Archive pour le Tag 'mort'

Page 5 sur 7

Reconfinement : le risque de mort de l’économie

Reconfinement : le risque de mort de l’économie

 

Le reconfinement national plus ou moins total dans l’espace et dans le temps pourrait porter un coup mortel à une économie déjà chancelante. La crise sanitaire a déjà provoqué un choc qui  va entraîner la diminution du PIB de 10 % en 2020 sur la tendance actuelle. Un reconfinement selon son ampleur, aussi sa durée, pourrait faire plonger davantage encore l’activité. Surtout,  cela pourrait faire basculer définitivement nombre d’entreprises actuellement sur un chemin de crête entre maintien et liquidation.

 

Cela va aussi installer un climat déplorable dans le monde économique et se traduire notamment non seulement par des difficultés supplémentaires de trésorerie mais aussi par un écroulement total des investissements. Au-delà de l’incidence sur 2020, avec un PIB en recul de plus de 10 %, c’est aussi une hypothèque posée sur les perspectives de 2021.

Rien n’indique en effet qu’en fonction de l’évolution de la crise sanitaire le gouvernement ne sera pas condamné à alterner périodes de dé confinement avec d’autres périodes restrictives.  Le choc sera difficilement supportable dans plusieurs secteurs sensibles notamment du commerce.. «Si on reconfine totalement comme en mars, on va vers un écroulement de l’économie française, on risque de ne pas s’en remettre», a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux, .

Couvre-feu : la mort des restaurants

Couvre-feu : la mort des restaurants

 

Avec les mesures restrictives déjà prises, on prévoyait une faillite de 20 à 30 % dans l’hôtellerie restauration. Le couvre-feu décidé par le président de la république sonne le glas de nombre d’établissements et les faillites pourraient atteindre  40 à 50 % du secteur . Il n’y aura pas que les bars, restaurants hôtels qui sont touchés mais toute une filière qui travaille  notamment en amont ( service, production, transport etc. ).

Plus d’un million de 1 003 300 salariés travaillent dans le secteur de l’hébergement et de la restauration en France métropolitaine , ce qui représente 5,6% de l’emploi salarié marchand non agricole. Ce secteur regroupe 171 970 établissements, soit 9,5% des établissements. Le nombre d’emplois dans le secteur de l’hébergement et de la restauration a fortement progressé sur la période 2005-2017 (hausse de plus de 25%). L’emploi a connu une croissance plus rapide que l’ensemble des secteurs jusqu’au premier trimestre de l’année 2008, puis a connu une moindre baisse pendant la crise de 2008

Plus des trois quarts des salariés du secteur (77,7%) travaillent dans la restauration (83,6% des établissements), l’hébergement représentant moins d’un quart des salariés pour moins d’un établissement sur cinq du secteur. Alors que le secteur de la restauration n’a jamais connu de baisse de ses effectifs au cours des dernières années, même pendant les périodes de crise, celui de l’hébergement a oscillé depuis 2005 entre période de hausse modérée d’activité et période de légère baisse en 2008-2009 et 2013-2014. C’est la restauration qui porte la quasi-totalité des hausses des effectifs salariés

Un recours important aux CDD et aux emplois saisonniers

Comme dans l’ensemble de l’économie, la très grande majorité des salariés de l’hébergement et de la restauration, hors intérim, sont en CDI (82,1% contre respectivement 88,2%). Toutefois, le recours aux CDD et aux apprentis est plus important dans ce secteur (14,6% de CDD contre 10,1% pour l’ensemble des secteurs et 3,3% d’apprentis contre 1,6%). C’est surtout dans l’hébergement que le recours aux CDD est élevé puisqu’il représente plus d’un contrat sur cinq (22,2%). 1. Source : Acoss. Cette statistique porte sur les salariés directement employés par les établissements du secteur de l’hébergement et la restauration. Elle n’inclut pas les travailleurs intérimaires (employés par les établissements du travail temporaire) mis à disposition d’entreprises du secteur. L’enquête Besoins en Main d’Œuvre (BMO) 2017 montre d’ailleurs que près de 60% des projets de recrutement du secteur sont saisonniers. Pour le premier semestre de l’année 2017, près de 20% des offres d’emploi déposées à Pôle emploi pour les métiers de l’hôtellerie et la restauration sont des contrats de travail saisonnier, contre 3,8% pour l’ensemble des métiers. En 2016, l’emploi intérimaire représente 1,1% de l’ensemble des salariés travaillant pour le secteur de l’hébergement et de la restauration. Ce taux de recours à l’intérim est inférieur à celui observé dans l’ensemble de l’économie (4,1%) ainsi que dans le secteur tertiaire (2,3%)

