Archive pour le Tag 'morte'

Politique : La NUPES est morte (Mélenchon)

Politique :La NUPES est morte (Mélenchon)

Celui qui a obtenu le score méritoire de plus de 22 % aux dernières présidentielles est bien contraint d’accepter le déclin de son audience. En effet son parti, les » insoumis », dans les sondages ne recueille plus que 6 % et se retrouve même derrière le parti socialiste à 9 %. Mélenchon considère donc que la NUPES morte. En réalité ce sont aussi « les insoumis « qui sont en voie d’extinction et qui vont être renvoyés au statut d’une organisation extrémiste très marginale .

À l’occasion d’une réunion publique à Rochefort (Charente-Maritime), Jean-Luc Mélenchon a estimé ce jeudi qu’ »il n’y a plus de Nupes », renvoyant une nouvelle fois la responsabilité d’une fin de l’alliance aux autres partis de gauche, dont il dénonce les « gamineries » et « enfantillages ».

« J’admets que ce qu’on a construit est déjà détruit », a déclaré le triple candidat à la présidentielle. Tout en prétendant ne pas connaître le motif selon lequel cette coalition formée aux dernières législatives serait terminée. Une façon de mettre en cause ses partenaires d’hier.

L’insoumis ne les épargne pas et vise plus particulièrement les socialistes. Allié le plus solide de LFI au sein de la Nupes pendant plusieurs mois, ils ont finalement voté un « moratoire » sur leur participation à l’intergroupe de l’alliance, après fortes tensions notamment autour de la guerre entre le Hamas et Israël.

Au passage, Olivier Faure avait dénoncé plus largement « la méthode Mélenchon », et appelé à un « fonctionnement démocratique » de la Nupes. En pointant également plusieurs désaccords successifs, que ce soit sur la stratégie à mener lors de la réforme des retraites ou les émeutes de cet été.

La NUPES est morte (Mélenchon)

La NUPES est morte (Mélenchon)

Celui qui a obtenu le score méritoire de plus de 22 % aux dernières présidentielles et bien contraints d’accepter le déclin de son audience. En effet son parti, les insoumis, dans les sondages ne recueille plus que 6 % et se retrouve même derrière le parti socialiste à 9 %. Mélenchon considère donc que la NUPES morte. En réalité ce sont aussi les insoumis qui sont en voie d’extinction et qui vont être renvoyé au statut d’une organisation extrémiste très marginale .

À l’occasion d’une réunion publique à Rochefort (Charente-Maritime), Jean-Luc Mélenchon a estimé ce jeudi qu’ »il n’y a plus de Nupes », renvoyant une nouvelle fois la responsabilité d’une fin de l’alliance aux autres partis de gauche, dont il dénonce les « gamineries » et « enfantillages ».

« J’admets que ce qu’on a construit est déjà détruit », a déclaré le triple candidat à la présidentielle. Tout en prétendant ne pas connaître le motif selon lequel cette coalition formée aux dernières législatives serait terminée. Une façon de mettre en cause ses partenaires d’hier.

L’insoumis ne les épargne pas et vise plus particulièrement les socialistes. Allié le plus solide de LFI au sein de la Nupes pendant plusieurs mois, ils ont finalement voté un « moratoire » sur leur participation à l’intergroupe de l’alliance, après fortes tensions notamment autour de la guerre entre le Hamas et Israël.

Au passage, Olivier Faure avait dénoncé plus largement « la méthode Mélenchon », et appelé à un « fonctionnement démocratique » de la Nupes. En pointant également plusieurs désaccords successifs, que ce soit sur la stratégie à mener lors de la réforme des retraites ou les émeutes de cet été.

PS: Une planète morte

 PS: Une planète morte

D’après un papier du Monde , La candidate à l’élection présidentielle paie la lente déliquescence d’un Parti socialiste qui n’est plus que l’ombre de lui-même, avec 22 000 adhérents à l’heure actuelle.

Analyse.

 

Anne Hidalgo n’est pas totalement responsable de sa contre-performance dans les sondages pour l’élection présidentielle, qui la placent en deçà des 5 % requis pour le remboursement des frais de campagne. La maire de Paris paie la lente déliquescence du Parti socialiste (PS). Cinquante ans après le congrès refondateur d’Epinay, en 1971, le PS n’est plus que l’ombre de lui-même. Les courants qui ont structuré les confrontations d’idées sont devenus fictifs ou ont disparu.

