Archive pour le Tag 'Moscovici'

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Epargne Livret A : « Avec 1,25%, un taux bas » (Moscovici)

Livret A : « Avec 1,25%, un taux bas » (Moscovici)

Moscovici a déclaré sur RTL que le taux du livret A était déjà bas avec 1.25% ; En fait d’après les calculs officiels, ce taux aurait dû être ramené à 1% puisque l’ inflation théoriquement ne devrait pas dépasser 0.9%  en 2013. Mais le livret A apparait de moins en moins attractif. Première raison les menaces fiscales qui ont pesé (et pèsent encore) sur l’épargne en général . Seconde raison, le recul des revenus contraint les français à puiser dans le bas de laine depuis le dernier trimestre 2013 en particulier du fait de la hausse des impôts. Dernière raison pour maintenir ce taux de 1.25%: tenter de stopper la décollecte. Le gouvernement compte en effet  sur cette épargne notamment  pour le logement mais cette épargne se rétrécit. Une rémunération du livret A à 1.25 ou 1.25% ne changera pas grand-chose car ce taux devient assez insignifiant et ne garantit pas même le capital si l’on se réfère à l’inflation réelle.

Télé : Montebourg et Moscovici peu regardés

Télé : Montebourg et Moscovici peu regardés

Très peu d’audience pour ce débat qui sentait le réchauffé. Juste la confirmation que Moscovici joue délibérément  le rôle du  compétent style comptable ou notaire pour mieux valider sa candidature comme commissaire européen. Et que Montebourg, en mode  camelot,  essaye de se donner de l’importance dans sa fonction de pompier du chômage.   Ce n’est pas la plus mauvaise audience de l’émission Des Paroles et des Actes mais presque. Jeudi soir, Arnaud Montebourg et Pierre Moscovici ont été écoutés par 2,1 millions de téléspectateurs, soit 9,2% du public. Mieux que Christiane Taubira. A la rentrée, la ministre de la Justice n’avait rassemblé que 2,02 millions de personnes, soit le plus faible score de l’émission politique présentée par David Pujadas. Lors de la dernière émission en octobre, Jean-François Copé avait réuni 2,56 millions de téléspectateurs.  Dans l’histoire de l’émission, les prestations de François Fillon (2,3 millions de téléspectateurs en juin), d’Arnaud Montebourg (2,3 millions en janvier), du duel Copé-Fillon (2,3 millions en octobre 2012) ou encore d’Alain Juppé (2,3 millions en septembre 2011) comptent parmi les audiences les plus décevantes. En période électorale – et notamment à l’approche de l’élection présidentielle – les audiences étaient comprises entre 4 et 5 millions de téléspectateurs, avec un pic historique en avril 2012 de 6,2 millions de téléspectateurs pour l’émission consacrée aux deux finalistes Nicolas Sarkozy et François Hollande. Les meilleures audiences de la saison dernière allaient de 2,3 à 3 millions de téléspectateurs, avec 3,1 millions pour la première de la rentrée 2012 consacrée à Jean-Marc Ayrault. Jean-Luc Mélenchon en avril ou Manuel Valls en décembre 2012 avaient attiré respectivement 3 et 2,9 millions de curieux.

 

Moscovici avec Ayrault : « ça baigne »… ou presque !

Moscovici avec Ayrault : «  ça baigne »… ou presque !

 

 