L’instauration d’un couvre-feu dans plusieurs métropoles françaises, dont Paris, ainsi que l’appel du gouvernement à limiter les déplacements et les rencontres a mis un nouveau coup de massue à ces professionnels déjà rudement éprouvés. En termes d’emploi au moins 300 000 postes pourraient être supprimés.

«Cette décision équivaut à une fermeture de nos établissements», ont immédiatement réagi plusieurs organisations représentatives de l’hôtellerie-restauration, dont le Syndicat de la restauration thématique (SNRTC), le Groupement des indépendants hôtellerie et restauration (GNI) et l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih).

Bars, restaurants: la mort prochaine de 30 % des établissements

Bars, restaurants: la mort prochaine de 30 % des établissements

 

Globalement les dernières mesures restrictives vis-à-vis des bars et des restaurants pourraient conduire à la fermeture définitive de 20 à 30 % des établissements. Pour Marseille, c’est assurément une condamnation à mort des établissements qui ne disposent pas d’une assise financière suffisante. Ailleurs la législation et l’ambiance anxiogène vont aussi plomber l’activité Beaucoup auront de la peine à résister à une crise sans précédent qui les a privé d’une grande partie de leur chiffre d’affaires alors que les charges pour une partie continue de courir. Dans le nouveau dispositif à Paris les  établissements ne proposant pas de nourriture devront baisser leur rideau à 22h, dernier délai. Seuls pourront rester ouverts les restaurants disposant d’une licence de grande restauration. Le respect des gestes barrières et protocoles sanitaires devra être assuré.

La préfecture annonce en outre l’interdiction de la vente d’alcool à emporter, ainsi que de la consommation d’alcool sur la voie publique, à partir de 22h et jusqu’à 6h du matin. Il sera également interdit, sur cette même tranche horaire, de diffuser de la musique sur la voie publique ou de la musique «audible depuis la voie publique» : un moyen de lutter contre les fêtes sauvages dans les habitations.

Chauffeur de bus battu à mort, Pompier agressé ,: des «incivilités» pour Macron

Chauffeur de bus battu à mort, Pompier agressé ,: des  «incivilités» pour Macron

Une réaction vraiment surréaliste et même indigne de Macron à propos des crimes commis récemment, le chauffeur de bus battu à mort, cette policière écrasée, le pompier touché par balle etc. Macron s’est  contenté de dénoncer des » incivilités ». Un terme complètement inapproprié quand il s’agit de crimes. La preuve sans doute que Macron n’est pas prêt à mettre en œuvre une politique de sécurité à la hauteur des menaces actuelles. «Nous prendrons toutes les dispositions pour que la réponse judiciaire soit rapide et au rendez-vous de ces incivilités. (…) Nous ne pouvons pas accepter – et je n’accepterai pas – dans notre pays que ces incivilités deviennent une habitude», a-t-il assuré. «La sécurité, au quotidien, c’est ce qui garantit l’ordre public, l’ordre républicain, c’est-à-dire la vraie liberté», a-t-il conclu.

Dans la foulée de son intervention, plusieurs voix se sont immédiatement élevées, notamment à droite, pour dénoncer le choix des mots du président de la République. «Emmanuel Macron interrogé sur le meurtre d’un gendarme, l’agression ultra-violente d’un chauffeur de bus et des tirs contre un pompier parle par 2 fois ‘d’incivilités’. Ce laxisme lexical conduit inévitablement au laxisme judiciaire», s’est notamment indigné le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, sur son compte Twitter.

La vérité c’est que Macron veut fermer les yeux depuis toujours sur la barbarie émanant surtout des quartiers sensibles notamment de banlieues. Faut-il rappeler qu’il a enterré devant les médias le plan banlieue de Borloo, l’humiliant même en public. En fait,  Macron depuis le début de son mandat ignore totalement ces réalités sociétales qui menacent non seulement la sécurité mais aussi la république. Car il s’agit bien d’attaque contre la république quand on vise des représentants particulièrement en charge de l’intérêt général.

