans une référence au souhait exprimé par Bruxelles de voir Paris ramener l’an prochain son déficit « nettement sous les 3% ».   »Si on a l’idée, comme je l’ai lu ici ou là ou comme peut l’avoir tel ou tel service à la Commission européenne, d’être à 2,5 ou à 2,7%, il ne me paraît pas raisonnable de faire ça. Là pour le coup, ce serait une politique d’austérité », a-t-il estimé.   »Soyons clairs: la France ne mène pas de politique d’austérité et la France ne veut pas mener de politique d’austérité », a martelé Pierre Moscovici.   »La France doit poursuivre sa marche sur la réduction des déficits », a-t-il reconnu. Mais, a-t-il fait valoir, « je crois qu’il faut mettre l’accent d’abord sur la réduction du déficit structurel » (ndlr, hors aléas de la conjoncture).  Le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, a affirmé cette semaine que Paris entendait réduire d’un point le déficit structurel en 2014 pour le ramener « à seulement 1% de PIB ».   »Le rythme de la consolidation budgétaire doit être compatible avec la préservation de la croissance en France, c’est ce qu’on appelle laisser jouer les stabilisateurs automatiques quand la croissance est faible en Europe », a argumenté de son côté Pierre Moscovici.   »Nous voulons une politique qui soit une politique sérieuse, une politique qui réduit les déficits, une politique qui améliore nos positions structurelles, une politique qui fait des vraies réformes, une politique qui améliore la compétitivité du pays mais pas une politique d’austérité », a-t-il défendu.  Le ministre de l’Economie doit dévoiler mercredi en Conseil des ministres, puis devant les commissions des Finances de l’Assemblée nationale et du Sénat le programme de stabilité budgétaire que la France remettra une semaine plus tard à la Commission européenne.  Le gouvernement a déjà indiqué qu’il se calerait sur les prévisions avancées en février par Bruxelles, qui tablent sur une croissance française de 0,1% cette année et 1,2% en 2014, ainsi que sur un déficit de 3,7% fin 2013.  Mais il doit encore pour cela recevoir le feu vert du Haut conseil aux Finances publiques, présidé par le premier président de la Cour des Comptes, Didier Migaud. Son avis est attendu pour le tout début de la semaine.  Le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, s’est dit prêt à accorder un délai à la France, après que celle-ci a renoncé à l’objectif initial d’un déficit ramené à 3% dès fin 2013, mais il a exprimé le souhait que Paris ramène son déficit « nettement en dessous » de 3% en 2014.

Cahuzac: Moscovici savait, il dément

Cahuzac: Moscovici savait, il dément

Selon l’hebdomadaire de droite, valeurs actuelles, le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a su « avant le 31 décembre » que Jérôme Cahuzac, qui était alors son ministre délégué, avait détenu un compte en Suisse, grâce à une enquête diligentée par l’administration fiscale dès les premiers jours de l’affaire.  Le 7 décembre, trois jours après le premier article de Mediapart accusant M. Cahuzac, raconte Valeurs actuelles, le ministre de l’Economie et le directeur général des Finances publiques, Bruno Bézard, ont mis sur le dossier « une quinzaine de fonctionnaires » chargés d’enquêter sur la véracité de ces affirmations.   »Grâce aux excellentes relations nouées entre les hauts fonctionnaires du fisc français et les autorités suisses à l’occasion d’affaires politico-financières sensibles (…), la réponse parvient, semble-t-il, avant le 31 décembre », dit le journal.   »Une réponse fort désagréable pour le ministre délégué au Budget: oui, il a bien détenu un compte en Suisse à l’UBS », poursuit-il, en précisant: « Il semble que ce fameux compte, appelé compte maître ou compte racine, ait recélé plusieurs sous-comptes ».  Paru jeudi matin, cet article, qui ne cite aucune source, a été vivement critiqué par le ministère de l’Economie jeudi peu après midi. M. Moscovici va porter plainte contre Valeurs actuelles, selon son entourage.

Croissance : Moscovici capitule ; ça ira mieux en 2015 !

croissance : Moscovici capitule ; ça ira mieux en 2015 !

