Affaires : menaces de mort sur des journalistes et des magistrats
Il fallait s’y attendre les propos outranciers du camp Fillon mettant en cause la police, la justice et les journalistes ont largement contribué à brûler la cervelle d’individus au cerveau déjà dérangé. Ainsi les attaques injustifiées de Fillon ont encouragé des extrémistes de droite à adresser directement des menaces de mort à des journalistes et à des magistrats. Si cela devait prendre des tournures dramatiques, Fillon serait grandement responsable par ses accusations irresponsables. Ces accusations graves contre la police, la justice et les journalistes le discrédite pour être un président garant de l’unité, de la justice et de la sécurité du pays.une enquête a donc été ouverte pour « menaces de mort » après la réception par des magistrats et des journalistes du Canard enchaîné et de Mediapart de lettres accompagnées d’une balle, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Paris. Selon Mediapart, les magistrats en question sont quatre membres du pôle financier chargés de l’affaire concernant le candidat de la droite à l’élection présidentielle, François Fillon, ce que le parquet n’a pas voulu confirmer. Une photo de la lettre diffusée par Mediapart montre une courte missive sur laquelle figurent le dessin d’un cercueil et celui d’une tête de mort, à en-tête d’un « Collectif d’Epuration 2J », avec la mention « Juges et Journalistes dans le même sac». Le texte de la lettre, partiellement caché par une balle sur la photo, est « La Vigilance et la Protection ne durent pas Ad Vitam… Ce jour-là Nous serons là pour Vous ou l’un de vos Proches », ajoute Mediapart, qui précise que la missive a été envoyée de Marseille. Le président de l’association de défense des journalistes Reporters sans frontières, Christophe Deloire, a déclaré dans un communiqué que « les menaces proférées à l’encontre des journalistes de Mediapart et du Canard enchaîné sont graves et doivent être prises très au sérieux ». D’une certaine façon pour ambitionner d’être comme président « Ces actes d’intimidation sont inacceptables dans une démocratie et surviennent dans une atmosphère déjà contaminée par les propos toxiques et dangereux de responsables politiques à l’encontre des journalistes », ajoute-t-il.