Ça baigne avec Ayrault, c’est en substance ce que Moscovici s’est cru obligé de déclarer à l’AFP. Pourtant, il n’a  été informé que la veille de la fameuse refonte fiscale décidée brusquement par Ayrault  ; pourtant c’est par voie de presse qu’il apprend la volonté de Matignon de remplacer son directeur du trésor, pourtant il ne dit pas un mot de l’éventuelle fusion IR-CSG. Bref un ministre très transparent, très flexible aussi très absente (par exemple de la première rencontre avec les syndicats sur la fiscalité). Il faut dire que Moscovici pense surtout à se reclasser comme commissaire européen (mais Ségolène est aussi sur les rangs !)). Place à la langue de bois : « Je n’ai aucun problème politique ou personnel avec Jean-Marc Ayrault, et je partage cette volonté de remise à plat de la fiscalité, avec des impératifs qui sont ceux de la simplicité, de la visibilité, de la justice », a affirmé le ministre au cours d’un entretien avec l’AFP.  Il a par ailleurs réfuté toute marginalisation de son ministère dans cette réforme, en insistant sur le rôle décisif que ses services joueront pour l’élaborer et la mener à terme.   »Je n’ai jamais eu la moindre inquiétude là-dessus. Une réforme fiscale, ou une remise à plat de la fiscalité, ça se fait forcément avec le ministère des Finances, en son cœur, en son sein », a-t-il soutenu.   »Il y a une semaine déjà, ou presque, Jean-Marc Ayrault a décidé d’un comité de pilotage, au sein duquel évidemment (le ministre du budget) Bernard Cazeneuve et moi-même seront présents », a également insisté le ministre. « Il ne faut pas inventer des difficultés là où il n’y en a pas ».  Le Premier ministre a entamé lundi un premier round de consultations, en recevant à Matignon les partenaires sociaux, sur cette vaste réforme dont les conclusions sont attendues à l’été 2014.  Par ailleurs, M. Moscovici avait admis dimanche n’avoir « peut-être » pas été « réjoui » par l’annonce par voie de presse du remplacement éventuel des directeurs du Budget et du Trésor. Ce dernier, Ramon Fernandez, accompagnait le ministre cette semaine dans un déplacement en Chine et, interrogé par l’AFP, a refusé de commenter son sort personnel.   »Les remplacements de directeurs d’administrations centrales, cela arrive, cela se produit au conseil des ministres sur la proposition du ministre compétent, en l’occurrence le ministre de l’économie et des finances (…) Tout commentaire sur ce sujet doit être réservé à l’enceinte qui convient, c’est-à-dire le conseil des ministres », a enfin déclaré mardi Pierre Moscovici.

 

 

Moscovici : baisse des prélèvements obligatoires après 2015…. ou à la St GLINGLIN

Moscovici : baisse des prélèvements obligatoires après 2015…. ou à la St GLINGLIN

 

 

 

 

Le changement fiscal, c’est pas maintenant, peut-être en 2015 ou plus trad. Le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a en effet promis dimanche une stabilisation des prélèvements obligatoires en 2015, puis une baisse, au moment où le gouvernement est en proie à des tensions sociales croissantes.   »Entre 2011, 2012, 2013, la France a augmenté les prélèvements obligatoires de plus de 1% par an », a indiqué le ministre sur France 5. « En 2014, nous allons quasiment stabiliser les prélèvements obligatoires puisqu’ils n’augmenteront que de 0,15 point. A partir de 2015 nous sommes à la stabilité, c’est-à-dire que l’effort budgétaire que feront les Français (…) sera à 100% sur des économies ».   »Payer ses impôts, c’est un acte citoyen (…) c’est aussi la contrepartie des services publics », a souligné M. Moscovici. « On arrive probablement aujourd’hui à un niveau où les Français éprouvent de la lassitude par rapport à cette augmentation des prélèvements obligatoires », a-t-il pourtant reconnu. « Le gouvernement l’entend, il a ralenti de façon drastique la hausse des prélèvements et ce sera la stabilité désormais et même à la fin du quinquennat il faut que le niveau de prélèvements obligatoires baisse », a assuré le ministre. Selon un sondage Ifop paru début novembre, plus de six Français sur dix ont constaté une hausse de leurs impôts locaux et de leur impôt sur le revenu en l’espace d’un an.

 

Moscovici : « la dette va augmenter mais diminuer» …un jour !

Moscovici :  « la  dette va augmenter mais diminuer» …un jour !

 

Belle lapalissade ou aveu impuissance ? Moscovici ne cache pas que l’endettement va croitre mais il promet qu’un jour, elle va diminuer. Le ministre des Finances Pierre Moscovici a assuré mardi que l’endettement de la France allait « atteindre un maximum » avant de « décroître », insistant sur l’ardoise laissée par les précédentes majorités « L’endettement va atteindre un maximum et ensuite ça décroîtra », a déclaré sur France 2 le ministre, interrogé sur les révélations du Figaro d’un taux d’endettement de la France grimpant à 95,1% du produit intérieur brut fin 2014. Il ya en fait beaucoup trop d’incertitudes pour envisager une baisse de l’endettement notamment concernant la dépense publique et  la croissance, sans parler des taux pour l’instant relativement sages mais qui en  remontre à la moindre crise. Or précisément contrairement a ce qui est affirmé par le gouvernement nous ne sommes pas sortis de la crise ;  ni la crise financière (la preuve avec l’endettement de la France (et des autres pays types Grèce ou Portugal),ni  de la crise économique ; c’est même Draghi qui l’affirme la sortie de crise est très fragile. A signaler ce qui est le plus inquiétant et le mois  signalé la raréfaction des crédits au secteur privé qui hypothèque l’investissement et la croissance future.