Dans cet astre mort, on ne débat plus, même pour désigner une candidate à l’Elysée. Les personnalités qui ont marqué son histoire se sont évanouies : fini, le temps des Jospin, Fabius, Joxe, Mermaz, Rocard, Chevènement ou Hollande. A l’ère des « éléphants » a succédé celle des « éléphanteaux », qui n’impriment plus. Le PS, qui a engrangé des succès de 1971 à 1989, a vécu, à partir du congrès de Rennes de 1990, où il s’est déchiré sur la succession de François Mitterrand, une longue série de tempêtes et de naufrages. Son agonie n’en finit pas.

Au congrès d’Epinay, François Mitterrand réussit son OPA sur le PS, un parti qui se veut « révolutionnaire » et entend « transformer la société capitaliste en une société collectiviste ». « Il ne s’agit pas d’aménager un système, mais dlui en substituer un autre », proclame la déclaration de principes. Mitterrand se fait adouber sur la quête d’un programme commun de gouvernement avec le Parti communiste français (PCF). Celui-ci est signé en juin 1972. « Notre objectif fondamental, explique le premier secrétaire du PS, c’est de refaire un grand Parti socialiste sur le terrain occupé par le PCF lui-même, afin de faire la démonstration que sur les 5 millions d’électeurs communistes 3 millions peuvent voter socialiste. » Mitterrand gagne son pari et, aux législatives de 1978, le PS, avec 22,8 %, ravit, au prix d’une rupture avec lui, la première place au PCF (20,6 %), qui amorce alors son déclin.

En 1974, lors des Assises du socialisme, la « deuxième gauche », portée par Michel Rocard et la CFDT, rejoint le PS. Deux grands courants, qui sont aussi des écuries présidentielles, vont s’affronter : les mitterrandistes, étatistes, et les rocardiens, décentralisateurs. Au congrès de Metz, en 1979, Mitterrand impose sa ligne radicale de « rupture avec le capitalisme ». En 1981, il entre à l’Elysée. En 1982, le PS compte 213 584 adhérents, contre 80 300 en 1971. Mais les flamboyantes réformes du début du septennat sont interrompues par le tournant de la rigueur.

« L’industrie française de l’armement n’est pas morte « 

« L’industrie française de l’armement n’est pas morte « 

 

 

Une réponse à La tribune du groupe Vauban intitulée « La mort confirmée de l’industrie de l’armement française par  le député de La République en Marche Fabien Gouttefarde, .( ‘ Lopinion)

 

 

Le 31 août, quelques heures à peine après la signature à Paris des accords étatiques officialisant la poursuite du programme SCAF (système de combat aérien du futur), dont l’avion de combat NGF (Next Generation Fighter) n’est que la pointe de diamant, le groupe Vauban offrait aux lecteurs de La Tribune une vision d’opinion, bien sûr légitime – aucun débat ne saurait ne pas l’être – mais alarmiste, prétendant constater « la mort confirmée de l’industrie d’armement française« . Il est question de « mettre bas le système de défense des nations européennes sans tirer un coup de feu », rien de moins !  Il me semble pourtant que, lorsqu’on scrute avec attention les actes du président de la République et de cette majorité en matière de Défense, il en va tout autrement.

Certes, la récente décision de la Cour de Justice de l’Union européenne relative au temps de travail est de nature à ouvrir une brèche, qui n’est pas souhaitable : nous, élus, alors que le premier d’entre nous donne aux armées l’ordre d’aller au combat, ne saurions faire aucune différence entre le soldat, qui combat et le soldat, qui soutient. Quand les armes parlent, tous sont égaux devant la mort. Et si elle vient à survenir, ils ne sont pas victimes, mais soldats, tombés pour leur pays. C’est la conviction de cette majorité, exprimée dès l’irruption de la décision de la Cour, par des voix aussi fortes que celle de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe.

S’agissant du projet de projet dit « CorporateSustainabilityReporting Directive », qui menacerait les industriels de la Défense d’étranglement financier, la majorité y est attentive. La transparence, notamment des flux financiers, est un objectif incontournable de nos société démocratiques : les industriels de la défense ne sauraient évidemment s’y soustraire. Toutefois, il appartient à la majorité de veiller à ce que ces mêmes industriels conservent les moyens de développer, de vendre, d’exporter. Cela passe par un dialogue accru avec les acteurs bancaires, échange qui pourra, si cela s’avère nécessaire, être suivi d’une traduction législative.

