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3641 SDF à Paris ; 566 morts en un an en France

3641 SDF à Paris ; 566 morts en un an en France

 

3 641 SDF à Paris. Un chiffre en hausse , l’an dernier lors de la première édition, 3 035 personnes avaient été recensées et  566 morts dans la rue en France en 2018  contre 511

Parmi les 3 641 sans-abri recensés, quatre sur dix ont entre 40 et 54 ans et trois sur dix entre 25 et 29 ans. Plus de la moitié de ces personnes sont des femmes. Ce décompte a été effectué par des bénévoles : 1 700 Parisiens et 400 travailleurs sociaux volontaires.  Dans le détail, 2 246 personnes sans-abri ont été décomptées dans les rues, 639 dans le bois de Vincennes (12e), le Bois de Boulogne (16e) et la Colline (18e), les parcs et jardins et les talus du périphérique, 298 dans les gares, 291 dans les stations de métro, 99 à l’AP-HP, 38 dans les parkings, et 24 personnes ont été recensées par des bénévoles de Paris Habitat. « Aller dans des zones plus cachées a montré plus de 600 personnes », explique l’adjointe à la mairie de Paris.  Selon Dominique Versini, la population des gens qui dorment à la rue a changé ces dernières années. « Aujourd’hui on a des populations plus jeunes. On ne gère pas de la même façon des personnes plus jeunes, des femmes, des familles avec des enfants. Il faut s’adapter à l’ensemble des dispositifs et ne pas oublier les clochards très désociabilisés qui ne demandent rien et n’appellent jamais le 115″, explique-t-elle.  Un véritable scandale surtout dans nos sociétés développées même si les causes sont diverses (économiques, sociales, familiales, personnelles)  mais hélas souvent complémentaires. On a aussi compté  566 morts dans la rue en France en 2018  contre 511 l’année précédente, selon le collectif Les morts de la rue, qui recense chaque année ces décès. Un chiffre sous estimé d’près  l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (CepiDc-Inserm) qui considère qu’ils sont 6 fois plus nombreux. En France, 143 000 personnes sont sans domicile fixe (SDF). Cette situation de grande précarité est loin d’être homogène puisque les SDF peuvent autant être des jeunes en manque d’emploi, des familles, mais aussi des actifs qui n’ont pas les moyens d’accéder à un logement.( 1 sur 4 SDF).

D’après  ce collectif,  ils avaient en moyenne 48 ans, cinquante d’entre eux étaient des femmes. Treize étaient des mineurs, dont 6 de moins de 5 ans. Deux avaient entre 5 et 9 ans et six avaient entre 15 et 18 ans.  «Elles sont mortes sur la voie publique, dans des abris de fortune tels qu’un parking, une cage d’escalier, une cabane de chantier ou dans le métro, mais aussi en lieu de soins ou en structure d’hébergement», selon Les morts de la rue.

566 morts dans la rue en France en 2018

 566 morts dans la rue en France en 2018

Un véritable scandale surtout dans nos sociétés développées même si les causes sont diverses (économiques, sociales, familiales, personnelles)  mais hélas souvent complémentaires.  566 morts dans la rue en France en 2018  contre 511 l’année précédente, selon le collectif Les morts de la rue, qui recense chaque année ces décès. Un chiffre sous estimé d’près  l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (CepiDc-Inserm) qui considère qu’ils sont 6 fois plus nombreux. En France, 143 000 personnes sont sans domicile fixe (SDF). Cette situation de grande précarité est loin d’être homogène puisque les SDF peuvent autant être des jeunes en manque d’emploi, des familles, mais aussi des actifs qui n’ont pas les moyens d’accéder à un logement.( 1 sur 4 SDF).

D’aprés  e collectif,  ils avaient en moyenne 48 ans, cinquante d’entre eux étaient des femmes. Treize étaient des mineurs, dont 6 de moins de 5 ans. Deux avaient entre 5 et 9 ans et six avaient entre 15 et 18 ans.  «Elles sont mortes sur la voie publique, dans des abris de fortune tels qu’un parking, une cage d’escalier, une cabane de chantier ou dans le métro, mais aussi en lieu de soins ou en structure d’hébergement», selon Les morts de la rue.

Chaque année, le collectif rappelle que plus d’une personne décède chaque jour des conséquences de la vie à la rue. Aucun nouveau recensement national n’a été fait depuis cette date. Selon l’étude 2008-2010 de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (CepiDc-Inserm), qui croise les données du collectif et celles de la base nationale des causes médicales de décès, le nombre réel de décès de personnes sans domicile entre 2012 et 2016 serait de plus de 13.000 morts.

