Archive pour le Tag 'Mory'

Mory : annulation du plan social !!!

Mory : annulation du plan social !!!

Il aura fallu un an à la justice pour décider si le plan social de Mory est ou non valable. On pourrait en rire s’il ne fallait pas pleurer car l’entreprise Mory a disparu du paysage des transports et on voit mal ce que l’annulation de ce plan social pourrait changer en matière d’emploi. D’une certaine manière cette décision judiciaire apparaît un peu surréaliste et témoigne pour le moins du décalage temporel entre l’appareil d’État et la réalité sociale. Le Conseil d’Etat a donc confirmé l’annulation du plan social mis en œuvre au sein du transporteur Mory Ducros, prononcée fin 2014 par la cour administrative d’appel de Versailles.  Ce plan social homologué le 3 mars 2014 s’est traduit par le licenciement de 2.800 salariés sur les 5.000 de Mory Ducros, qui avait été placé en redressement judiciaire fin 2013.   »La décision annulant le plan de sauvegarde de l’emploi de Mory Ducros de 2014 devient définitive et ce plan ne peut pas être mis en œuvre », précise le Conseil d’Etat lundi. Fiodor Rilov, avocat d’anciens salariés du transporteur, s’est félicité auprès de Reuters de cette « victoire importante et définitive », signifiant que les licenciements effectués par l’entreprise « ne sont pas valables ». Le Conseil d’Etat avait été saisi par l’entreprise après l’annulation en octobre 2014 de l’homologation administrative par la juridiction versaillaise, qui succédait à une invalidation prononcée le 11 juillet 2014 par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise).La plus haute juridiction administrative a estimé que les dispositions du code du travail en vigueur au moment de la validation administrative du plan ne permettaient pas d’appliquer les critères de licenciement au niveau de chaque agence de l’entreprise. En l’absence d’accord collectif, ces conditions déterminant l’ordre des licenciements auraient donc dû s’appliquer au niveau de l’ensemble du groupe.  Mory Global, qui a succédé à Mory Ducros, a à son tour été placé en liquidation judiciaire en mars dernier avant de faire l’objet d’un nouveau plan social un mois plus tard.

Mory-Ducros : condamné à rembourser par l’UE !!

Mory-Ducros : condamné à rembourser par l’UE !!

 

 

Faut-il rire ou bien pleurer ? La Commission européenne dans sa grande sagesse technocratique vient de condamner Mory Ducros, en liquidation judicaire à rembourser les aides de l’Etat ! Une entreprise qui a été contrainte de licencier tout son personnel près de 5000 en un an et qui en a compté jusqu’à prés de 7000 encore récemment; une entreprise victime de son environnement concurrentiel inégalitaire (celui justement imposé par Bruxelles), auusi de sa mauvaise gestion, notamment de son ancien patron, un ancien fonctionnaire passé par la SNCF. Les  aides avaient pour objet de tenter de sauver l’entreprise a annoncé vendredi que les aides versées par l’Etat français à Mory-Ducros et son successeur MoryGlobal étaient incompatibles avec les règles de la concurrence et devaient être remboursées par le transporteur, placé en liquidation judiciaire en mars. Mais qui va payer ? Les salariés licenciés ? L’ancien patron ? Ce qui reste des actifs de Mory ? L’Etat français qui va se rembourser lui même ? On rajoute du passif au passif pour une entreprise qui n’existe plus.  L’Etat vat-il se payer sur l’actif restant  et faire payer à la place l’Unedic, pourquoi ne pas faire payer auusi les aides consenties aux charbonnages de France (1946-2007 ?   Ce soutien a « procuré un avantage économique indu à MoryGlobal et Mory-Ducros contraire aux règles (de l’Union européenne, NDLR) en matière d’aides d’Etat », peut-on lire dans un communiqué de la Commission.  L’institution fait référence à un prêt de 17,5 millions d’euros accordé en février 2014 et à la prise en charge de mesures d’accompagnement des salariés licenciés. L’Etat devra faire inscrire les sommes à recouvrer au passif de l’entreprise, poursuit le communiqué de l’UE.

Après les suppressions d’emplois chez Mory ceux de Gefco

Après les suppressions d’emplois chez Mory ceux de Gefco

 

 