 

 

Bayonne- mort d’un chauffeur de bus : pour un statut juridique protecteur des agents de service public

Bayonne-  mort d’un chauffeur de bus : pour un statut juridique protecteur des agents de service public

 

C’est un peu la tradition après un drame comme celui l’assassinat du chauffeur de bus de Bayonne. La presse en rend compte, des manifestations de compassion sont organisées, le ministre se déplace puis on oublie presque. Darmanin, le ministre de l’intérieur a promis de “réaffirmer l’autorité” et de protéger “les honnêtes gens” en réponse à l’émotion créée par le décès d’un chauffeur de bus de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) violemment agressé alors qu’il travaillait. Ce n’est pas malheureusement la première est sans doute la dernière agression d’un agent assurant une mission de service public ( pompiers, agents du transport, médecin, ambulance voire  forces de l’ordre).

Ces agents assurent ces obligations de service public dans des conditions de plus en plus difficile et devraient pourtant pouvoir bénéficier d’un statut juridique plus protecteur. En clair, on pourrait aller jusqu’à des peines de prison à perpétuité pour toute agression ayant mis en danger la vie d’un de ses agents.

Aucune tolérance ne devrait être acceptée. Une échelle des peines devrait rendre compte du fait que la société n’accepte plus la moindre obstruction, contestation a fortiori agression contre un de ses représentants agissants pour le service public.

Après les déclarations du ministre de l’intérieur, la tolérance vis-à-vis des actes d’indiscipline et a fortiori agression doive être traitée juridiquement.

“C’est un acte parfaitement odieux, inqualifiable, et je fais confiance à la magistrature pour pouvoir mener avec les enquêteurs de la police de Bayonne tout ce qui pourra être fait pour pouvoir confondre ceux qui ont commis ces actes barbares”, a déclaré à la presse Gérald Darmanin, qui a rencontré à Bayonne des collègues du chauffeur défunt.

“Jamais, comme ministre de l’Intérieur, jamais le président de la République et le Premier ministre ne vont laisser se banaliser une violence gratuite, inacceptable”, a-t-il ajouté.

Gérald Darmanin a dit son intention de mobiliser les acteurs concernés par la sécurité dans les transports en commun.

“Je sais que trop souvent les conducteurs de bus, les conducteurs de métro, les contrôleurs, les citoyennes et les citoyens, les honnêtes gens, ont peur”, a-t-il dit. “Nous sommes là pour les rassurer et leur dire qu’on a bien compris que dans cette situation particulièrement dramatique, c’est en réaffirmant l’autorité qu’on arrivera de nouveau à réaffirmer la République.”

La mort d’un chauffeur de bus : pour un statut juridique protecteur des agents de service public

 La mort d’un chauffeur de bus : pour un statut juridique protecteur des agents de service public

 

C’est un peu la tradition après un drame comme celui l’assassinat du chauffeur de bus de Bayonne. La presse en rend compte, des manifestations de compassion sont organisées, le ministre se déplace puis on oublie presque. Darmanin, le ministre de l’intérieur a promis de “réaffirmer l’autorité” et de protéger “les honnêtes gens” en réponse à l’émotion créée par le décès d’un chauffeur de bus de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) violemment agressé alors qu’il travaillait. Ce n’est pas malheureusement la première est sans doute la dernière agression d’un agent assurant une mission de service public ( pompiers, agents du transport, médecin, ambulance voire  forces de l’ordre).

Ces agents assurent ces obligations de service public dans des conditions de plus en plus difficile et devraient pourtant pouvoir bénéficier d’un statut juridique plus protecteur. En clair, on pourrait aller jusqu’à des peines de prison à perpétuité pour toute agression ayant mis en danger la vie d’un de ses agents.

Aucune tolérance ne devrait être acceptée. Une échelle des peines devrait rendre compte du fait que la société n’accepte plus la moindre obstruction, contestation a fortiori agression contre un de ses représentants agissants pour le service public.

Après les déclarations du ministre de l’intérieur, la tolérance vis-à-vis des actes d’indiscipline et a fortiori agression doive être traitée juridiquement.

 

 

“C’est un acte parfaitement odieux, inqualifiable, et je fais confiance à la magistrature pour pouvoir mener avec les enquêteurs de la police de Bayonne tout ce qui pourra être fait pour pouvoir confondre ceux qui ont commis ces actes barbares”, a déclaré à la presse Gérald Darmanin, qui a rencontré à Bayonne des collègues du chauffeur défunt.