 

L’alcool : 40 000 morts par an

L’alcool : 40 000 morts par an

Encore 40  000 morts  par an  dus à l’alcool (16 000 décès par cancer, 9 900 par maladies cardiovasculaires, 6 800 par maladies digestives et 5 400 par accident ou suicide.)

La très grande majorité de ces décès (90%) « Sont liés à des consommations supérieures à 53 grammes par jour » d’alcool pur, soit plus de 5 unités d’alcool. Toutefois, « même à la dose relativement modérée de moins de 18 grammes d’alcool pur consommé par jour (moins de deux verres standards) (…) le risque global est augmenté », soulignent les auteurs de l’article. L’étude se fonde sur les consommations déclarées par un échantillon de 20 000 personnes, mais également sur les chiffres de vente d’alcool, les enquêtes déclaratives tendant à minimiser le nombre de verres pris.

Les précédentes estimations, fondées sur des chiffres de 2009, avaient évalué à 49 000 le nombre de décès dus à l’alcool, soit 9% du total. Cette baisse  »s’explique en grande partie par la diminution de la mortalité pour les causes liées à l’alcool et, dans une moindre mesure, par la baisse de la consommation, passée de 27 à 26 g d’alcool pur par jour sur cette même période », expliquent les auteurs de l’article.

 

Morts de jeunes en banlieue : l’indifférence ?

Morts de jeunes en banlieue : l’indifférence ?

 

 

C’est finalement dans une certaine indifférence que les grands médias égrainent presque chaque jour les événements qui rendent compte de violence de jeunes dans des quartiers sensibles sur fond de trafic de drogue. Il est vrai que la plupart des responsables ou de ceux qui font l’opinion résident rarement près de ces zones difficiles qui se situent de plus en plus hors de la république. Deux  jeunes bien encore d’être tués mardi et mercredi en région parisienne Depuis 2016, environ 250 affrontements ont été enregistrés, soit plus d’un tous les trois jours. Il y a eu notamment  le lynchage d’un jeune de 17 ans mercredi 26 septembre, suite à un des règlements de compte entre bandes à Garches les Gonesses. Le phénomène touche presque tous les quartiers des grandes villes. Officiellement on compte près de 800 quartiers sensibles en France ;  en fait,  il y en a bien davantage et chaque ville (même les plus petites de 10 000 à 30 000 habitants) est affectée. Ce qui caractérise ces zones c’est d’abord leur état juridique de non-droit : les services officiels hésitent à s’y rendre. C’est surtout le marché généralisé de la drogue avec souvent des échoppes sur le bord des trottoirs au vu de tous. On vient y faire son marché. Ensuite la violence précisément entre bandes pour se partager le gâteau. Le chômage est un mal endémique avec 25 à 30 % de jeunes sans emploi dont beaucoup ont abandonné l’école avant 12 ans. Avec aussi en toile de fond un communautarisme qui refoule les valeurs et les usages de la république aux frontières du quartier. Dans ces zones, à partir d’une certaine heure dans la soirée il ne fait pas bon de se promener à pied. Régulièrement des violences sont signalées : violence verbale, violence physique avec la distraction préférée qui consiste à brûler des voitures. Les municipalités locales, les services officiels et la presse sont relativement complices et font tout pour qu’on évite de parler de ces différents débordements. Encore une fois, il ne s’agit pas seulement des quartiers des grandes villes type Paris, Marseille ou Lyon mais de toutes les villes moyennes et même petites. Des sortes de zones hors la république que les services officiels finalement tolèrent en considérant qu’ainsi on arrive à circonscrire le mal géographiquement. Un aveuglement, une hypocrisie et un manque de courage qui fait honte à la république et menace évidemment la cohésion de la société. Comment nous élites pourrait-il d’ailleurs connaître cette réalité puisque pour la quasi-totalité, ils n’habitent pas dans ces zones et ne fréquentent pas les habitants qui y résident.

Sécurité routière : baisse des morts en juin, effet 80 km-heures ?

Sécurité routière : baise des morts en juin, effet 80km-heures ?