 

Exit les prévisions de croissance optimistes pour Moscovici, ça ira mieux en 2015 déclare–il ; En fait, comme la commison européenne, il n’en sait strictement rien mais en reportant l’échéance de vraie reprise, il gagne du temps ; comme il y a longtemps qu’il ne sera plus ministre des finances à ce moment là, ça ne mange pas de pain. Pour certains ministres et députés de gauche, l’atterrissage risque d’être rapide et douloureux. Au vu du traumatisme « moral » engendré par l’affaire Cahuzac, Cécile Duflot et quelques députés plaident pour une inflexion de la politique économique : « Jérôme Cahuzac avait incarné la rigueur et l’austérité. On ne peut pas continuer de dire la même chose », estime la ministre du Logement. Cette petite musique en faveur d’une « autre politique » n’est pas nouvelle : Cécile Duflot et Delphine Batho (Ecologie) l’avaient déjà entonnée le mois dernier. Mais il n’est pas question de changement de cap en matière de finances publiques - « Je n’imagine pas une demi-seconde que François Hollande l’envisage », témoigne un conseiller gouvernemental. Et cela va très vite être gravé dans le marbre dans le cadre du programme de retour à l’équilibre des finances publiques, qui sera finalisé cette semaine avant d’être présenté le 17 avril au Parlement. Certes, la France entend obtenir de Bruxelles le décalage d’un an de l’objectif de retour du déficit à 3 % du PIB. Sans cela, « nous mettrions le pays en récession », plaide le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici. Mais même décalé à 2014, cet objectif sera très difficile à tenir. Loin d’enterrer la rigueur, le programme de stabilité va durcir le plan de redressement prévu jusque-là pour 2014. « Il faudra muscler l’effort », reconnaît-on au sein du gouvernement. En cause, un dérapage du déficit en 2012 (à 4,8 % de PIB), mais, surtout, de maigres perspectives de croissance. Le gouvernement a calé ses nouveaux chiffres sur les projections de Bruxelles, a officialisé dimanche Pierre Moscovici sur Europe 1. Pour 2013, Paris table désormais sur 0,1 % de croissance (contre 0,8 % précédemment). La prévision pour 2014 est également identique à celle de Bruxelles (1,2 %). A partir de 2015, « je pense que la croissance va retrouver un rythme de croisière qui lui permettra de créer des emplois : 2 % de croissance », a poursuivi le ministre. Ces prévisions vont désormais être transmises au Haut conseil des finances publiques, qui donnera son avis sur le scénario macroéconomique. En conséquence, l’effort d’assainissement restera très important. Pour 2013, Paris aligne également sa nouvelle prévision de déficit sur celle de Bruxelles, à 3,7 % de PIB. Pour revenir en dessous de 3 % de déficit en 2014, cela va donc impliquer un effort de redressement d’environ 0,8 point de PIB. Et comme la croissance ne permettra pas de le réduire « naturellement », l’effort devra être entièrement structurel. En clair : il faudra entre 15 et 20 milliards d’euros de mesures de redressement en 2014. Alors que la loi de programmation ne prévoyait jusque-là « que » 0,5 point de PIB (10 milliards). Autre arbitrage clef en vue : les efforts en 2014 devraient porter aux deux tiers environ sur des économies (Etat, collectivité, retraites, prestations familiales, assurance-maladie, etc.), et pour un tiers sur des nouveaux prélèvements. François Hollande avait donné le cap en indiquant que la majorité des efforts porteraient sur les dépenses.

 

Cahuzac blanchi par Moscovici (Edwy Plenel , Médiapart, interview RTL)

Cahuzac blanchi par Moscovici (Edwy Plenel , Médiapart, interview RTL)

Vous dites que Pierre Moscovici a blanchi Jérôme Cahuzac ?

« Il n’était pas le seul. Fin janvier, début février, Pierre Moscovici, les communicants, certains médias comme le Journal du Dimanche, M. Bartolone, ont essayé de faire pression sur l’enquête en cours en instrumentalisant l’administration fiscale sur un document que personne n’a vu et qui a permis d’affirmer à l’époque que Cahuzac était blanchi par la Suisse. »

La façon dont Pierre Moscovivi a posé les questions aux services suisses étaient biaisées ? Il ne pouvait avoir que cette réponse là car c’était la mauvaise question ?

« Tout cela était téléphoné par l’entourage de M.Cahuzac. Cela a été fait par l’administration fiscale dans un cadre où il faut consulter l’avocat de la personne concernée. M.Cahuzac et ses communicants essayaient d’entraver cette enquête depuis le 8 janvier. Il y a eu un conflit d’intérêt. Le fait que M.Cahuzac soit resté en poste après nos révélations fait qu’ils ont pu utiliser l’administration fiscale pour essayer d’entraver la marche à la vérité. Je n’emploie pas le mot « mensonge d’état » car cela voudrait dire que l’on remonte jusqu’au président et au Premier ministre. C’est plus complexe. Le point commun entre M.Moscovici et M.Cahuzac ? Ce sont les Strauss-kahniens. M.Hollande et M.Ayrault ont peut-être été minoritaires dans cette affaire par rapport à un autre courant au cœur du dispositif gouvernemental. L’ancien avocat de M.Cahuzac, Gilles August, est un proche de M.Strauss-Kahn. Le nouvel avocat de M.Cahuzac est le même que celui de M.Strauss-Kahn. Nous sommes au cœur d’une bataille. L’erreur de M.Hollande est de ne pas avoir écouté Mediapart dès décembre et demander à M.Cahuzac de quitter le gouvernement pour se défendre. »

D’où viennent les fonds des compte de Cahuzac ? De l’industrie pharmaceutique ?