“Jamais, comme ministre de l’Intérieur, jamais le président de la République et le Premier ministre ne vont laisser se banaliser une violence gratuite, inacceptable”, a-t-il ajouté.

Gérald Darmanin a dit son intention de mobiliser les acteurs concernés par la sécurité dans les transports en commun.

“Je sais que trop souvent les conducteurs de bus, les conducteurs de métro, les contrôleurs, les citoyennes et les citoyens, les honnêtes gens, ont peur”, a-t-il dit. “Nous sommes là pour les rassurer et leur dire qu’on a bien compris que dans cette situation particulièrement dramatique, c’est en réaffirmant l’autorité qu’on arrivera de nouveau à réaffirmer la République.”

Coronavirus: Aucun nouveau mort en Espagne

Aucun nouveau mort en Espagne. Le ministre espagnol de la Santé a annoncé lundi 1er juin qu’aucun nouveau mort dû au Covid-19 n’avait été signalé en 24 heures dans le pays. Le bilan reste donc inchangé avec 27 127 morts. Le nombre de nouvelles infections avait augmenté de 71 cas, dimanche, portant le total à 239 638.

Corona virus Royaume-Uni.  111 décès supplémentaires et tassement. Le nombre de cas officiellement confirmés a atteint 276 332, en augmentation de 1 570 contaminations, soit la plus faible depuis le 25 mars. Lundi, le déconfinement a franchi une nouvelle étape avec la réouverture des écoles et de certains commerces en Angleterre.

Chiffres encourageants en Italie. L’Italie a enregistré sa plus faible hausse quotidienne de nouveaux cas depuis le 26 février, a indiqué la Protection civile dans un communiqué. Le nombre de nouveaux cas a ainsi augmenté de 178 en 24 heures, portant le total à 233 197. A titre de comparaison, le nombre quotidien de nouveaux cas était de 516 vendredi, 416 samedi et 355 dimanche. Le nombre de décès au cours des dernières 24 heures est également en baisse par rapport à la moyenne des derniers jours avec 60 victimes enregistrées dans toute l’Italie pour un total de 33 475 morts.

Eoliennes: la mort économique pour 50 ans des territoires

Eoliennes: la mort économique pour 50 ans des territoires

 

Les éoliennes peuvent évidemment participer à la montée en charge des énergies renouvelables. Avec des limites toutefois compte tenu de leur caractère intermittent et de l’impossibilité de la stocker ( on peut l’utiliser par exemple pour la fabrication de l ‘hydrogène). La plupart du temps l’énergie est réinjectée dans le réseau général ( ou simplement perdue) et de toute façon doit être compensée par des sources souvent polluantes pour faire face à l’intermittence. Or au lieu de mettre en place un plan d’implantation des éoliennes à l’échelle nationale, on a choisi la stratégie du mitage du territoire. Un mitage qui dépend uniquement de la volonté des promoteurs ( qui savent être très persuasifs alors que la plupart revendront les éoliennes dès leur mise en exploitation sans aviser les propriétaires; ce qui changera les termes du contrat; sans parler de l’évolution du mode de tarification imposé de l’Etat comme on l’a vu pour le solaire); cela dépend aussi des élus locaux et surtout des propriétaires de terrains. La première priorité comme l’a déjà indiqué la ministre de l’écologie Élisabeth Bornes serait de définir une planification nationale avec des importations sur des zones suffisamment désertiques au lieu de les placer seulement à 500 m des habitations et de miner ainsi tout le territoire. Des territoires dont l’avenir économique sera  compromis pour une cinquantaine d’années. Première conséquence, celle de la valeur du patrimoine foncier qui va s’écrouler. En général on considère que la perte de valeur se situe autour de 30 % d’emblée. Une perte qui peut évoluer avec l’augmentation du dimensionnement du projet. Or quand des activités économiques s’implantent ,que des particuliers investissent dans des résidences, ils incluent évidemment la valeur de revente. Or cette valeur de revente et impactée dans un rayon de 10 à 15 km ( la hauteur des éoliennes peut varier de 100 à 180 m et donc affecter la valeur potentielle du foncier) . Or pour vivre une localité a besoin d’activités économiques, de services et de résidents. Trois dimensions qui fonctionnent de manière systémique. Or le mitage actuel constitue une vraie machine à refouler activités économiques et résidences particulières. Cela pour une durée de 50 ans environ. Pendant 20 ans l’éolienne pourra être en exploitation. Ensuite elle sera revendue à ce qu’on appelle des soldeurs qui tenteront d’en tirer encore parti avec un entretien minimum ou sans entretien du tout. Se posera après la question du démantèlement dont le coût sera au minimum de 500 000 €. Eu égard à ce montant, il est vraisemblable que les héritiers des anciens  propriétaires (qui auront profité de la manne) refuseront l’héritage et que la responsabilité et le coût du démantèlement reviendra à la collectivité. Contrairement à d’autre pays qui choisi d’implanter les éoliennes dans des zones très désertiques entre parenthèses (États-Unis, Afrique, Australie etc.). la France a choisi d’en mettre un peu partout surtout dans des territoires déjà économiquement défavorisés. Là où la perspective d’éolienne permet de trouver des pavillons pour 50 000 euros ! Pour faire bref , à terme ces territoires sont condamnés à devenir de véritables déserts économiques et humains et pour longtemps… à l’heure de la relocalisation .