Gefco l’ancienne filiale de PSA vendue aux russes se préparerait à supprimer environ 500 emplois en France.  Selon les syndicats qui font état de « chiffres approximatifs » tant que le CCE ne s’est pas réuni, 530 postes seraient concernés par ce plan sur un effectif France de 4.256 salariés (chiffres 2013) et un effectif global de 11.500 personnes . En France ce sont les divisions transport terrestre (« overland ») et logistique de plates-formes (« WRP ») qui seraient les plus touchées avec respectivement 270 et 170 postes impactés. En 2013, Gefco avait réalisé un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros et dégagé un résultat opérationnel de 95 millions d’euros (2,4 % du chiffre d’affaires). Pour le premier semestre 2014, l’entreprise dont Luc Nadal préside le directoire , a annoncé en septembre un chiffre d’affaires de 2,1 milliards d’euros (+6,9 % par rapport à la même période de 2013), pour un résultat net de 32 millions d’euros, en progression de 60% . En 2013, PSA a vendu Gefco, pour 800 millions d’euros, à la société publique des chemins de fer russes JSC Russian Railways (RZD) qui détient 75 % de son capital . Le contrat d’exclusivité liant Gefco à PSA pour le transport et la logistique automobile doit prendre fin en 2017. Dans un entretien publié par « Les Echos » au début du mois de février, Vladimir Iakounine, le président de RZD, se félicitait de son acquisition  : « C’est un succès : Gefco doit, cette année, nous apporter des revenus supplémentaires de 74 millions d’euros. Ils devraient se monter à 108 millions l’an prochain » déclarait-il. Mais Gefco subit la crise générale caractérisé par un volume de fret atone et surtout des prix à la baisse dans un environnement concurrentiel complètement dérégulé. En outre il n’est pas certain que le contrat PSA –Gefco soit reconduit au-delà de 2017.

Après Mory, Dim, encore 1.600 postes supprimés chez La Halle et André

Après Mory, Dim, encore 1.600 postes supprimés chez La Halle et André

1600 postes supprimés chez la halle et André, après ceux hier des 400 chez Dim et avant-hier plus de 2000 chez Mory ( Sans parler des nombreux licenciements dans des PME qui sont moins médiatisés).  La direction du groupe Vivarte (enseignes La Halle, André, Kookaï, Minelli, Caroll, Naf-Naf…), qui emploie plus de 17.000 salariés en France, a annoncé mardi la suppression de 1.600 postes, essentiellement dans ses magasins La Halle aux Vêtements, ont indiqué des sources syndicales. Le groupe Vivarte est en mauvaise posture plusieurs années : la baisse de la consommation a touché ses différents enseignes de prêt-à-porter et de chaussure et les ventes ont reculé de 10% en deux ans. A l’été 2014, le groupe avait pourtant réussi la restructuration de ses 2.8 milliards d’euros de dette, effaçant 2 milliards grâce à des accords d’abandon de créances. Mais la montée en gamme soudaine des magasins de La Halle et la hausse des prix des articles qui l’accompagnaient avaient surpris les clients, habitués à du vêtement à prix discount, et l’électrochoc n’avait pas dynamisé les ventes sur un marché ultra-concurrencé par Zara, H&M et Primark.  Lors de comités centraux d’entreprises (CCE) dans les enseignes, la fermeture de 174 magasins La Halle aux Vêtements (sur 620), s’accompagnant de 1.500 suppressions de postes, a été annoncée. 34 magasins André seront aussi fermés, avec une centaine de suppressions de postes, selon les sources syndicales. En 2013, près de 200 magasins avaient déjà été fermés. Un comité d’entreprise du chausseur André est programmé ce mardi, après-midi tandis qu’un plan de restructuration plus détaillé devrait être présenté aux salariés mercredi.