Berlin, partenaire naturel de Paris

L’Allemagne, enfin, demeure notre partenaire naturel de coopération en Europe. Le président de la République a fait ce choix dès 2017, en lançant quatre programmes majeurs avec la complicité de celle qui est encore pour quelques jours chancelière fédérale. L’avion, le char, le canon. Seul, l’avion de patrouille maritime a depuis connu un naufrage, ce qui est un comble pour un avion destiné aux marins, l’Allemagne ayant choisi finalement un avion américain.

Citoyen, je le déplore. Élu, je le regrette. Européen, je forme le vœu, que certains jugeront sans doute naïf, qu’il soit tiré les enseignements de cet échec, en premier lieu pour fournir à la Marine nationale et aux autres marines européennes qui voudraient s’y associer, un avion répondant à ce besoin dont la criticité n’est plus à prouver, en second lieu pour avancer sur les autres programmes. C’est ce qu’a concrétisé Florence Parly.

Alors, oui, ces trois équipements majeurs seront produits en coopération avec l’Allemagne. Rappelons d’abord que le Royaume-Uni, qui auparavant pouvait jouer ce rôle, a choisi une autre voie. Rappelons également que l’Allemagne n’a pas l’exclusivité de la coopération : d’autres programmes peuvent être menés avec nos amis grecs, récents acheteurs du Rafale, peut-être demain de frégates, belges, qui vont déployer les blindés Griffon et Jaguar dans le cadre de Camo, espagnols, qui déjà participent au Scaf, avec le futur avion bimoteur de transport, sans compter l’hypothétique hélicoptère très lourd dont j’appelais, en juillet, de mes vœux la survenance.

Rappelons enfin que, s’agissant du Scaf, en l’absence de coopération, l’alternative était, pour l’Allemagne, l’achat d’avions américains, pour la France, le développement d’un avion de combat certes très performant, Dassault sachant parfaitement faire, mais hors de portée des finances françaises, sauf à consentir à des choix douloureux. Fallait-il s’y résigner ? Paris n’est pas résigné. Que subsistent entre la France et l’Allemagne des doutes n’est pas étonnant. Que chacun défende son pré carré, est un réflexe presque normal à l’aube d’une coopération qui engage sur des décennies. Que des divergences existent, notamment sur la dissuasion, est sain. D’ailleurs, en matière de nucléaire, diverger n’est pas un drame.

Ce qui serait inacceptable, aux yeux des Français, serait que cette majorité, après avoir lancé ces coopérations et ces réflexions, ne les assume pas. Je les assume, pour ma part. Comme cette majorité assume une Loi de programmation militaire (LPM) de remontée en puissance comparée aux quinquennats précédents. Une LPM qui peut sans doute, nul n’est parfait, être abondée encore, à l’heure où les douloureuses images de Kaboul confirment que le regard américain se tourne vers d’autres horizons que celui de la vieille Europe et des marches de l’Asie pour ne plus voir que les flots du Pacifique.

A nous d’en tirer les conclusions et de poursuivre le projet de remontée en puissance de nos armées et d’accroissement de notre autonomie stratégique, française comme européenne, porté par le président de la République. Un surge budgétaire pour la LPM, la création ou re-création de filières d’excellence – je pense notamment aux munitions de petit calibre, aux drones, à l’avion spatial – y participeraient. La LPM, l’action vers nos partenaires européens, sont les piliers sur lesquels notre industrie peut se reposer. Cette majorité est résolue à l’accompagner encore plus loin.

Une jeune fille de 17 ans morte d’un coup de couteau

Une jeune fille de 17 ans morte d’un coup de couteau

Un nouveau drame entre jeunes;  une jeune fille de 17 ans est morte d’un coup de couteau donné sans doute par un jeune de 15 ans.

Ce serait notamment la conséquence d’une rivalité exprimée sur les réseaux sociaux. Le maire PCF d’Ivry-sur-Seine, Philippe Bouyssou a indiqué à l’AFP que la victime avait «voulu tenter une médiation entre le jeune homme qui s’en était pris violemment à la petite soeur de l’adolescente sur les réseaux sociaux». «C’est le résultat d’une forme de harcèlement sur les réseaux sociaux», a-t-il déploré. «Je suis profondément triste et choqué que ce genre d’embrouille puisse déboucher sur un tel drame», a-t-il ajouté, expliquant avoir adressé «tout son soutien» à la mère de la victime dans la foulée du drame.