 

2025 : trois dangers, le vieillissement, le déclin, le manque de capital (Moscovici)

2025 : trois dangers, le vieillissement, le déclin, le manque de capital (Moscovici)

En guise de rentrée gouvernementale ce lundi 19 août, François Hollande reçoit à 10 heures ses ministres, à l’Elysée, pour un séminaire consacré à « la France en 2025″. Objectif de l’exécutif: dessiner la France du futur. Chaque ministère a eu un mois pour rendre sa copie. Parmi elles, celle de Pierre Moscovici, le ministre de l’Economie et des Finances. Pour lui, trois périls menacent la France. Le premier est d’ordre macro-géo-économique. En clair, il consiste en une perte d’influence et un déclassement de la France notamment face au émergents. Le second danger est démographique et social. La France vieillit, le nombre d’actifs diminue. Enfin, le dernier est un péril micro-économique et technologique. Sans accumulation massive de capital, la révolution numérique pourrait être compromise, estiment les services de Bercy.  Pierre Moscovici relativise toutefois. « Ces trois périls inévitables ne sont pas pour autant inéluctables », si tant est que le France soit capable de « rénover son état providence ». Dans la check-list du ministre: modernisation, dématérialisation des services publics, réforme du marché du travail, allègement de la fiscalité. Au niveau européen, le ministre de l’Economie propose de définir une politique économique commune. A noter, cette petite phrase en page 3 du document: « Prenons garde à ne pas faire l’erreur stratégique de copier le modèle allemand actuel, et de chercher à grand renfort d’argent public, à reconstruire une industrie perdue. ». Bref, beaucoup d’incantations, douze ans pour les concrétiser.

 

Croissance: Moscovici se fait remonter les bretelles par Hollande

Croissance:  Moscovici se  fait remonter les bretelles par Hollande

 

 

Pour avoir dit dans Nice Matin que la croissance se situerait entre -0.1 et +0.1%, Moscovici s’est fait remonter les bretelles par Hollande qui, lui, clame que la reprise et là. Du coup rétropédalage de Moscovici qui indique maintenant qu’il n’y aura pas de changement de prévisions du gouvernement.  Un rétropédalage très confus puisque , précise-t-il la croissance de 2013 pourrait être étale quand Hollande adopte la méthode Coué et ne cesse de clamer la sortie crise et l’inversion du chômage.  Le ministre s’est montré très confus  dimanche: « Je n’ai fait aucune révision de la prévision de croissance de la France » pour 2013, a-t-il déclaré lors d’une visite à Roissy, au lendemain d’une interview à Nice Matin, qui pouvait laisser penser le contraire.  Pierre Moscovici avait notamment déclaré au journal: « nous connaissons les tendances et cette année, la croissance sera faible voire étale, entre moins 0,1 et plus 0,1% ».  Or, le gouvernement faisait jusqu’à présent état d’une prévision de modeste croissance de l’ordre de 0,1%.   Selon le ministre de l’Economie, les propos qu’il a tenus à Nice Matin ne faisaient en fait référence qu’à des « tendances » générales, et ne reflétaient pas sa propre pensée ou celle du gouvernement.  Les chiffres de prévision de croissance entre moins 0,1 et plus 0,1% « sont des chiffres totalement dans le domaine public: ce sont les chiffres de l’Insee, c’est le consensus des instituts de conjoncture », a-t-il expliqué.   »C’est une simplification qui ne trahit pas … qui ne traduit pas ma propre pensée », a déclaré M. Moscovici, en butant un peu sur les mots.  Quelques heures plus tôt, le ministre avait assuré sur RTL qu’il maintenait la prévision gouvernementale d’une croissance de plus 0,1% pour 2013.  Il avait toutefois ajouté aussitôt après: « il y en aura peut-être une nouvelle prévision, le 25 septembre au moment de la présentation du projet de loi de Finances ».  La question du degré de croissance de la France en 2013 apparaît plus que jamais sensible et déterminante à quelques semaines de cette échéance majeure pour le gouvernement.  Une stagnation de l’économie alourdirait le déficit 2013 et priverait le pays de tout élan pour 2014, compliquant d’autant plus la préparation du budget.  Ce problème n’a d’ailleurs pas manqué de faire réagir l’opposition. Eric Woerth ironisait ainsi samedi après l’interview à Nice Matin sur le fait que le ministre avait dans le même temps annoncé une révision à la baisse de la croissance et une fin de la récession, jugeant qu’il pouvait souffrir d’une « légère insolation ».  Dimanche, Gilles Carrez (UMP), président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, a estimé que toute idée de relever les prélèvements obligatoires dans le budget 2014 serait « une erreur majeure ».  Dans ce contexte, le ministre de l’Economie a voulu se montrer rassurant.   »Ce qui compte c’est la pente, c’est l’orientation et il faut que les Français sachent que nous sommes vraiment sortis de la récession, qu’il y a une croissance qui s’annonce dans le pays », a-t-il souligné.   »C’est vrai que l’année 2013 est une année compliquée, que c’est une année fragile, que c’est une année, j’ai prononcé ce mot, étale », a redit le ministre.   »Mais la tendance s’est inversée et nous sommes sortis de la récession », a-t-il ajouté.  Dimanche comme samedi, le ministre a clairement affirmé: « Je pense que 2014 sera la première année de croissance véritable et solide depuis trois ans ».  Concernant enfin la question fiscale, Pierre Moscovici a également démenti avoir fait à Nice Matin une quelconque annonce de nouveaux impôts.   »Il n’y a pas eu d’annonce de nouveaux impôts (…) Il n’y a eu aucun chiffre nouveau qui a été annoncé », a-t-il insisté, expliquant là encore que les chiffres qu’il avait évoqués dans les colonnes du journal régional étaient déjà connus de tous.  Le ministre y avait déclaré: « Nous devons réduire les déficits légués par la droite, mais le faire à un rythme qui ne contrarie pas la croissance. Nous le ferons d’abord, comme le recommande le Fonds monétaire international, par des économies sur les dépenses publiques et, ensuite, par une hausse limitée des prélèvements obligatoires, de 0,3% du PIB ».   »Là encore, on se sert de chiffres qui sont dans le domaine public pour assimiler prélèvements obligatoires et impôts, ce qui n’est pas la même chose », a expliqué le ministre sur RTL.

