Mortalité : plus 9 % en un an
Sur l’ensemble de l’année 2020, la France a enregistré 54.700 décès de plus qu’en 2019, soit une surmortalité de 9%.
D’après l’INSEE le nombre de décès, toutes causes confondues, enregistrés en France entre le 1er janvier et le 22 février était supérieur de 14% à celui comptabilisé sur la même période de 2020, une proportion qui reste stable depuis le début de l’année.
Comparé à la même période de 2019, la hausse n’est en revanche que de 5%, une différence qui s’explique par le fait que la grippe saisonnière a été plus meurtrière début 2019 que début 2020, précise l’institut statistique dans son bilan hebdomadaire des décès pendant l’épidémie de Covid-19.
Depuis début janvier, la mortalité est relativement stable. En moyenne 2.140 personnes sont mortes chaque jour en janvier. Pour le mois de février, le nombre moyen de décès quotidiens « serait en légère diminution », autour de 2.000, selon des données encore provisoires.
A titre de comparaison, au moment du pic de la deuxième vague, entre le 1er et le 15 novembre, quelque 2.260 morts étaient comptabilisés chaque jour en moyenne, soit 33% de plus qu’à la même période de 2019.
A partir de mars, le suivi de la mortalité en 2021 impliquera de « privilégier la comparaison avec l’année 2019, année sans épidémie Covid », même si la grippe saisonnière a été virulente cette année-là, a par ailleurs annoncé l’Insee dans cette publication.
Ainsi, comparé à 2019, l’excédent de mortalité constaté entre le 1er janvier et le 22 février 2021 est le plus important dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur (+16%), dans le Grand Est (+14%) et en Bourgogne-Franche-Comté (+13%).
Sur l’ensemble de l’année 2020, la France a enregistré 54.700 décès de plus qu’en 2019, soit une surmortalité de 9%.
Sécurité routière : comment expliquer la hausse de la mortalité
Sécurité routière : comment expliquer la hausse de la mortalité
Il y a quelques semaines seulement le gouvernement se félicitait de la baisse de la mortalité sur les routes en attribuant pour l’essentiel la cause à la limitation de vitesse à 80 km/h. Le problème c’est que malheureusement la mortalité augmente assez nettement en janvier. Comme d’habitude, c’est le grand flou sur les facteurs explicatifs puisque l’État ne dispose d’aucune institution scientifique capable d’analyser les évolutions. L’observatoire national interministériel de la sécurité routière est en effet une coquille vide qui se contente de reprendre les commentaires gouvernementaux. Pour preuve, cette fois l’observatoire national de la sécurité routière n’explique aucunement cette hausse de tous les indicateurs. Bien entendu il conviendrait d’étudier ces statistiques de manière scientifique notamment en les rapprochant de l’évolution du volume de la circulation et des conditions météorologiques. Un exercice qui n’a jamais été fait.
260 personnes sont donc mortes sur les routes en janvier 2020, contre 237 en janvier 2019. La mortalité des cyclomotoristes, cyclistes et automobilistes augmente, alors que la mortalité à deux-roues motorisé est stable et celle des piétons baisse.
En ce début d’année 2020, le bilan des accidents sur les routes de France est considérable. Selon les estimations de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 260 personnes sont décédées sur les routes lors du mois de janvier 2020. En 2019, le nombre de morts était de 237 sur cette même période, soit un hausse de 9,7%.
Dans son rapport, l’ONISR précise que tous les autres indicateurs sont en hausse. Il y a eu 4422 accidents corporels en janvier 2020 contre 3812 en janvier 2019, soit un augmentation de 16%.
L’observatoire dénombre aussi une hausse de 18,4% des blessés. Ils ont été 5628 cette année contre 4754 l’année précédent, soit 874 personnes de plus.
Avant d’avoir des chiffres plus détaillés selon les axes routiers, l’ONSIR ne donne pas d’analyse précise de cette hausse des accidents et des victimes. « Plusieurs facteurs sont a prendre ne considération ». On aurait aimé évidemment que ces facteurs soient indiqués ! Et si possible expliquait quantitativement et qualitativement.