En mars, dans le Val-d’Oise un autre département d’Ile-de-France, une collégienne de 14 ans avait été violemment battue puis jetée dans la Seine lors d’un différend avec deux camarades de sa classe d’Argenteuil.

Début mars, deux groupes de jeunes originaires de deux quartiers de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) s’étaient affrontés en pleine rue à coups de couteaux et de poings, faisant deux blessés graves. Quatre mineurs ont été mis en examen le 15 avril pour tentative de meurtre, complicité et violences aggravées.

Océans : la zone morte s’étend

Océans : la zone morte s’étend

Une zone morte s’agrandit dans le Golfe d’Oman, en cause des phénomènes naturels amplifiés par la pollution, le rejet de produits chimiques et le réchauffement climatiques? Les conséquences : la disparition de la faune et de la flore.  Une zone morte qui s’ajoute à d’autres.  Une équipe de chercheurs allemands et canadiens avaient  découvert des zones particulièrement pauvres en oxygène dans la zone tropicale de l’océan atlantique nord, à quelques centaines de kilomètres de la côte ouest de l’Afrique. La concentration en oxygène y est tellement faible que les scientifiques les appellent des « zones mortes » : il n’y a pratiquement aucune vie. Si elles venaient à rencontrer une île, elles pourraient conduire à une mortalité massive de poissons. Ces « zones mortes », qui présentent de très faibles niveaux en oxygène, sont le résultat d’une surabondance de nutriments, surtout d’azote, provenant de fertilisants agricoles, de la pollution automobile et industrielle et des déchets. La quantité limitée d’oxygène dans l’eau provoque la mort de la plupart des espèces marines : poissons, crabes, huîtres… ainsi que d’importants habitats dont les herbiers marins. Seuls quelques micro-organismes peuvent y survivre. Outre l’impact sur la biodiversité, « ces zones mortes » portent préjudice aux pêcheries puisque leur multiplication relativement récente expliquerait la diminution des ressources halieutiques en mer Baltique et dans d’autres mers du globe. Pour le golfe d’Oman,  « Nos recherches montrent que la situation est pire que ce qu’on craignait, et que la zone morte est grande et continue à s’étendre. L’océan suffoque », déplore Bastien Queste, un scientifique de l’université britannique d’East Anglia. Avec plusieurs collègues, il a publié vendredi 27 avril une étude (en anglais) dans la revue Geophysical Research Letters, dans laquelle il affirme avoir découvert une « zone morte » plus grande que l’Ecosse, dans le golfe d’Oman.

Nucléaire : La loi de transition énergétique déjà morte !

Nucléaire : La loi de transition énergétique déjà morte !