« Medipart a évoqué cette hypothèse. Nous savons que ce compte a été ouvert en 1992 avec un premier versement. On tombe sur une autre famille politique ( Philippe Péninque, un proche de Marine Le Pen, aurait ouvert le compte de Jérôme Cahuzac chez UBS en 1992 selon Le Monde.fr, NDLR). Nous sommes devant un séisme qui est celui de l’évasion et de la fraude fiscale qui va ébranler la classe politique. Je rappelle que le premier défenseur de M.Cahuzac n’était autre que Eric Woerth, mis en cause dans l’affaire Bettencourt par Mediapart. Nous sommes devant un scandale oligarchique de gens qui brouillent les frontières politiques au cœur de leurs intérêts financiers. »

Chypre: « une économie casino » (Moscovici)

Chypre: « une économie casino » (Moscovici)

« Il s’agit d’une économie-casino qui était au bord de la faillite, et il fallait, et il faut faire quelque chose parce que sinon c’est vous, c’est moi, c’est nous qui allons payer la facture », a dit M. Moscovici, en référence aux contribuables européens, lors de l’émission « Dimanche+ » sur Canal +. Le ministre n’a pas commenté les mesures envisagées par Chypre pour éviter la faillite, alors qu’une réunion des ministres des Finances de la zone euro était convoquée dimanche soir à Bruxelles. Il a toutefois affirmé qu’il ne fallait pas taxer les petits déposants sous 100.000 euros, ce qui avait été envisagé dans un premier temps. Les dirigeants chypriotes « ont préféré à un moment, c’est vrai, protéger cette économie-casino plutôt que de favoriser leur peuple, mais le peuple est dans la rue et il faut l’entendre », a dit M. Moscovici. Le ministre a rappelé qu’il ne pouvait pas y avoir en Europe de taxation des dépôts inférieurs à 100.000 euros. C’est « la garantie des dépôts », a-t-il dit. « Je conçois que ça a été mal compris, que ça a été mal expliqué », a-t-il affirmé à propos de Chypre. « Les dépôts des Français seront protégés quoi qu’il arrive et par ailleurs ça n’arrivera pas parce que nous ne sommes pas du tout dans une situation chypriote », ce pays ayant « quand même une économie totalement aberrante », selon lui.

 

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Moscovici : « pas de nouveaux impôts en 2013 » mais en 2014

Moscovici : «  pas de nouveaux impôts en 2013 » mais en 2014

 

Moscovici redit qu’il n’y aura pas d’impôts nouveau en 2013 mais comme il veut atteindre les 3% de déficit en 2014, il y en aura forcément en 2014 ; A noter qu’il craint pour le climat politique «  le ressenti d’austérité », expression généralement utilisée pour la météo quand le temps est jugé plus mauvais encore qu’il n’est. Selon les dernières prévisions de la Commission européenne, la France devrait voir son déficit public déraper en 2013 à 3,7% du PIB au lieu des 3% prévus.   »Les règles doivent exister, mais il faut en faire un usage qui ne casse pas les ressorts de la croissance », a expliqué le ministre français. « C’est la raison pour laquelle nous ne voulons pas ajouter l’austérité à la récession ». Un ajustement supplémentaire « serait une très mauvaise chose pour l’économie française », a-t-il insisté. « Nous serons amenés à demander un prolongement du délai du retour à 3% », a-t-il dit.  En revanche, « en 2014, nous nous engageons à être sous les 3% et pour cela il faudra des réformes structurelles », a ajouté le ministre. Il n’a pas donné d’objectif chiffré plus précis, expliquant qu’ »aucun chiffre n’a été évoqué » avec le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.  Interrogé récemment, ce dernier n’a pas exclu de repousser à 2014 l’objectif d’un déficit à 3% pour la France. Lundi soir, il a rappelé que « le pacte de stabilité et de croissance n’est pas stupide » et peut être assoupli lorsque des pays font face à des difficultés économiques exceptionnelles.  M. Moscovici a salué cette position, soulignant qu’il ne s’agissait « pas d’indulgence ». « Je ne la demande pas », a-t-il dit, car « ce serait une mauvaise chose » et cela reviendrait à « appeler au laxisme ». Mais les règles européennes doivent comporter une dose de « flexibilité », ou plutôt une « interprétation intelligente », a-t-il fait valoir.   »S’il n’y a qu’un ressenti d’austérité, on peut produire des votes extrêmes préjudiciables à la stabilité européenne », a-t-il ajouté.