Mory : une liquidation programmée depuis longtemps

Mory : une liquidation programmée depuis longtemps

Mory va vers la liquidation totale. Une liquidation programmée depuis longtemps. Mory une entreprise qui comptait  7000 emplois il y a quelques années et dont près de 3000 ont été supprimés récemment et qui sans doute va disparaître. Un an après avoir licencié plus de la moitié de son personnel, la société Mory-Ducros fait face de nouveau à de graves difficultés. L’entreprise de transports, qui s’appelle aujourd’hui Mory Global, se déclare en faillite.  MoryGlobal va déposer une demande de redressement judiciaire auprès du tribunal de commerce de Bobigny. Quelque  2.800 emplois ont déjà été supprimés l’an dernier, il en reste 2.200. C’est la plus grosse faillite d’entreprise française depuis le début du quinquennat de François Hollande. La faute à qui ? A quoi ? à l’évolution des marchés, à des faillites de gestion et à une politique des transports. Mory subira le sort du Sernam dont les derniers éléments ont été contraints de se dissoudre  dans Géodis (le Sernam,  une entreprise qui a compté 10 000 salariés). En cause l’évolution du  mode de production des services transport, des gestionnaires qui ne connaissent pas grand chose au transport ( pour Mory des anciens fonctionnaires- comme au Sernam – puis des fonds d’investissement), des pouvoirs publics qui soignent des pathologies lourdes  avec un doliprane ou du sparadrap. La messagerie française – elle n’est pas la seule – se porte donc mal. Depuis 2000, le nombre d’envois de la messagerie traditionnelle (non express) a chuté de 20 %, l’emploi de 25 %. Le cas de la société Mory-Ducros est révélateur. (Article de patrice Salini, économiste paru dans les échos il y a un an). « Les firmes du secteur flirtent toutes ou presque avec des marges minimes. Certaines sont dans le rouge. Et pourtant on a concentré, regroupé, fusionné ou fait disparaître nombre d’entreprises. Quelques grands groupes ont fait leurs courses (comme UPS, DB-Schenker, Kuehne + Nagel,  Dachser ou FEDEX, après TNT, jadis) ou simplement fait un aller-retour (comme la Poste Allemande-DHL). Aujourd’hui, le paysage est marqué, on le sait, par la progression relative de l’express, dont le marché bénéficie du développement du e-commerce et de la parcellisation de la demande, même si le marché national, pour des raisons économiques, est assez mal orienté, tandis que l’express international demeure très porteur. Cette situation doublement contrastée est structurante. Les leaders nationaux du « colis » et de la messagerie sont plutôt des expressistes (TNT, Chronopost/Geopost, UPS, DHL Express) ou des grandes firmes diversifiées à l’instar de Geodis qui combine trois réseaux (Calberson, France-Express et Ciblex), et une offre multi-métiers. Les grands leaders que sont Schenker-Joyau et Dachser, mais aussi Kuehne+Nagel offrent au sein de leur groupe – de taille internationale -, à côté de la messagerie parfois secondaire une palette de services allant de la logistique à l’organisation de transport international. En Europe des groupes comme DSV, DB-Schenker, Dachser, Geodis, ont une activité de messagerie et une activité de transport de charges complètes, articulée souvent sur un fort secteur d’affrètement – que continue d’avoir DHL. Aux Etats-Unis, le transport de groupages est désormais dominé par Fedex – expressite de cœur de métier – largement devant Conway et YRC, qui sont des messagers traditionnels, mais diversifiés, et UPS, lui aussi expressiste de cœur de métier et ouvert à l’organisation de transport et – aux USA – à la logistique. Ce qui frappe en réalité, c’est que peu de firmes majeures sur le marché – y compris d’ailleurs dans le domaine de la messagerie sous température dirigée, à l’instar de Stef – échappent à une logique de diversification et d’offre plus globale. ConWay par exemple, messager US intégré disposant de plus de 9.000 tracteurs et employant plus de 19000 personnes dans la messagerie, a une activité de charge complètes (2.700 tracteurs, 3.600 personnes) et logistique (139 entrepôts, 5300 personnes). TNT et Geopost mêlent du postal et de l’express, comme GLS et sa maison mère, et les principaux grands messagers sont des groupes multimétiers. Dans ce contexte l’histoire Mory-Ducros a un caractère singulier. Ducros est issu de la constitution d’une branche messagère en France par la Poste Allemande (DHL) à partir de Danzas, Ducros, Sernadis, Arcatime…, branche dont la firme s’est délestée – comme d’autres filiales messagères à travers le monde – non sans assainir son bilan (en gros 270 millions €). Mory est un des grands messagers historiques français, progressivement recentré sur sa seule activité majeure, au terme d’une histoire mouvementée. La firme, diversifiée, regroupait à la fin des années 1980, 9300 personnes et commençait à donner des signes de difficultés. Au terme d’un long épisode (A. Mallard, Crédit Lyonnais, reprise par un pool financier et des dirigeants en 1999, etc.) Mory déposa son bilan, et constitua en octobre 2011 une proie de choix pour le nouvel actionnaire principal de Ducros (Caravelle-Arcole) qui a fusionné les deux messagers. Les 3.000 salariés de l’un rejoignaient les 2700 de l’autre et connaissaient une nouvelle restructuration.  Avec l’illusion que deux réseaux messagers traditionnels en perte feraient un réseau rentable, et permettraient au marché de suivre la même voie.  Hélas aujourd’hui, deux ans plus tard, la situation était dramatique au point de justifier un nouveau dépôt de bilan, et l’émergence d’un plan de reprise de Mory-Ducros par son propriétaire – une novation – au prix d’une purge considérable, la firme ne devant garder que de l’ordre de 1900 personnes filiales comprises.  Un cataclysme social représentant autour de 8 à 9 % des effectifs du secteur de la messagerie  et de l’express (hors Poste). L’impact sur le marché est incertain, et dépend des pertes de clientèles plus que des sous-traitances générées par l’abandon d’un grand nombre d’agences. Sous-traitance auprès des confrères dans les zones de faible densité de trafic, déploiement d’un affrètement plus massif, la recette est connue, mais ne change pas nécessairement l’équilibre du marché. En outre le plan de reprise,  contesté par Jean Schmitt (PDG du groupe indépendant Heppner), laisse dubitatifs semble-t-il les autres messagers. Quant à la viabilité de l’entreprise qui « sortirait » de ce plan de reprise, rien ne permet à ce stade d’en juger. Nous n’avons aucune idée du réseau restant, et encore moins du portefeuille de clients qu’il permet de desservir. Pas plus des sources de revenu espérées venant assurer la rentabilité du nouvel ensemble. Un réseau de messagerie offrant un service national échappe difficilement à l’obligation d’un réseau dense, ou alors nécessite, comme jadis, des accords avec des confrères régionaux. Mory-Ducros revendiquait 85 agences et voudrait revenir à une cinquantaine.  Comment fera-t-il ? Qu’offrira-t-il à ses clients ? Avec quel plan de transport ? Quels circuits ? Heppner par exemple dispose de 70 agences en France et a une forte activité internationale (39%). Dachser-France compte  63 sites, Schenker une centaine, GLS  83 agences, TNT express 130 et DHL en a 38. Certains, comme UPS, combinent leurs agences et les relais-colis (Kiala). Fedex en reprenant Tatex a récupéré un réseau de 35 agences venant densifier son réseau initial.  Et ne parlons pas de Geodis ni du groupe postal. Métiers de réseau, la messagerie comme l’express trouvent un équilibre au prix d’une consolidation complexe entre agences, lignes, tournées, et éventuellement relations entre confrères. Espérons simplement que ces « repreneurs-ci » feront mieux que ce qu’ils n’ont déjà fait, et que ne l’ont fait ceux qui ont présidé à la disparition du Sernam et de Giraud. Des reprises – parfois onéreuses pour les pouvoirs publics – qui rarement permettent la survie durable des firmes reprises. »