Coronavirus : la veuve d’un médecin mort du coronavirus porte plainte

Coronavirus : la veuve d’un médecin mort du coronavirus porte plainte

Le 23 avril, le médecin urgentiste Eric Loupiac décédait à l’hôpital de Lons-le-Saunier dans le Jura après avoir contracté le coronavirus. Sa femme, Claire Loupiac, a décidé de porter plainte pour négligence et mise en danger de la vie d’autrui. Invité d’Europe 1, mardi, elle décrit les derniers départs de son mari à l’hôpital : « Ce qui s’est passé est injuste [...] il savait que l’hôpital n’était pas près. »

«Le bac est mort : tant mieux ! »

 «Le bac est mort : tant mieux ! »

Le bac est mort  et c’est heureux, se réjouit Jean-Robert Pitte, ancien président de l’université Paris-Sorbonne dans le Figaro :

« À quelque chose, malheur est toujours bon: c’est l’un des fondements de notre culture chrétienne dont le Felix culpa de l’Exultet de Pâques devrait bien nous inspirer en ce moment. Espérons de tout cœur qu’une fois passé le cortège d’afflictions et de contraintes que provoque ce détestable virus

qui répand la terreur sur toute la planète, nous repartirons plus sages et d’un pied plus assuré dans bien des domaines. Comme la Deuxième Guerre mondiale a permis la naissance de l’Europe et l’entrée en démocratie de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon, il est à souhaiter que, demain, l’on fasse un meilleur usage de la mondialisation.

Elle nous donne de fantastiques opportunités de vivre mieux et en paix ; faut-il encore accepter l’idée de regarder dans l’assiette du voisin et de s’inspirer des choix les plus intelligents des différents pays de la planète. Les Français n’ont pas spontanément ce réflexe, mais les grandes crises les ont parfois fait réfléchir à leur destin. »

L’idée pour Jean-Robert Pitte st den profiter pour faire une orientation le plus tôt possible des élèves au lieu de délivrer à presque tous un diplôme avec lequel beaucoup vont se fracasser sur les bancs de l’université.

C’est Macron qui est « en état de mort cérébrale » ( Erdogan)

C’est  Macron qui est   »en état de mort cérébrale » ( Erdogan)

 

 

Il est clair que les excès  nourrissent les excès, c’est vrai aussi en matière de politique diplomatique. Cette fois c’est Macron qui en est victime de la part d’un autre spécialiste de la provocation à savoir le président turc. Reprenant les déclarations du président français, qui avait jugé l’Otan en état de « mort cérébrale », Erdogan a déclaré: « Je m’adresse depuis la Turquie au président français Emmanuel Macron, et je le redirai à l’Otan. Fais d’abord examiner ta propre mort cérébrale. Ces déclarations ne siéent qu’à ceux dans ton genre qui sont en état de mort cérébrale ».

 

Les propos véhéments interviennent après des critiques au sujet de l’offensive lancée le mois dernier par la Turquie dans le nord-est de la Syrie contre une milice kurde appuyée par les pays occidentaux, celle des Unités de protection du peuple (YPG), qualifiée par la Turquie de « terroriste ». Emmanuel Macron a déclaré dans un entretien à l’hebdomadaire The Economist début novembre que cette offensive faisait partie des symptômes indiquant que l’Otan était en état de « mort cérébrale ».