Avec la décision de Ségolène Royal d’autoriser la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires de 10 ans, de fait la loi de transition énergétique est déjà morte. Une loi pourtant votée en août 2015 ! Cette loi prévoyait de faire tomber à 50 % en 2025 la part de l’énergie tirée du nucléaire et à 30 % en 2030 celle tirée des énergies fossiles ou encore augmenter à 32 % à horizon 2030 la part des énergies renouvelables.  : Le parc existant en France a 30 ans d’âge moyen et la durée de fonctionnement de ce parc jusqu’à 50 ans, (voire jusqu’à 60 ans. Comme le propose le PDG d’EDF).  26 des 58 réacteurs français atteindront 40 ans d’ici à 2025. En réalité pratiquement aucun réacteur français ne sera arrêté en 2025. Au contraire leur durée de vie sera prolongée de 10 à 20 ans reportant encore beaucoup plus loin la réduction de la part de l’énergie tirée du nucléaire. De toute manière les objectifs fixés dans la loi de transition énergétique étaient déjà assez illusoires et  désormais deviennent complètement utopiques d’autant que la France n’a pas mis en place une véritable stratégie de développement des énergies renouvelables à la hauteur des enjeux. « Oui, je suis prête à donner ce feu vert, sous réserve de l’avis de l’Autorité de sûreté nucléaire ». La sortie de Ségolène Royal n’est pas passée inaperçue. La ministre de l’Écologie a indiqué qu’EDF pourrait allonger de dix ans la durée de vie de ses centrales nucléaires et s’est dit « prête à donner le feu vert » à cette nouvelle durée de vie qui passerait de 40 à 50 ans. Interviewée sur France 3, la pensionnaire de la rue de Grenelle a ainsi évoqué une énergie de « meilleur marché » grâce à des centrales nucléaires « déjà amorties ». Le patron d’EDF, Jean-Bernard Levy, avait déjà affirmé mi-février que « l’État avait donné son accord pour que nous modernisions le parc actuel de façon à ce que la durée de vie qui a été conçue pour 40 ans, nous la montions à 50 et 60 ans, sous réserve que la sécurité nucléaire soit garantie« .  Face à la crise financière dramatique d’EDF pas d’autre solution que le prolongement des centrales actuelles ;  ce que vient de décider dimanche. , la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, une prolongation la durée de vie des centrales nucléaires françaises de 40 à 50 ans. Cette annonce fixée par un décret pluriannuel de l’énergie serait quasiment rédigée.   Du côté d’EDF, cette mesure était attendue alors que la société s’apprête à lancer un grand carénage. Cette opération devrait représenter un coût de 50 milliards d’euros sur dix ans selon EDF. La Cour des Comptes tablerait plutôt sur un coût de 100 milliards d’euros sur 15 ans. De toute manière la situation financière d’EDF est dramatique.  Récemment le patron d’EDF à ouvert la porte à de nouvelles modalités de financement du nucléaire. Et pour cause !  L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme du coup ;  il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France comme dans le monde. Discrètement mais sûrement le patron d’EDF ouvre le débat pour un changement des modalités de financement des centrales nucléaires. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards (100 milliards pour la Cour des comptes)  pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. Conclusion compte tenu de la situation financière catastrophique d’EDF il y a d’autres solutions que de prolonger la durée de vie du parc existant de 10 à 20 ans et d’augmenter le prix de l’électricité. Et la réduction de la part de l’électricité d’origine nucléaire à 50 % est reportée à l’horizon de 2050 voire au-delà.

EELV : « une structure morte »( Placé)

EELV : « une structure morte »( Placé)

Encore une prise de position sans ambiguïté qui va accélérer le processus de décomposition d’Europe écologie les Verts. Le sénateur a qualifié jeudi EELV de « structure morte », tout en refusant de dire avant vendredi matin s’il quitterait la formation. En début de mois, il avait toutefois déjà menacé de quitter Europe Écologie les Verts, furieux du rapprochement de son parti avec le Front de gauche pour les élections régionales. Dans une longue charge contre cette stratégie menée notamment par l’ex-ministre Cécile Duflot, l’élu écologiste s’est dit « sidéré » du manque de soutien d’EELV à François Hollande, sur les questions de climat notamment. Il a multiplié les appels au rassemblement de la gauche modérée.  « Il y a urgence et il y a le feu à la maison de la gauche et des écologistes. Il est encore temps de rassembler, il faut le faire sur le fond, sur les projets », a-t-il dit lors des journées du Front démocrate et Génération Écologie à La Rochelle.    »J’ai trop cru à la force des partis, j’ai longtemps cru à ça, aux accords intermédiaires, aux protocoles. Je crois que c’est totalement fini tout ça. EELV, on y est ou on y est pas, ça c’est un débat qui sera évidemment là, mais au fond c’est déjà une structure morte« , a-t-il dit.  Pressé par la presse de dire s’il resterait membre d’EELV, Jean-Vincent Placé a réservé sa réponse à vendredi matin.  »Je suis sidéré que le parti écologiste dont je suis encore membre fasse aussi peu de cas, de ce que fait, oui, et ce n’est pas du cirage de pompes, de ce que fait le président de la République, ce que font le gouvernement et le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius sur la question du climat », « un sujet qui est fondamental pour les écologistes », a-t-il lancé.  Le sénateur a également critiqué la constitution de listes communes EELV-Front de gauche dans plusieurs régions. »En Nord-Pas-de-Calais-Picardie (…) on va fracturer la gauche dans un endroit où Marine Le Pen peut l’emporter ?  François de Rugy, quant à lui, jusqu’alors l’une des principales figures d’Europe Écologie-Les Verts, a quitté le parti en l’accusant de « dérive gauchiste« . Sa décision aggrave la crise qui touche le mouvement écologiste profondément divisé sur la participation au gouvernement et l’alliance avec le Front de gauche aux régionales.




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