 

 

 

Baisse en mai mais aussi en juin ;  du coup, certains s’interrogent pour savoir s’il ne s’agit pas déjà d’un effet des 80 km. Difficile à  croire dans la mesure où cette limitation de vitesse n’a été instaurée qu’au 1er juillet. La vérité est plus complexe, en réalité, on a les pires difficultés méthodologiques à comprendre l’évolution des statistiques en matière d’insécurité routière faute notamment d’institutions statistiques compétentes. En réalité,  les commentaires sur les chiffres d’accidents sont tout à fait aléatoires, autant d’ailleurs que la désignation des facteurs explicatifs accidentogènes. On est évidemment incapable de comparer l’évolution de deux périodes en tenant compte du même de trafic, des mêmes conditions météorologiques et des mêmes types de déplacement. Pas étonnant qu’on ait décidé de prendre une mesure un peu brutale en limitant tout le monde à 80 sur la plupart du réseau. Dernière observation,  les évolutions se font à la marge et il suffit d’un mort en plus ou en moins par région pour changer la tendance. Il convient donc de rester modeste dans l’appréciation qu’on peut faire de ces résultats. Le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a de nouveau fortement baissé (-9,3%) en juin avec 294 tués, a annoncé la Sécurité routière, lundi 16 juillet. C’est 30 victimes de moins que lors du même mois l’an dernier. En comptant aussi les départements d’outre-mer, 306 personnes ont perdu la vie sur les routes, et 6 923 ont été blessées. Un chiffre également en baisse, selon les estimations provisoires de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR).

Cette diminution intervient après une forte baisse déjà survenue en mai (-8,4%). Ces chiffres confirment la tendance à la baisse de la mortalité routière en France, amorcée en 2017 après trois années consécutives de hausse.  Ces chiffres sont publiés deux semaines après la mise en place de la limitation controversée de la vitesse à 80 km/h sur 400 000 km de routes secondaires. Depuis le 1er juillet, les routes à double sens sans séparateur central ne sont plus limitées à 90 km/h. L’objectif est de réduire le nombre de tués sur les routes.

Terrorisme Pakistan : au moins 128 morts

Terrorisme Pakistan : au moins 128 morts

C’est la conséquence de la conception de la démocratie par l’Etat islamique qui a organisé un attentat suicide lors d’une réunion électorale. Bref, une nouvelle fois l’horreur de ce que peut donner le la terreur du fanatisme.  L’attaque a été revendiquée par le groupe Etat islamique. Au moins 128 personnes ont été tuées, vendredi 13 juillet, dans un attentat suicide lors d’un meeting électoral dans le sud-ouest du Pakistan, à moins de deux semaines des élections législatives. Le candidat visé a succombé à ses blessures. L’attaque, dont le bilan est encore provisoire, s’est produite à Mastung, à une quarantaine de kilomètres de la capitale de la province instable du Baloutchistan, Quetta. Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier au Pakistan depuis l’attaque d’une école de Peshawar, perpétrée en décembre 2014 par un commando taliban, qui avait fait plus de 150 morts.

Terrorisme : des morts à Gao (Mali)

Terrorisme : des morts à Gao (Mali)

 

Encore une attaque de forces françaises et maliennes à Gao avec 8 morts. En cause, le fait que les forces armées de l’opération Barkane doivent se contenter de 4000  hommes sur un territoire immense (5 à 6 plus grand que la France). Le fait aussi d’un environnement géopolitique complexe qui nécessitera des interventions pendant encore de nombreuse années ; Enfin une réalité, seule la France est vraimene engagée au nom de l’Europe.  Une attaque a donc visé dimanche matin une patrouille conjointe de soldats français et maliens à Gao, dans le nord du Mali, faisant quatre morts parmi la population civile et plusieurs dizaines de blessés, dont quatre militaires de l’opération Barkhane, a-t-on appris auprès de l’état-major français. “Une explosion d’origine encore indéterminée” est survenue à 10h50 heure locale (12h50 heure de Paris) au passage de la patrouille dans le nord-ouest de Gao, vers la direction de Bourem, a précisé à Reuters le colonel Patrik Steiger, porte-parole de l’état-major français à Paris. Les soldats français de Barkhane – une trentaine – circulaient à bord de trois véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI), a-t-il indiqué. On ignore à ce stade le nombre d’éléments des forces armées maliennes qui patrouillaient à leurs côtés au milieu des habitants. Selon le porte-parole du ministère malien de la Défense, Boubacar Diallo, une voiture piégée a foncé sur la patrouille. Des sources sécuritaires maliennes ont déclaré que des échanges de tirs avaient suivi durant une quinzaine de minutes. “Le bilan est de quatre morts et une vingtaine de blessés parmi les civils, de quatre blessés chez Barkhane”, a déclaré dimanche soir le porte-parole de l’état-major français. “Le terrorisme a encore frappé au Mali. Des civils ont perdu la vie et des militaires français sont blessés. (…) Notre détermination ne faiblit pas”, a déclaré la ministre française des Armées, Florence Parly, sur Twitter. “L’évolution de la situation au Mali n’est guère satisfaisante et nous n’en partirons pas demain, sans qu’il s’agisse pour autant d’un enlisement”, avait déclaré en mars dernier le général François Lecointre, chef d’état-major des armées françaises. “Je ne pense pas qu’il soit possible de régler le problème au Mali en moins de 10 à 15 ans, si tant est que nous le puissions”, avait-il souligné. Emmanuel Macron est attendu lundi en Mauritanie, où se déroule le 31e sommet de l’Union africaine, pour évoquer notamment la lutte contre le terrorisme et l’avenir du G5 Sahel et de sa force conjointe.

