Moscovici : un faux-cul qui dénonce l’impôt
« Doublement faux cul Moscovici pour dénoncer maintenant l’impôts et en même temps défendre la règle des 3% de déficits. Encore très récemment au gouvernement, c’est lui le principal responsable de l’austérité comme ministre des finances. En matière de déficit, il a auusi échoué. Tout cela sans doute pour tenter de se placer en Europe et récupérer le fauteuil de commissaire européen à l’économie ; ce que les allemands et d’autres ne veulent pas. Pierre Moscovici, ancien ministre de l’Économie et des Finances du gouvernement Ayrault, sera en effet dans moins d’un mois commissaire européen ( mais pas forcèmenet de l’économie poste qui vise).. Il évoque la situation du pays, plombée par les derniers chiffres de la croissance. Extrait dans le JDD.
La croissance de la France est nulle. La crise qui nous frappe n’est-elle pas aujourd’hui avant tout une crise de confiance?
C’est tout le problème. Même s’il reste des réformes à accomplir, l’essentiel des mesures d’assainissement post-crise a été fait. Nous avons musclé notre compétitivité, nettoyé le système bancaire et enclenché l’union bancaire, bref stabilisé et assaini la zone euro. Certains pays, comme la France, doivent poursuivre leurs réformes, et le font. Mais dans l’ensemble les fondamentaux de l’économie européenne sont sains et les conditions pour une reprise sont réunies. Il y a donc bien une perte de confiance et l’Europe n’émet pas tous les bons signaux pour la faire revenir.
Quelles réformes devons-nous poursuivre en France?
Il y a encore des réformes à mener, par exemple en matière de formation, de logement, d’organisation territoriale et vis-à-vis de certains secteurs comme les professions réglementées : le gouvernement le fait. Mais le levier des hausses d’impôt est une vieille recette inefficace, voire contre-productive, qu’il faut oublier. Je ne pense pas non plus qu’il faille faire davantage de coupes dans les dépenses publiques, dont l’effet serait à ce stade récessif.
La France n’atteindra pas en 2014 son objectif de réduction du déficit public. N’est-ce pas la fin des 3%?
Il y a un débat sur le rythme de réduction des déficits dans une période de croissance faible, où la déflation menace. Mais ce n’est pas parce que nous allons être hors objectif cette année que la règle est obsolète ou stupide.
Commentaire : au total une belle langue de bois et surtout une belle inefficacité.
Moscovici » comment créer un million d’emplois »
Moscovici » comment créer un million d’emplois »
Moscovici demande au Medef comment il compterait créer 1 million d’emplois d’ici 2017. . Sans doute parce que Moscovici ignore un peu touts du fonctionnement d’une entreprise. Il aurait cependant pu aussi demander à Hollande comment il comptait inverser la courbe du chômage en 2013 ! Ceci étant, on peu aussi s’interroger sur ce chiffre avancé par le Medef qui n’a pas beaucoup de sens s’il n’est pas précisé. En effet s’agit-il d’emplois en plus (augmentation du solde d’emplois) ou de simples créations incluant les suppresion de poste et les départ à la retraite. Les chiffres lancés à la cantonade pour obtenir un effet médiatique sont toujours dangereux, cela vaut pour l’allégement des charges des entreprises (en faiat un enfumage de Hollande) comme pour le Medef qui n’en est pas à son premier cou d’essai en terme d’annonce de créations d’emplois. Mécaniquement la baisse de charges favoriserait la compétitivité, c’est à peu près tout ce qu’on peut dire, le reste relève de la com. Le patron de Bercy est également revenu sur le pacte de responsabilité annoncé par François Hollande, estimant qu’il aurait « plusieurs dimensions »: « une dimension ‘simplification de la vie des entreprises’, pour que l’acte d’investir soit facilité », mais aussi « tout ce qui est visibilité » avec « à la fois la baisse des charges et l’amélioration de la fiscalité des entreprises ». Concernant les contreparties qui seront demandées aux entreprises, le ministre a évoqué l’emploi des jeunes, la qualité de l’emploi, et la localisation des sites productifs, sans plus de détails. A propos du million d’emplois que le Medef voudrait créer en échange de 100 milliards d’euros d’allègements, « il faut que le Medef dise comment », a-t-il estimé. « Il ne faut pas imaginer que c’est une logique de cadeau ».