 

Moscovici -élections italiennes: la faute à la croissance

Moscovici -élections italiennes: la faute à la croissance

L’issue des élections italiennes, avec une forte montée du vote protestataire, montre que l’Italie, comme l’Europe, a besoin de perspectives de croissance pour équilibrer les sacrifices demandés à son peuple, a déclaré mardi Pierre Moscovici. Le ministre français de l’Economie et des Finances, qui s’exprimait dans le cadre d’un sommet organisé par Reuters sur la zone euro, a estimé en outre qu’un rétablissement de la croissance était un « préalable » à tout progrès vers plus d’intégration européenne. Pour lui, l’impasse qui semble découler du scrutin italien est « sans doute une préoccupation ». Mais il a espéré que le dirigeant de centre gauche Pier Luigi Bersani serait en mesure de former un gouvernement « équilibré et réformiste ». En attendant, il a estimé que le travail de réformes « sérieux » mené par le président du Conseil sortant Mario Monti était « sans doute nécessaire à un moment donné ». Mais l’Union européenne ne peut se contenter de demander à ses membres de rétablir leurs finances publiques quoi qu’il en coûte. « Le message de l’Italie, c’est : attention, quand on se trouve dans une situation où on demande pendant une durée longue à des peuples de faire des sacrifices, alors il peut y avoir à la fin des rébellions », a dit Pierre Moscovici. Le risque est que le résultat des élections italiennes, où l’ex-humoriste Beppe Grillo a réalisé une percée, trouve sa traduction dans chaque pays, a-t-il poursuivi. « En France, n’oublions pas qu’aux dernières élections présidentielles, madame Le Pen a fait près de 20%, c’est pas un comique, là, pour le coup, mais c’est toujours sinistre ! » C’est pour cette raison que le gouvernement français, confronté à des perspectives de stagnation de l’économie en 2013, discute avec Bruxelles pour obtenir un report à 2014 de son objectif de déficits publics ramenés à 3% du PIB.

Croissance – Moscovici : l’espérance à la place de la conviction

Croissance – Moscovici : l’espérance à la place de la conviction; pourquoi pas la prière ?

Le ministre des Finances Pierre Moscovici a déclaré vendredi espérer que la croissance en France sera, au bout du compte, « supérieure » en 2013 à la prévision de 0,1% publiée par la Commission européenne. « Ce que j’espère en effet c’est que la réalisation en termes de croissance sera supérieure à 0,1% », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse, tout en promettant que la prévision du gouvernement, qui sera établie « fin mars », serait « extrêmement sérieuse » ; comme la prévision précédente de 0.8% ?

 

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Moscovici : pas de nouvelle rigueur

Moscovici : pas de nouvelle rigueur

Depuis Bercy, le ministre de l’Economie et des Finances,accompagné de Jérôme Cahuzac, a « pris acte » des chiffres émanant de Bruxelles, mais aussi des « messages politiques qu’il faut lire correctement« . Il a ensuite tenu à souligner que les mauvaises prévisions de croissance n’étaient « pas un problème spécifique à la zone euro« , ni, au sein de celle-ci « propre à la France, bien au contraire« .  Pointant du doigt tour à tour « les errements du secteur financier » et « les erreurs de politique économique » du gouvernement précédent, le locataire de Bercy a ensuite tenu à rassurer les Français. « Nous ne sommes pas en train de préparer un collectif budgétaire« , a-t-il prévenu, « nous ne rajouterons pas de l’austérité à la récession« . Avant de rappeler l’ensemble des mesures mises en place, engagées ou à venir. Le pacte de compétitivité, bien sûr, mais aussi le Budget 2013 et ses 10 milliards d’économies de dépenses publiques. Ainsi que le contrat de génération, les emplois d’avenir, ou l’accord « crucial » du 11 janvier entre partenaires sociaux. « Nous avons un cap« , a-t-il martelé, « et nous le tenons« .  « Nous préparons activement l’avenir » , a-t-il ensuite clamé, citant ainsi le « financement de l’économie » : la création de la Banque publique d’investissement, la réforme bancaire, ou la nouvelle banque des collectivités. Il a ensuite promis plusieurs « réformes structurelles » :  Un  projet de loi sur la consommation, en mars, pour renforcer le droit des consommateurs et donc leur pouvoir d’achat.  Un projet de loi sur la réforme ferroviaire, au 1er semestre 2013.  Un projet de loi dynamisation du secteur du logement en levant certaines contraintes qui pèsent sur la construction.  Des « propositions dans le cadre du débat sur la transition énergétique, pour améliorer la compétitivité des entreprises dans le secteur de l’énergie » « Tout ceci sera précisé dans le programme national de réforme , transmis le 15 avril, en même temps que le programme de stabilité au Parlement européen« , a conclu Pierre Moscovici. C’est à cette date que celui-ci décidera d’un éventuel report de l’objectif des 3% de déficit à 2014.

 

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