Pollution de l’air : 7 millions de morts en 2017

Pollution de l’air : 7 millions de morts en 2017

Toujours plus de morts dus à la pollution qui n’empêche pas la course à la   métropolisation largemenet responsable.  7 millions de morts prématurées dans le monde, contre 6,5 millions en 2016 d’après l’OMS. En cause, essentiellement, la pollution de l’air extérieur (qui a fait 4,2 millions de victimes en 2017 contre 3 millions en 2016), alors que les décès liés à la pollution de l’air intérieur régressaient légèrement (de 4,3 à 3,8 millions). C’est plus que les décès cumulés dus au sida, à la tuberculose, au diabète et aux accidents de la route. Globalement, 90% de la population mondiale respire un air contenant « de hauts niveaux de polluants. »  La très respectée revue médicale The Lancet porte ce décompte macabre à 6,5 millions à l’échelle de la planète pour la seule année 2015 et à un total estimé à 9 millions en ajoutant les morts liées à la pollution de l’eau et des sols (1,8 million) et en milieu professionnel (0,8 million). Neuf millions, cela représente un décès sur six dans le monde (16). La plupart (plus de 70 %) des décès attribués à la pollution sont dus à des maladies non transmissibles : pathologies cardiaques, accidents vasculaires cérébraux (AVC), cancers du poumon, broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO), maladies gastro-intestinales ou encore infections parasitaires. Si tous les pays sont touchés, ce sont essentiellement les plus pauvres qui paient le prix fort. Environ 92 % des 9 millions de victimes de la pollution se trouvent dans des pays à bas et moyen revenus (où le revenu national brut est inférieur à 12 235 dollars par habitant et par an, selon la classification de la Banque mondiale). Et l’étude précise que dans les pays où l’industrialisation se fait à marche forcée (IndePakistanChineBangladeshMadagascar et Kenya), la pollution peut être responsable de plus d’un quart de tous les décès. Quel que soit le niveau de développement des pays, les effets de la pollution affectent de façon « disproportionnée » les populations les plus pauvres et marginalisées. Les auteurs estiment que leur bilan « sous-estime » la réalité en raison des « nombreux nouveaux polluants chimiques qui restent à identifier »« Plus de 140 000 nouveaux produits chimiques et pesticides ont été synthétisés depuis 1950 », rappelle le rapport. Et, parmi les 5 000 substances les plus utilisées, moins d’un quart ont subi des tests de toxicité et d’évaluation avant leur mise sur le marché lors de la dernière décennie et seulement dans un nombre limité de pays riches. « Malgré ses effets de grande ampleur sur la santé, l’économie et l’environnement, la pollution a été négligée dans les politiques internationales de santé, déplore Philip Landrigan, coresponsable de la commission du Lancet et professeur à l’Icahn School of Medicine at Mount Sinai, à New York.  . Maria Neira, directrice du département de santé publique à l’OMS : « La pollution atmosphérique affecte dramatiquement la santé humaine et. » Ce risque global est inégalement réparti. Plus des deux-tiers des décès ont lieu en Asie (environ 4 millions de morts), et notamment en Chine, mais aussi en Afrique (1 million). Selon les dernières données compilées par l’OMS, 91% de la population mondiale est aujourd’hui exposée quotidiennement à un air fortement pollué. Selon le rapport de la qualité de l’air 2017 de l’Agence européenne de l’environnement, la Bulgarie termine en tête des 41 pays européens les plus pollués. La Bulgarie enregistre le plus fort taux de mortalité prématurée liée à la pollution (20,1 morts/10 000 habitants), devant le Kosovo (18,6), la Serbie (17,3), la Macédoine (15,3), la Hongrie (13,7) et l’Italie (13,1). La France figure en 24ème position (7,2), derrière le Royaume-Uni (8,1) et devant l’Espagne (7,1). Cinq pays du nord de l’Europe (Suède, Finlande, Norvège, Irlande et Islande) ferment la marche avec des taux inférieurs à 4,2 morts prématurées pour 10 000 habitants.