 

Moscovici: « L’économie française est sortie de la récession «avec +0.1 ou -0.1% de croissance ?

Moscovici: « L’économie française est sortie de la récession «avec +0.1 ou -0.1% de croissance ?

Moscovici ne doit pas croire ce qu’il dit ou ce qu’il répéte des propos de Hollande. Une sortie de récession avec une croissance entre -0.1% et +0.1% en 2013. L’économie française verrait-elle le bout du tunnel ? Peut-être mais alors le tunnel est très long et il faudra attendre 2015 pour en sortir.   Interrogé par le quotidien Nice Matin, Pierre Moscovici a estimé que « l’économie française est sortie de la récession et qu’elle amorce une reprise qui doit être durable, de plus en plus forte et créatrice d’emplois ». « Ce qui est important, c’est que la tendance s’est inversée. Après deux trimestres de croissance négative, le dernier de 2012 et le premier de 2013, les deuxième et troisième trimestres 2013 renoueront avec une croissance positive », a-t-il pronostiqué. Le patron de Bercy a estimé que « tous les indicateurs s’amélioraient, à commencer par la production industrielle ». « J’ai toutes les raisons de penser que 2014 sera la première année de croissance véritable depuis trois ans ». Pour autant, la stagnation de l’économie cette année complique encore davantage la préparation du budget de l’année prochaine.  M. Moscovici a indiqué à Nice Matin que le budget 2014, qui sera révélé dans quelques semaines, prévoirait une hausse des prélèvements obligatoires équivalant à 0,3% du produit intérieur brut.  « Nous devons réduire les déficits légués par la droite, mais le faire à un rythme qui ne contrarie pas la croissance. Nous le ferons d’abord, comme le recommande le Fonds monétaire international, par des économies sur les dépenses publiques et, ensuite, par une hausse limitée des prélèvements obligatoires, de 0,3% du PIB, toujours dans la justice sociale », a expliqué M. Moscovici. « La gauche est loin de chercher à matraquer fiscalement les Français, elle s’emploie au contraire à stabiliser progressivement les prélèvements obligatoires », s’est-il défendu. La mauvaise nouvelle du jour est surtout la révision à la baisse de la croissance. Le gouvernement estime désormais que le produit intérieur brut du pays devrait évoluer entre -0,1% et +0,1%. Pierre Moscovici tablait jusqu’à présence sur une modeste croissance de l’ordre de 0,1% de l’économie du pays, déjà unanimement jugée par les économistes comme largement insuffisante pour faire régresser le chômage.