Les remarques du président turc renforcent les tensions entre la Turquie et l’Otan, dont Ankara est membre, avant un sommet crucial de l’Alliance à Londres la semaine prochaine. Erdogan et Macron, ainsi que la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Boris Johnson doivent en outre se réunir en marge de ce sommet pour discuter de la Syrie.

Les critiques particulièrement vives de la France ont suscité l’ire des dirigeants turcs ces dernières semaines, qui accusent Paris de vouloir implanter un « Etat terroriste » dans le nord de la Syrie.  »Personne ne fait attention à toi. Tu as encore un côté amateur, commence par remédier à cela », a lancé Recep Tayyip Erdogan à l’endroit d’Emmanuel Macron. « Lorsqu’il s’agit de fanfaronner, tu sais très bien le faire. Mais lorsqu’il s’agit de verser à l’Otan l’argent que tu lui dois, c’est autre chose ».

« Il est tellement inexpérimenté! Il ne sait pas ce qu’est la lutte antiterroriste, c’est pour cela que les gilets jaunes ont envahi la France », a-t-il encore dit. « Gesticulez autant que vous voudrez, vous finirez par reconnaître le bien-fondé de notre lutte contre le terrorisme ».

La mort au Sahel d’un important chef djihadiste : une annonce bien tardive !

La  mort au Sahel d’un important chef djihadiste : une annonce bien tardive !

 

 

Une annonce bien tardive de la part du gouvernement français qui sans doute tente désespérément de faire écho à la déclaration tonitruante de Trump  à propos de la mort du chef de Daesh en Syrie. On sait que Macron a pris ombrage des propos du président américain indiquant  clairement que la France, pourtant membre de l’alliance théoriquement, n’avait pas été informée de l’opération visant à détruire Baghdadi. Du coup on ressort un peu tardivement une information relative à la mort d’un  supposé chef djihadiste important, le Marocain Ali Maychou qui a été tué au Sahel par l’armée française le mois dernier d’après  la ministre des Armées Florence Parly.

“Le 9 octobre, la France a éliminé le numéro deux du groupe RVIM au Sahel, rattaché à Al-Qaïda. Ali Maychou, leader religieux, recruteur et cerveau de plusieurs attentats d’ampleur était un artisan de la haine”, a écrit la ministre sur Twitter.

Selon les propos tenus à l’AFP par la ministre dans l’avion qui la ramenait d’une tournée au Sahel, Ali Maychou, de son vrai nom Abou Abderahman al Maghrebi, a été tué au Mali dans la nuit du 8 au 9 octobre lors d’une opération menée en coordination avec les forces maliennes et un soutien américain.

L’état-major des Armées a précisé que le chef djihadiste avait été tué lors d’une opération héliportée essentiellement française dans la région de Tombouctou, à la suite d’un “renseignement”.

L’identité de la victime a été confirmée à 100%, a-t-il ajouté.

Le RVIM est l’acronyme de Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans, autre nom donné au GSIM (groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), affilié à Al Qaïda et dirigé par le chef touareg malien Iyad ag Ghali.

La France avait déjà annoncé en février avoir éliminé un précédent numéro deux du RVIM, Yahia Abou Hamman.

La ministre des Armées a réaffirmé l’engagement de la France à aider ses partenaires africains à lutter contre la recrudescence des attaques djihadistes au Sahel, mardi à Bamako, troisième étape d’une tournée qui l’a menée au Tchad, au Burkina Faso et au Mali. Une annonce sans doute aussi pour tenter d’éteindre les fortes de interrogations sur l’opportunité d’une présence française au Sahel et sur son efficacité.