 

Sécurité routière: baisse de 7,8% des morts en janvier

Sécurité routière: baisse de 7,8% des morts  en janvier

 

Toujours aucune explication pertinente des variations de des accidents .Pas étonnant il n’existe m^me pas d’organisme d’analyse scientifique de l’accidentologie.  Le nombre de morts sur les routes en métropole a légèrement baissé en janvier, avec 235 tués, soit 20 de moins qu’en janvier 2017, a annoncé mardi la Sécurité routière. Après trois ans consécutifs de hausse, la courbe s’est inversée fin 2017, avec une baisse de -1,2% sur la totalité de l’année (soit 45 morts de moins qu’en 2016), et ce alors que le gouvernement a prévu en juillet d’abaisser à 80 km/h la vitesse maximale sur 400.000 km de routes secondaires, contre 90 km/h actuellement.

Pollution : 9 millions de morts par an

Pollution : 9 millions de morts par an

Selon un rapport publié  dans la revue médicale britannique The Lancet, les maladies causées par la pollution ont été responsables de 9 millions de morts prématurées en 2015 – soit 16 % de l’ensemble des décès dans le monde », souligne ce rapport, issu de deux ans de travail d’une commission associant la revue, plusieurs organismes internationaux, des ONG et une quarantaine de chercheurs spécialisés dans les questions de santé et d’environnement.  Ce bilan représente « trois fois plus de morts que le sida, la tuberculose et le paludisme réunis, et 15 fois plus que ceux causés par les guerres et toutes les autres formes de violence », ajoutent ses auteurs.  La pollution de l’air – extérieur et intérieur – est responsable à elle seule de 6,5 millions de décès chaque année, principalement à travers des maladies non transmissibles comme les maladies cardiaques, les AVC, le cancer du poumon et la broncho-pneumopathie chronique obstructive. L’eau polluée serait liée à 1,8 million de morts, via par exemple un mauvais assainissement ou la contamination des sources, causes de maladies gastro-intestinales et d’infections parasitaires. La pollution sur le lieu de travail en causerait environ 800 000, via l’exposition à des substances toxiques ou cancérigènes. Et cette évaluation est « probablement sous-estimée », ajoute The Lancet, compte tenu « des nombreux polluants chimiques émergents qui restent encore à identifier ». Le phénomène touche en premier lieu « les populations pauvres et vulnérables », note le rapport, avec 92 % de ces décès localisés dans des pays à revenu faible ou moyen et, dans chaque pays, ils concernent davantage les minorités et les populations marginalisées. Dans les pays en voie d’industrialisation rapide comme l’Inde, le Pakistan, la Chine, Madagascar ou le Kenya, jusqu’à un décès sur quatre pourrait être lié à la pollution.

 

 

Sécurité routière : nombre de morts + 8.9%

Sécurité routière : nombre de morts + 8.9%

 

Comme d’habitude des évolutions non expliquées mais qui pourraient donner une justification à la limitation de vitesse à 80 km /heure. Le nombre de morts sur les routes est en effet en hausse de 8,9% en novembre, avec 281 personnes tuées, contre 258 en novembre 2016, soit une augmentation de 8,9%, annonce la Sécurité routière, lundi 11 décembre. En 2016, un total de 3 477 personnes ont perdu la vie sur les routes de France, pour la troisième année consécutive de hausse de la mortalité routière. Dans le détail, 2 188 personnes ont été tuées sur les routes hors agglomération en 2016 (+0,6% par rapport à 2015), contre 1 019 en agglomération et 270 sur autoroute.

Ce chiffre est très éloigné de l’objectif annoncé en 2012 de descendre sous les 2 000 tués annuels en 2020. Le gouvernement réunira en janvier 2018 un comité interministériel de la sécurité routière, se disant « particulièrement mobilisé au profit de cette cause fondamentale que constitue la sécurité routière ».

Pollution : 9 millions de morts dans le monde par an

Pollution : 9 millions de morts dans le monde par an

 