 

Moscovici : Hausse des impôts 2014

Moscovici : Hausse des impôts 2014

 

Contrairement à ce que préconise le FMI ou encore la FED (et nombre d’experts) il y aura bien de nouveaux impôts en 2014. Ce sera donc un nouveau record pour les prélèvements obligatoires ; un record déjà en 2012 avec 44.9% du PIB, un autre en 2013 avec 46.5% et encore un nouveau avec près de 47% en 2014 ; Des hausses qui vont surtout peser sur les ménages pour ne pas affecter une compétitivité des entreprises déjà bien entamée et qui va plomber un peu plus la consommation, donc aussi la croissance qui pourrait être amputée de 0.5% ( il faut intégrer les nouveaux prélèvements sociaux comme  ceux des retraites et autre prestations non encore décidées).Le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a annoncé samedi dans un entretien au quotidien Nice Matin que le budget 2014, qui sera révélé dans quelques semaines, prévoira une hausse des prélèvements obligatoires équivalant à 0,3% du produit intérieur brut.   »Nous devons réduire les déficits légués par la droite mais le faire à un rythme qui ne contrarie pas la croissance. Nous le ferons d’abord, comme le recommande le Fonds monétaire international, par des économies sur les dépenses publiques et, ensuite, par une hausse limitée des prélèvements obligatoires, de 0,3% du PIB, toujours dans la justice sociale », a expliqué M. Moscovici.

 

Moscovici avoue : « dérapage du déficit 2013″

Moscovici avoue : « dérapage du déficit 2013″

Tous les experts pensent que le déficit de 2013 sera d’au moins 4% du PIB. Le gouvernement lui s’accrochait à 3.7% car c’est la nouvelle promesse (après la précédente déjà non tenue) faite à Bruxelles ; Moscovici avoue enfin que cette prévision de 3.7 est obsolète du fait de l’absence de croissance (et des dépenses sociales). Le déficit 2013 pourrait dépasser 3,7%, c’est à dire la nouvelle prévision gouvernementale transmise à Bruxelles, reconnait Pierre Moscovici dans une interview au Wall Street Journal du 2 août. Mais le gouvernement ne prendra pas de nouvelles mesures d’économies d’ici la fin de l’année, ajoute-il.   Fin juin, la Cour des comptes avait averti que « le déficit public effectif pourrait se situer entre 3,8% et 4,1% » du PIB en fin d’année, si la croissance française était plus basse que le taux de 0,1% prévu par le gouvernement. Commentant le rapport de la Cour des comptes, le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, avait jugé cette estimation conforme « à la réalité de la situation ».  Concernant l’emploi, Pierre Moscovici affirme que la courbe du chômage s’inversera effectivement d’ici à la fin de l’année, comme l’a réaffirmé la semaine dernière François Hollande. «  »Ce n’est pas un slogan, c’est une prévision. Je suis convaincu que cela se produira ».    »Je reconnais que c’est en partie grâce à la montée en puissance de nos politiques en matière d’emploi et pas encore grâce à la création d’emplois dans le secteur privé, car, pour cela, il faut une croissance économique plus forte », reconnait cependant le ministre.

Epidémie de méthode Coué : Moscovici touché avec sa « sortie de récession »

Epidémie de méthode Coué : Moscovici touché avec sa « sortie de récession »

Après Hollande («  la reprise est làa) c’est Moscovici qui est touché, « on sort de la récession, les embauches reprennent, la consommation aussi ». Même l’INSEE n’y croit pas. D’abord il faudrait au moins une augmentation d’au moins 1.5% du PIB pour récréer des emplois , ensuite au mieux ce sera un croissance de 0.1%  environ pour 2013 ( et encore ce n’est pas certain) ; sans doute managé par les services de com. on vient de s’apercevoir que la crise est lié d’une part à l’amputation du pouvoir d’achat mais aussi par l’attentisme général ; un attentisme généré par les hausses  de fiscalité à venir et le flou de la politique économique. Du coup le mot d’ordre c’est redonner confiance ; évidemment les mots ne suffisent pas, le scepticisme demeurent surtout avec les augmentations à venir à l’automne et en 2014. C’est vrai, c’est vrai que la France est en train de sortir de la récession », a déclaré M. Moscovici à l’Assemblée nationale, en réponse à une question du député UMP (opposition) Dino Cinieri sur les déclarations de M. Hollande lors de son interview du 14 juillet à l’Elysée.   »La reprise, elle est là », avait déclaré M. Hollande. Cette affirmation avait été contestée par des économistes et membres de l’opposition.   »Le président de la République a adressé le 14 juillet aux Français un message, qui est un message de mobilisation, de confiance dans le pays », a affirmé mardi M. Moscovici.   »Et l’Insee et la Banque de France prévoient pour le deuxième trimestre de cette année 2013 une croissance positive de l’ordre de 0,2% », a argué M. Moscovici.   »Observez en effet les signaux qui apparaissent ici ou là. Je pense à l’investissement industriel qui repart plus qu’en Allemagne, je pense à la consommation des ménages, je pense au pouvoir d’achat, je pense aux embauches », a déclaré M. Moscovici.  L’Insee prévoit un petit rebond de 0,2% du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre après avoir confirmé une période de récession marquée par un recul de 0,2% de l’activité économique sur chacun des deux trimestres précédents.  Mais sur l’ensemble de l’année 2013, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) voit une contraction du PIB de 0,1%, tandis que le gouvernement prévoit une croissance de 0,1%.   »Tout cela ça ne fait pas une croissance qui repart à la hauteur de ce que nous souhaitons mais c’est la concrétisation de l’effort que nous faisons pour réformer ce pays, pour le redresser », a-t-il dit en citant « le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi » (CICE) accordé aux entreprises et les « réformes structurelles ».   »Une reprise c’est une croissance de 2%, pour l’instant on n’y est pas du tout », avait alors commenté l’économiste Marc Touati du cabinet de recherche économique ACDEFI.  Le nouveau président du Medef, Pierre Gattaz, avait lancé, lundi à Marseille que les propos de François Hollande sur une reprise lui avaient « fait un peu peur ».  Luc Chatel, vice-président délégué de l’UMP, en commentant les déclarations de M. Hollande sur l’économie avait déclaré lundi avoir vu la veille « un président déconnecté de la réalité ».