Mory : une disparation programmée depuis longtemps

Mory : une disparation programmée depuis longtemps

 

Mory une entreprise qui compatit 7000 emplois il y a quelques années et dont près de 3000 ont été supprimés récemment et qui sans doute va disparaître. Un an après avoir licencié plus de la moitié de son personnel, la société Mory-Ducros fait face de nouveau à de graves difficultés. L’entreprise de transports, qui s’appelle aujourd’hui Mory Global, se déclare en faillite.  MoryGlobal va déposer une demande de redressement judiciaire auprès du tribunal de commerce de Bobigny. Quelque  2.800 emplois ont déjà été supprimés l’an dernier, il en reste 2.200. C’est la plus grosse faillite d’entreprise française depuis le début du quinquennat de François Hollande. La faute à qui ? A quoi ? à l’évolution des marchés, à des faillites de gestion et à une politique des transports. Mory subira le sort du Sernam dont les derniers éléments ont été contraints de se dissoudre  dans Géodis (le Sernam,  une entreprise qui a compté 10 000 salariés). En cause l’évolution du  mode de production des services transport, des gestionnaires qui ne connaissent pas grand chose au transport ( pour Mory des anciens fonctionnaires- comme au Sernam – puis des fonds d’investissement), des pouvoirs publics qui soignent des pathologies lourdes  avec un doliprane ou du sparadrap.

La messagerie française – elle n’est pas la seule – se porte donc mal. Depuis 2000, le nombre d’envois de la messagerie traditionnelle (non express) a chuté de 20 %, l’emploi de 25 %. Le cas de la société Mory-Ducros est révélateur. (Article de patrice Salini, économiste paru dans les échos il y a un an). « Les firmes du secteur flirtent toutes ou presque avec des marges minimes. Certaines sont dans le rouge. Et pourtant on a concentré, regroupé, fusionné ou fait disparaître nombre d’entreprises. Quelques grands groupes ont fait leurs courses (comme UPS, DB-Schenker, Kuehne + Nagel,  Dachser ou FEDEX, après TNT, jadis) ou simplement fait un aller-retour (comme la Poste Allemande-DHL).

Aujourd’hui, le paysage est marqué, on le sait, par la progression relative de l’express, dont le marché bénéficie du développement du e-commerce et de la parcellisation de la demande, même si le marché national, pour des raisons économiques, est assez mal orienté, tandis que l’express international demeure très porteur.

Cette situation doublement contrastée est structurante. Les leaders nationaux du « colis » et de la messagerie sont plutôt des expressistes (TNT, Chronopost/Geopost, UPS, DHL Express) ou des grandes firmes diversifiées à l’instar de Geodis qui combine trois réseaux (Calberson, France-Express et Ciblex), et une offre multi-métiers. Les grands leaders que sont Schenker-Joyau et Dachser, mais aussi Kuehne+Nagel offrent au sein de leur groupe – de taille internationale -, à côté de la messagerie parfois secondaire une palette de services allant de la logistique à l’organisation de transport international.

En Europe des groupes comme DSV, DB-Schenker, Dachser, Geodis, ont une activité de messagerie et une activité de transport de charges complètes, articulée souvent sur un fort secteur d’affrètement – que continue d’avoir DHL.

Aux Etats-Unis, le transport de groupages est désormais dominé par Fedex – expressite de cœur de métier – largement devant Conway et YRC, qui sont des messagers traditionnels, mais diversifiés, et UPS, lui aussi expressiste de cœur de métier et ouvert à l’organisation de transport et – aux USA – à la logistique.

Ce qui frappe en réalité, c’est que peu de firmes majeures sur le marché – y compris d’ailleurs dans le domaine de la messagerie sous température dirigée, à l’instar de Stef – échappent à une logique de diversification et d’offre plus globale. ConWay par exemple, messager US intégré disposant de plus de 9.000 tracteurs et employant plus de 19000 personnes dans la messagerie, a une activité de charge complètes (2.700 tracteurs, 3.600 personnes) et logistique (139 entrepôts, 5300 personnes). TNT et Geopost mêlent du postal et de l’express, comme GLS et sa maison mère, et les principaux grands messagers sont des groupes multimétiers.