Dans un article du monde on apprend que l’Agence européenne pour l’environnement estimait que la pollution est responsable de 9 millions de morts dans le monde. La pollution de l’air serait  à l’origine de plus de 500 000 décès prématurés (avant 65 ans) en Europe par an. Celle publiée vendredi 20 octobre dans la très respectée revue médicale The Lancet porte ce décompte macabre à 6,5 millions à l’échelle de la planète pour la seule année 2015 et à un total estimé à 9 millions en ajoutant les morts liées à la pollution de l’eau et des sols (1,8 million) et en milieu professionnel (0,8 million). Neuf millions, cela représente un décès sur six dans le monde (16 %), relève l’étude qui, pour bien prendre la mesure de la gravité de la situation, note que c’est « trois fois plus que les morts combinées du sida, de la tuberculose et de la malaria ». Ce rapport, le premier du genre à tenter d’évaluer l’impact global de toutes les pollutions au niveau mondial, est issu de la commission « pollution et santé » du Lancet. Il est le résultat d’un projet de deux ans auquel ont contribué plus de quarante experts internationaux spécialisés dans les questions de santé et d’environnement. La plupart (plus de 70 %) des décès attribués à la pollution sont dus à des maladies non transmissibles : pathologies cardiaques, accidents vasculaires cérébraux (AVC), cancers du poumon, broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO), maladies gastro-intestinales ou encore infections parasitaires. Si tous les pays sont touchés, ce sont essentiellement les plus pauvres qui paient le prix fort. Environ 92 % des 9 millions de victimes de la pollution se trouvent dans des pays à bas et moyen revenus (où le revenu national brut est inférieur à 12 235 dollars par habitant et par an, selon la classification de la Banque mondiale). Et l’étude précise que dans les pays où l’industrialisation se fait à marche forcée (IndePakistanChineBangladeshMadagascar et Kenya), la pollution peut être responsable de plus d’un quart de tous les décès. Quel que soit le niveau de développement des pays, les effets de la pollution affectent de façon « disproportionnée » les populations les plus pauvres et marginalisées. Les auteurs pointent ainsi une « injustice environnementale » dont sont aussi bien victimes la communauté rom parquée dans un camp de réfugiés sur le site contaminé d’une ancienne mine au Kosovo que les habitants d’un quartier défavorisé de New York exposés aux émissions de gaz de plusieurs dépôts de bus. Au-delà du coût humain, la commission « pollution et santé » du Lancet a également tenté d’évaluer le coût économique. Là aussi, les pays les plus pauvres sont ceux qui paient la plus lourde facture. Ainsi, dans les pays en voie de développement, le rapport estime que les maladies et les décès liés à la pollution représentent en termes de perte de productivité 1,3 % du produit intérieur brut, contre 0,5 % pour les pays industrialisés. Ce pourcentage passe à 8,3 % (contre 4,5 % pour les pays les plus développés) si on prend en compte les dépenses de santé pour un coût total de l’ordre de 4,6 milliards de dollars (3,9 milliards d’euros) par an pour l’économie mondiale, soit 6,2 % de la croissance mondiale. Ce tableau, déjà bien noir, pourrait être encore plus sombre. Les auteurs estiment que leur bilan « sous-estime » la réalité en raison des « nombreux nouveaux polluants chimiques qui restent à identifier »« Plus de 140 000 nouveaux produits chimiques et pesticides ont été synthétisés depuis 1950 », rappelle le rapport. Et, parmi les 5 000 substances les plus utilisées, moins d’un quart ont subi des tests de toxicité et d’évaluation avant leur mise sur le marché lors de la dernière décennie et seulement dans un nombre limité de pays riches. « Malgré ses effets de grande ampleur sur la santé, l’économie et l’environnement, la pollution a été négligée dans les politiques internationales de santé, déplore Philip Landrigan, coresponsable de la commission du Lancet et professeur à l’Icahn School of Medicine at Mount Sinai, à New York. Notre but est de sensibiliser à l’échelle mondiale sur l’importance de la pollution et mobiliser la volonté politique pour la combattre. » Le rapport ne se contente pas de donner l’alerte, il formule aussi plusieurs recommandations : intégrer la pollution dans le plan d’action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles de l’Organisation mondiale de la santé, faire de la prévention en matière de pollution une priorité internationale ou encore développer des systèmes de surveillance des effets de la pollution sur la santé.