 

Moscovici : 14 milliards d’économies en 2014-2015

Moscovici :  14 milliards d’économies en 2014-2015

Le gouvernement veut dégager 14 milliards d’euros d’économies en 2014 et un montant du même ordre en 2015, a déclaré mardi le ministre des Finances, Pierre Moscovici, avant le débat d’orientation des finances publiques à l’Assemblée nationale. Le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve, a quant à lui précisé que les prélèvements obligatoires augmenteraient parallèlement de 6 milliards d’euros l’an prochain. Cette hausse doit « le plus possible épargner les ménages modestes et les classes moyennes et faire en sorte que les efforts demandés aux entreprises ne pèsent pas sur leur compétitivité », ajoute-t-il dans un entretien publié mardi dans le quotidien Le Monde. Pierre Moscovici a confirmé sur RMC et BFM TV qu’ »il y aura 9 milliards d’économies documentées et la dépense de l’Etat baissera de 1,5 milliard d’euros en 2014″, sur un total de 14 milliards d’euros d’économies prévus l’an prochain. Prié de dire, à propos de ces 14 milliards d’euros, à combien s’élèveraient les économies en 2015, il a répondu : « Ce sera du même ordre. » Les deux tiers des efforts de réduction du déficit seront réalisés l’an prochain en maîtrisant la dépense publique et le tiers restant en hausses de prélèvements, a-t-il confirmé. Interrogé sur le montant du déficit public fin 2013, il a répondu : « je n’en sais rien », du fait du ralentissement des recettes fiscales lié à la croissance économique atone. Il a jugé « raisonnable » l’estimation de la Cour des comptes selon laquelle le déficit pourrait se situer autour de 4%. Le gouvernement prévoit pour l’instant de réduire le déficit public à 3,7% du PIB à la fin l’année contre 4,8% fin 2012. Que la croissance du PIB soit cette année de +0,1% comme le prévoit le gouvernement ou de -0,1%, « on verra », a ajouté Pierre Moscovici, en répétant qu’il n’y aurait quoi qu’il en soit pas de budget rectificatif pour 2013.  

 

Livret A baisse du taux (Moscovici)

Livret A baisse du taux (Moscovici)

 

Baisse mais limitée a dit Moscovici, sans doute 1.50% au lieu de 1.75% ; autant dire un intérêt réel proche de zéro compte tenu de la sous évaluation de l’indice des prix. Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a confirmé dimanche la probabilité d’une baisse du taux de rémunération du livret A en août, en promettant qu’elle sera limitée afin de préserver l’attractivité de ce livret d’épargne défiscalisé. Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a estimé vendredi que la rémunération du livret, actuellement à 1,75%, devrait baisser en raison du net ralentissement de l’inflation. Il doit proposer le mois prochain au ministre de l’Economie une nouvelle révision du taux. Invité de l’émission Le Grand Rendez-vous Europe 1-I>Télé-Le Parisien, Pierre Moscovici a évoqué dimanche une « baisse limitée ». « Je veillerai à faire en sorte que le pouvoir d’achat du livret A (…) soit préservé et que ce pouvoir d’achat augmente davantage que l’inflation », a-t-il ajouté. Le taux de rémunération du livret A et du livret de développement durable (LDD) a été abaissé de 2,25% à 1,75% le 1er février, le gouverneur de la Banque de France ayant souhaité à l’époque une baisse encore plus importante. La formule utilisée pour calculer ce taux chaque semestre prend en compte les taux du marché monétaire et l’indice des prix à la consommation hors tabac. La banque centrale peut invoquer des « circonstances exceptionnelles » pour recommander une dérogation, ce qu’elle avait finalement fait en janvier. L’encours sur le livret A et le livret de développement durable (LDD) était de 363,7 milliards d’euros à fin mai.