Dans ce contexte l’histoire Mory-Ducros a un caractère singulier. Ducros est issu de la constitution d’une branche messagère en France par la Poste Allemande (DHL) à partir de Danzas, Ducros, Sernadis, Arcatime…, branche dont la firme s’est délestée – comme d’autres filiales messagères à travers le monde – non sans assainir son bilan (en gros 270 millions €). Mory est un des grands messagers historiques français, progressivement recentré sur sa seule activité majeure, au terme d’une histoire mouvementée. La firme, diversifiée, regroupait à la fin des années 1980, 9300 personnes et commençait à donner des signes de difficultés.

Au terme d’un long épisode (A. Mallard, Crédit Lyonnais, reprise par un pool financier et des dirigeants en 1999, etc.) Mory déposa son bilan, et constitua en octobre 2011 une proie de choix pour le nouvel actionnaire principal de Ducros (Caravelle-Arcole) qui a fusionné les deux messagers.

Les 3.000 salariés de l’un rejoignaient les 2700 de l’autre et connaissaient une nouvelle restructuration.  Avec l’illusion que deux réseaux messagers traditionnels en perte feraient un réseau rentable, et permettraient au marché de suivre la même voie.  Hélas aujourd’hui, deux ans plus tard, la situation était dramatique au point de justifier un nouveau dépôt de bilan, et l’émergence d’un plan de reprise de Mory-Ducros par son propriétaire – une novation – au prix d’une purge considérable, la firme ne devant garder que de l’ordre de 1900 personnes filiales comprises.  Un cataclysme social représentant autour de 8 à 9 % des effectifs du secteur de la messagerie  et de l’express (hors Poste).

L’impact sur le marché est incertain, et dépend des pertes de clientèles plus que des sous-traitances générées par l’abandon d’un grand nombre d’agences. Sous-traitance auprès des confrères dans les zones de faible densité de trafic, déploiement d’un affrètement plus massif, la recette est connue, mais ne change pas nécessairement l’équilibre du marché.
En outre le plan de reprise,  contesté par Jean Schmitt (PDG du groupe indépendant Heppner), laisse dubitatifs semble-t-il les autres messagers.

Quant à la viabilité de l’entreprise qui « sortirait » de ce plan de reprise, rien ne permet à ce stade d’en juger. Nous n’avons aucune idée du réseau restant, et encore moins du portefeuille de clients qu’il permet de desservir. Pas plus des sources de revenu espérées venant assurer la rentabilité du nouvel ensemble. Un réseau de messagerie offrant un service national échappe difficilement à l’obligation d’un réseau dense, ou alors nécessite, comme jadis, des accords avec des confrères régionaux.

Mory-Ducros revendiquait 85 agences et voudrait revenir à une cinquantaine.  Comment fera-t-il ? Qu’offrira-t-il à ses clients ? Avec quel plan de transport ? Quels circuits ? Heppner par exemple dispose de 70 agences en France et a une forte activité internationale (39%). Dachser-France compte  63 sites, Schenker une centaine, GLS  83 agences, TNT express 130 et DHL en a 38. Certains, comme UPS, combinent leurs agences et les relais-colis (Kiala). Fedex en reprenant Tatex a récupéré un réseau de 35 agences venant densifier son réseau initial.  Et ne parlons pas de Geodis ni du groupe postal.

Métiers de réseau, la messagerie comme l’express trouvent un équilibre au prix d’une consolidation complexe entre agences, lignes, tournées, et éventuellement relations entre confrères. Espérons simplement que ces « repreneurs-ci » feront mieux que ce qu’ils n’ont déjà fait, et que ne l’ont fait ceux qui ont présidé à la disparition du Sernam et de Giraud. Des reprises – parfois onéreuses pour les pouvoirs publics – qui rarement permettent la survie durable des firmes reprises. »

Mory Ducros: les licenciements annulés et nouvelle mise en difficulté de l’entreprise ?

Mory Ducros: les licenciements annulés et nouvelle  mise en difficulté de l’entreprise ?

Le plan social de Mory est annulé ce qui laisse présager des indemnités plus importantes pour les licenciés. Ceci étant reste à savoir si ce surcoût u plan de licenciement ne va pas fragiliser le repreneur (Arcole) et derrière l’entreprise reprise. Le marché de ma messagerie est toujours auusi tendu (les prix trop bas et la demande trop faible). Sans parler de la concurrence officielle des grands opérateurs ou de la concurrence sauvage  (via le cabotage). Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a, selon l’AFP qui cite les avocats des salariés et des administrateurs judiciaires, annulé, ce vendredi 11 juillet, le plan social du groupe de messagerie Mory Ducros, plan qui prévoit le licenciement d’environ 2.800 employés. L’annulation de l’homologation entraîne l’ouverture de procédures auprès du conseil des prudhommes permettant le versement de dommages et intérêts aux salariés licenciés. « Nous allons réclamer deux ans de salaire pour chaque salarié, la facture va être lourde », a affirmé à Reuters Jérôme Vérité, responsable CGT. Il s’agit de l’un des plans sociaux les plus importants depuis celui de Moulinex au début des années 2000. Cette décision du tribunal ne suspend pas la mise en œuvre du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).  Le 6 février dernier, le tribunal de commerce de Pontoise avait validé la reprise de Mory Ducros par Arcole Industries, après que le groupe a été placé en redressement judiciaire en novembre 2013. Cette offre prévoyait de reprendre 2.210 salariés sur les 5.000 que compte l’entreprise. Le gouvernement alors promis d’accompagner  les salariés qui ne pourront être repris par Arcole Industries. En 2012, l’entreprise avait perdu 80 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 760 millions d’euros.