Pollution : 50.000 morts chaque année en France

Pollution :  50.000 morts chaque année en France

On sait que la hausse de la température paraît inévitable pour l’avenir. Corrélativement,  les émissions polluantes devraient encore progresser. Des émissions polluantes dont le niveau est déjà largement responsable du changement climatique. Les émissions polluantes seraient responsables d’environ 50 000 morts par an en France. Nous sommes donc engagés dans un cercle de moins en moins vertueux la pollution fait grimper la température et la hausse des températures favorise le développement des émissions polluantes. À l’horizon 2050, l’Hexagone pourrait subir des épisodes plus graves et plus nombreux. Des concentrations en ozone ­nocives pour la santé (supérieures à 100 microgrammes par mètre cube d’air) pourraient survenir entre cinquante et cent jours par an en Europe, quand l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise de ne pas s’exposer plus de vingt-cinq jours par an à de telles valeurs.  Une équipe internationale, dont des chercheurs français du CNRS, du CEA et de l’université Paris-Est Créteil se sont penchés sur la qualité de l’air en 2050, dans le cadre d’un scénario de réchauffement global de 3 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Soit l’hypothèse vers laquelle nous allons si les engagements de baisse d’émissions de gaz à effet de serre de l’accord de Paris sont respectés. L’ozone est un gaz produit sous l’effet du rayonnement solaire à partir des activités humaines (industrie, trafic automobile, peintures…). « Ce n’est pas la seule hausse globale de 3 °C qui influence la qualité de l’air, mais ses causes et ses conséquences : l’augmentation des émissions de polluants accompagnant celles de gaz à effet de serre qui vont créer de l’ozone, notamment les oxydes d’azote et le méthane », explique Robert ­ Vautard, directeur de recherche CNRS à l’Institut Pierre-Simon-Laplace, l’un des coauteurs de cette étude. « Or si la qualité de l’air s’améliore actuellement en Europe, ailleurs les émissions continuent d’augmenter. » combinée à l’absence de vent et aux activités ­humaines, l’ozone se retrouve piégé au sol. Lorsqu’il est présent en trop grande quantité, ce gaz est toxique et irritant. Les plus vulnérables sont les personnes âgées, les enfants et les patients souffrant de maladies respiratoires et cardiovasculaires. En France, la pollution à l’ozone et aux particules fines cause déjà chaque année 50.000 morts. Le réchauffement climatique accroîtra cette mortalité, avertit l’OMS. « Dans les années 2000, on estime que la pollution à l’ozone a entraîné 400.000 décès par an sur la planète. Selon les projections, avec le réchauffement climatique, ce seront plusieurs millions de morts en 2100″, résument Béatrice Josse et ­Virginie Marécal, chercheuses à Météo France et au CNRS. Si le réchauffement se limite à + 2 °C en 2050, la législation européenne permettra encore de contrer la hausse de concentration en ozone, estime Robert Vautard. « Mais à + 3 °C, ce ne sera plus possible. Du fait des émissions hors du continent, la concentration en méthane doublera et fera bondir la teneur en ozone. Les mesures européennes seront alors très insuffisantes. »

Sécurité routière : morts en baisse de 22,8% en février, pourquoi ? On ne sait pas !

Sécurité routière :  morts en baisse de 22,8% en février, pourquoi ? On ne sait pas !

 

Hausse en janvier, baisse en février (, le nombre de morts sur les routes a très fortement baissé en février. Ce nombre a chuté de 22,8%, soit 60 vies épargnées par rapport à février 2016, indique la Sécurité routière mercredi 8 mars.  Pourquoi ?  Réponse comme à chaque fois : on n’en sait rien. Régulièrement le ministre ou l’office national de la sécurité routière annonce soit des chiffres en augmentation ou en baisse pour les tués et blessés de la route. En réalité aucun organisme compétent n’analyse de manière scientifique les facteurs explicatifs de ces variations. De ce point de vue observation, la les règles et les contrôles constituent un véritable scandale. Ce qui explique l’insignifiance de la politique de sécurité routière. Décidée par le gouvernement. . La plus surprenante est aussi la plus anecdotique. Pour la première fois, des drones vont être expérimentés pour détecter les conduites à risque sur les routes françaises en lieu et place des hélicoptères.  Les tests salivaires pour repérer les automobilistes conduisant sous influence remplaceront bien les prises de sang. En attendant que ces appareils fassent leurs preuves, le gouvernement compte avant tout sur l’intensification des contrôles radars pour responsabiliser les automobilistes dont l’attention s’est manifestement relâchée ces dernières années. Manuel Valls a notamment annoncé que le parc vieillissant, qui compte 4200 appareils installés, passera à 4700 d’ici trois ans. L’Etat va multiplier les radars embarqués (qui ne sont pas repérables par les dispositifs anti-radars) en externalisant leur exploitation à des opérateurs agréés. Après avoir testé les radars à double sens, les autorités vont également déployer des radars de nouvelle génération capables de détecter de nouvelles formes d’infractions (comme l’interdiction de demi-tour). Des dispositifs de leurre seront également installés de manière à accroître la vigilance des conducteurs. Techniquement, les radars fixes seront toujours signalés par un panneau d’avertissement. Mais près de 10.000 panneaux annonceront des radars qui n’existent pas.