 

Sondage : Moscovici et Montebourg très impopulaires bientôt au placard

Sondage : Moscovici et Montebourg très impopulaires bientôt au placard

Finalemenet Hollande pourrait décider de mettre Moscovici au placard et Montebourg à l’écologie (un autre placard mais pour le tenir en laisse) tellement leur image est dégradée dans un dernier sondage. Le ministre de l’Economie décroche la palme de ce sondage : 70% des personnes interrogées sont mécontentes de l’action de Pierre Moscovici. Dans ce sondage IFOP pour le JDD, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg récolte 62% de mécontents. Des records d’impopularité dus à la crise évidemment mais aussi à l’image qu’ils donnent : car depuis qu’ils sont à Bercy c’est la guerre ouverte. A l’offensive, le bouillonnant Arnaud Montebourg, qui ne se prive pas de critiquer publiquement les décisions du ministre de l’Economie qui est même allé jusqu’à tordre le bras de Jean-Marc Ayrault en proposant de « nationaliser Florange« . Des déclarations intempestives qui ont failli provoquer sa perte, le Premier ministre a eu très envie de le sortir de son gouvernement. Seulement voilà, Arnaud Montebourg, c’est un ministre turbulent, mais intouchable. Son surnom : « monsieur 17% ». Il a récolté 17% des voix à la primaire socialiste et cela lui donne du poids. Un député proche du Premier ministre reconnaît que François Hollande le garde à cause de son « poids politique et parce qu’il incarne l’aile gauche du PS« . Ce député très tolérant constate qu’Arnaud Montebourg « flirte avec la ligne, mais qu’il prend garde de ne pas trop s’en éloigner« . Les mises en garde de François Hollande y sont pour beaucoup. La dernière est toute fraîche, c’était jeudi dernier, lors de sa conférence de presse : « Ce qui m’importe au-delà des personnes et au-delà du nombre, c’est la ligne. Il ne doit y avoir qu’une seule ligne au sein du gouvernement. Tous les ministres sont liés les uns aux autres par un pacte qui n’a pas besoin d’être explicite, qui va de soi, et qui est de faire réussir la politique que j’ai décidé pour le pays.«  Depuis ce rappel à l’ordre, Arnaud Montebourg se fait discret. Dimanche, il était à la Roche de Solutré et ce lundi, il fera un discours dans le Morvan. Hier, le ministre du Redressement productif n’a accordé aucune interview et ce soir, il devrait se contenter de faire le service après-vente de la politique impulsée par François Hollande. Cette attitude calme ses détracteurs, notamment François Rebsamen. En mars, le président du groupe socialiste au sénat, proche de François Hollande avait conseillé à Jean-Marc Ayrault de virer un ministre, n’importe lequel, pour faire un exemple. Aujourd’hui, à la question « Arnaud Montebourg est il utile au gouvernement ?« , voilà ce que répond le même François Rebsamen : « Oui, ma réponse est oui. Il fait du bon travail et il se bat pour l’emploi, il se bat pour trouver des solutions, sauver les entreprises. C’est son job et il le fait plutôt bien, avec détermination. Comme tout ministre, pour le reste il n’a qu’à suivre la ligne qu’a donné le président de la République.«  Un échange de bons procédés d’après un député socialiste, il serait de toute façon « plus nuisible à l’extérieur qu’à l’intérieur« . Et puis cela serait moins grave qu’il n’y paraît, il n’y aurait pas vraiment de divergences entre Arnaud Montebourg et les deux têtes de l’exécutif. Un ministre, proche de François Hollande estime que « Montebourg c’est moins une ligne qu’un tempérament« . Il va le mettre dans sa poche son tempérament, c’est ce qu’affirme l’un de ses amis le député de Saône-et-Loire, Thomas Thévenoud : « Il faut de plus en plus, dans une période difficile, dépasser son propre égo. Il faut savoir s’unir, se dépasser, se donner la main. Ce gouvernement a besoin de cohésion, cette majorité à besoin de cohésion, il faut être organisé à Bercy. Il faut que l’on puisse avoir une coordination très forte entre les différents ministères. J’ai le sentiment qu’il y a une certaine complémentarité entre Pierre Moscovici et l’action qui mène Arnaud Montebourg. Il est utile à Bercy et au redressement de l’économie française.«  Montebourg / Hollande c’est un peu « je te tiens, tu me tiens par la barbichette« . Un ministre turbulent mais invirable. Sauf que le remaniement ne devrait pas épargner Bercy. Des bruits de couloir élyséens laissent entendre qu’Arnaud Montebourg pourrait être déplacé au ministère de l’Ecologie.