Mory Ducros: en grand danger

Mory Ducros: en grand danger

 

Mory évite la liquidation et l’actionnaire améliore une peu son offre de reprise. Pour autant Mory demeure en grand danger du fait des mouvements sociaux qui se développent spontanément sans le contrôle des syndicats. Les salariés ont sans doute raison de réagir car l’avenir de l’entreprise n’est pas nécessairement assuré en l’état actuel de la conjoncture dans la messagerie. Mais Mory Ducros risque de perdre encore des parts de marchés ; 2000 emploi sauvés sur 7000 (dont 20000 sous-traitants souvent oubliés), c’est mieux que rien évidemment pas assez pour gérer ce drame social national. Pas sûr ensuite que cet actionnaire soit vraiment capable de gérer de meilleure façon une entreprise prise dans le tourmente globale des mutations de  l’activité routière (qui pour la première fois en 2013 perd des emplois) avec notamment la concurrence des entreprises et chauffeurs étrangers, donc le dumping et la concurrence déloyale.  Mory Ducros échappe donc  à la liquidation judiciaire. Le principal actionnaire du transporteur, Arcole Industries, qui menaçait de renoncer à reprendre le transporteur de colis en raison de grèves sur certains sites, a finalement amélioré légèrement son offre mardi 29 janvier tard dans la soirée. Sous l’égide du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, des discussions avec les syndicats dans la soirée de mardi à mercredi à Bercy, ont abouti au dépôt effectif d’une offre de reprise par Arcole Industries. « Ce dépôt à 23H58 est le gros acquis de la soirée », a souligné le ministère. L’offre a initiale été légèrement améliorée puisqu’elle prévoit le maintien de 2 agences et 60 emplois supplémentaires, soit une total de 50 agences sur près de 85, et 2.210 salariés au lieu de 2.150 sur plus de 5.000.  Le 28 janvier, Arcole Industries, avait menacé de retirer son offre de reprise sur l’entreprise, placée en redressement judiciaire en novembre dernier, si les grèves persistaient. « La situation sociale au sein de Mory Ducros s’est très sérieusement dégradée dans la journée sur quelques sites essentiels au bon déroulement de l’entreprise », indique Arcole Industries dans ce courrier adressé au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. « Si la situation doit rester en l’état, et notamment si la direction de l’entreprise reste paralysée, Arcole Industries sera dans l’incapacité de réitérer son offre », avertit le président du directoire d’Arcole, André Lebrun. Lundi 27 janvier, les syndicats avaient déjà rapporté qu’Arcole menaçait de retirer son offre. La direction qualifiait alors cette information de « fausse rumeur ». Le tribunal de commerce de Cergy-Pontoise doit se prononcer le 31 janvier sur l’offre d’Arcole. Elle prévoit de reprendre 48 agences sur 85, soit 2.150 emplois sur plus de 5.000. Mais Arcole avait également demandé à ce que les employés s’engagent à ne pas entamer de nouvelles actions avant cette date.

 

Mory Ducros: moins de 2.000 emplois sur 7000 repris ?

Mory Ducros: moins de 2.000 emplois  sur 7000 repris ?

2000 salariés pourraient être repris par l’actuel actionnaire sur 7000 (5000 chez Mory et 2000 chez les sous-traitants). Une agence sur deux serait condamnée (85 actuellement). C’est la plus grosse faillite depuis Moulinex. Une reprise sans doute satisfaisante sur le plan social (en partie évidemment) mais hypothétique sur le plan économique. L’actionnaire principal n’est pas vraiment du métier et n’a pas fait preuve jusque là d’une grande pertinence de gestion, par ailleurs le secteur est particulièrement concurrencé et globalement l’offre est structurellement surabondante. Sans parler des prix de dumping de certaines entreprises pour conquérir (ou maintenir) des parts de marché. De toute évidence, si la conjoncture ne s’améliore  pas rapidement (ce n’est pas prévu en 2014), il y aura encore des dégâts dans le  secteur.  L’offre d’Arcole Industries, actionnaire principal de Mory Ducros, est désormais connue. Et elle devrait laisser un goût amer aux salariés, suspendus à la décision du tribunal de commerce de Pontoise, le 31 janvier prochain. Arcole Industries propose en effet de reprendre moins de 2.000 salariés sur les 5.000 de l’entreprise en redressement, ont annoncé deux syndicats, mercredi 8 janvier. « L’offre globale déposée par Arcole Industries aura un volume d’emploi inférieur à 2.000 salariés sur les 5.000 de l’entreprise, sans compter les 2.000 salariés issus de la sous-traitance qui ne font pas partie de l’offre d’Arcole Industries », écrit dans un communiqué la fédération CFDT des transports. Outre cette offre, trois offres de reprises partielles ont été déposées, confirme le syndicat. La direction, elle, informera précisément les représentants du personnel sur les offres de reprise déposées jeudi. Selon Force Ouvrière, joint par l’AFP, Arcole propose de reprendre 43 agences sur 85, soit 1.900 emplois au total. Si les offres complémentaires portent sur des agences différentes de celles que propose de reprendre Arcole, davantage d’emplois pourraient être préservés, selon la CFDT.  Le syndicat souligne qu’il « examinera si les trois offres partielles peuvent être complémentaires de l’offre globale permettant d’améliorer ainsi le nombre d’emplois sauvegardés ».