 

 

Insécurité routière: Le nombre de morts en hausse de 8,9 % et la même rengaine de l’incompétence

Insécurité routière: Le nombre de morts en hausse de 8,9 % et la même rengaine de l’incompétence

« 257 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en janvier 2017, contre 236 en janvier 2016, soit une augmentation de 8,9 % », indique  l’ONISR, qui appelle, « au moment des grands chassés-croisés des vacances de février », à une « extrême prudence » sur les routes en cas de météo instable. Bref toujours le même bla-bla, la même tragique incompétence.  En fait, les pouvoirs publics sont incapables d’expliquer les variations. Une raison fondamentale à cela il n’existe en France aucun organisme scientifique capable d’analyser les facteurs explicatifs et de préconiser des mesures pertinentes. De ce point de vue le comité interministériel de la sécurité routière est une fiction, une sorte de comité virtuel sans réel moyen et sans compétence.  Le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR), créé par décret du 5 juillet 19723, comprend tous les ministères concernés par la sécurité routière. Il comprend à sa création le ministre chargé de la défense nationale, le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre de l’intérieur, le ministre de l’économie et des finances, le ministre de l’éducation nationale, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du Plan et de l’aménagement du territoire, le ministre du développement industriel et scientifique, le ministre de l’équipement et du logement, le ministre des postes et télécommunications, le ministre des transports, le ministre de la santé publique et de la sécurité sociale et le secrétaire d’état auprès du Premier ministre. Le Groupe interministériel permanent de sécurité routière (GIPSR) se réunit plusieurs fois par an pour préparer les dossiers abordés par le CISR. Même constat d’impuissance pour  le conseil national de la sécurité routière mis en place le 25 octobre 2001. C’est un organisme composé d’élus, de représentants des entreprises et associations intéressées par la sécurité routière et de représentants de l’administration. Selon son décret de création, il « est associé à l’élaboration et à l’évaluation de la politique des pouvoirs publics en matière de sécurité routière ». Il prépare des recommandations au gouvernement pour lutter contre l’accidentalité routière. L’objectif fixé par le ministre de l’intérieur lors de l’installation du 3e mandat de cette instance, le 27 novembre 2012, est de diviser par deux la mortalité routière entre 2010 et 2020, soit compter moins de 2 000 personnes tuées sur les routes de France métropolitaine en 2020. Le conseil se réunit au moins deux fois par an sur convocation de son président et de plein droit à la demande du délégué interministériel à la sécurité routière (DISR) ou d’un quart de ses membres. Un bureau, ayant pour rôle de préparer et de diffuser les travaux du conseil, se réunit au moins quatre fois par an et entre chaque séance du conseil, sur convocation du président. Il est clair que ce n’est pas en se réunissant quelque fois par an qu’on peut sérieusement traiter d’une question aussi importante que la sécurité routière. Il faudrait évidemment une véritable professionnalisation des services tant au plan de l’analyse, de l’évaluation, des orientations et du contrôle. Bref un vrai service public de la sécurité routière unifiée et qui se consacre uniquement à cette tâche. Au lieu de cela la responsabilité est éparpillée entre nombre de ministères et de services. Du coup au lieu de viser les situations accidentogènes les plus graves on se contente le plus souvent de verbaliser « vite fait »  des infractions souvent secondaires pour faire du chiffre aussi pour remplir les caisses de l’État.  Les premières estimations du nombre de tués sur les routes sont en hausse de quelques unités en 2016 par rapport à l’année précédente, où 3.461 personnes avaient trouvé la mort en France métropolitaine. Après 2014 (3.384 morts, +116 tués par rapport à 2013, soit +3,5%) et 2015 (3.461 morts, +77 tués, soit +2,3%), la France connaît donc une troisième année consécutive de hausse, une première depuis 1972. Ces trois mauvaises années -qui interviennent après douze années de baisse conclues sur un plus bas historique en 2013 (3.268 morts)- ternissent le bilan du quinquennat de François Hollande en matière de sécurité routière. Même si la mortalité devrait être globalement en baisse sur l’ensemble du mandat, l’objectif fixé en 2012 par Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, de passer sous la barre des 2.000 morts en 2020 semble lointain. Sans avoir pu amorcer une baisse, le gouvernement se félicitera d’avoir quasiment stabilisé la situation, après avoir notamment lancé deux plans en janvier (26 mesures) et octobre 2015 (22 mesures principales et 33 complémentaires) face au « relâchement des comportements » à l’origine de ces mauvais chiffres, selon le ministre de l’Intérieur de l’époque Bernard Cazeneuve. Parmi ces mesures : l’interdiction du kit mains libres au volant, l’abaissement du taux d’alcoolémie pour les conducteurs novices (0,2 g/l de sang), l’expérimentation de tests salivaires pour détecter les stupéfiants et l’augmentation du nombre de radars (500 supplémentaires d’ici à fin 2018 et 10.000 radars « leurres »). Certes certaines mesures ne sont pas inutiles mais ce sont des mesures trop partielles.

 

 

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