Le terrible attentat perpétré par Daesh qui a fait 54 morts dans le nord-est du Mali doit évidemment nous interroger sur la situation particulièrement gangrénée au Sahel. par ailleurs au Burkina , cinq gendarmes et au moins cinq civils ont été tués lundi matin lors d’une attaque contre le détachement de gendarmerie de Oursi (province de l’Oudalan, nord). Cette fois il s’agit de victimes maliennes et burkinabaises mais régulièrement on compte aussi des victimes parmi les forces internationales et les forces françaises en particulier. Au Mali, au Burkina Faso au Niger Daesh  se montre de plus en plus agressif et présent. Les attaques contre des objectifs militaires ou civils se multiplient. Il faut bien constater une certaine impuissance des forces internationales et en particulier de la force Barkhane qui paraît actuellement bien mal adaptée pour lutter contre le terrorisme. Pire, cette force est de plus en plus critiquée par la population locale qui constate aussi l’impuissance totale des autorités publiques, leur corruption et leur irresponsabilité. La France est en train de s’enliser dans un conflit dont elle risque de porter la responsabilité pour n’avoir pas su impliquer davantage les acteurs locaux. De ce point de vue il serait temps de réexaminer une situation qui devient particulièrement dangereuse et de réadapter la stratégie.

Au moins 53 soldats et un civil ont en effet été tués lors d’une attaque contre un poste de l’armée dans le nord-est du Mali, a annoncé le gouvernement malien samedi, dans l’une des attaques les plus meurtrières de ces dernières années contre l’armée dans le pays. Le groupe djihadiste Etat islamique a revendiqué l’attaque dans la soirée, via son organe de propagande Amaq. “Des inconnus lourdement armés ont attaqué vers midi. L’attaque a commencé par des tirs d’obus… Puis ils se sont retirés vers le Niger”, a déclaré à Reuters le porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré.

Il a ajouté que le nombre de victimes restait encore provisoire alors que les cadavres étaient en cours d’identification. L’armée a opéré une opération de ratissage dans le secteur avec le soutien des forces internationales, notamment des troupes françaises de l’opération Barkhane et des casques bleus de l’ONU.“Les renforts dépêchés sur place ont trouvés 54 corps dont un civil, 10 survivants et trouvé des dégâts matériels considérables”, avait déclaré plus tôt dans la journée Yaya Sangaré sur Twitter. Par ailleurs, l’Elysée a de son côté annoncé dans un communiqué le décès d’un militaire français de l’opération Barkhane. Le militaire, qui appartenait au 1er régiment de Spahis de Valence, a succombé à ses blessures après le déclenchement d’un engin explosif au passage de son véhicule blindé près de la ville de Ménaka.

La mort du brigadier Ronan Pointeau nous montre que le combat contre les groupes terroristes qui sévissent au Sahel n’est pas terminé”, a souligné dans un communiqué Florence Parly, la ministre française des Armées.

 

Mort d’al-Baghdadi: Trump a menti

Mort d’al-Baghdadi: Trump a menti

 

 

Avec des détail scabreux relevant davantage de l’exhibitionnisme que de la vérité, Trump a mis en scène le récit de la mort de Baghdadi , le chef de Daesh. Une mise en scène par ailleurs idiote avec des propos excessifs qui ne peuvent qu’attiser le velléités meurtrières  de déséquilibrés. Comme d’habitude , l’expression de Trump n’a pas de finalité diplomatique mais vise seulement à renforcer les convictions de ses fans en interne. En tout ce que Trump a dit de la fin du chef des terroristes est en grande partie faux.

D’après la presse américaine, les images auxquelles le chef d’Etat a eu accès en temps réel étaient en fait une captation aérienne du site, offrant plusieurs angles de vue, colorée par les signatures thermiques des protagonistes, le tout retransmis sur plusieurs écrans. Les militaires déployés au sol étaient bien équipés de caméras arrimées à leur torse mais elles ne faisaient qu’enregistrer sans diffuser aussitôt. Pour les visionner, il fallait les télécharger a posteriori. Ni le Pentagone ni la Maison Blanche n’avaient donc pu consulter ces images, selon le New York Times, au moment où Donald Trump s’est installé derrière les micros.

De surcroît, Donald Trump n’a rien pu entendre des échanges sur place. S’il était bien renseigné par des rapports in vivo, à l’instar de Barack Obama, abreuvé d’informations livrées par Leon Panetta, alors directeur de la CIA, lors de l’intervention ayant conduit à l’élimination d’Oussama Ben Laden au Pakistan en 2011, il n’existait pas de communication audio en direct entre le site syrien et la Maison Blanche.  Un dernier obstacle, bien qu’hypothétique à ce stade, vient gêner le récit de Donald Trump et sa faculté à avoir eu connaissance des derniers instants d’Abou Bakr al-Baghdadi : on ne sait pas si le chien qui a suivi al-Baghdadi dans le tunnel - dont l’action a été saluée sur Twitter par Donald Trump lundi - portait une caméra.