 

Mory-Ducros : au moins 50% de casse sociale

Mory-Ducros : au moins 50% de casse sociale

 

Mory Ducros, la plus grosse défaillance d’entreprises depuis Moulinex en 2001, va sans doute connaître une forte casse sociale ; On parle de 2500 à 3000 salariés éventuellement repris mais sans intégrer la sous-traitance. Or il y a 5000 emplois chez Mory Ducros mais aussi 2000 sous-traitants. La casse sociale globale incluant ces sous-traitants pourrait dépasser 50% des effectifs totaux. Plusieurs offres de reprise de Mory Ducros ont été déposées vendredi au tribunal de commerce de Pontoise et le gouvernement a affirmé son soutien à la préservation de l’emploi et de l’activité du transporteur routier en redressement judiciaire. La pérennité de la nouvelle entité se pose cependant car il y a en France une surcapacité structurelle de l’offre en messagerie entrainant un dumping destructeur. Par ailleurs la conjoncture très maussade détériore encore un peu plus les résultats financiers. Le numéro deux du secteur en France derrière Geodis emploie quelque 5.000 personnes sur des dizaines de sites. Il a été placé en redressement judiciaire en novembre. La CFDT Transports a précisé que parmi ces offres, une a été déposée par l’actionnaire majoritaire, Arcole Industries. Sans pouvoir confirmer le nombre d’offres déposées, un de ses responsables a dit avoir des informations selon lesquelles elles seraient au nombre de quatre. Elles seront présentées aux syndicats le 9 janvier et examinées par le tribunal de commerce le 31 janvier. L’important est d’ »assurer la pérennité de l’emploi et de l’activité économique et de rassurer immédiatement les clients et les salariés », a dit à Reuters Fabian Tosolini, secrétaire national de la CFDT Transports. Les ministères du Redressement productif, du Travail et des Transports ont précisé dans un communiqué qu’un dispositif exceptionnel serait mis en oeuvre « pour permettre à chacun des salariés dont l’emploi serait supprimé au terme de cette procédure de retrouver un emploi au plus vite ». Le gouvernement « réaffirme son soutien aux offres sérieuses et responsables qui maintiendraient un réseau dense et rentable d’agences sur le territoire national, seul capable de préserver le fonds de commerce et de sauvegarder une partie des emplois de l’entreprise et de ses sous-traitants », écrivent-ils.

 

Mory Ducros: dépeçage

Mory Ducros:  dépeçage

 

 

Pas d’illusion à entretenir Mory Ducros sera dépecée, reste à fixer l’ampleur de la dépouille.  Il y aura reprise totale s’il y a un candidat ou reprise partielle dans le cas contraire. Les dégâts seront assez voisins car il ne faut guère escompter une reprise de plus de 2000 emplois sur 5000. Pas forcément des emplois très durables en plus car le modèle économique  Mory Ducros est obsolète. Le changer demandera du temps ; des compétences alors que le secteur est en pleine crise : crise conjoncturelle de la demande, surcapacité structurelle de l’offre, dumping, concurrence étrangère. La dispersion dans l’espace d’une entreprise de transport comme Mory Ducros rend par ailleurs la médiatisation du dossier très difficile. On en parle mais finalemenet assez peu alors qu’il s’agit du plus gros plan de licenciement depuis des années en France.   »La date limite de dépôt des offres de reprise a été fixée au 3 janvier », ont indiqué à l’AFP des représentants de FO et de la CFDT, à l’issue d’une rencontre avec le juge-commissaire.  La date pourra éventuellement être prorogée, a précisé la CFDT. Lors de la réunion, le juge n’a pas fait état d’offre formelle déposée à ce jour, selon le même syndicat.  Mory Ducros, qui compte plus de 5.000 salariés et fait en outre travailler 2.000 sous-traitants, a été placé mardi en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Pontoise (Val d’Oise), avec une période d’observation de six mois.  Propriété d’Arcole Industries, le numéro deux français du transport de messagerie avait annoncé il y a une semaine son intention de déposer le bilan, l’un des plus importants en France depuis la faillite de Moulinex en 2001.  Les ministres du Redressement productif et son homologue des Transports ont reçu une première fois jeudi les organisations syndicales (CFDT, CGT, CFTC, FO et le Snatt CFE-CGC).  Les syndicats, qui craignent un dépeçage de l’entreprise, ne sont pas sortis rassurés de ce tour de table à Bercy, malgré la volonté réaffirmée, selon eux, des ministres de privilégier le scénario d’une reprise globale des activités.

 

Mory Ducros: quelle reprise partielle ?

Mory Ducros: quelle reprise partielle ?

« Nous sommes disposés à participer à une offre de reprise partielle, aux côtés de partenaires et avec le soutien des pouvoirs publics, afin de constituer un réseau de messagerie viable dans la durée », a assuré le président d’Arcoles Industries, André Lebrun, au quotidien économique Les Echos de lundi.  Mory Ducros, qui emploie plus de 5.000 personnes, doit être placé en redressement judiciaire mardi par le tribunal de commerce.  La période d’observation qui s’en suivra est l’occasion d’ouvrir « le champ des possibles », a précisé André Lebrun.  Né de la fusion de deux entreprises malades, l’entreprise de messagerie Ducros et le transporteur Mory, tous deux rachetés par Arcole Industries, filiale du groupe Caravelle spécialisée dans la reprise de sociétés en difficultés, Mory Ducros n’a pas résisté à la crise du marché de la messagerie.  En 2012, l’ensemble a enregistré une perte d’exploitation de 65 millions d’euros sur un chiffre d’affaires de 670 millions d’euros, a précisé M. Lebrun.  Ces derniers mois, l’entreprise, qui dispose d’une flotte d’environ 4.500 véhicules, a vu le nombre de ses agences en France diminuer de 115 à 84.  André Lebrun n’a pas précisé le périmètre d’activité envisagé dans le cadre d’une reprise partielle de Mory Ducros.

 

Mory Ducros: 7000 emplois concernés

Mory Ducros: 7000 emplois concernés

Plus de 5000 emplois directs concernés et 2000 sous –traitants par le dépôt de bilan de Mory Ducros. Il sera difficile de trouver des solutions pour des raisons conjoncturelles liées au net tassement de la demande mais aussi des raisons plus conjoncturelles ; la messagerie souffre en effet depuis très longtemps d’un excès d’offre et se livre à une concurrence acharnée qui se traduit par des prix très dégradés. En l’état actuel du marché, les malheureusement les repreneurs ne vont pas se précipiter. C’est aussi le résultat d’une politique des transport  très libérale qui progressivement tue le pavillon routier français. C’est donc le plus gros dépôts bilan depuis la faillite de Moulinex, en 2001.Ce vendredi 22 novembre, Mory Ducros, une société issue de la fusion en 2011 des transporteurs Mory et Ducros, a annoncé qu’elle est en cessation de paiement, rapporte la CFDT. L’entreprise a également demandé son placement en redressement judiciaire. Interrogé ce vendredi sur ce dossier, Jean-Marc Ayrault a déclaré: «  »nous cherchons des solutions site par site avec les partenaires sociaux bien évidemment ». « Là où nous pourrons trouver les repreneurs, tout sera fait pour sauver le maximum d’emplois », a ajouté le chef du gouvernement. Dans l’après-midi, Arnaud Montebourg et son collègue des Transports, Frédéric Cuvillier ont annoncé vouloir « rencontrer au plus vite » les partenaires sociaux. L’entreprise, numéro deux français du transport de colis, a tenu, ce vendredi, un comité central d’entreprise exceptionnel (CCE). La CFDT, majoritaire au sein de l’entreprise, redoutait en effet l’annonce de 2.000 à 3.000 suppressions de postes soit près de la moitié des 5.200 collaborateurs que compte la société. La CGT craignait elle « un plan social de grande ampleur » et juge « malheureusement envisageable » le scénario de la CFDT. Les deux syndicats ont d’ailleurs appelé les salariés à manifester le 26 novembre prochain. »Tous les sites seront arrêtés » et les salariés du transporteur se rassembleront devant le tribunal de commerce de Pontoise, et devant les préfectures, a déclaré à l’AFP, Jean-Claude Hacquard, délégué central CGT. En 2012, l’entreprise a perdu 80 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 760 millions d’euros. Elle possède un réseau de 85 agences en France. Sa dette s’élève à 765 millions.  La situation était âprement suivie par Arnaud Montebourg depuis des semaines. Début novembre, Le Monde révélait que le dossier traînait sur les bureaux du CIRI, le Comité interministériel de restructuration industriel, bras armé du ministère du Redressement productif à Bercy. Mais aucune solution n’avait été trouvée pour sauver l’entreprise de la restructuration. Dans ce cadre, Mory Ducros pourrait bénéficier du soutien du « plan de résistance économique » et de l’enveloppe de 300 millions d’euros devant aider les entreprises traversant une mauvaise passe. Le but de ce plan est de renforcer les entreprises à court de trésorerie mais qui ont un avenir industriel. Selon la CFDT, cela serait précisément le cas de Mory Ducros.

 




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