 

Moscovici : la politique du ni-ni

Moscovici : la politique du ni-ni

 

« Il n’est pas question de relâcher en quoi que ce soit l’effort de réduction des dépenses », a déclaré le ministre de l’Economie Pierre Moscovici dans un entretien à l’AFP. « Il n’y aura pas de surajustement structurel, pas de plan d’austérité, pas d’objectif impérieux de satisfaire à un chiffre », a-t-il poursuivi. « Le sérieux budgétaire oui, l’austérité non », a-t-il dit.  La Commission européenne a annoncé vendredi qu’elle octroyait à la France un délai de deux ans pour atteindre son objectif de ramener ses déficits publics sous les 3%, ce que Paris a salué comme un « changement de doctrine », une évolution « fondamentale » en faveur de la croissance, mais qui n’a pas été très bien perçue par les conservateurs et les libéraux au pouvoir en Allemagne.   »Nous sommes en train d’inventer un nouveau chemin entre réduction des déficits et croissance, cela nous donne le temps de mettre nos réformes à l’oeuvre », a estimé le ministre français.  A Berlin, si le gouvernement allemand, traditionnel défenseur de la rigueur budgétaire, est resté neutre, plusieurs hommes politiques de la coalition au pouvoir n’ont pas apprécié la décision bruxelloise. « C’est le mauvais signal. Je ne constate pas que la France entreprenne des réformes. Allonger le délai, c’est simplement dire, continuez comme cela », a déclaré à l’hebdomadaire Focus Michael Stübgen, responsable des questions européennes du groupe parlementaire conservateur (CDU et son parti frère bavarois CSU).  Pour le ministre français de l’Economie, ces réactions sont compréhensibles: « ils ont subi un recul idéologique », a-t-il dit.  Mais « ce qui compte, c’est que le gouvernement allemand ait une approche pragmatique, et nous traitons avec le gouvernement allemand », a-t-il ajouté.  Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a d’ailleurs défendu le choix de la Commission, rappelant que « le Pacte de stabilité (…) permet une certaine flexibilité » dans un entretien à paraître dans l’édition dominicale du quotidien Bild .  Ce délai donné par Bruxelles à la France pour aller chercher quelques précieux points de croissance a aussi suscité une petite mise en garde de la Banque centrale européenne (BCE) contre un éventuel relâchement en Europe.   »Bien sûr, il faut une stratégie de retour à la croissance collective », a déclaré sur France Inter un membre de son directoire, le Français Benoît Coeuré. Mais « ce n’est pas en créant de nouvelles dettes qu’on va résoudre le problème de la croissance en Europe ». Si l’effort français « s’atténue », obtenir le délai « n’aurait pas servi à grand chose ».  Il faut respecter deux principes selon lui: « continuer à réduire les déficits », peut-être à différents rythmes selon les pays, et les réduire « d’une manière qui ramène la croissance ».  La France a à coeur de rassurer ses partenaires à la veille d’une importante manifestation contre l’austérité organisée à Paris par l’extrême-gauche qui entend réaliser une démonstration de force, la veille du premier anniversaire de l’accession à l’Elysée de François Hollande, président à la peine.   »C’est une manifestation de gauche sous un gouvernement de gauche, contre une politique sociale libérale et pour changer les institutions », résumait vendredi son principal promoteur, Jean-Luc Mélenchon pour qui « à 100.000 (manifestants) c’est un triomphe », et alors qu’un certain mécontentement face à l’austérité parcourt le sud de l’Europe. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a défendu la chancelière allemande Angela Merkel face aux critiques venant de ces pays.   »Ce qui se passe en France ou au Portugal, ce n’est pas la faute de Mme Merkel ou de l’Allemagne. Chacun devrait balayer devant sa porte », a dit M. Barroso dans un entretien à paraître dimanche.

 

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