 

Nantes Mort de Steve: pour Edwy Plenel, « Édouard Philippe a parlé trop vite » (Edwy Plenel)

Nantes Mort de Steve: pour Edwy Plenel, « Édouard Philippe a parlé trop vite » (Edwy Plenel)

 

Invité ce mardi à l’antenne de BFMTV et de RMC, le co-fondateur de Mediapart Edwy Plenel a de nouveau réagi à cette affaire, estimant que « sans aucun doute, Édouard Philippe a parlé trop vite et son ministre de l’Intérieur (Christophe Castaner, NDLR) a montré une très grande indifférence. »

« Nous avons révélé deux éléments qui auraient du se retrouver dans cette enquête de l’IGPN. D’abord le rapport du commandant de la compagnie républicaine de sécurité qui s’est refusé à toute utilisation de moyens lacrymogènes pour éviter les mouvements de panique. Lui savait que les mouvements de panique pouvaient être à l’origine de mouvements de foule. En 2017, voyant le danger, ils décident de ne pas intervenir. Ce rapport n’est ni fait ni à faire », poursuit-il.

Par la suite, interrogé sur la défiance envers la police, Edwy Plenel a expliqué que ces derniers avaient « lâché les freins. Ils n’ont eu aucun message de retenue, de précaution, de sensibilité. ‘Ou est Steve’ est fédérateur parce que les gens l’ont senti et les policiers en sont otage. Le pouvoir politique est violent par rapport à la politique: la violence contre les gilets jaunes, la jeunesse, la presse indépendante.

Mort à Nantes –Le rapport bidon de l’IGPN

Mort à Nantes –Le rapport bidon  de  l’IGPN

 

 

Le rapport de lIGPN sur la mort de Steve est comme dhabitude un rapport élaboré sur mesure pour préserver la responsabilité du gouvernement. Il en est de même pour la plupart des rapports des inspections générales des ministères puisque précisément ces inspections générales sont des directions qui dépendent directement du ministre. Le plus souvent,  il est complètement illusoire d’espérer à la fois pertinence et objectivité de la part de ces inspections générales. On se demande d’ailleurs pourquoi ce type de rapport est public sinon pour répondre un besoin médiatique immédiat. Le problème c’est que dans l’affaire du jeune homme mort à Nantes,  les contradictions des enquêteurs ne cessent de s’amplifier au point qu’ils sont contraints de dire à peu près le contraire de leurs propos initiaux. On aura déjà noté dans d’autres affaires les propos particulièrement alambiqués de la directrice de cette infection générale de la police nationale. Finalement, la directrice de l’IGPN  convient que son rapport ne prouve rien alors qu’elle avait un peu vite dédouané la responsabilité de la police. Dans « Libération », deux responsables de l’IGPN expliquent pourquoi leur rapport n’établit aucun lien entre la mort de Steve Maia Caniço, lors de la Fête de la musique à Nantes, et l’opération policière qui l’a précédée.

La  directrice de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), Brigitte Jullien, et le chef de l’unité de coordination des enquêtes, David Chantreux, s’expriment sur le rapport rendu à propos de l’opération des forces de l’ordre à Nantes lors de la Fête de la musique. Il se réfugie derrière le caractère administratif de leur enquête qui en limite forcément la portée puisque pratiquement ils n’ont pas interrogé de témoins extérieurs à l’administration.

Ce que les deux responsables de l’IGPN martèlent surtout, c’est que leur rapport est une enquête administrative, qui a certaines limites et ne peut se substituer à une procédure judiciaire. « Cela veut dire qu’on doit faire ce qu’on peut avec les moyens dont on dispose dans le cadre d’une enquête administrative. Et ce ne sont pas des moyens de police judiciaire : ce sont les mêmes moyens que n’importe quelle autre administration », détaille David Chantreux. Par exemple, impossible pour l’IGPN d’accéder aux procès-verbaux de plainte, de convoquer des tiers. « Mardi, on a donc rendu les conclusions d’une enquête administrative, qui est circonscrite, et qui au regard de l’ampleur de l’affaire et de la gravité des faits, ne peut pas répondre en trois semaines à la question posée.». Dès lors,  on peut se demander pourquoi leur ils rendent leur rapport public !

1...34567



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol